Marie-Christine BERNARD (Canada/Québec)

De : MicKaeline (Message d'origine) Envoyé : 2005-12-02 16:16

Littérature québécoise
L'auteur est professeur au collège d'Alma
Premier roman chez Stanké

Monsieur Julot

Véronique mi trentaine, un mari, mère d'un garçon de 4 ans et atteinte d'un second cancer en l'espace de quelques années. Traitée à l'hôpital de Chicoutimi, elle retrouve une vieille dame Marie-Louise qu'elle a rencontrée lors de son premier séjour. Marie-Louise est en phase terminal. Elle a élevé Henri Julot le fils de sa soeur et pour mille et une raisons ce garçon s'est éloigné depuis longtemps. Véronique décide d'écrire à ce Monsieur Julot pour le convaincre de venir rendre visite à Marie-Louise qui vit ses derniers moments. Elle lui écrit plusieurs lettres toujours sans réponse. Son silence, son absence n'empêchent pas Véronique de poursuivre sa correspondance avec cet interlocuteur anonyme. Ces écrits épistolaires servent d'exutoire pour la traversée de son propre cancer. Un roman qui parle de la maladie, de la mort sans misérabilisme mais aussi de la vie. Elle utilise un langage inventé, elle a un humour de désespoir à certain moment. Ça donne à rire à émouvoir et à réfléchir.

Citations:
"Sourires perplexes garantis, avec les larmes aux yeux, je suis venue vous écrire ; ça éponge parfois les pleurs de se confier"

" Le temps s'est arrêté, mais il repartira bientôt......"

4/5




De : Cocotte8017 Envoyé : 2006-03-05 12:22

Monsieur Julot
(Stanké, 2005, 225 pages)

Véronqiue Février est marié et mère d'un jeune garçon. Le cancer qu'elle a déjà vaincu une fois revient la hanter. Lors de ses traitements à l'hôpital, Véronique retrouve une vieille dame, Marie-Louise, qu'elle a connu lors de son premier cancer. Marie-Louise lui parle de sa vie et surtout de Henri Julot, le fils de sa soeur qu'elle a adopté. Elle ne l'a pas vu depuis très longtemps. Véronique décide d'écrire à Henri pour le supplier de visiter sa tante qui se meurt. Sans jamais de réponse, Véronique continue de lui écrire et lui confie son histoire.

Un livre qui m'a beauocup touché par son grand réalisme. La terrible annonce de la maladie, les traitements qui épuisent, les réactions de l'entourage, les hauts et les bas, je suis certaine que c'est vraiment comme ça que ça se passe! J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de l'auteur dans le personnage principal. C'est un thème dur, triste, mais l'espoir qui habite Véronique et l'humour subtil rendent la lecture moins pesante. En fait, j'ai vu ce livre comme un hymne à la vie et au courage. Très beau!

Ma note : 4,5/5

Monsieur Julot de Marie-Christine Bernard

Marie-Christine Bernard enseigne au département de français du Collège d'Alma, Alma QC Canada.

Littérature québécoise
ED.:Alain Stanké
Parution: 2006

" Le temps s'est arrêté, mais il repartira bientôt......" MC Bernard

Premier roman

Le quatrième de couverture :
« Un roman où l'on trouve à boire et à manger, à rire et à pleurer, à jouir et à damner, à crier et à chanter, porté par un personnage plus réel que nature, plus fort que la mort et plus vif que la vie.'' Véronique Février. »

Citation tirée du livre :
"Sourires perplexes garantis, avec les larmes aux yeux, je suis venue vous écrire ; ça éponge parfois les pleurs de se confier"

Résumé et avis:
Véronique mi trentaine, un mari, mère d'un garçon de 4 ans et atteinte d'un second cancer en l'espace de quelques années. Traitée à l'hôpital de Chicoutimi, elle retrouve une vieille dame, Marie-Louise rencontrée lors de son premier séjour. Marie-Louise est en phase terminale. Elle a élevé Henri Julot le fils de sa sœur et pour mille et une raisons ce garçon s'est éloigné depuis longtemps. Véronique décide d'écrire à ce Monsieur Julot pour le convaincre de rendre visite à Marie-Louise qui vit ses derniers moments. Elle lui écrit plusieurs lettres toujours sans réponse. Son silence, son absence n'empêchent pas Véronique de poursuivre sa correspondance avec cet interlocuteur anonyme.
Ces écrits épistolaires servent d'exutoire pour la traversée de son propre cancer. Un roman qui parle de la maladie, de la mort sans misérabilisme mais aussi de la vie. Elle utilise un langage inventé, elle a un humour de désespoir à certain moment. Ça donne à rire à émouvoir et à réfléchir. Beau, beau.
J'ai beaucoup aimé
Note:4/5

Mickaéline, avant d'ouvrir une nouvelle discussion pour un auteur, il faut faire sa recherche à l'aide du moteur de recherche que tu trouveras en haut de la page. Il existait donc déjà une discussion pour cette auteure... que tu avais d'ailleur toi-même ouverte en 2005!