Eva RICE (Royaume-Uni)

L'amour comme par hasard -livre de poche - 2/5

Je tiens à prévenir, je serai peut-être excessive dans mon jugement de ce roman qui m'a tout du long passablement agacée. On peut lui trouver des qualités ! moi j'ai été aveugle à son charme. Pourtant plusieurs bloggueuses "éclairées" l'ont aimé. Donc je vous livre là mon opinion.

C'est l'histoire de deux jeunes filles en Angleterre au cours des années 1953-54-55. Deux jeune filles également jolies, charmantes, issues d'excellentes familles et parfaitement bécasses.
bécasse n°1 : Pénélope, narratrice de l'histoire, dont le papa est mort à la guerre, et dont la maman, veuve inconsolable, exilée, sans le sou dans son manoir moyennageux, possession de la famille depuis des siècles, est aussi égoîste que futile ....
Bécasse n°2: Charlotte, dont la mère ne s'occupe pas, aussi aristocratique et désargentée que n°1, belle et envoutante, malgré son jeune âge. Vivant à Londres avec sa tante Clare, hyper snob et branchée, et son cousin Harry, jeune homme au charme très britannique, amoureux transi d'une jeune américaine capricieuse, il ne veut pas travailler mais devenir magicien, et en attendant boit et fait la fête.
Et pendant tout ce roman, ce trio qui s'est rencontré dans les premières pages, ainsi que les comparses, vont évoluer de réunion mondaine en réunion privées, parler de robes, de cocktails, d'époux fortunés à trouver pour renflouer les situations de ces donzelles, picoler pas mal, et se contempler le nombril infiniment.
Je n'ai trouvé aucun agrément particulier à ce roman. Les personnages sont extrêmement conventionnels, les jeunes-filles en fleur plus horripilantes que sympathiques, les personnages masculins, pour moi, aussi dépourvus d'attrait qu'un fer à friser (en moins utiles).
les deux filles ont une passion commune pour un crooner américain qui a vraiment existé, il s'appelait Johnny Rae, et leur but ultime, outre rencontrer l'Aaaamourrrr, est d'assister à un concert de ce chanteur qui, on l'apprend à la fin du livre, a été détroné dans le coeur des teen-agers de l'époque par ....Elvis Presley of course ....
Roman dont le seul petit attrait est de se dérouler dans l'après guerre et de nous rappeler les modes et les coutumes de cette époque : sera oublié très rapidement.

En 1957, Angleterre. Pénélope fait la connaissance de Charlotte dans des circonstances des plus incongrues. Charlotte, rayonnante, va lui présenter sa tante Clare, et son cousin Harry. Ainsi va commencer pour Pénélope une histoire peu banale dans les temps de l’après-guerre. Deux amies qui sont liées entre autre par leur amour pour le fameux chanteur Johnnie Ray. Pénélope va se retrouver malgré elle à aider Harry à reconquérir Marina, qui l’a quitté pour un autre.

Un livre avec une atmosphère très british, beaucoup d’humour, de la tristesse parfois… On découvre Milton Magra, fameux manoir qui se trouve en décrépitude après avoir du abriter des soldats pendant la guerre. La pop music est dans toute son effervescence avec Johnnie Ray. Par le frère de Pénélope, Inigo, on va découvrir les premières percées d’Elvis Presley, encore inconnu à cette époque. On fait la connaissance d’Harry, drôle et mystérieux, de tante Clare, une drôle de dame, de la mère de Pénélope. Celle-ci, ainsi que Charlotte, nous fait découvrir l’Angleterre un peu bourgeoise d’après-guerre. On s’y croirait presque tellement on est entraîné et charmé. Un livre qui met de bonne humeur avec son ton léger, drôle et parfois tragique. Une très belle découverte.

Note : 4.5/5

Très intéressante ta critique Zeta!! Et elle me fait prendre conscience d'une chose, je ne supporte pas du tout les romans qui sont comme tu le décris, mais j'ai aimé celui-là. Bizarre quoi que je me demande si ce n'est pas l'époque dans laquelle le livre se déroule qui change tout pour moi.. Ou alors le ton qui y est mis...

 
 
 

oh là là ! Je ne me souvenais pas du tout d'avoir rédigé cette critique   Avec moi il prenait cher le bouquin ! Heureusement que les lectrices suivantes l'ont un peu défendu. Bon quand j'aime  : j'aime - mais quand j'aime pas : j'aime pas du tout !

zeta a écrit:oh là là ! Je ne me souvenais pas du tout d'avoir rédigé cette critique   Avec moi il prenait cher le bouquin ! Heureusement que les lectrices suivantes l'ont un peu défendu. Bon quand j'aime  : j'aime - mais quand j'aime pas : j'aime pas du tout !

Zéta : ta critique m'a beaucoup fait rire ! Globalement j'ai un peu le même ressenti que toi. Mais comme je n'attendais franchement rien de cette lecture et que je m'attendais un peu à ce côté léger et fleur-bleue, finalement le livre ne m'a pas déçue en ce sens. Mais effectivement, je pense qu'il sera oublié aussitôt lu.