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Dominique FABRE (France)

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Dominique FABRE (France) Empty Dominique FABRE (France)

Message  gallo Dim 2 Nov 2008 - 10:54

De : Sahkti1 (Message d'origine) Envoyé : 11/04/2006 09:22
Dominique FABRE, Mon quartier
Editions Fayard, ISBN 2213613109
Nouvelles

Le héros du roman, c'est un quartier, à la périphérie de Paris. Un quartier populaire incarné par huit voix, des personnages qui viennent chacun à leur tout nous confier des morceaux de leurs vies. Des monologues, des confessions, huit nouvelles intérieures. La vie d'une banlieue à travers huit histoires, empreintes de douceur et pudeur, comme celle de ce lycéen amoureux et maladroit qui confie la difficulté de ses émois. Des êtres marqués par une profonde solitude ou une détresse insurmontable. Tour à tour, chaque personnage devient le héros, le temps d'un récit. Belle alternance de portraits et de caractères.
Dominique Fabre a parfaitement rendu ses personnages vivants et réels, on a l'impression de connaître quelqu'un qui leur ressemble ou d'avoir, un jour ou l'autre, vécu ce quotidien banal. Un beau recueil, triste et poignant.

Ma note: 3,5/5

De : Sahkti1 Envoyé : 11/04/2006 09:23
Dominique FABRE, Pour une femme de son âge[/b]
Editions Fayard, ISBN 2213617643
Nouvelles

J'ai retrouvé dans cet ouvrage le même style que dans Mon quartier, du même auteur. Un style simple, épuré, un peu lent, qui convient assez bien à la nouvelle.
Quatorze nouvelles qui évoquent essentiellement des êtres, des âmes, mais aussi des lieux et des ambiances. Très différentes de par le contenu, elles ont en point commun cette exploration profonde tout en étant légère de l'esprit et des émotions des protagonistes. Les histoires ne se ressemblent pas, je l'ai dit et c'est sans doute ce qui apporte une note de charme très particulière. On passe d'un univers à l'autre, on découvre des gens auquels on s'attache très vite. Rien de palpitant ou de trépidant, amateurs de sensations fortes s'abstenir, mais beaucoup de douceur et de sensibilité. Pas vraiment du Delerm, même si la douceur et la torpeur qui s'en dégagent sont identiques, mais un petit air de ne pas y toucher, tout en ayant plus de force à mes yeux.
A lire par petits morceaux (les récits sont courts) avec une pause réflexion entre chaque lecture.

Un extrait:
"On jouait à pigeon vole et je ne savais pas ce que c'était.
On jouait à la balle au prisonnier. Là, je savais bien ce que c'était.
Il y a toujours un moment où tu cesses de lancer la balle et tu te retrouves au milieu, à la place du prisonnier. Il y avait les prisonniers politiques et puis les gangsters politiques, il y avait aussi le père de Philippe et le mien. Le mien, je ne l'avais jamais vu et je ne pouvais pas savoir à qui je ressemblerais, plus tard. On jouait au jeu des sept familles. Mais nous tous à l'école, on avait vu le père de Philippe Quintin à la porte de la classe, et il était plus grand que le mari de madame Luters. (...) S'il avait été méchant, il n'aurait sans doute pas souri aux murs, à tous, puis à Philippe, avant d'être transféré en fourgonnette vers la maison d'arrêt." (page 7)

Ma note: 3/5
gallo
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