Arnaldur INDRIDASON (Islande)
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Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
je m'étonne presque que tu découvres cet auteur seulement maintenant Bernard
pour ma part, je le préfère à Mankell
tu as de bonnes heures en perspective !!
pour ma part, je le préfère à Mankell
tu as de bonnes heures en perspective !!
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odilette84- Nombre de messages : 2261
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Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Je l'espère bien Odilette, j'ai été conquis. J'ai bien d'autres lacunes.
Box, Indridason et Burke sont des découvertes dues au forum. Et j'en suis fort aise. Que les incitateurs, dont tu fais partie, soient remercié(e)s.
Wallender me plait, comme Maigret, ils avancent lentement, pataugent, ont des principes, ont eu des maîtres exemplaires, reviennent, interrogent à nouveau... C'est épais, voilà le mot, épais. Mais quand Erlendur fait casser la dalle, il agit en type résolu, comme les deux autres, mais aussi tel Robicheaux, Rebus ou Pickett. Têtus, pugnaces, casse-bonbons, des hommes...
B
Box, Indridason et Burke sont des découvertes dues au forum. Et j'en suis fort aise. Que les incitateurs, dont tu fais partie, soient remercié(e)s.
Wallender me plait, comme Maigret, ils avancent lentement, pataugent, ont des principes, ont eu des maîtres exemplaires, reviennent, interrogent à nouveau... C'est épais, voilà le mot, épais. Mais quand Erlendur fait casser la dalle, il agit en type résolu, comme les deux autres, mais aussi tel Robicheaux, Rebus ou Pickett. Têtus, pugnaces, casse-bonbons, des hommes...
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Bernard- Nombre de messages : 3697
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Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Hiver arctique (Vetrarborgin)
Métaillié - 2005 - 335 pages
Ce livre a été plusieurs fois, fort bien, résumé, ci-dessus.
Mon avis :
C'est fouillis tout ça ! Les journées n'ont que 24 heures. Il devrait savoir ça l'inspecteur Erlendur. On ne tire pas deux lièvres à la fois, alors pensez cinq ou six, ce n'est même pas la peine d'y penser. Roman raté, cela arrive, même aux meilleurs, la preuve...
Une femme disparue, les réminiscences de la disparition d'un frère en son enfance, des voitures rayées, une femme inconnue qui appelle sur le mobile, Marion l'amie qui décède, un enfant assassiné, des racistes, des coupables qui sortent du chapeau comme le lapin blanc du prestidigitateur et un dénouement abracadabrant, ça fait beaucoup pour un seul homme, d'autant qu'il est tout sauf simple le bonhomme !
Ce n'est guère sérieux et ne ressemble pas à ce que j'ai découvert de cet auteur.
Peut mieux faire.
A oublier très vite.
2,75/5
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
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Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
tu lui as donné 0;25 points de plus que moi
totalement d'accord avec toi pour le commentaire !
lis les dans l'ordre ...si tu peux
totalement d'accord avec toi pour le commentaire !
lis les dans l'ordre ...si tu peux
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odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Merci Odilette. Nos goûts et nos avis se ressemblent.
Je suis tributaire de la médiathèque et des disponibilités, car, actuellement, j'évite les achats pour cause d'invasion...
J'essaierai de suivre ton conseil.
B
Je suis tributaire de la médiathèque et des disponibilités, car, actuellement, j'évite les achats pour cause d'invasion...
J'essaierai de suivre ton conseil.
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Je suis déçue car les autres livres d'Arnuldur Indridason m'avaient plu et j'attendais la sortie de celui-ci en poche avec impatience.
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Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
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Fabienne- Nombre de messages : 1957
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Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Faut pas être déçue Fabienne ! Il en écrira d'autres et des meilleurs.
Je dois dire qu'il y a unanimité sur celui-là.
B
Je dois dire qu'il y a unanimité sur celui-là.
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
La voix - Arnaldur Indridason
Mon avis : Décidement j'adore les auteurs scandinaves et Arnaldur Indridason est l'un de mes préféres avec Arto Paasilinna. Je trouve que ces livres vont crescendo, j'avais apprécié La cité des jarres et vraiment beaucoup aimé La femme en vert, La voix monte dans l'ordre de mes préférences. J'ai passé un excellent moment de lecture et je trouve qu'il est préférable de les lire dans l'ordre pour pouvoir les apprécier pleinement.
Quand je pense que je viens de passer 400 pages dans un hôtel et que finalement en réfléchissant bien il ne se passe pas vraiment grand chose, c'est que je dois grandement aimé la plume de Indridason.
On retrouve Erlendur toujours très perturbé et l'on en apprend un peu plus sur son passé et l'on comprend beaucoup mieux pourquoi celui ci est toujours mal dans sa peau et a beaucoup de diffilcutés relationnelles avec sa fille, son fils et son ex-femme.
Sa fille Eva Lind reste encore très fragile, elle tente désespérement de ne plus se droguer et se sent toujours responsable de la perte de son enfant.
Quant à l'intrigue, elle reste rondement menée, elle nous entraine sur différentes pistes, beaucoup de rebondissement et de mensonges en tout genre. Des personnages tortueux et torturés qui font de ce livre un très bon polar.
Il me tarde de lire la suite pour continuer les aventures de Erlendur, de sa fille et de son équipe d'enquêteurs.
Mon avis : Décidement j'adore les auteurs scandinaves et Arnaldur Indridason est l'un de mes préféres avec Arto Paasilinna. Je trouve que ces livres vont crescendo, j'avais apprécié La cité des jarres et vraiment beaucoup aimé La femme en vert, La voix monte dans l'ordre de mes préférences. J'ai passé un excellent moment de lecture et je trouve qu'il est préférable de les lire dans l'ordre pour pouvoir les apprécier pleinement.
Quand je pense que je viens de passer 400 pages dans un hôtel et que finalement en réfléchissant bien il ne se passe pas vraiment grand chose, c'est que je dois grandement aimé la plume de Indridason.
On retrouve Erlendur toujours très perturbé et l'on en apprend un peu plus sur son passé et l'on comprend beaucoup mieux pourquoi celui ci est toujours mal dans sa peau et a beaucoup de diffilcutés relationnelles avec sa fille, son fils et son ex-femme.
Sa fille Eva Lind reste encore très fragile, elle tente désespérement de ne plus se droguer et se sent toujours responsable de la perte de son enfant.
Quant à l'intrigue, elle reste rondement menée, elle nous entraine sur différentes pistes, beaucoup de rebondissement et de mensonges en tout genre. Des personnages tortueux et torturés qui font de ce livre un très bon polar.
Il me tarde de lire la suite pour continuer les aventures de Erlendur, de sa fille et de son équipe d'enquêteurs.
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
bon retour parmi nous Lisalor
ravie que tu aies aimé ce titre qui m'avait enchantée aussi
une note ?
ravie que tu aies aimé ce titre qui m'avait enchantée aussi
une note ?
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odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
"L'homme du lac"
- Broché: 405 pages
- Editeur : Points (20 mai 2009)
- Collection : Points Policier
- Langue : Français
- ISBN-10: 2757812874
- ISBN-13: 978-2757812877
Présentation de l'éditeur
Il dormait au fond d'un lac depuis soixante ans. Il aura fallu un tremblement de terre pour que l'eau se retire et dévoile son squelette, lesté par un émetteur radio recouvert d'inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacés. Qui est donc l'homme du lac ? L'enquête révélera au commissaire Erlendur le destin tragique d'étudiants islandais confrontés aux rouages implacables de la Stasi.
Commentaire
Vues toutes vos critiques, cela faisait un moment que cet auteur me tentait. Je voulais commencer pas "La cité des jarres" mais à la bibliothèque il n'y avait que "L'homme du lac" qui était disponible alors je me suis lancée. Au départ des noms islandais m'ont beaucoup gênée et il m'a fallu quelques chapitres pour que je ne fasse plus de confusions entre les policiers mais bon, ça c'est un détail. Ce qui m'a davantage gênée c'est le rythme que j'ai trouvé un peu lent et le parallèle entre les souvenirs de Tomas et l'enquête, qui se fait trop tôt je trouve, ce qui nuit au suspense. Le thème de la guerre froide et de l'endoctrinement des étudiants islandais en Allemagne de l'est m'a beaucoup intéressée, mais là aussi c'était lent à progresser! Bref, pour le moment je préfère de loin les romans de Mankell mais j'en lirai quand même d'autres de Indridason, afin de pouvoir me forger une véritable opinion.
3/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
La cité des jarres
327 pages
Je ne fais pas de résumé, il y en a assez dans les pages précédentes.
Mon avis: 3,5/5
Ce roman m'a permit de découvrir un pays fascinant, l'Islande, il m'a donné envie de me balader parmi les geysers malgré le temps bien souvent maussade.
J'ai aussi apprécié les personnages, surtout l'inspecteur Erlendur, que je compte suivre dans les prochains romans, j'ai aimé le fait qu'en parallèle de l'enquête on découvre sa vie et ses soucis notamment avec sa fille Eva Lind qui lui en fait voir des sacrés!
Le bémol pour ce livre vient de l'enquête malgré le fait que la victime était un horrible bonhomme ce qui est assez original, je n'ai pas été particulièrement emballée par l'intrigue, ça manquait de suspense et de rebondissement, je me doutais toujours à peut près de ce qui allait être révélé au fil des interrogatoires ou des recherches.
J'ai quand même envie de poursuivre les aventures de Erlendur avec la femme en vert que j'ai emprunté à ma mère.
Un film a été tiré de livre qui s'intitule Jar City réalisé en 2008, un film islandais bien sûr
Quelques photos de l'Islande pour nous faire voyager un peu:
327 pages
Je ne fais pas de résumé, il y en a assez dans les pages précédentes.
Mon avis: 3,5/5
Ce roman m'a permit de découvrir un pays fascinant, l'Islande, il m'a donné envie de me balader parmi les geysers malgré le temps bien souvent maussade.
J'ai aussi apprécié les personnages, surtout l'inspecteur Erlendur, que je compte suivre dans les prochains romans, j'ai aimé le fait qu'en parallèle de l'enquête on découvre sa vie et ses soucis notamment avec sa fille Eva Lind qui lui en fait voir des sacrés!
Le bémol pour ce livre vient de l'enquête malgré le fait que la victime était un horrible bonhomme ce qui est assez original, je n'ai pas été particulièrement emballée par l'intrigue, ça manquait de suspense et de rebondissement, je me doutais toujours à peut près de ce qui allait être révélé au fil des interrogatoires ou des recherches.
J'ai quand même envie de poursuivre les aventures de Erlendur avec la femme en vert que j'ai emprunté à ma mère.
Un film a été tiré de livre qui s'intitule Jar City réalisé en 2008, un film islandais bien sûr
Quelques photos de l'Islande pour nous faire voyager un peu:
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Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
La femme en vert
Ed. Métaillé, 2006, c2001, 348 pages, ISBN 978-2-7578-0317-2
Traduit de l'islandais par Éric Boury
Ma note: 5/5
Résumé:
Alors que la ville de Reykjavik s'étend, les constructions domiciliaires se multiplient et les squelettes enfouient refont surface. L'inspecteur Erlendur, au prise avec ses démons va enquêter sur un possible meurtre survenu plus d'un demi-siècle plus tôt.
Mon avis:
Dans cet opus, qui est en fait le quatrième de la série de l'inspecteur Erlendur, nous suivons une enquête qui tentera de démêler bien des histoires. Parallèlement, une famille meurtrie nous est présenté. Les violences subies, la cruauté mentale, rien ne nous est épargné et est à plusieurs reprises insupportable. Et il y a Eva Lind, la fille droguée d'Erlendur qui appelle son père à l'aide mais qui arrivera peut-être à faire en sorte, bien involontairement, que celui-ci extériorise ses démons. Beaucoup d'histoires, certe mais elles se combinent à la perfection, se complètent et nous donnent leurs indices au goutte à goutte quant à l'enquête mais aussi à la vie de l'inspecteur.
J'ai été très touché par ce récit, j'aurais tant aimé aider cette pauvre femme prise dans cet enfer et j'esperais avec force qu'elle puisse un jour s'en sortir. Je me suis prise d'affection pour elle, ses enfants, pour l'inspecteur, pour le soldat. L'auteur nous trimbale de pistes en pistes, mais sans cesse on espère... et oui on souhaite que ce soit lui qui se retrouve enterré sous les groseillers... mais nous ne saurons la clé de l'enigme qu'à la toute fin du récit. Je ne vous dis pas par contre si j'ai poussé un soupir de soulagement...
Ed. Métaillé, 2006, c2001, 348 pages, ISBN 978-2-7578-0317-2
Traduit de l'islandais par Éric Boury
Ma note: 5/5
Résumé:
Alors que la ville de Reykjavik s'étend, les constructions domiciliaires se multiplient et les squelettes enfouient refont surface. L'inspecteur Erlendur, au prise avec ses démons va enquêter sur un possible meurtre survenu plus d'un demi-siècle plus tôt.
Mon avis:
Dans cet opus, qui est en fait le quatrième de la série de l'inspecteur Erlendur, nous suivons une enquête qui tentera de démêler bien des histoires. Parallèlement, une famille meurtrie nous est présenté. Les violences subies, la cruauté mentale, rien ne nous est épargné et est à plusieurs reprises insupportable. Et il y a Eva Lind, la fille droguée d'Erlendur qui appelle son père à l'aide mais qui arrivera peut-être à faire en sorte, bien involontairement, que celui-ci extériorise ses démons. Beaucoup d'histoires, certe mais elles se combinent à la perfection, se complètent et nous donnent leurs indices au goutte à goutte quant à l'enquête mais aussi à la vie de l'inspecteur.
J'ai été très touché par ce récit, j'aurais tant aimé aider cette pauvre femme prise dans cet enfer et j'esperais avec force qu'elle puisse un jour s'en sortir. Je me suis prise d'affection pour elle, ses enfants, pour l'inspecteur, pour le soldat. L'auteur nous trimbale de pistes en pistes, mais sans cesse on espère... et oui on souhaite que ce soit lui qui se retrouve enterré sous les groseillers... mais nous ne saurons la clé de l'enigme qu'à la toute fin du récit. Je ne vous dis pas par contre si j'ai poussé un soupir de soulagement...
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Merci de ton bel avis Phil. Je me suis tâté ce matin à la bib pour le prendre. Je voulais La voix qui n'y était pas. Tu m'as convaincu je l'emprunterai à mon prochain passage à la médiathèque.
B
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Bernard- Nombre de messages : 3697
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Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Je pense bien que tu vas aimer, et aussi c'est bien que tu as lu La cité des jarres avant car on sent bien la suite.
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Inspirant cet auteur... dommage que ma PAL soit encore trop remplie.
Merci pour les photos Cyrielle, ça me donne énormément le goût d'aller en Islande.
Merci pour les photos Cyrielle, ça me donne énormément le goût d'aller en Islande.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Je l'ai dans ma PAL je vais le ressortir pour le thème
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Challenge US : 29/51
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
La cité des jarres
Je ne referai pas un résumé de plus.....
Je découvre donc cet auteur par le premier épisode des enquêtes du commissaire Erlendur. Je l'aime bien ce commissaire un peu bourru qui doit en plus faire face à ses problèmes familiaux.
L'intrigue est efficace et bien menée. Contrairement à certains thrillers l'auteur ne tombe jamais dans le gore et les descriptions sordides.
Par contre le climat décrit ne me donne pas trop envie d'aller en Islande en automne
Je continuerai certainement à suivre ce commissaire....
Ma note 5/5
Je ne referai pas un résumé de plus.....
Je découvre donc cet auteur par le premier épisode des enquêtes du commissaire Erlendur. Je l'aime bien ce commissaire un peu bourru qui doit en plus faire face à ses problèmes familiaux.
L'intrigue est efficace et bien menée. Contrairement à certains thrillers l'auteur ne tombe jamais dans le gore et les descriptions sordides.
Par contre le climat décrit ne me donne pas trop envie d'aller en Islande en automne
Je continuerai certainement à suivre ce commissaire....
Ma note 5/5
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
J'avais bien aimé aussi La cité des Jarres !
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
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Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Hiver Arctique d 'Arnaldur Indridason
Métaillé Noir/ 335 pages
Je vais plussoir aux avis précédent sur ce livre. J' ai trouvé ce livre long, lent et surtout très ennuyeux. Je n'ai été intéressé
que très moyennement par l'intrigue. Pour ceux qui souhaite lire l'ensemble des aventures par intérêt pour la vie privée du
commisaire Erlendur, vous pouvez vous passer de ce livre même sur le plan personnel il ne se passe vraiment pas grand chose !
2,5/5
Métaillé Noir/ 335 pages
Je vais plussoir aux avis précédent sur ce livre. J' ai trouvé ce livre long, lent et surtout très ennuyeux. Je n'ai été intéressé
que très moyennement par l'intrigue. Pour ceux qui souhaite lire l'ensemble des aventures par intérêt pour la vie privée du
commisaire Erlendur, vous pouvez vous passer de ce livre même sur le plan personnel il ne se passe vraiment pas grand chose !
2,5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
Je pense comme toi, à oublier très vite. Merci de ton avis Lacazavent.
B
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Bernard- Nombre de messages : 3697
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Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
C'est déjà oublié ! Pas besoin de se forcer
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
L'homme du lac
L'homme du lac
C'est ma première rencontre avec cet auteur et je ne suis pas déçue !
Alors que le résumé lu au dos du livre m'avait fait laissé le livre au fin fond de ma PAL... le thème Scandinavie m'a permis de découvrir et d'apprécier !
Un bon policier, une écriture simple et efficace.
Erlendur, un flic usé par les années, divorcé, une fille toxico, un fils qu'il connait si peu... mène l'enquête. Un squelette a été retrouvé au fond d'un lac asséché. La mort semble dater des années 60. Erlendur et ses coéquipiers ( personnages secondaires attachants ) partent donc à la recherche des personnes disparues à cette époque.
J'ai beaucoup aimé l'alternance entre l'enquête menée par Erlendur et les évènements, racontés par un narrateur mystérieux au départ, ayant eu lieu à Leipzig en Allemagne lors de la guerre froide. Là-bas on suit Tomas, Hans, Emil,, Ilona etc... des étudiants étrangers dont des islandais boursiers venus étudier dans une université réputée. Mais la stasi sévit, peut-on avoir confiance en ses amis ? ... et la révolution bat son plein en Hongrie...
On comprend peu à peu le lien entre les deux époques jusqu'à savoir qui est l'homme du lac...
Une lecture sympa, j'ai passé un très bon moment en terre islandaise.
Ma note : 4/5
petitemartine- Admin
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Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
L'homme du lac - Arnaldur Indridason
Mon avis : J'ai un petit faible pour cet auteur Islandais qui nous régale avec ses polars nordiques. Ce que j'aime par dessus tout c'est que nous suivons dans ses différent livres, toujours les mêmes personnages mais à travers de nouvelles enquêtes. J'aime bien les héros récurrents surtout ceux de cet écrivain qui sont très attachants. Les déboires familiaux de Erlendur font partie intégrante de l'enquête policière et on les suit avec plaisir.
Deux parties dans ce livre, une première ou l'on suit l'enquête en Islande : un squelette est retrouvé dans un lac, attaché a un émetteur radio russe et une deuxième partie qui se déroule 50 ans en arriére que j'ai moins aimé où l'on suit des étudiants Islandais venus étudier en Allemagne de l'est les bienfaits du communisme, une tournure plus politique.
Cette deuxième partie très présente au début du livre alourdit l'action mais est nécessaire pour la compréhension de l'intrigue ; dommage qu'elle ait été trop longue parfois.
Sinon, une enquête policière rondement menée par notre commissaire, les indices nous sont dévoilés avec parcimonie, c'est toujours limpide, simple. Jamais rien de compliqué, de tortueux, pas de sang. Un polar classique et très agréable comme quoi on peut faire du bon sans tomber dans le gore ...
Il me semble qu'au terme de cette enquête Valgerdur, une femme que l'on a connu dans "La voix" va prendre un peu plus de place dans la vie d'Erlendur.
Après avoir lu La cité des jarres, La femme en vert (mon préféré), La voix, Il me tarde de récupérer Hiver Arctique.
4/5
Mon avis : J'ai un petit faible pour cet auteur Islandais qui nous régale avec ses polars nordiques. Ce que j'aime par dessus tout c'est que nous suivons dans ses différent livres, toujours les mêmes personnages mais à travers de nouvelles enquêtes. J'aime bien les héros récurrents surtout ceux de cet écrivain qui sont très attachants. Les déboires familiaux de Erlendur font partie intégrante de l'enquête policière et on les suit avec plaisir.
Deux parties dans ce livre, une première ou l'on suit l'enquête en Islande : un squelette est retrouvé dans un lac, attaché a un émetteur radio russe et une deuxième partie qui se déroule 50 ans en arriére que j'ai moins aimé où l'on suit des étudiants Islandais venus étudier en Allemagne de l'est les bienfaits du communisme, une tournure plus politique.
Cette deuxième partie très présente au début du livre alourdit l'action mais est nécessaire pour la compréhension de l'intrigue ; dommage qu'elle ait été trop longue parfois.
Sinon, une enquête policière rondement menée par notre commissaire, les indices nous sont dévoilés avec parcimonie, c'est toujours limpide, simple. Jamais rien de compliqué, de tortueux, pas de sang. Un polar classique et très agréable comme quoi on peut faire du bon sans tomber dans le gore ...
Il me semble qu'au terme de cette enquête Valgerdur, une femme que l'on a connu dans "La voix" va prendre un peu plus de place dans la vie d'Erlendur.
Après avoir lu La cité des jarres, La femme en vert (mon préféré), La voix, Il me tarde de récupérer Hiver Arctique.
4/5
La rivière noire, d'Arnaldur Indridason
Présentation de l'éditeur
Dans un appartement à proximité du centre de la ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de sang sans qu’il y ait le moindre signe d’effraction ou de lutte. Aucune arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le médecin légiste qualifie de douce, presque féminine. Dans la poche de Runolfur, des cachets de Rohypnol, médicament également
connu sous le nom de drogue du viol… Il semblerait que Runolfur ait violé une femme et que celle-ci se soit ensuite vengée de son agresseur. Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum puissant et inhabituel d’épices, qui va mettre Elinborg, l’inspectrice, amateur de bonne cuisine, sur la piste d’une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien, et bien qu’elle soit persuadée d’avoir commis ce meurtre rien ne permet vraiment de le prouver. La fiole de narcotiques trouvée parmi d’autres indices oriente les inspecteurs vers des violences secrètes et des sévices psychologiques. En l’absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l’équipe va s’employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun.
300 pages
Editeur : Editions Métailié (3 février 2011)
Collection : Bibliothèque nordique
Prix : 19 €
Mon avis sur le livre
Sans y avoir mis les pieds, j’ai toujours eu un faible pour l’Islande. Ça doit remonter aux temps lointains de ma lecture de Voyage au centre de la Terre, quand les héros de Jules Verne, arrivant au pied du volcan Sneffels, se préparent à y pénétrer pour explorer un monde inconnu au cœur de notre planète. Il était donc normal qu’Arnaldur Indridason, son pays de volcans et de glaciers et ses polars parfaitement fabriqués bénéficient d’un préjugé favorable de ma part. Et c’est heureux, car au fil de la lecture de « La rivière noire », l’aperçu que l’auteur nous donne de la cuisine islandaise traditionnelle, avec son cortège de poisson faisandé à la graisse de mouton fondue, a de quoi faire frémir d’horreur le plus inconditionnel admirateur de ce pays si contrasté !
Mais foin des préjugés culinaires, je reviens au polar qui, lui, est loin d’être faisandé.
Il n’y a jamais de déception avec Indridason. C’est un auteur solide, qui sait construire une histoire et la raconter sans temps mort. Il travaille ses personnages principaux ou secondaires pour les rendre crédibles et intéressants, ses dialogues sont vifs, enlevés, précis. De plus, la façon dont les enquêteurs s’approchent au plus près de la vérité psychologique des personnages, jusqu’au dénouement final, est un modèle du genre. Seuls les plus grands arrivent à une telle maîtrise. Depuis ses débuts dans le polar en 1997, Arnaldur Indridason s’est hissé au niveau de Connelly et Mankell. Comme eux il est capable de parsemer ses intrigues d’indices subtils, puis de les décortiquer avec habileté et sagacité pour le plus grand plaisir du lecteur. Dans ce nouveau roman, c’est Elinborg, l’adjointe d’Erlandur, qui est au premier plan. Celui-ci, parti en vacances dans les fjords de l’Est de l’Islande, ne donne aucune nouvelle à son équipe. Elinborg est donc chargée d’élucider un meurtre : un certain Runolfur, retrouvé à son domicile la gorge tranchée, avec dans sa poche des cachets de Rohypnol, la « drogue du violeur ».
Le fait de mettre une femme au cœur de l’histoire était un défi intéressant à relever pour Indridason. Ses lecteurs connaissent déjà Elinborg, qui apparaissait dans les enquêtes précédentes. Elle est une mère de famille ordinaire, qui a des problèmes, des plaisirs et des joies, une femme qui aurait voulu être géologue et s’est finalement retrouvée flic dans la criminelle sans jamais le regretter.
Comme il le faisait pour le personnage d’Erlandur, l’auteur va, au fil des pages, nous faire pénétrer dans sa vie, ses habitudes, nous la montrer sous un jour nouveau. Des observations sur ses relations avec son mari Teddi et ses quatre enfants parcourent le livre et permettent au lecteur de s’évader agréablement des aspects parfois techniques de l’enquête. Beaucoup de lectrices (ou de lecteurs) se reconnaîtront dans les rapports tendus qu’elle entretient avec son adolescent de fils, Valthor, toujours fourré sur Internet où il a créé un blog sur lequel il donne ses sentiments sur les membres de sa famille, au grand dam de sa mère et de sa jeune sœur Theodora.
Sans porter de jugement, Indridason nous fait découvrir une femme qui ne doute pas d’elle-même, se remet rarement en question, considère que si quelque chose se passe mal avec ses proches, la raison doit être avant tout cherchée chez les autres et non chez elle. Elinborg est passionnée de cuisine, et en particulier de cuisine orientale et des épices qui accompagnent celle-ci. Elle a publié sur ce sujet un livre qui a obtenu un certain succès, et son enquête va lui permettre d’utiliser ses compétences culinaires : un parfum de Tandoori qui imprègne un châle trouvé à proximité du corps, va être un des indices qui lui permettra de faire progresser l’enquête.
Elinborg creuse dans le passé de Runolfur, probable violeur et possible victime d’une vengeance. La personnalité de ce dernier est difficile à saisir d’emblée. Ses collègues de travail, ses connaissances, le présentent comme un homme avenant, sympathique et charmeur. Une partie du travail d’Elinborg consistera à rencontrer sa mère et ses rares amis d’enfance, à regarder au-delà des apparences et ce mécanisme mis en route par Indridason, avec son cortège de personnages scrutés par l'enquêtrice, fait penser aux meilleurs Simenon. Elinborg va se plonger dans tous ces témoignages et rencontrer aussi des jeunes femmes violées et leur famille. Ses observations constituent le cœur du roman puisque les indices qu’elle relève forment une spirale qui l’amène méthodiquement vers le centre, le lieu qui constitue la solution de l’énigme : le passé trouble de Runolfur. La mort de celui-ci pourrait-elle avoir un rapport avec la disparition d’une jeune lycéenne, Lilja, quelques années plus tôt ? Comme dans la « vraie vie » où le succès n’est pas toujours au rendez-vous, Elinborg va pressentir la vérité sur la disparition de Lijla sans jamais pouvoir l’atteindre. Son enquête ne sera donc résolue qu’à moitié, et les détails seront essentiels dans la résolution. C’est l’odeur de tandoori qui la met sur la piste de la jeune femme violée par Ronolfur la nuit de son assassinat. C’est une odeur de cambouis ou d’huile de vidange flottant sur les vêtements de son mécanicien de mari qui va aussi lui permettre de comprendre ce qui s’est passé cette nuit-là.
Le mécanisme mis en place par l’auteur est implacable, impeccable. Il n’y a pas dans ce roman le grain de folie que l’on peut trouver chez une Fred Vargas ou l’humour caustique d’un Harlan Coben, mais tout s’articule parfaitement, le mécanisme de résolution de l’enquête est aussi bien huilé que les personnages sont cohérents et finement observés.
Au final, « La rivière noire » est un excellent polar, écrit par un artisan de l’écriture talentueux. Le succès d’Arnaldur Indidason, qui se confirme au fil de ses romans, n’est pas un phénomène lié à la mode des polars nordiques, il est amplement mérité.
Mais foin des préjugés culinaires, je reviens au polar qui, lui, est loin d’être faisandé.
Il n’y a jamais de déception avec Indridason. C’est un auteur solide, qui sait construire une histoire et la raconter sans temps mort. Il travaille ses personnages principaux ou secondaires pour les rendre crédibles et intéressants, ses dialogues sont vifs, enlevés, précis. De plus, la façon dont les enquêteurs s’approchent au plus près de la vérité psychologique des personnages, jusqu’au dénouement final, est un modèle du genre. Seuls les plus grands arrivent à une telle maîtrise. Depuis ses débuts dans le polar en 1997, Arnaldur Indridason s’est hissé au niveau de Connelly et Mankell. Comme eux il est capable de parsemer ses intrigues d’indices subtils, puis de les décortiquer avec habileté et sagacité pour le plus grand plaisir du lecteur. Dans ce nouveau roman, c’est Elinborg, l’adjointe d’Erlandur, qui est au premier plan. Celui-ci, parti en vacances dans les fjords de l’Est de l’Islande, ne donne aucune nouvelle à son équipe. Elinborg est donc chargée d’élucider un meurtre : un certain Runolfur, retrouvé à son domicile la gorge tranchée, avec dans sa poche des cachets de Rohypnol, la « drogue du violeur ».
Le fait de mettre une femme au cœur de l’histoire était un défi intéressant à relever pour Indridason. Ses lecteurs connaissent déjà Elinborg, qui apparaissait dans les enquêtes précédentes. Elle est une mère de famille ordinaire, qui a des problèmes, des plaisirs et des joies, une femme qui aurait voulu être géologue et s’est finalement retrouvée flic dans la criminelle sans jamais le regretter.
Comme il le faisait pour le personnage d’Erlandur, l’auteur va, au fil des pages, nous faire pénétrer dans sa vie, ses habitudes, nous la montrer sous un jour nouveau. Des observations sur ses relations avec son mari Teddi et ses quatre enfants parcourent le livre et permettent au lecteur de s’évader agréablement des aspects parfois techniques de l’enquête. Beaucoup de lectrices (ou de lecteurs) se reconnaîtront dans les rapports tendus qu’elle entretient avec son adolescent de fils, Valthor, toujours fourré sur Internet où il a créé un blog sur lequel il donne ses sentiments sur les membres de sa famille, au grand dam de sa mère et de sa jeune sœur Theodora.
Sans porter de jugement, Indridason nous fait découvrir une femme qui ne doute pas d’elle-même, se remet rarement en question, considère que si quelque chose se passe mal avec ses proches, la raison doit être avant tout cherchée chez les autres et non chez elle. Elinborg est passionnée de cuisine, et en particulier de cuisine orientale et des épices qui accompagnent celle-ci. Elle a publié sur ce sujet un livre qui a obtenu un certain succès, et son enquête va lui permettre d’utiliser ses compétences culinaires : un parfum de Tandoori qui imprègne un châle trouvé à proximité du corps, va être un des indices qui lui permettra de faire progresser l’enquête.
Elinborg creuse dans le passé de Runolfur, probable violeur et possible victime d’une vengeance. La personnalité de ce dernier est difficile à saisir d’emblée. Ses collègues de travail, ses connaissances, le présentent comme un homme avenant, sympathique et charmeur. Une partie du travail d’Elinborg consistera à rencontrer sa mère et ses rares amis d’enfance, à regarder au-delà des apparences et ce mécanisme mis en route par Indridason, avec son cortège de personnages scrutés par l'enquêtrice, fait penser aux meilleurs Simenon. Elinborg va se plonger dans tous ces témoignages et rencontrer aussi des jeunes femmes violées et leur famille. Ses observations constituent le cœur du roman puisque les indices qu’elle relève forment une spirale qui l’amène méthodiquement vers le centre, le lieu qui constitue la solution de l’énigme : le passé trouble de Runolfur. La mort de celui-ci pourrait-elle avoir un rapport avec la disparition d’une jeune lycéenne, Lilja, quelques années plus tôt ? Comme dans la « vraie vie » où le succès n’est pas toujours au rendez-vous, Elinborg va pressentir la vérité sur la disparition de Lijla sans jamais pouvoir l’atteindre. Son enquête ne sera donc résolue qu’à moitié, et les détails seront essentiels dans la résolution. C’est l’odeur de tandoori qui la met sur la piste de la jeune femme violée par Ronolfur la nuit de son assassinat. C’est une odeur de cambouis ou d’huile de vidange flottant sur les vêtements de son mécanicien de mari qui va aussi lui permettre de comprendre ce qui s’est passé cette nuit-là.
Le mécanisme mis en place par l’auteur est implacable, impeccable. Il n’y a pas dans ce roman le grain de folie que l’on peut trouver chez une Fred Vargas ou l’humour caustique d’un Harlan Coben, mais tout s’articule parfaitement, le mécanisme de résolution de l’enquête est aussi bien huilé que les personnages sont cohérents et finement observés.
Au final, « La rivière noire » est un excellent polar, écrit par un artisan de l’écriture talentueux. Le succès d’Arnaldur Indidason, qui se confirme au fil de ses romans, n’est pas un phénomène lié à la mode des polars nordiques, il est amplement mérité.
Ma note : 4,5/5
Invité- Invité
Re: Arnaldur INDRIDASON (Islande)
LA CITE DES JARRES
Edition Métailié 286 p.
Note : 3.5/5
On est bien loin du thriller américain. Il y a moins d'action, moins de suspense, même si la résolution du meurtre n'est pas du tout évidente. L'histoire est assez centrée sur les personnages et leur vie privée. Erlendur est d'ailleurs assez attachant. On le regarde se dépatouiller comme il peut dans sa vie de famille et on espère le meilleur pour lui.
En résumé, c'est un polar sympa et je relirai bien volontiers cet auteur.
Edition Métailié 286 p.
Note : 3.5/5
On est bien loin du thriller américain. Il y a moins d'action, moins de suspense, même si la résolution du meurtre n'est pas du tout évidente. L'histoire est assez centrée sur les personnages et leur vie privée. Erlendur est d'ailleurs assez attachant. On le regarde se dépatouiller comme il peut dans sa vie de famille et on espère le meilleur pour lui.
En résumé, c'est un polar sympa et je relirai bien volontiers cet auteur.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
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