Emma DARWIN (Royaume-Uni)

s-lewerentz Mar 14 Avr - 7:46

The mathematics of love

Résumé
Anna, une adolescente d'une quinzaine d'années, est envoyée par sa mère auprès de son oncle Ray qui vit à Kersey Hall un ancien manoir perdu dans la campagne du Suffolk et dans lequel il tenait une école privée à présent vide. Anna y rencontre sa grand-mère Belle avec laquelle sa mère avait un minimum de contact, et Cecil, un enfant dont s'occupe Ray. Perdue au milieu de ce nouvel entourage familial, Anna s'ennuie et commence à travailler pour Eva et Théo, couple de photographes qui habitent non loin de là. Elle rencontre également Crispin, un galeriste qui, apprenant qu'elle loge au manoir, lui remet des copies de lettres de Stephen Fairhurst, un ancien propriétaire qui avait hérité du domaine après avoir passé plusieurs années dans l'armée anglaise et vécu en Espagne pui en Belgique après la bataille de Waterloo.
Tour à tour, le livre raconte ces deux histoires parallèles qui finiront par se rejoindre.

Commentaire
Je ne suis pas une habituée de ce genre de littérature, sauf si c'est pour pratiquer mon anglais. Pourtant, j'aurais tord de placer rapidement ce roman dans la littérature sentimentale facile. Tout d'abord parce que le langage n'était pas des plus simples et qu'il m'a fallu quelques pages pour bien entrer dans le récit. Mais surtout parce qu'au-delà d'une jolie histoire d'amour, la structure du roman maîtrisée et les personnages sont psychologiquement bien étudiés. Deux histoires qui se répondent en écho à deux siècles de distances et qui montrent les différences et l'évolution de notre société. J'ai cependant trouvé la fin un peu précipitée dans" l'explication" du lien entre les deux histoires. Pas très convaincant selon moi et surtout très flou. C'est dommage, mais j'ai cependant beaucoup apprécié cette lecture.

Auteur
Emma Darwin est photographe, éditrice et écrivain. The mathematics of love est son premier roman après plusieurs ouvrages historiques, notamment sur son arrière-grand-mère Emma Darwin, l'épouse de Charles Darwin.

4/5

(éd. Headline Review, Londres, 2006)