Eugène DURIF (France)
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Eugène DURIF (France)
nauticus45 Mar 15 Sep 2009 - 12:14
Biographie d'Eugène Durif
(trouvée sur le site auteurs.arald.org)
(trouvée sur le site auteurs.arald.org)
« Né près de Lyon, il a fait des études de philosophie, des petits métiers et du journalisme. Il ne fait plus qu'écrire depuis une quinzaine d'années. Il a écrit de la poésie ("L'Étreinte, le temps"), des nouvelles et récits ("Une Manière noire"). Pour le théâtre: "Le Petit bois", créé en mai 1991 au TNP, à Villeurbanne, dans une mise en scène de Éric Elmosnino; "Tonkin-Alger", créé à Paris, en 1990, à Théâtre ouvert, par Charles Tordjman ; "L'Arbre de Jonas" (mis en scène par Françoise Coupat) ; "B.M.C." créé au Théâtre Gérard-Philipe à Saint-Denis dans une mise en scène de Anne Torrès en 1991 ; "Croisements, divagations", mis en scène par Joël Jouanneau au Théâtre de la Cité internationale en 1993 ; "Les Petites Heures", mis en scène par Alain Françon au Théâtre national de la Colline en 1997 ; "Meurtres hors champ" créé par Jean-Michel Rabeux.
Eugène Durif travaille régulièrement avec Catherine Beau, avec laquelle il a fondé la compagnie L'Envers du décor, implantée en Auvergne et dans le Limousin : "Eaux dormantes", "Parade éphémère", "De nuit alors il n'y en aura plus", "Il faut que l'une ait raison pour que l'autre
ait tort", "Cabaret mobile et portatif", "Cabaret des bonimenteurs vrais", "Quel est ce sexe qu'ont les anges?", "Maison du peuple", et "Filons vers les îles Marquises", opérette qui sera présentée à la Villette en janvier-février 2000 et reprise en tournée, "Les Clampins songeurs" (cabaret utopien), pièce qui sera créée en 2000. Il a écrit pour Anne Torrès "Expédition Rabelais" créé en 1994. Il a travaillé avec le Ballatum Théâtre et avec Jean-Louis Hourdin. Il a écrit pour la classe de Dominique Valadié au Conservatoire national supérieur de Paris : "Nefs et naufrages" (sotie) et pour les élèves du TNS "Pochade millénariste".
Il a écrit une libre adaptation de l'univers de l'écrivain russe Andréï Platonov, "En route pour la cité radieuse". Ses pièces de théâtre ont été publiées en tapuscrits par Théâtre ouvert et chez Actes Sud Papiers, et enregistrées pour France Culture. Il a publié un roman "Sale temps pour les vivants" chez Flammarion en 2001, et plusieurs livres pour les jeunes. »
Eugène Durif travaille régulièrement avec Catherine Beau, avec laquelle il a fondé la compagnie L'Envers du décor, implantée en Auvergne et dans le Limousin : "Eaux dormantes", "Parade éphémère", "De nuit alors il n'y en aura plus", "Il faut que l'une ait raison pour que l'autre
ait tort", "Cabaret mobile et portatif", "Cabaret des bonimenteurs vrais", "Quel est ce sexe qu'ont les anges?", "Maison du peuple", et "Filons vers les îles Marquises", opérette qui sera présentée à la Villette en janvier-février 2000 et reprise en tournée, "Les Clampins songeurs" (cabaret utopien), pièce qui sera créée en 2000. Il a écrit pour Anne Torrès "Expédition Rabelais" créé en 1994. Il a travaillé avec le Ballatum Théâtre et avec Jean-Louis Hourdin. Il a écrit pour la classe de Dominique Valadié au Conservatoire national supérieur de Paris : "Nefs et naufrages" (sotie) et pour les élèves du TNS "Pochade millénariste".
Il a écrit une libre adaptation de l'univers de l'écrivain russe Andréï Platonov, "En route pour la cité radieuse". Ses pièces de théâtre ont été publiées en tapuscrits par Théâtre ouvert et chez Actes Sud Papiers, et enregistrées pour France Culture. Il a publié un roman "Sale temps pour les vivants" chez Flammarion en 2001, et plusieurs livres pour les jeunes. »
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« Sale temps pour les vivants » - Eugène Durif
nauticus45 Mar 15 Sep 2009 - 12:21
« Sale temps pour les vivants » - Eugène Durif
195 pages, Flammarion, août 2001
Quatrième de couverture
Un jeune prof dans un lycée professionnel, sur une côte quelque part vers le nord. Le plus bas trou du cul du monde, on l'a prévenu. ZUP et cités, préfabriqués lézardés, crachin poisseux et vent qui balaie en continu. Un univers tragique et ubuesque. Délabré mais électrique. Sur la plage, lors de ses errances, le nouveau croise une Allemande. Ils connaissent dans les blockhaus abandonnés des étreintes anonymes et bouleversantes. Au collège, tout se joue dans la salle des profs. Les enseignants se jaugent, discutent de l'écrivain parachuté pour de fumeux ateliers d'écriture. Les élèves l'ont jugé: Patrick Bruel pour les filles, cool mais spèce pour les garçons. Langue de bois et principes bidons, psychologie de bazar et subtiles insinuations se mêlent en un cocktail hilarant et cruel. Le drame couve. La violence est ici celle d'un enfermement physique et moral dans des castes, des codes exclusifs.Sous l'avalanche des mots, la parole est impossible. Et la survie ?
Avis:
Il m'a fallu quelques jours pour pouvoir me faire un avis sur ce roman, quand je l'ai refermé je ne savais vraiment pas quoi penser et je n'étais pas sûre que ça allait changer. Pourtant le temps a fait un peu son oeuvre et la lecture d'un autre roman du même auteur, « Laisse les hommes pleurer » m'a aidée à éclaircir ma pensée. Au final, la perplexité a donc fait place à une certaine déception, et même une certaine frustration. En effet l'auteur aborde dans ce roman un sujet plutôt intéressant, à savoir le ressenti d'un jeune prof arrivant dans une ZUP, les dialogues des collègues dans la salle des profs sont savoureux, et leur transcription en prose donne un rythme rapide plutôt agréable. Mais le bémol c'est que le sujet reste survolé, et plus on avance dans le livre plus on l'impression qu'il ne sert que de prétexte à un étalage permanent de vulgarité. En fermant le roman on reste sur notre faim et on éprouve un certain dégoût, et c'est vraiment dommage.
2/5
195 pages, Flammarion, août 2001
Quatrième de couverture
Un jeune prof dans un lycée professionnel, sur une côte quelque part vers le nord. Le plus bas trou du cul du monde, on l'a prévenu. ZUP et cités, préfabriqués lézardés, crachin poisseux et vent qui balaie en continu. Un univers tragique et ubuesque. Délabré mais électrique. Sur la plage, lors de ses errances, le nouveau croise une Allemande. Ils connaissent dans les blockhaus abandonnés des étreintes anonymes et bouleversantes. Au collège, tout se joue dans la salle des profs. Les enseignants se jaugent, discutent de l'écrivain parachuté pour de fumeux ateliers d'écriture. Les élèves l'ont jugé: Patrick Bruel pour les filles, cool mais spèce pour les garçons. Langue de bois et principes bidons, psychologie de bazar et subtiles insinuations se mêlent en un cocktail hilarant et cruel. Le drame couve. La violence est ici celle d'un enfermement physique et moral dans des castes, des codes exclusifs.Sous l'avalanche des mots, la parole est impossible. Et la survie ?
Avis:
Il m'a fallu quelques jours pour pouvoir me faire un avis sur ce roman, quand je l'ai refermé je ne savais vraiment pas quoi penser et je n'étais pas sûre que ça allait changer. Pourtant le temps a fait un peu son oeuvre et la lecture d'un autre roman du même auteur, « Laisse les hommes pleurer » m'a aidée à éclaircir ma pensée. Au final, la perplexité a donc fait place à une certaine déception, et même une certaine frustration. En effet l'auteur aborde dans ce roman un sujet plutôt intéressant, à savoir le ressenti d'un jeune prof arrivant dans une ZUP, les dialogues des collègues dans la salle des profs sont savoureux, et leur transcription en prose donne un rythme rapide plutôt agréable. Mais le bémol c'est que le sujet reste survolé, et plus on avance dans le livre plus on l'impression qu'il ne sert que de prétexte à un étalage permanent de vulgarité. En fermant le roman on reste sur notre faim et on éprouve un certain dégoût, et c'est vraiment dommage.
2/5
nauticus45- Nombre de messages : 2415
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Re: Eugène DURIF (France)
nauticus45 Mar 15 Sep 2009 - 12:26
« Laisse les hommes pleurer » - Eugène Durif
138 pages, Actes Sud, août 2008
Résumé:
Après des années en tant que gardien de prison, Léonard s'implique de plus en plus personnellement dans son métier et finit par faire une
dépression. Il quitte alors son travail et décide de changer de vie avec à ses côtés sa compagne Hélène. Mais avant, il veut renouer avec son passé et retrouver son « frère » Sammy, enfant de l'assistance publique comme lui, et qui a été placé dans la même famille que lui durant quelques temps. Il le retrouve sans peine car Sammy a peu bougé depuis; contents de se retrouver ils décident de continuer ensemble ce retour vers le passé et de retourner voir la ferme des Landry, chez qui ils étaient placés. Dès lors le passé et le présent se mêlent de plus en plus...
Avis:
« Sale temps pour les vivants », le premier roman d'Eugène Durif, m'avait laissé plutôt perplexe. Le propos était intéressant mais la manière dont il était traité m'avait vraiment déplu, dans celui-ci on retrouve la vulgarité mais elle est beaucoup moins présente et elle n'est pas gratuite, elle sert le sujet. Celui-ci du reste est prenant, ces deux hommes sans racine ont construit leur vie chacun comme ils ont pu mais leur enfance les a poursuivis, et c'est intéressant de découvrir comment au fil du roman. Humaniste et alternant les moments de tendresse et de détresse, ce court roman réussit à ne pas être larmoyant tout en attirant notre attention sur la douleur ressentie par les enfants séparés de leur parent dès leur plus jeune âge et ballotés ensuite de foyers en familles d'accueil.
3,5/5
138 pages, Actes Sud, août 2008
Résumé:
Après des années en tant que gardien de prison, Léonard s'implique de plus en plus personnellement dans son métier et finit par faire une
dépression. Il quitte alors son travail et décide de changer de vie avec à ses côtés sa compagne Hélène. Mais avant, il veut renouer avec son passé et retrouver son « frère » Sammy, enfant de l'assistance publique comme lui, et qui a été placé dans la même famille que lui durant quelques temps. Il le retrouve sans peine car Sammy a peu bougé depuis; contents de se retrouver ils décident de continuer ensemble ce retour vers le passé et de retourner voir la ferme des Landry, chez qui ils étaient placés. Dès lors le passé et le présent se mêlent de plus en plus...
Avis:
« Sale temps pour les vivants », le premier roman d'Eugène Durif, m'avait laissé plutôt perplexe. Le propos était intéressant mais la manière dont il était traité m'avait vraiment déplu, dans celui-ci on retrouve la vulgarité mais elle est beaucoup moins présente et elle n'est pas gratuite, elle sert le sujet. Celui-ci du reste est prenant, ces deux hommes sans racine ont construit leur vie chacun comme ils ont pu mais leur enfance les a poursuivis, et c'est intéressant de découvrir comment au fil du roman. Humaniste et alternant les moments de tendresse et de détresse, ce court roman réussit à ne pas être larmoyant tout en attirant notre attention sur la douleur ressentie par les enfants séparés de leur parent dès leur plus jeune âge et ballotés ensuite de foyers en familles d'accueil.
3,5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2415
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