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Caterina BONVICINI (Italie)

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Message  Prospéryne Dim 20 Juin 2010 - 18:33

Caterina Bonvicini

Caterina BONVICINI (Italie) Bonvicini

Née à Firenze en 1974, elle a complété des études en littérature à l'université de Bologne, puis à l'université de Torino. Son roman L'équilibre des requins, publié en 2008 est son premier roman traduit en français, mais elle est récipiendaire de plusieurs prix littéraire dans son pays natal. Elle vit actuellement à Rome.

Source: Wikipédia (Traduction libre et sûrement très boîteuse de l'italien...)

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Message  Prospéryne Dim 20 Juin 2010 - 18:45

L'équilibre des requins Caterina Bonvicini Gallimard 297 pages

Caterina BONVICINI (Italie) 51cp1xsQT0L._SL500_AA300_

Résumé:
À 30 ans, Sofia Ballaro a tenté de se suicider. Comment en est-t'elle arrivée là? A-t'elle fait le même cheminement que sa mère qui s'est jeté d'une fenêtre quand elle avait 6 ans? Ou est-ce de la faute de son mari maniaco-dépressif ou de ses amants, hommes faibles et également dépressif? Ou de son père, homme absent au possible qui, passionné de requin lui envoie des vidéos de squales des quatre coins du monde une fois par semaine? Ou cette presque mort ne serait-elle que le début d'une renaissance?

Critique:
Le récit n'est pas facile à prendre, parce que le livre parle de dépression et l'on ressent les émotions de Sofia, celle qui va plonger dans l'abîme. Pourtant, le récit n'est pas sombre, bien au contraire! Il respire de vie, même quand on sent la douleur des différents protagonistes. Mais la lourdeur de la dépression qui teinte toute la vie de la personne dépressive est merveilleusement bien décrite. On la sent littéralement. Tout ça en parallèle avec la description de ces vidéos de requins que lui envoie son père, parfois remarquablement en phase avec ce qu'elle vit, même si son père ne le sait pas. Un père absent de corps, mais que l'on sent à la fin qu'il a été toujours présent en esprit. Un homme que sa passion pour les squales aura tenu éloigné de sa seule fille, mais aussi d'une certaine façon de lui-même. La relation entre ces deux-là est vraiment très très intéressante à voir défiler. On ne sentira pas le spectre de la mère entre eux qu'au moment où Sofia commencera à lire les lettres de celle-ci. Elle les a écrite durant la petite enfance de sa fille et on comprend d'où viennent les problèmes psychologiques de celle-ci à la lecture. C'est un roman dérangeant, mais que je dirais nécessaire. Un roman qui nous fait voir ce qu'il est difficile de voir. Un roman qui fait honneur à la littérature: il permet d'explorer un recoin sombre pour mieux le mettre en lumière et le comprendre.

Ma note: 4/5

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Message  Houppelande Lun 21 Juin 2010 - 1:20

C'est une belle critique, je le note ça semble intéressant!
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Message  lalyre Sam 12 Nov 2016 - 12:43

Bonvicini Caterina      
Le pays que j’aime 
Editions Gallimard Octobre 2016
ISBN 978 2 07 014315 3       
 311 pages     
Caterina BONVICINI (Italie) Produc10
Quatrième de couverture
Valerio et Olivia grandissent ensemble dans la magnifique villa de la famille Morganti, à Bologne : Olivia est l’héritière des Morganti, de riches entrepreneurs du bâtiment, et Valerio est le fils du jardinier. Après avoir partagé une enfance de rêve, ils ne cessent de se séparer, de se retrouver, puis de se perdre de nouveau. Valerio suit d’abord sa mère à Rome quand celle-ci quitte son père. Plus tard, alors qu’ils sont étudiants, c’est Olivia qui part à Paris pour échapper aux disputes de son clan. Chacun d’eux est animé de forces centrifuges qui les empêchent de poursuivre leur relation, aussi sincère que burlesque. Valerio est ambitieux et poursuit le rêve de devenir magistrat, Olivia, elle, tente désespérément de trouver son chemin. Autour d’eux, c’est toute l’Italie berlusconienne qui tangue comme un bateau ivre et avance inexorablement vers un naufrage tragicomique.

Mon avis
Le pays que j’aime parcourt l’histoire italienne récente, de 1975 à 2013, à travers le destin d’un couple, d’une famille et de toute une société. Les répliques fusent dans cette cruelle comédie à l’italienne, menée tambour battant grâce au talent de Caterina Bonvicini. Voici Manon la grand-mère régnant sur la famille, Olivia et Valério qui se voit et se revoit après s’être perdu de vue, un roman caricatural, facile à lire, la période est intéressante, les retrouvailles de Olivia et Valério m’ont paru ennuyeuses par leurs répétitions. C’est l’époque  hallucinante de Berlusconi, Falcone et Borsellino meurent assassinés ou tous les fantasmes, les idéaux et les enthousiasmes des jeunes, se concentraient sur une seule profession très convoitée : magistrat.  Ce n’est pas seulement une histoire d’amour, mais aussi le blanchiment d’argent sale, les affaires frauduleuses et les abus de biens sociaux, une société qui évolue avec ses magouilles  qui permet des fêtes fastueuses au champagne, dans l’ensemble  Valério y joue un rôle important, il faut ajouter que c’est lui le narrateur qui ne pense qu’à  avoir sa revanche sur la famille d’Olivia. 4/5
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Message  Awara Dim 16 Jan 2022 - 14:44

LES FEMMES DE
Caterina BONVICINI
Traduit de l’italien par Lise Caillat
Gallimard - 2020 - 217 pages
Caterina BONVICINI (Italie) Captu141
Le roman commence le soir du réveillon de Noël, à Milan. Sept femmes sont réunies autour d’une table. Elles attendent Vittorio Fumagalli, auteur sur le déclin. Cristina son épouse de 46 ans a invité les autres femmes de sa vie : Lucrezia, sa mère âgée  de 89 ans, Francesca, sa soeur de 57 ans, Ada son ex-femme de 61 ans et leur fille, Paoletta de 33 ans, Giulia, sa fille cadette de 16 ans et avec perfidie, Camilla, sa jeune maîtresse de 26 ans. Mais Vittorio ne viendra pas dîner. Sa mère reçoit un message : « Excusez-moi. J’ai besoin de prendre une année sabbatique loin de mon travail et de ma vie. ». Il a fait en sorte de ne pas laisser de traces, abandonnant téléphone portable, carte bleue et semble avoir prévu financièrement son départ. Une enquête est ouverte et le lecteur est happé par cette histoire et lui aussi a envie de savoir ce qui est arrivé à Vittorio.

Ces femmes sont en perpétuelle rivalité pour avoir ses faveurs. Le policier en charge de l’enquête dira qu’  « elles se le disputent comme des chiens avec une cuisse de poulet » « un lambeau de chair après l’autre, jusqu’à l’os ». Au cours de l’année qui passe sans Vittorio, leurs relations évoluent et s’apaisent, au fur et à mesure que Vittorio n’est plus le centre de leur attention.
Vittorio annonce son retour pour le 7 décembre, le jour de la saint Ambroise, patron de la ville de Milan.

C’est un roman choral où chaque femme à tour de rôle raconte son Vittorio et donne son point de vue. Leurs personnalité sont intéressantes et leurs voix traduisent ce qu’elles sont. Le regard que pose l’auteur sur la société bourgeoise milanaise est caustique et féroce. Vittorio prendra la parole à la fin du roman. Et quand il s’exprime, son monologue parachève le tableau tracé par l’auteur d’une société qui ses sous couvert d’une grande liberté emprisonne les individus. "J’ai compris que je devais m’en aller - loin de toutes mes femmes - quand je me suis rendu compte que je n’étais pas libre de pleurer chez moi. ». Quel chemin parcourir pour parvenir à être soi! Le roman s’achève sans que le lecteur sache si le parcours de Vittorio est abouti et si il arrive à affronter la réalité devant les autres?

Un beau roman, agréable à lire et qui tient le lecteur en haleine.

Note: 4,5/5

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Message  petitemartine Dim 16 Jan 2022 - 17:22

Cette histoire me plaît bien , je vais aussi le noter dans mon carnet ! Merci Awara
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