Noelle REVAZ (Suisse)
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Noelle REVAZ (Suisse)
Efina
T est un acteur de théâtre marginal et fantasque, Efina une de ses admiratrices. Une lettre que T lui avait envoyée et qu'ils avaient tous deux oubliée les pousse à s'écrire et à se revoir. Ils entament alors une liaison faite d'attirance et d'éloignements, de curiosité et d'ennui, qui les obsédera toute une vie.
Une relation « amoureuse » non seulement inaboutie, ou malheureuse, mais aussi inexistante. Tout commence par un malentendu : Efina retrouve une lettre d'un comédien fameux, T, laissée en souffrance depuis longtemps, et décide de lui écrire. Il lui répond.
Ils se revoient. Ils couchent ensemble. C'est un désastre.
Ils s'éloignent l'un et l'autre, se rapprochent sporadiquement, se séparent à nouveau. Entre eux, quelque chose à la fois les relie et résiste, obstinément.
Elle multiplie les amants ; tous la laissent froide. Il vit entouré de femmes, sa carrière prend un nouvel essor. Il accumule les aventures.
Cruel mais drôle aussi, ce roman illustre parfaitement l'adage de mon frangin, célibataire endurci: "l'alchimie des couples reste un total mystère"
me suis bien divertie
4/5
Noëlle Revaz est née en 1968 à Vernayaz, en Valais.
Elle a fait des études de Lettres à Lausanne, et depuis 2001 se consacre à l'écriture.
Elle est l'auteur de deux romans, Rapport aux bêtes (Galllimard 2002 - Prix Schiller, Prix Marguerite Audoux, Prix Lettres Frontière, Prix Henri Gaspoz), et Efina (Gallimard 2009). Rapport aux bêtes a fait l'objet d'adaptations théâtrales en Suisse et en France et a été aussi adapté au cinéma.
T est un acteur de théâtre marginal et fantasque, Efina une de ses admiratrices. Une lettre que T lui avait envoyée et qu'ils avaient tous deux oubliée les pousse à s'écrire et à se revoir. Ils entament alors une liaison faite d'attirance et d'éloignements, de curiosité et d'ennui, qui les obsédera toute une vie.
Une relation « amoureuse » non seulement inaboutie, ou malheureuse, mais aussi inexistante. Tout commence par un malentendu : Efina retrouve une lettre d'un comédien fameux, T, laissée en souffrance depuis longtemps, et décide de lui écrire. Il lui répond.
Ils se revoient. Ils couchent ensemble. C'est un désastre.
Ils s'éloignent l'un et l'autre, se rapprochent sporadiquement, se séparent à nouveau. Entre eux, quelque chose à la fois les relie et résiste, obstinément.
Elle multiplie les amants ; tous la laissent froide. Il vit entouré de femmes, sa carrière prend un nouvel essor. Il accumule les aventures.
Cruel mais drôle aussi, ce roman illustre parfaitement l'adage de mon frangin, célibataire endurci: "l'alchimie des couples reste un total mystère"
me suis bien divertie
4/5
Noëlle Revaz est née en 1968 à Vernayaz, en Valais.
Elle a fait des études de Lettres à Lausanne, et depuis 2001 se consacre à l'écriture.
Elle est l'auteur de deux romans, Rapport aux bêtes (Galllimard 2002 - Prix Schiller, Prix Marguerite Audoux, Prix Lettres Frontière, Prix Henri Gaspoz), et Efina (Gallimard 2009). Rapport aux bêtes a fait l'objet d'adaptations théâtrales en Suisse et en France et a été aussi adapté au cinéma.
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Noelle REVAZ (Suisse)
Rapport aux bêtes, Noëlle Revaz
Edition Folio, 2009. 274 pages
Rapport aux bêtes est le premier roman de Noëlle Revaz, publié chez Gallimard en 2002. Elle obtient plusieurs prix littéraires dont le Prix Schiller, et le Prix Marguerite Audoux, est traduit en allemand en 2004 sous le titre Von wegen den Tieren (éditions Urs Engeler) et adapté au théâtre la même année.
Dans son roman, Au bon Roman, Laurence Cossé donne l'appréciation suivante sur Rapport aux bêtes, qui y est le premier des « bons romans » mentionnés : « le plus remarquable à son avis était la manière de ce long monologue, la phrase, l'inventivité de l'auteur qui créait une langue nouvelle, un français sans équivalent, tout cabossé, boiteux, et pleinement justifié étant donné la brute qui le parlait, elle aussi sans pareil. » (ch. 13, p. 92)
Quatrième de couverture:
C' est venu l'heure du car postal qui a posé l'ouvrier. Par les fenêtres de la cuisine on l'a regardé venir : un ouvrier baraqué qui a rempli le chemin, le passage sous les arbres et tout le portail entier et qui est venu buter contre la porte de la cuisine : boum boum boum! De près ça fait sursauter maisj'ai pas eu peur comme V. qui a couru dans la chambre. Alors c'est comme d'habitude, c'est donc moi qui ai dû ouvrir.' C'est la voix de Paul, un paysan fruste et violent qui ne chérit que ses bêtes. Dans son ombre, sa femme, détestée et muette, souffre d'un mal qu'il refuse d'admettre. Lorsque l'ouvrier Georges, le temps d'une saison, s'installe chez eux à la ferme, le regard de Paul insensiblement se transforme.
L'intrigue est simple, le langage est à l'image des personnages, simple, grammaticalement volontairement boîteux. Entre hélvétismes et tournures littéraires, le style est particulièrement inédit. On y perçoit parfois une certaine forme poésie..rustre devrait-on dire...tout à l'image de Paul. Paul est un homme dûr, travaileur qui ne s'encombre pas de sentiments. Le travailleur portugais va tenter de faire entrer un peu de chaleur, de respect resciproque dans cette ferme froide et sans âme. La femme, si cruellement appellé Vulve, n'est pas considérée par son mari. Tombant malade c'est grâce à l'attention que lui porte George qu'elle sera finalement amenée à l'hôpital et soignée. La relation de couple est dûre, froide, rudimentaire. Vulve a moins d'importance ux yeux de Paul que ses propres bêtes. L'arrivée de George, va rendre Paul jaloux...mais jaloux de quoi..lui qui ne regarde jamais sa femme, qui ne s'en préoccupe pas ??? Etrange triangle d'émotions qui se tisse sous les conseils avisés de George, qui tente d'humaniser Paul....
J'ai aimé ce récit très atypique, ce style paysan, mais le peu de mosts prononcés sont toujours vrais et franc. C'est l'économie verbale et des sentimentale. Une belle découverte, mais pas un . Ma note: 3.75 / 5
Edition Folio, 2009. 274 pages
Rapport aux bêtes est le premier roman de Noëlle Revaz, publié chez Gallimard en 2002. Elle obtient plusieurs prix littéraires dont le Prix Schiller, et le Prix Marguerite Audoux, est traduit en allemand en 2004 sous le titre Von wegen den Tieren (éditions Urs Engeler) et adapté au théâtre la même année.
Dans son roman, Au bon Roman, Laurence Cossé donne l'appréciation suivante sur Rapport aux bêtes, qui y est le premier des « bons romans » mentionnés : « le plus remarquable à son avis était la manière de ce long monologue, la phrase, l'inventivité de l'auteur qui créait une langue nouvelle, un français sans équivalent, tout cabossé, boiteux, et pleinement justifié étant donné la brute qui le parlait, elle aussi sans pareil. » (ch. 13, p. 92)
Quatrième de couverture:
C' est venu l'heure du car postal qui a posé l'ouvrier. Par les fenêtres de la cuisine on l'a regardé venir : un ouvrier baraqué qui a rempli le chemin, le passage sous les arbres et tout le portail entier et qui est venu buter contre la porte de la cuisine : boum boum boum! De près ça fait sursauter maisj'ai pas eu peur comme V. qui a couru dans la chambre. Alors c'est comme d'habitude, c'est donc moi qui ai dû ouvrir.' C'est la voix de Paul, un paysan fruste et violent qui ne chérit que ses bêtes. Dans son ombre, sa femme, détestée et muette, souffre d'un mal qu'il refuse d'admettre. Lorsque l'ouvrier Georges, le temps d'une saison, s'installe chez eux à la ferme, le regard de Paul insensiblement se transforme.
L'intrigue est simple, le langage est à l'image des personnages, simple, grammaticalement volontairement boîteux. Entre hélvétismes et tournures littéraires, le style est particulièrement inédit. On y perçoit parfois une certaine forme poésie..rustre devrait-on dire...tout à l'image de Paul. Paul est un homme dûr, travaileur qui ne s'encombre pas de sentiments. Le travailleur portugais va tenter de faire entrer un peu de chaleur, de respect resciproque dans cette ferme froide et sans âme. La femme, si cruellement appellé Vulve, n'est pas considérée par son mari. Tombant malade c'est grâce à l'attention que lui porte George qu'elle sera finalement amenée à l'hôpital et soignée. La relation de couple est dûre, froide, rudimentaire. Vulve a moins d'importance ux yeux de Paul que ses propres bêtes. L'arrivée de George, va rendre Paul jaloux...mais jaloux de quoi..lui qui ne regarde jamais sa femme, qui ne s'en préoccupe pas ??? Etrange triangle d'émotions qui se tisse sous les conseils avisés de George, qui tente d'humaniser Paul....
J'ai aimé ce récit très atypique, ce style paysan, mais le peu de mosts prononcés sont toujours vrais et franc. C'est l'économie verbale et des sentimentale. Une belle découverte, mais pas un . Ma note: 3.75 / 5
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lecture en cours:
Kafka sur le rivage,Haruki Murakami
rose- Nombre de messages : 639
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Date d'inscription : 26/09/2009
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