Sylvain TESSON (France)
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Re: Sylvain TESSON (France)
"Berezina" Folio 2016 205 pages
Juillet 2012, un projet mûrit entre Sylvain Tesson et son ami Cédric Gras, lors d'une pérégrination dans les eaux de la Terre de Baffin:
"Cette année en décembre, toi et moi nous devons aller au salon du livre de Moscou. Pourquoi ne pas revenir à Paris en side-car? A bord d'une belle Oural de fabrication russe. Toi, tu seras au chaud dans le panier, tu pourras lire toute la journée. Moi je piloterai. On part de la place Rouge, on enquille plein ouest vers Smolensk, Minsk et Varsovie. Et tu sais quoi? -Non, dit-il. -Cette année ce sont les deux cents ans de la Retraite de Russie, dis-je. -Pas possible? -Pourquoi ne pas faire offrande de ces quatre mille kilomètres aux soldats de Napoléon? A leurs fantômes. A leur sacrifice..."
Pour finir de convaincre son ami, Sylvain Tesson rajoute: "... Ce sera un voyage de mémoire. On frôlera aussi quelques catastrophes, je te le promets." Et Cédric gras: "Alors d'accord."
Viendra s'adjoindre aux deux compères, Thomas Goisque, photographe habitué aux périples de Tesson. Vitaly et Vassili, deux amis russes complètent l'équipée, chacun sur son side-car.
C'est donc le 2 décembre 2012 que trois français intrépides (Vitaly et Vassili les rattraperont quelques jours plus tard, suite à des problèmes mécaniques) bravent le froid intense de Moscou et se lancent, 200 ans plus tard, sur les traces de la Grande Armée, celle qui avait fait trembler l'Europe, et qui finit anéantie dans d'atroces souffrances par le froid, la faim et les Cosaques. Sur 450.000 hommes que comportait l'armée impériale, il n'y aura que 60.000 rescapés, la plupart blessés ou mutilés. Le passage de la Berezina, que tout le monde connaît, reste l'image incontournable de cette tragédie; mais quand Sylvain Tesson raconte l'histoire de cette retraite, les anecdotes pleuvent. Lui et ses amis puisent dans les témoignages de l'époque de quoi faire revivre le calvaire des hommes (et des chevaux, il ne les oublie pas) dans cette entreprise dantesque et sans issue sinon une mort horrible, pour presque un demi-million d'êtres humains.
L'originalité de ce récit tient dans le voyage effectué dans des conditions assez particulière; ces trois baroudeurs-là ne reculent devant aucunes difficultés et s'en amuseraient même! Il faut imaginer trois engins plafonnant à 80 km/h, avec le pilote qui ne distingue plus qu'il ne voie réellement, à travers un rideau de neige et la buée des lunettes, une route à moitié gelée, frôlés par des semi-remorques peu délicats dans leurs dépassements; le tout dans un froid polaire! Mais la plume de Tesson (que je trouve toujours savoureuse), son humour à l'emporte-pièce et sa désinvolture font oublier le péril du voyage et surtout contrebalancent la gravité de la tragédie Napoléonienne et des atrocités relatées.
Mieux qu'un livre d'Histoire pour comprendre et imaginer ce qu'on subi ces milliers de soldats. Et en plus, ça donne envie de relire "La guerre et la paix"!
Note: 4.5/5
Juillet 2012, un projet mûrit entre Sylvain Tesson et son ami Cédric Gras, lors d'une pérégrination dans les eaux de la Terre de Baffin:
"Cette année en décembre, toi et moi nous devons aller au salon du livre de Moscou. Pourquoi ne pas revenir à Paris en side-car? A bord d'une belle Oural de fabrication russe. Toi, tu seras au chaud dans le panier, tu pourras lire toute la journée. Moi je piloterai. On part de la place Rouge, on enquille plein ouest vers Smolensk, Minsk et Varsovie. Et tu sais quoi? -Non, dit-il. -Cette année ce sont les deux cents ans de la Retraite de Russie, dis-je. -Pas possible? -Pourquoi ne pas faire offrande de ces quatre mille kilomètres aux soldats de Napoléon? A leurs fantômes. A leur sacrifice..."
Pour finir de convaincre son ami, Sylvain Tesson rajoute: "... Ce sera un voyage de mémoire. On frôlera aussi quelques catastrophes, je te le promets." Et Cédric gras: "Alors d'accord."
Viendra s'adjoindre aux deux compères, Thomas Goisque, photographe habitué aux périples de Tesson. Vitaly et Vassili, deux amis russes complètent l'équipée, chacun sur son side-car.
C'est donc le 2 décembre 2012 que trois français intrépides (Vitaly et Vassili les rattraperont quelques jours plus tard, suite à des problèmes mécaniques) bravent le froid intense de Moscou et se lancent, 200 ans plus tard, sur les traces de la Grande Armée, celle qui avait fait trembler l'Europe, et qui finit anéantie dans d'atroces souffrances par le froid, la faim et les Cosaques. Sur 450.000 hommes que comportait l'armée impériale, il n'y aura que 60.000 rescapés, la plupart blessés ou mutilés. Le passage de la Berezina, que tout le monde connaît, reste l'image incontournable de cette tragédie; mais quand Sylvain Tesson raconte l'histoire de cette retraite, les anecdotes pleuvent. Lui et ses amis puisent dans les témoignages de l'époque de quoi faire revivre le calvaire des hommes (et des chevaux, il ne les oublie pas) dans cette entreprise dantesque et sans issue sinon une mort horrible, pour presque un demi-million d'êtres humains.
L'originalité de ce récit tient dans le voyage effectué dans des conditions assez particulière; ces trois baroudeurs-là ne reculent devant aucunes difficultés et s'en amuseraient même! Il faut imaginer trois engins plafonnant à 80 km/h, avec le pilote qui ne distingue plus qu'il ne voie réellement, à travers un rideau de neige et la buée des lunettes, une route à moitié gelée, frôlés par des semi-remorques peu délicats dans leurs dépassements; le tout dans un froid polaire! Mais la plume de Tesson (que je trouve toujours savoureuse), son humour à l'emporte-pièce et sa désinvolture font oublier le péril du voyage et surtout contrebalancent la gravité de la tragédie Napoléonienne et des atrocités relatées.
Mieux qu'un livre d'Histoire pour comprendre et imaginer ce qu'on subi ces milliers de soldats. Et en plus, ça donne envie de relire "La guerre et la paix"!
Note: 4.5/5
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géromino- Nombre de messages : 5613
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Re: Sylvain TESSON (France)
SUR LES CHEMINS NOIRS :
Gallimard - 144 pages
Il aura fallu que Sylvain Tesson tombe d'un toit et qu'il frôle la mort pour qu'il choisisse de découvrir à pieds les chemins noirs de son pays. Les chemins noirs, ce sont les chemins de traverse, quelquefois presque invisibles, qui parcourent les régions les plus rurales de France. Plutôt que de se rééduquer dans un centre de réadaptation, il va se rééduquer seul en marchant avec beaucoup de courage et non sans souffrances, par des chemins les plus isolés possibles, loin des voies fréquentées, souvent en pleine nature et en solitude. Parti de la frontière italienne au sud-est de la France, il va gagner le Contentin et la pointe de la Hague.
Récit d'une reconstruction à la fois physique et psychologique, servi par cette écriture intelligente, lucide et souvent teintée d'humour acerbe que j'apprécie beaucoup, qui amène l'auteur à se dire qu'il n'y a pas forcément besoin de courir à l'autre bout du monde pour SE trouver sur SON chemin.
Trop court !
4,5/5
Gallimard - 144 pages
Il aura fallu que Sylvain Tesson tombe d'un toit et qu'il frôle la mort pour qu'il choisisse de découvrir à pieds les chemins noirs de son pays. Les chemins noirs, ce sont les chemins de traverse, quelquefois presque invisibles, qui parcourent les régions les plus rurales de France. Plutôt que de se rééduquer dans un centre de réadaptation, il va se rééduquer seul en marchant avec beaucoup de courage et non sans souffrances, par des chemins les plus isolés possibles, loin des voies fréquentées, souvent en pleine nature et en solitude. Parti de la frontière italienne au sud-est de la France, il va gagner le Contentin et la pointe de la Hague.
Récit d'une reconstruction à la fois physique et psychologique, servi par cette écriture intelligente, lucide et souvent teintée d'humour acerbe que j'apprécie beaucoup, qui amène l'auteur à se dire qu'il n'y a pas forcément besoin de courir à l'autre bout du monde pour SE trouver sur SON chemin.
Trop court !
4,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Sylvain TESSON (France)
A plusieurs reprises j'ai entendu Sylvain Tesson parler de son livre dans des émissions de radio; je le lirai, c'est sûr!
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géromino- Nombre de messages : 5613
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Re: Sylvain TESSON (France)
"La marche dans le ciel -5000 km à travers l'Himalaya-" Pocket 2016 400 pages
En collaboration avec Alexandre Poussin
Après avoir réalisé quelques années auparavant, un beau et audacieux voyage autour du monde à vélo (25.000 km et 31 pays visités), nos deux compères remettent ça. Cette fois, il projettent de traverser le massif himalayen d'est en ouest, au plus près des plus hauts sommets de la chaîne, intégralement à pied, sans autre bagage que ce qu'ils peuvent porter; autant dire rien, sauf l'essentiel: "...un sac de couchage, une couverture de survie, un cahier, une flûte, un appareil photo, une paire de chaussettes et un slip de rechange...". Six kilos, pour six mois de randonnée!
Départ du Bhoutan le 15 mai, arrivée au Tadjikistan le 4 novembre. Entre les deux: "174 jours, 5000 km à pied, 121.000 mètres de dénivelé positif, 70 passes, 69 gués et un trait déroulé continuellement du Bhoutan au Pamir, foulée après foulée, d'est en ouest".
En matière d'émotions, rien ne leur sera épargné. Ils ont aperçu les plus majestueux sommets de l'Himalaya, traversé des jungles inextricables à la végétation exubérante, gravi ou descendu des pentes vertigineuses, marché dans des déserts de cailloux, grelotté de froid ou failli mourir de soif, ont connu les sangsues qui se glissent partout, ont gratté leurs poux, leurs puces, ont couru pour échapper à un ours ou dormi à proximité d'une panthère...
Les deux compères nous racontent leur aventure dans un journal à deux voix, chacun prenant la parole à son tour pour présenter une portion de l'itinéraire. On se rend compte que les franchissements de gués sont souvent plus périlleux que les passages de cols à de 5000 mètres (fréquents) voire plus! Les postes-frontières existent bel et bien entre les états, même dans les coins les plus reculés des montagnes, et tenter de contourner la vigilance des gardes peut s'avérer dangereux (les Russes tirent à balle réelle...); ce qui n'empêchera pas Alexandre et Sylvain de franchir illégalement des frontières, notamment celle de la Chine (Tibet)!
Des paysages qu'on imagine extraordinaires (il y a quelques belles photos); des rencontres avec des autochtones inoubliables qui procurent de grands moments d'émotion; des montées d'adrénaline qui font s'accélérer le coeur lorsque le périple devient périlleux, le tout raconté avec l'humour et la désinvolture qui caractérisent les deux amis.
Avec une audace, une ténacité et une insouciance qui frôlent parfois la déraison, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson ont réalisé la traversée d'un monde peu connu, au plus près de ses habitants. Ils portent un magnifique regard d'aventuriers occidentaux qui préfèrent les rencontres humaines plutôt que l'exploit pur et simple!
Note: 5/5
En collaboration avec Alexandre Poussin
Après avoir réalisé quelques années auparavant, un beau et audacieux voyage autour du monde à vélo (25.000 km et 31 pays visités), nos deux compères remettent ça. Cette fois, il projettent de traverser le massif himalayen d'est en ouest, au plus près des plus hauts sommets de la chaîne, intégralement à pied, sans autre bagage que ce qu'ils peuvent porter; autant dire rien, sauf l'essentiel: "...un sac de couchage, une couverture de survie, un cahier, une flûte, un appareil photo, une paire de chaussettes et un slip de rechange...". Six kilos, pour six mois de randonnée!
Départ du Bhoutan le 15 mai, arrivée au Tadjikistan le 4 novembre. Entre les deux: "174 jours, 5000 km à pied, 121.000 mètres de dénivelé positif, 70 passes, 69 gués et un trait déroulé continuellement du Bhoutan au Pamir, foulée après foulée, d'est en ouest".
En matière d'émotions, rien ne leur sera épargné. Ils ont aperçu les plus majestueux sommets de l'Himalaya, traversé des jungles inextricables à la végétation exubérante, gravi ou descendu des pentes vertigineuses, marché dans des déserts de cailloux, grelotté de froid ou failli mourir de soif, ont connu les sangsues qui se glissent partout, ont gratté leurs poux, leurs puces, ont couru pour échapper à un ours ou dormi à proximité d'une panthère...
Les deux compères nous racontent leur aventure dans un journal à deux voix, chacun prenant la parole à son tour pour présenter une portion de l'itinéraire. On se rend compte que les franchissements de gués sont souvent plus périlleux que les passages de cols à de 5000 mètres (fréquents) voire plus! Les postes-frontières existent bel et bien entre les états, même dans les coins les plus reculés des montagnes, et tenter de contourner la vigilance des gardes peut s'avérer dangereux (les Russes tirent à balle réelle...); ce qui n'empêchera pas Alexandre et Sylvain de franchir illégalement des frontières, notamment celle de la Chine (Tibet)!
Des paysages qu'on imagine extraordinaires (il y a quelques belles photos); des rencontres avec des autochtones inoubliables qui procurent de grands moments d'émotion; des montées d'adrénaline qui font s'accélérer le coeur lorsque le périple devient périlleux, le tout raconté avec l'humour et la désinvolture qui caractérisent les deux amis.
Avec une audace, une ténacité et une insouciance qui frôlent parfois la déraison, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson ont réalisé la traversée d'un monde peu connu, au plus près de ses habitants. Ils portent un magnifique regard d'aventuriers occidentaux qui préfèrent les rencontres humaines plutôt que l'exploit pur et simple!
Note: 5/5
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géromino- Nombre de messages : 5613
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Berezina
- Poche: 224 pages
- Editeur : Folio (10 mars 2016)
- Collection : Folio
- Langue : Français
- ISBN-10: 2070466779
- ISBN-13: 978-2070466771
Présentation de l'éditeur
"Il y a deux siècles, des mecs rêvaient d'autre chose que du haut-débit. Ils étaient prêts à mourir pour voir scintiller les bulbes de Moscou". Tout commence en 2012 : Sylvain Tesson décide de commémorer à sa façon le bicentenaire de la retraite de Russie. Refaire avec ses amis le périple de la Grande Armée, en side-car ! De Moscou aux Invalides, plus de quatre mille kilomètres d'aventures attendent ces grognards contemporains.Je ne connaissais pas du tout Sylvain Tesson, mais l'un de mes collègues m'en parle depuis un bon moment et m'a proposé de me prêter ce roman. Résultat, je me suis régalée pendant un peu plus de 200 pages! Les deux épopées, celles de la Grande Armée et celle de Sylvain Tesson et ses amis sont menées en parallèle, au point même de se superposer au même endroit à 200 ans d'intervalle jour pour jour. Pour autant aucun militantisme ici, il ne s'agit pas pour ces aventuriers du XXIème siècle de louer les anges de Napoléon mais bien de s'approcher au plus près de ce qu'a vécu la Grande Armée et, documents à l'appui (consultés dans les side car recouverts de glace) d'essayer de témoigner de ce que Napoléon, ses soldats, mais aussi les russes ont vécu là -bas. Les époques se confondent et se confrontent et le groupe d'amis (français et russes) en viennent à s'interroger sur ce qui pourrait encore susciter une telle mobilisation à notre époque, et sur ce que sont devenus le sens de l'honneur et la loyauté. Mais la réalité est là et ce genre de pensée est interrompu par des pannes, des rencontres, des hésitations. Le texte, lui, est très bien écrit, chaque mot est pesé, chaque phrase est coupé au cordeau, et en matière de réflexion ces 200 pages en valent bien plus, sans compter le sens de la formule de Sylvain Tesson qui pousse à retenir de nombreuses citations!
5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Re: Sylvain TESSON (France)
DANS LES FORÊTS DE SIBERIE
Sylvain TESSON
Folio - 2013 - 293 pages
C’ est le journal tenu par Sylvain Tesson pendant les 6 mois où il a vécu dans une cabane en bois, sur les bords du lac Baïkal. Il y a vécu en ermite, sans voisins, sans route d’accès, avec parfois une visite. Il s’y est installé en février, par un froid glacial, avec des conserves, des livres, des cigares et des litres de vodka. L’hiver les températures descendent à - 30°C, l’été les ours se promènent sur les berges.
Ce récit est une merveille. J’aurais aimé citer de nombreux passages de ce livre pour partager la poésie du texte et sa grande beauté. Je me suis laissée éblouir par la narration de son quotidien: « J’archive les heures qui passent. Tenir un journal féconde l’existence. Le rendez-vous quotidien devant la page blanche du journal contraint à prêter meilleure attention aux événements de la journée - à mieux écouter, à penser plus fort, à regarder plus intensément ».
Ce journal est une longue et lente méditation sur le temps. " L'homme libre possède le temps. L'homme qui maîtrise l'espace est simplement puissant. En ville, les minutes, les heures, les années nous échappent. Elles coulent de la plaie du temps blessé. Dans la cabane, le temps se calme. Il se couche à vos pieds en vieux chien gentil et, soudain, on ne sait même plus qu'il est là. Je suis libre parce que mes jours le sont. »
Au jour le jour il décrit son quotidien: fendre du bois, puiser de l’eau, pêcher pour se nourrir, marcher dans la nature environnante, escalader les montagnes alentour, regarder une mésange par la fenêtre, ses lectures, les rares visites qu’on lui fait ou qu’il fait. Mais ce n’est pas vraiment une vie d’ascète, il dissipe sa mélancolie dans la fumée de ses cigares et l’absorption d’ une quantité impressionnante de vodka, c’est ce qu’il appelle « une sobriété luxueuse ». Deux jeunes chiens lui sont confiés pour donner l’alerte à l’approche d’ours et les faire déguerpir. La relation pleine de tendresse qui se noue entre Sylvain Tesson et ces deux jeunes bêtes révèle une humanité dont on perçoit les failles.
Les dernières pages sont pleines d’une sagesse et d’une poésie que résume le liminaire de ce recueil: « J’ai connu l’hiver et le printemps, le bonheur, le désespoir et, finalement, la paix.
Au fond de la taïga, je me suis métamorphosé. L’immobilité m’a apporté ce que le voyage ne me procurait plus. Le génie du lieu m’a aidé à apprivoiser le temps. Mon ermitage est devenu le laboratoire de ces transformations ».
Note: 5/5
Awara- Nombre de messages : 7139
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Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Sylvain TESSON (France)
Merci, Kattylou d'avoir choisi Dans les steppes de Sibérie dans ma PAL!!! Je me suis laissée séduire et je l'ai savouré.
Je me suis amusée à lire les avis qui divergent sur ce livre.
Je me suis amusée à lire les avis qui divergent sur ce livre.
Awara- Nombre de messages : 7139
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Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Sylvain TESSON (France)
De rien j'avais aussi beaucoup aime ce roman. Je voudrais lire sur les chemins noirs- J'aime cet auteur assez atypique
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La Terre - Zola
Re: Sylvain TESSON (France)
La panthère des neiges
Le jour où Vincent Munier, photographe animalier, propose à Sylvain Tesson de partir en voyage pour photographier la panthère des neiges, celui-ci accepte tout de suite. La panthère des neiges est un animal en voie d'extinction,qui se fait très discret et qui vit dans les hauteurs du Tibet.
L'expédition n'est pas de tout repos, il faut marcher et se poster, rester immobile pendant des heures voire des jours par des températures très difficiles (-30°C) pour espérer pouvoir apercevoir la panthère. L'auteur n'en a pas l'habitude, lui qui a l'habitude de bouger, de parler, de faire des calembours. Et ce voyage va lui permettre au final de découvrir la beauté du monde, la richesse de la faune et de réaliser une certaine introspection sur sa vie. C'est un très beau texte, éloge de la nature et de la panthère des neiges, impressionnante de discrétion et de grâce.
ma note: 5/5
Le jour où Vincent Munier, photographe animalier, propose à Sylvain Tesson de partir en voyage pour photographier la panthère des neiges, celui-ci accepte tout de suite. La panthère des neiges est un animal en voie d'extinction,qui se fait très discret et qui vit dans les hauteurs du Tibet.
L'expédition n'est pas de tout repos, il faut marcher et se poster, rester immobile pendant des heures voire des jours par des températures très difficiles (-30°C) pour espérer pouvoir apercevoir la panthère. L'auteur n'en a pas l'habitude, lui qui a l'habitude de bouger, de parler, de faire des calembours. Et ce voyage va lui permettre au final de découvrir la beauté du monde, la richesse de la faune et de réaliser une certaine introspection sur sa vie. C'est un très beau texte, éloge de la nature et de la panthère des neiges, impressionnante de discrétion et de grâce.
ma note: 5/5
Re: Sylvain TESSON (France)
Réservé à ma médiathèque ! :D8) Mais je vais attendre, je suis en cinquième position ! Il a du succès Sylvain Tesson !
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Sylvain TESSON (France)
Sur les chemins noirs
Cela faisait très longtemps que je voulais le lire celui ci . Après une chute qui a failli lui couter la vie Sylvain Tesson se promet de partir à travers la France en partant de la Provence pour rejoindre le Cotentin . A l’aide d’une carte IGN il va essayer d’éviter au maximum l’urbanisme et les routes goudronnées.
L’auteur m’avait déjà amenée dans son univers sur les bords du lac Baïkal dans Les forêts de Siberie et j’ai aimé chaque passage à la grande librairie. C’est un homme de grands espaces et d’excès qui croque la vie par les deux bouts et c’est suite à un moment très arrosé qu’il est tombé d’un toit.Plus d’un y serait resté mais lui après un an d’hopital ou les mèdecin l’ont “rafistolé” il reprend la route. Description des paysages, de la géologie des régions, il nous parle aussi de cet urbanisme qui a fait la fierté des trente glorieuse mais a vidé la terre de ses paysans .Durant ce cheminement il va se reconstruire aussi moralement suite au décès récent de sa mère .
J’ai beaucoup aimé ce roman j’aurais aimé qu’il soit plus long qu’il y ait plus sur les échanges avec les paysans rencontrés mais j’ai passé un très bon moment
4.5/5
Cela faisait très longtemps que je voulais le lire celui ci . Après une chute qui a failli lui couter la vie Sylvain Tesson se promet de partir à travers la France en partant de la Provence pour rejoindre le Cotentin . A l’aide d’une carte IGN il va essayer d’éviter au maximum l’urbanisme et les routes goudronnées.
L’auteur m’avait déjà amenée dans son univers sur les bords du lac Baïkal dans Les forêts de Siberie et j’ai aimé chaque passage à la grande librairie. C’est un homme de grands espaces et d’excès qui croque la vie par les deux bouts et c’est suite à un moment très arrosé qu’il est tombé d’un toit.Plus d’un y serait resté mais lui après un an d’hopital ou les mèdecin l’ont “rafistolé” il reprend la route. Description des paysages, de la géologie des régions, il nous parle aussi de cet urbanisme qui a fait la fierté des trente glorieuse mais a vidé la terre de ses paysans .Durant ce cheminement il va se reconstruire aussi moralement suite au décès récent de sa mère .
J’ai beaucoup aimé ce roman j’aurais aimé qu’il soit plus long qu’il y ait plus sur les échanges avec les paysans rencontrés mais j’ai passé un très bon moment
4.5/5
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La Terre - Zola
Re: Sylvain TESSON (France)
La panthère des Neiges
très belle lecture et découverte : une ode à la nature et une invitation à l'introspection parfois nécessaire.
Je ne connaissais pas cet auteur mais je pense que je vais noter deux ou trois titres.
Note 5/5
très belle lecture et découverte : une ode à la nature et une invitation à l'introspection parfois nécessaire.
Je ne connaissais pas cet auteur mais je pense que je vais noter deux ou trois titres.
Note 5/5
myrtille- Nombre de messages : 325
Age : 52
Location : loiret
Date d'inscription : 28/04/2015
Re: Sylvain TESSON (France)
"Sur les chemins noirs" folio 2020 175 pages
Pour une fois, l'intrépide voyageur s'est contenté de visiter la France. Il faut dire que sa chute d'un toit l'avait quand même un peu amoché, et amoindrit ses capacités physiques. Alors, quitte à souffrir d'une rééducation, autant souffrir au grand air et découvrir un pays qu'il connaissait moins que les steppes du Tadjikistan ou les rives du lac Baïkal. C'est en arpentant ces chemins perdus qu'il nous fait découvrir une facette de la France d'aujourd'hui; une France rurale, désertifiée, qui se tient bien à l'écart du vrombissement des grandes agglomérations, de leur pollution et du progrès incontrôlable de la vie moderne. Si quelques communes remarquables survivent grâce au tourisme, des villages meurent faute d'habitants. Témoin, ce hollandais: "On s'installe ici car il n'y a plus personne. Il reste dans le village une vieille dame abandonnée à qui nous faisons la cuisine".
Le constant est alarmant pour qui prête un oeil intéressé par l'état de la campagne d'aujourd'hui. Ah! L'aménagement du territoire! Depuis les années 50, l'extension des villes, la prolifération des zones bétonnées, l'agriculture intensive et mécanisée, ont signé l'arrêt de mort d'un paysage naturel, arboré et vivant. Sylvain Tesson reprend une phrase de Jean Cocteau qui devrait faire réfléchir nos décideurs: "il est possible que le progrès soit le développement d'une erreur.
Je n'avais pas fait exprès de lire ce livre juste après La billebaude de Vincenot. Mais force est de constater que le rapprochement est flagrant. L'avancée du progrès ne se fait qu'au détriment de la nature et partant de là, forcément au préjudice de l'Homme, qui y perd en qualité de vie. J'ai eu cette impression que Vincenot posait le problème et que Tesson y répondait avec une analyse claire de la situation.
Comme Kattylou, j'aurais aimé un peu plus de pages!
Note: 4.5/5
Pour une fois, l'intrépide voyageur s'est contenté de visiter la France. Il faut dire que sa chute d'un toit l'avait quand même un peu amoché, et amoindrit ses capacités physiques. Alors, quitte à souffrir d'une rééducation, autant souffrir au grand air et découvrir un pays qu'il connaissait moins que les steppes du Tadjikistan ou les rives du lac Baïkal. C'est en arpentant ces chemins perdus qu'il nous fait découvrir une facette de la France d'aujourd'hui; une France rurale, désertifiée, qui se tient bien à l'écart du vrombissement des grandes agglomérations, de leur pollution et du progrès incontrôlable de la vie moderne. Si quelques communes remarquables survivent grâce au tourisme, des villages meurent faute d'habitants. Témoin, ce hollandais: "On s'installe ici car il n'y a plus personne. Il reste dans le village une vieille dame abandonnée à qui nous faisons la cuisine".
Le constant est alarmant pour qui prête un oeil intéressé par l'état de la campagne d'aujourd'hui. Ah! L'aménagement du territoire! Depuis les années 50, l'extension des villes, la prolifération des zones bétonnées, l'agriculture intensive et mécanisée, ont signé l'arrêt de mort d'un paysage naturel, arboré et vivant. Sylvain Tesson reprend une phrase de Jean Cocteau qui devrait faire réfléchir nos décideurs: "il est possible que le progrès soit le développement d'une erreur.
Je n'avais pas fait exprès de lire ce livre juste après La billebaude de Vincenot. Mais force est de constater que le rapprochement est flagrant. L'avancée du progrès ne se fait qu'au détriment de la nature et partant de là, forcément au préjudice de l'Homme, qui y perd en qualité de vie. J'ai eu cette impression que Vincenot posait le problème et que Tesson y répondait avec une analyse claire de la situation.
Comme Kattylou, j'aurais aimé un peu plus de pages!
Note: 4.5/5
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Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5613
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Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Sylvain TESSON (France)
Geromino Je rejoins complètement ton analyse
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La Terre - Zola
Re: Sylvain TESSON (France)
LA PANTHÈRE DES NEIGES :
Gallimard - 167 pages.
Prix Renaudot 2019
Sylvain Tesson a accompagné le photographe animalier Vincent Munier, pour un très beau voyage dans une région préservée du Tibet, pour observer et photographier la faune des ses immensités sauvages et glaciales : yacks, chèvres bleues, loups, chats de Pallas, faucons, et surtout cette fameuse panthère des neiges, bien difficile à apercevoir. En fait ils sont quatre : font partie aussi du voyage Marie, la compagne de Vincent, cinéaste animalier, et Léo, ancien thésard de philosophie devenu aide de camp.
Par de très courts chapitres, courts mais intenses, tous titrés, l’auteur nous transporte là-bas, dans ces affûts interminables où très peu de choses se passent, quelquefois rien, dans un monde minéral et glacial. Si on se camoufle bien sans bouger, sans faire le moindre bruit, on peut quelquefois voir, ou apercevoir un ou plusieurs animaux.Ces affûts permettent donc de longues introspections, de longues méditations, sur le sens de la vie, sur le passé et le devenir du monde, sur le rôle désastreux de l’homme sur ce monde et ses animaux. L’auteur pense aussi souvent à sa mère disparue et la recherche souvent dans les manifestations vivantes autour de lui, une façon émouvante de se dire qu’on ne disparaît pas tout à fait et que l’être cher revit quelque part ailleurs et autrement )
Toute cette aventure nous est contée avec beaucoup d’intelligence, de lucidité, d’ironie et d’autodérision et est servie par une écriture, comme toujours chez l’auteur, précise, érudite et souvent bien poétique.
C ‘est le récit d’une belle aventure mais c’est aussi un manifeste écologique. Je l’ai lu avec un immense intérêt, mêlé de beaucoup de plaisir. Des pages qui tournent toutes seules ! Un régal de lecture !
5/5
Gallimard - 167 pages.
Prix Renaudot 2019
Sylvain Tesson a accompagné le photographe animalier Vincent Munier, pour un très beau voyage dans une région préservée du Tibet, pour observer et photographier la faune des ses immensités sauvages et glaciales : yacks, chèvres bleues, loups, chats de Pallas, faucons, et surtout cette fameuse panthère des neiges, bien difficile à apercevoir. En fait ils sont quatre : font partie aussi du voyage Marie, la compagne de Vincent, cinéaste animalier, et Léo, ancien thésard de philosophie devenu aide de camp.
Par de très courts chapitres, courts mais intenses, tous titrés, l’auteur nous transporte là-bas, dans ces affûts interminables où très peu de choses se passent, quelquefois rien, dans un monde minéral et glacial. Si on se camoufle bien sans bouger, sans faire le moindre bruit, on peut quelquefois voir, ou apercevoir un ou plusieurs animaux.Ces affûts permettent donc de longues introspections, de longues méditations, sur le sens de la vie, sur le passé et le devenir du monde, sur le rôle désastreux de l’homme sur ce monde et ses animaux. L’auteur pense aussi souvent à sa mère disparue et la recherche souvent dans les manifestations vivantes autour de lui, une façon émouvante de se dire qu’on ne disparaît pas tout à fait et que l’être cher revit quelque part ailleurs et autrement )
Toute cette aventure nous est contée avec beaucoup d’intelligence, de lucidité, d’ironie et d’autodérision et est servie par une écriture, comme toujours chez l’auteur, précise, érudite et souvent bien poétique.
C ‘est le récit d’une belle aventure mais c’est aussi un manifeste écologique. Je l’ai lu avec un immense intérêt, mêlé de beaucoup de plaisir. Des pages qui tournent toutes seules ! Un régal de lecture !
5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Sylvain TESSON (France)
La panthère des neiges
Résumé : voir plus haut
Mon avis : j'avais un peu peur de me lancer dans ce livre, n'étant pas friande de récits d'aventures ou de témoignages introspectifs. Mais un ami a insisté pour me le prêter, me garantissant que ce livre me plairait malgré mes réticences. Et il avait raison ! Sylvain Tesson a l'art de mettre par écrit, de façon dynamique, pertinente, drôle et touchante, ses aventures et ses observations. Les phrases courtes donnent beaucoup de rythme au récit, on ne s'ennuie pas une minute. Sur un ton léger, Sylvain Tesson nous pousse à réfléchir sur le sens que nous donnons à nos vies, sur notre rapport au temps et à l'environnement. Une petite bulle littéraire, entre deux romans plus classiques. Même si ce genre ne deviendra jamais mon genre de prédilection, c'est une expérience de lecture que je retenterai à l'occasion.
Ma note : 3/5
Résumé : voir plus haut
Mon avis : j'avais un peu peur de me lancer dans ce livre, n'étant pas friande de récits d'aventures ou de témoignages introspectifs. Mais un ami a insisté pour me le prêter, me garantissant que ce livre me plairait malgré mes réticences. Et il avait raison ! Sylvain Tesson a l'art de mettre par écrit, de façon dynamique, pertinente, drôle et touchante, ses aventures et ses observations. Les phrases courtes donnent beaucoup de rythme au récit, on ne s'ennuie pas une minute. Sur un ton léger, Sylvain Tesson nous pousse à réfléchir sur le sens que nous donnons à nos vies, sur notre rapport au temps et à l'environnement. Une petite bulle littéraire, entre deux romans plus classiques. Même si ce genre ne deviendra jamais mon genre de prédilection, c'est une expérience de lecture que je retenterai à l'occasion.
Ma note : 3/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1477
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Sylvain TESSON (France)
Quatrième de couverture
– Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J’y retourne cet hiver, je t’emmène.
– Qui est-ce ?
– La panthère des neiges. Une ombre magique!
– Je pensais qu’elle avait disparu, dis-je.
– C’est ce qu’elle fait croire.
Mon avis
Une lecture courte mais tout de même un peu laborieuse en ce qui me concerne. Il en faut de la patience pour guetter l’apparition de la panthère et je dois dire que j’en ai manqué un peu. Peut-être aurais-je besoin moi aussi d’un voyage avec Vincent Munier pour apprendre les vertus de l’attente et de l’observation
Vous l’aurez compris c’est un peu trop contemplatif pour moi même si je reconnais que les paysages doivent être époustouflants (d’ailleurs j’ai regretté que le livre ne soit pas illustré, c’est hyper frustrant!) et j’adorerais moi aussi voir des animaux sauvages dans leur milieu naturel. Sauf qu’ils ne se montrent pas facilement et donc, pour meubler les nombreuses périodes d’attente, Sylvain Tesson nous fait part des ses réflexions en tout genre sur le monde et sur l’humanité et si elles sont globalement intéressantes et prêtent à réfléchir, j’ai été dérangée parfois par ses envolées lyriques et son ton un peu trop condescendant à mon goût.
C’était ma première expérience avec cet auteur et honnêtement, je ne suis pas sure de la renouveler car si son expérience de voyageur est intéressante, son style n’est pas vraiment ma tasse de thé.
2.5/5
_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Sylvain TESSON (France)
BLANC :
Avec son ami Daniel du Lac, guide de haute montagne, l'auteur est parti de Menton au bord de la Méditérranée pour traverser les Alpes à ski jusqu'à Trieste, en passant par l'Italie, la Suisse, l'Autriche et la Slovénie : un parcours effectué en quatre fois, de 2018 à 2021 en fin d'hiver.
Ce livre est plus un carnet de bord, agrémenté de quelques fioritures littéraires ou politiques. Mais que je l'ai trouvé "redondant". Je l'ai fini car il était court et que d'habitude, cet auteur me captive bien mieux que cela. Mais au final, bien déçue.
2,5/5
Avec son ami Daniel du Lac, guide de haute montagne, l'auteur est parti de Menton au bord de la Méditérranée pour traverser les Alpes à ski jusqu'à Trieste, en passant par l'Italie, la Suisse, l'Autriche et la Slovénie : un parcours effectué en quatre fois, de 2018 à 2021 en fin d'hiver.
Ce livre est plus un carnet de bord, agrémenté de quelques fioritures littéraires ou politiques. Mais que je l'ai trouvé "redondant". Je l'ai fini car il était court et que d'habitude, cet auteur me captive bien mieux que cela. Mais au final, bien déçue.
2,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
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