Lìdia JORGE (Portugal)

Nous combattrons l'ombre de Lìdia Jorge
édition Métailiè / 436 pages



Osvaldo Campos est un psychanalyste désargenté de Lisbonne. Pendant des années, il se consacre corps et âme à son métier négligeant sa famille. En acceptant tous les patients, il cherche LE cas et le trouve en la personne de Maria London. Cette femme fatale voit sa vie comme un film de Kurosawa, elle rêve de nager dans une piscine de moët-et-chandon. La vie d'Osvaldo bascule la nuit du nouvel an...



C'est un livre plutôt agréable mais qui malgré cela ne me laissera pas un souvenir impérissable. Ce roman est un gouffre, il explore les maux des personnages sans chercher la moindre explication, sans leur laisser la moindre chance de guérison. J'ai observé la petite vie minable de ce psy de loin, jamais je n'ai réussi à réellement me projeter dans ce roman. Il se lit bien car l'écriture est fluide et l'histoire bien construite, c'est un livre correct mais sans plus … 3/5



Lidìa Jorge a publié de nombreux texte, elle a reçu le Grand Prix SPA-Millénium pour l'ensemble de son oeuvre :
Le rivage des murmures
La journée des prodiges
La dernière femme
Le jardin sans limites
La couverture du soldat
Le vent qui siffle dans les grues
Nous combattrons l'ombre

Jorge Lidia  
  Miséricordia      
 Edition Métailié 18 août 2023   
 435 pages
Quatrième de couverture      
Vous n’avez jamais lu un texte comme celui-là !
Une vieille dame enregistre ses derniers jours en maison de retraite et le résultat est un condensé incroyable de force vitale, de dérision, de révolte, d’attention aux autres et de foi dans la vie.
Misericordia est l’un des livres les plus audacieux de la littérature portugaise actuelle. Comment l’auteure arrive-t-elle à faire qu’il soit à la fois brutal et plein d’espoir, ironique et aimable, à faire qu’il soit à la fois brutal et plein d’espoir, ironique et aimable, un mélange de larmes et de rire, est une véritable prouesse : le journal de la dernière année de vie d’une femme qui intègre dans son récit la fulgurance des existences croisées et le transforme en un témoignage admirable sur la condition humaine. Ce qui ne peut se faire que grâce au miracle de la présence de la littérature.
Dans ces temps difficiles que nous vivons, on attendait un livre comme celui-ci. Lídia Jorge l’a écrit.
Un livre sur l’immortalité de l’espoir, sur une femme exceptionnelle jusqu’au bout.


Mon avis                      
Ce livre c’est le journal de la dernière année de vie d’une femme, et c’est ce récit que la mère de Lidia Jorge lui a demandé d’écrire, on  y lit que la mère Maria Alberta Amado (Alberti) est l’une des trente pensionnaires de la maison de l’Hôtel Paraiso. Et comme l’écrit Lidia Jorge, le fait que l’histoire se passe dans une résidence et que c’est un lieu fermé avec des personnes âgées qui ont un temps limité à vivre, sans oublier les soignants, car c’est un voyage à l’intérieur des âmes, ce qui crée une intensité de sentiments et d’émotions que les gens n’imaginent pas que cela puisse exister. Ce livre qui est une véritable prouesse, car j’imagine que l’autrice y a mis toute son âme pour faire de cette histoire un mélange de larmes et de rire, d’ironie et d’amabilité, la gentillesse et l’immortalité de l’espoir en  transformant la vie exceptionnelle d’une femme jusqu’à la fin. Grâce à la présence et le miracle de la littérature qui ici n’est que délicatesse et sensibilité pour parler de la vieillesse sans aucune tristesse, car la vieillesse est une vie qui continue et je dois avouer que les thèmes m’ont beaucoup touchée et m’ont donné la volonté de vivre…..Un gros coup de coeur… 5/5