Erich Maria REMARQUE (Allemagne)

Erich Maria Remarque, de son vrai nom Erich Paul Remark, né le 22 juin 1898 à Osnabruk, mort le 25 septembre 1970 à Locarno, Suisse, est un écrivain allemand.
Son livre A l'ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues), roman pacifiste sur la Première Guerre mondiale, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant et reste l'un des ouvrages les plus remarquables sur le premier conflit mondial. Ce livre fut brûlé lors des autodafés nazis dès 1933. Remarque s'exila en Suisse, puis aux Etats-Unis, et y obtint sa naturalisation en 1947.
Un mythe, en partie propagé par les nazis, prétend qu'il s'appelait « Erich Maria Kramer » et que « Remarque » ne serait que la forme francisée de ce nom inversé.
(Sources Wikipédia)



Quatrième de couverture :
" Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes..."
Témoignage d'un simple soldat allemand de la guerre 1914-1918, A l'Ouest, rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant et reste l'un des ouvrages les plus remarquables sur la monstruosité de la guerre.

Mon avis :
Un livre émouvant sur le conflit 1914/1918, vu par des soldats allemands, et qui montre que quelque soit le côté où l'on se trouve, la souffrance est toujours la même. Au début de la guerre les héros du récit forment un petit groupe de soldats issus de milieux différents, dont Katczinsky le cordonnier et Paul Blumer le narrateur, pour ne citer qu'eux. Une poignée d'hommes courageux et solidaires qui vont être blessés où mourir au fil du récit. Assez court et très humain ce roman se lit très rapidement. Il a été également porté à l'écran par Lewis Milestone en 1930, mais je n'ai malheureusement jamais vu ce film.

Note : 4,75/5

Erich maria Remarque, A l'Ouest, rien de nouveau, 1929

Le protagoniste, Paul, raconte comment toute sa classe de lycée s'est engagée volontairement dans l'armée en 1914 après un discours de leur professeur. Il décrit ensuite la guerre au quotidien, ses désillusion, l'incompréhension, la perte des valeur...

Ce fameux récit sur la première Guerre mondiale est intéressant car il couvre différentes situations : l'engagement, la formation à la caserne, les tranchées, l'attente à l'arrière, les permissions, les hôpitaux après blessure...

Ma note : 4.5/5

A l'ouest, rien de nouveau de Erich Maria Remarque


Note : 5/5

Je ne l'ai jamais lu mais je le note

Contente qu'il t'ait autant plu Cyrielle
En effet, on devrait le faire lire aux lycéens en Histoire, c'est certainement plus parlant que n'importe quel cours...

A l'ouest, rien de nouveau

Note : 4.5/5

Le résumé a déjà été fait ci-dessus

Critique : un livre bouleversant sur la Première guerre mondiale, du point de vue des soldats allemands sur le front ouest. Comme l'a dit un rat ci-dessus, quelque soit le camp auquel on appartient, la violence et la souffrance est toujours la même. On suit un groupe de jeunes hommes, presque encore des enfants, qui se sont engagés "volontairement" mais sous contrainte, qui perdent rapidement leurs illusions. L'auteur décrit les horreurs de la guerre, la mitraille, les privations, les rats, les poux, les gazs, les obus, les hôpitaux-mouroirs ... On sent bien que l'auteur sait de quoi il parle puisque qu'il a été lui-même mobilisé de force en 1916 et envoyé sur le même front en 1917, où il ne tardera pas à se faire blesser. Le livre est court, ce qui donne toute la force au récit et se lit rapidement malgré le sujet lourd. Un livre très émouvant, réaliste et poignant, pédagogique sur les horreurs et l'absurdité de la guerre.

A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria REMARQUE

Edition Livre de poche 220 pages



4ème de couverture :
"Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes..."
Témoignage d'un simple soldat allemand de la guerre de 14/18, A l'ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant et reste l'un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.

Ma critique :
La 4ème de couverture annonce : "roman pacifiste, réaliste et bouleversant" et je crois que tout est dit. Il faut absolument lire ce livre qui vous prend "aux tripes". Pas de larmoyant, pas de récriminations contre l'absurdité de la guerre, juste le quotidien de soldats allemand durant cette première guerre. La faim, le froid, l'horreur...
Bouleversant lorsque Paul et ses amis voient arriver de nouvelles recrues "Qu'ils sont jeunes" disent-ils alors qu'ils n'ont pas plus qu'un an ou deux qu'eux...
Emouvant lorsque Paul n'ose pas s'installer dans le lit à cause de ses poux et n'ose pas donner la raison à l'infirmière...

Un passage m'a particulièrement touché :
"Je suis jeune, j'ai vingt ans , mais je ne connais de la vie que le
désespoir, l'angoisse, la mort et l'enchaînement de l'existence la plus
superficielle et la plus insensée à un abîme de souffrances. Je vois que les peuples sont poussés l'un contre l'autre et se tuent sans rien dire, sans rien savoir, follement, docilement, innocemment. Je vois que les cerveaux les plus intelligents de l'univers inventent des paroles et des armes pour que tout cela se fasse de manière encore plus raffinée et dure encore plus longtemps. Que ferons nos pères si, un jour, nous nous levons et nous nous présentons devant eux pour réclamer des comptes?"

Je suis entièrement d'accord, ce livre devrait figurer dans les manuels scolaires, il enseigne mieux que tout l'absurdité des guerres.

Ma note : 5/5

À l'ouest rien de nouveau

Poussé par leur professeur patriotique, un groupe de lycéens allemands s’engage pour la Première guerre mondiale. Ils déchantent rapidement, dès le camp d’entrainement, découvrant d’abord la tyrannie absurde de l’autorité militaire, et ensuite toute l’horreur des tranchées. Les camarades sont massacrés un à un, par les ennemis, les obus, la faim, la maladie, le tir ami, la folie… Ils vivent des lueurs de bonheurs, comme la rencontre avec des Françaises et la camaraderie, mais ils sont brisés, n’arrivent pas à profiter des permissions et perdant l’espoir de revenir.

Un autre excellent livre anti-guerre qui décrit les horreurs des tranchés. Durant la lecture, on oublie régulièrement que c’est l’expérience du côté allemand tellement les situations et les sentiments sont similaires à ceux dépeints dans des livres français comme Les croix de bois, les BD de Tardi ou le film Joyeux Noël. Un autre point fort de ce livre est que le narrateur est conscient de l’évolution de leur groupe d’adolescents naïfs en bêtes qui ne cherchent qu’à survivre une journée de plus.

4,5/5

RR

Lu il y a bien longtemps, mais qui m'a beaucoup marqué, d'autant plus que la guerre de 40 était encore bien proche et le souvenir de la précédente toujours présent dans les mémoires... Je me demandais, quand j'ai commencé à lire ta critique, comment ce livre pouvait être reçu aujourd'hui.