Helen SIMONSON (Angleterre)

Helen Simonson est née en Angleterre et vit aujourd'hui à Washington. Elle a passé son enfance dans l'East Sussex, ce "pays littéraire" où vécurent notamment Henry James, Rudyard Kipling et Virginia Woolf, et dans lequel elle puise encore une grande partie de son inspiration. Phénomène de librairie en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, où il est resté plusieurs semaines en tête des listes des meilleures ventes, La dernière conquête du major Pettigrew est son premier roman. (source 4ème de couv. du roman).



La dernière conquête du major Pettigrew
Nil (2012) 492 pages

Le major Pettigrew vit dans la campagne anglaise. Veuf, sa vie est un peu monotone entre les rares visites de son fils unique, son club et le golf. De plus il vient de perdre son frère. C'est alors qu'il se rapproche de Mme Ali l'épicière pakistanaise du village. Cette nouvelle amitié va choquer les très conservateurs habitants du village ainsi que sa famille.

Une lecture plutôt agréable même si le "démarrage" de l'intrigue est un peu long. Les rapports entre les personnages sont assez bien faits même si l'indécision chronique du major a eu le don de me hérisser le poil. Dans la seconde moitié du roman l'auteur atteint sa vitesse de croisière et alors les évènements s'enchaînent de manière assez peu réaliste mais au moins ça bouge!
Le ton du roman est assez vif et caustique grâce aux répliques du major Pettigrew. Par contre j'ai trouvé quelques scènes assez ennuyeuses notamment les scènes de chasse. Le choc des cultures entre les habitants conservateurs d'Edgecombe et la pakistanaise et mulsulmane Mme Ali reflète sans doute bien l'Angleterre actuelle et son melting-pot.
Un bon sujet mais l'écriture d'Helen Simonson n'est pas pour moi vraiment à la hauteur, le ton m'a semblé un peu trop léger.

Ma note: 3/5

L'idée de départ était très bonne, un major à la retraite, veuf, ayant passé l'âge des folies amoureuses va pourtant s'éprendre d'une femme qui tient la petit épicerie locale de son village. Cette femme, déjà d'une condition sociale inférieure à l'ex-militaire de sa très gracieuse majesté, est Pakistanaise. Le bonnes langues du village en question et les familles respectives vont évidemment se déchaîner contre cette relation, pourtant très chaste, mettant en cause l'ordre établi.
Sous la plume d'un David Lodge ou même d'un Hornby, cela aurait pu être savoureux de bout en bout. Mais Helen Simonson en fait quelque chose de rapidement insipide et peu nourrissant aussi délectable que de la jelly anglaise. J'ai bien aimé le début, ai préféré la fin où cela s’accélère et se recentre sur le couple improbable, mais j'ai survolé le milieu (ce roman fait 538 pages hélas), qui m'a bien ennuyé avec des personnages secondaires sans intérêt pour l'intrigue et des événements superflus.

Exquis comme un bonbon anglais parfumé aux épices, lit-on en 4e de couv. Ah non alors ! c'est d'un fade !

Il aurait pu me tenter celui-là, mais à vous lire je crois que je vais passer mon chemin

Lecture en situation !!!!

Le frère du très digne major Pettygrew vient de décéder .Le major n’espère qu’une chose pouvoir rassembler la paire de fusil donné par le Maharadjah à son père. Veuf depuis plusieurs années il reçoit la visite de son fils et de sa fiancée américaine Pour ce dernier la maxime time is money prend toute sa signification il ne voit que par l’argent et tous les moyens sont bons. Dans ce groupe très select on parle de golf , de chasse de garden party  la seule ombre au tableau l’amitié amoureuse que la major Petigrew a pour Mme Ali l’épicière du village de surcroît de nationalité Pakistanaise. Ni le village ni le fils ne voient cela d’un bon œil !
Les thèmes abordés sont évidement le différence de culture ou de religion dans une relation .
Même si le major et Mme Ali sont à l’opposé de tout cela le major est né en Inde et Mme Ali en Angleterre et ils se retrouvent sur leur amour des livres qui est bien présent dans le roman .Tous deux aiment lire Kipling que j’ai noté dans ma liste au passage.Mais cette différence se retrouve aussi dans l’amour du neveu de Madame Ali qui devenu  très religieux après un voyage au Pakistan refuse de renouer et de se marier avec son amour de jeunesse la mère se son fils George.Différence encore pointée entre le fils du major et sa fiancée américaine
Un petit pavé de 583 pages qui se lit tout seul quelques confusions au moment de la fête mais il y a beaucoup d’humour et de tendresse dans ce roman Mon  personnage préféré a été sans conteste Mme Ali qui temporise et montre le coté positif de chaque chose. Une lecture bien divertissante
4/5

Mais je crois que j'aimerais bien ce livre (en plus tu donnes envie de le lire rien qu'avec la photo!... Je le note

Je te l'envoie si tu veux !

La quatrième de couverture donnait envie