Patrick WHITE (Australie)

De : Le-réaliste-romantique (Message d'origine) Envoyé : 2007-11-04 10:24

Patrick White
1912-1990
Écrivain australien

Il remporta le Prix Nobel en 1973, seul Australien à avoir eu ce privilège. Vous pouvez consulter sa biographie et bibliographie sur Wikipedia anglais


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Mémoires éclatés d’Alex Xenophon Demirjian Gray
1986

Alex Xenophon Demirjian Gray, raconte sa vie, réelle ou rêvée. On rencontre sa famille, ses amis, sa vie auprès d’un moine orthodoxe, vedette d’une troupe de théâtre de province, etc. Je n’ai pas aimé du tout ce livre, je l’ai terminé uniquement pour le thème. Je n’ai pas trouvé d’intérêt aux souvenirs d’Alex Gray, ni aux préoccupations de son entourage. Il n’est pas mal écrit, mais le tout m’est apparu uniquement ennuyant. Probablement que ce dernier roman n’est pas l’idéal pour découvrir cet auteur.

2/5

le réaliste-romantique

Quatrième de couverture

Au retour d'une visite à son frère dans l'île de Van Diemen's Land, qui est aujourd'hui la Tasmanie, un gentleman anglais et sa femme font naufrage, vers 1830, sur les côtes de l'Australie. Après avoir erré plusieurs semaines dans une chaloupe, les rescapés abordent sur une plage où ils sont massacrés par les indigènes. Seule Mrs Roxburgh est épargnée, mais c'est pour devenir l'esclave de la tribu. Elle partage pendant des mois la vie des sauvages, vêtue d'une ceinture de lianes où elle dissimule son alliance, avant d'être sauvée par un forçat évadé. Ses origines paysannes l'aident à supporter les épreuves de la fuite, et sa sensualité naturelle, réprimée par son mariage avec un homme scrupuleux et raffiné, resurgit avec violence auprès de la simplicité animale de son sauveur. Ce n'est pas sans remords et sans regrets qu'elle se trouvera rejetée dans les conventions de la société.


Mon avis

C'est un livre qui commence assez tranquillement.Pendant les 20 premières pages j'étais même un peu sceptique: un chapitre entier à bord d'une calèche à suivre les pensées de trois personnes dont on ne connaît rien, je me suis dit que ça n'allait pas me plaire si c'était comme ça tout le temps.

Mais dès le début du deuxième chapitre les choses commencent vraiment. On fait la connaissance de Mrs Roxburgh et de son mari. Ils attendent que les vents soient favorables pour enfin quitter l'île de Van Diemen's Land, qui deviendra plus tard la Tasmanie. Cette attente permet à l'auteur de nous offrir, grâce aux souvenirs d'Ellen Roxburgh, une analyse des personnages absolument étonnante. Derrière le vernis de la bourgeoisie se cache la rudesse de la paysannerie.Cette rudesse va ressortir quand Ellen, seule rescapée, sera prisonnière des indigènes.

Ce roman se passe en 1830 et il y a un côté roman d'aventure dans ce livre mais il n'y a pas que ça.Patrick White nous offre, avec beaucoup d'humour et d'ironie, une belle photographie de la bourgeoisie anglaise de l'époque. une bourgeoisie coincée dans des carcans dont elle a bien du mal de sortir. Ellen, qui a laissé libre cours à sa nature lors de sa captivité, a bien du mal de se réadapter à cette vie de faux-semblants.

Un livre vraiment étonnant et qui tient en haleine jusqu'au bout, on ne s'y ennuie pas même si, par moments, l'écriture un peu vieillotte ralentit un tout petit peu la lecture.


Ma note

4/5

merci Zozinette, ta critique m'a fait pensé à ce que j'ai ressentit en lisant Sucre Brun de Nancy Cato même si le sujet est un peu différent.

j'ai bien envie de me le procurer
merci !

Je note ! Ca peut me plaire ce genre de livre ! Merci Zozinette !