Pierre CHATILLON (Canada/Québec)

"La mort rousse" de Pierre CHATILLON



petites infos sur l'auteur et son travail :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Chatillon

La mort rousse, roman, Septentrion, Québec, 1998, 243 p. Finaliste au prix France-Québec, en 1975, ce roman a d'abord été publié aux Éditions du Jour, en 1974, et réédité en format de poche aux Éditions Stanké, en 1983. Il est à l'étude dans de nombreuses écoles. La sculpture du parc littéraire intitulée La quête de l'absolu représente une scène de ce roman.

la quatrième de couverture :

UN VIEUX PEINTRE en bâtiment apprend qu'il est probablement atteint d'un mal incurable. Tandis qu'on tente de lui sauver la vie, il rêve, lui qui n'a jamais quitté sa petite ville, d'aller vivre avec intensité les derniers jours qui lui restent sous le soleil de quelque Floride, transfiguré par son fiévreux désir de ne pas mourir. Et c'est ce bouleversant désir qui lui remettra en mémoire la jeune femme rousse qui fut le grand amour de sa vie. Un livre rempli de couleurs, de passion, de tendresse. Un grand roman d'amour fou, d'amour-feu, qui fait revivre le Nicolet des années 1920, qui entraîne le lecteur dans les paysages du Sud, et qui est un hymne à la beauté du monde."

mon comentaire :

Un voyage à travers les rêves du vieux peintre, rêves qui se déroulent pendant son opération qui durera plusieurs heures, inutile d'ailleurs, puisque finalement les medecin renonceront, il est trop tard pour lui.

Son voyage onirique nous mène en Floride, il est à la recherche de son amour de jeunesse, son soleil.
La quatrième de couvertuere explique bien tout ça.

Il est peintre et tout le livre est un voyage empli de couleurs, un hymne à la vie sous toutes ses formes, à la beauté.
Il s'invente une vie pleine de l'amour de son soleil, d'une petite fille issue de cet amour et qui est le portrait mignature de son soleil.
Le soleil à une grande part dans l'histoire.
Déjà son pére avait pêchant avec lui, expliquait en regardant les ors et les rouges sur le lac, qu'il avait essayé d'attraper le soleil dans son filet et qu'il avait réussi en trouvant sa mère aussi rousse que le soleil (belle analogie).
Il disait ce père, qu'un jour lui aussi trouverait son soleil.
Et notre peintre l'avait bel et bien trouvé en la personne de Anne-Marie, compagne de jeunesse, de vacances.
Hélas elle épousera Augustin, le troisième laron de ces vacances, et son amour plus tranquille, plus rassurant à l'amour passionné, inconditionel, violant, que lui vouait le peintre.
Elle les aimait tous les deux et a fait un choix.
Son retour onirique dans le temps idéalise une vie avec elle, qu'il n'a jamais vécu.
Mais l'histoire est belle, les mots justes et colorés, autant que les paysages et toute la nature.
Son rêve est bien plus beau que la réalité, même après son réveil il ne veut pas en sortir.
Il n'en sortira pas...

[b][i]J'ai beaucoup aimé ce livre, je le recommande 4/5