Sandrine COLLETTE (France)
+7
Awara
géromino
cookie610
Cyrielle
kattylou
petitepom
Lacazavent
11 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sandrine COLLETTE (France)
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Des nœuds d' acier de Sandrine Colette
Livre de poche / 264 pages
Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt dense, un homme est enchaîné. Théo, quarante ans, a été capturé par deux frères, deux vieillards qui ont fait de lui leur esclave. Comment a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, Théo sortait de prison quand ces vieux fous l'ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers.
Un huis clos redoutable à la frontière du roman noir, prenant malgré quelques petites longueurs et des scènes qui cèdent et s'enferment, à mon avis, trop facilement dans le trash heureusement ça ne dure jamais bien longtemps l' intrigue et le suspens reprenant le dessus. Il me sera bien difficile d' oublier de tels personnages, solitaires, cruels et d' une bêtise crasse ils sont effrayants.
L' intrigue n'est pas si originale, elle n'est pas sans évoquer Misery de Stefen King pour n'en citer qu' un, ceci dit le lieux dénote, l' histoire vous fait oublier le temps qu' il fait et c'est un premier roman.
Une lecture prometteuse, une auteur que je suivrai.
Livre de poche / 264 pages
Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt dense, un homme est enchaîné. Théo, quarante ans, a été capturé par deux frères, deux vieillards qui ont fait de lui leur esclave. Comment a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, Théo sortait de prison quand ces vieux fous l'ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers.
Un huis clos redoutable à la frontière du roman noir, prenant malgré quelques petites longueurs et des scènes qui cèdent et s'enferment, à mon avis, trop facilement dans le trash heureusement ça ne dure jamais bien longtemps l' intrigue et le suspens reprenant le dessus. Il me sera bien difficile d' oublier de tels personnages, solitaires, cruels et d' une bêtise crasse ils sont effrayants.
L' intrigue n'est pas si originale, elle n'est pas sans évoquer Misery de Stefen King pour n'en citer qu' un, ceci dit le lieux dénote, l' histoire vous fait oublier le temps qu' il fait et c'est un premier roman.
Une lecture prometteuse, une auteur que je suivrai.
3,75/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Des nœuds d'acier
Un huit clos en pleine cambrousse française, où on vit l'horreur, les rapports humains sont troublants, dérangeants et flippants.
Un thriller qui vous tiens en haleine
Un huit clos en pleine cambrousse française, où on vit l'horreur, les rapports humains sont troublants, dérangeants et flippants.
Un thriller qui vous tiens en haleine
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Sandrine Colette – Il reste la poussière
Imaginez une estancia en Patagonie loin de la ville où on élève des moutons et quelques vaches. Un coin de terre aride où le foin est parfois si piquant qu’il faut retirer des brins de la gencive des bovins.
Dans ce domaine une mère et une fratrie de quatre garçons Deux jumeaux, Steban un peu simplet et le petit arrivé après la disparition du père. Les deux ainés n’ont jamais accepté le petit qu’ils maltraitent. Coups et humiliations sont le quotidien de ce gamin Et la mère ne bouge pas pour elle les enfants sont comme les bêtes.Le petit cherche à se venger mais un évènement va bousculer leur vie
Après la présentation à la grande librairie de ce livre je ne voulais pas le lire jusqu’à ce qu’une de mes collègue avec qui je partage souvent les même lecture m’en parle donne ses impressions en me le recommande. C’est vraiment pour lui faire plaisir que j’ai commencé ce livre persuadée de le quitter aussitôt.
Mais non j’ai été emportée tout de suite par l’histoire. Le livre est noir certes mais vraiment bien écrit.Chapitres après chapitres ce sont les différents protagonistes qui racontent on est donc vraiment dans la tête des personnages. Je me suis bien sûr d’abord attachée à ce gamin mais personne n’a eu la vie facile dans cette famille.Il y a de très belle descriptions du paysage, de la nature on visualise parfaitement les chevauchées , la tonte des moutons et la poussière toujours présente et l'auteur nous tient en haleine jusqu'au bout
_________________
La Terre - Zola
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Je viens de terminer Il reste la poussière de Sandrine Collette chez Éditions J'ai Lu.
L'auteure nous conte l'histoire de Raphaël, sa mère et ses frères. Ils vivent dans une estencia au milieu de la pampa argentine au début du 20ème siècle. La vie y est rude très rude, pas de place pour les sentiments juste pour le travail. Raphaël n'est pas aimé de ses frères, particulièrement de Mauro le plus costaud. Même sa mère, une femme dure à qui la vie n'a pas fait de cadeau et qui n'en fait à personne, est très dur avec le petit Raphaël. Comment grandir dans de telle condition, dans un tel environnement. Raphaël va devoir composer avec cet enfer.
Malheureusement ce roman est une déception pour moi. Car malgré un cadre très bien planté par Sandrine Collette et une immersion totale dans cette vie d'une rudesse extrême, je me suis très vite ennuyée.
Je pense que j'ai été dérangée par la noirceur et la froideur de ce récit. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, même à Raphaël qui pourtant est le plus touchant.
Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir et je pense que j'ai besoin d'au moins une lueur de bienveillance et de sentiment que je n'ai pas ressentie dans cette histoire.
En plus de ce détachement, je dois dire également que je me suis ennuyée, c'est très contemplatif, même quand il y a des rebondissements j'ai eu un sentiment de distance qui m'a empêché d'être prise dans l'histoire.
En bref, je reconnais une belle écriture à Sandrine Collette mais je pense que ce n'était pas un roman pour moi. Dommage.
2,5/5
L'auteure nous conte l'histoire de Raphaël, sa mère et ses frères. Ils vivent dans une estencia au milieu de la pampa argentine au début du 20ème siècle. La vie y est rude très rude, pas de place pour les sentiments juste pour le travail. Raphaël n'est pas aimé de ses frères, particulièrement de Mauro le plus costaud. Même sa mère, une femme dure à qui la vie n'a pas fait de cadeau et qui n'en fait à personne, est très dur avec le petit Raphaël. Comment grandir dans de telle condition, dans un tel environnement. Raphaël va devoir composer avec cet enfer.
Malheureusement ce roman est une déception pour moi. Car malgré un cadre très bien planté par Sandrine Collette et une immersion totale dans cette vie d'une rudesse extrême, je me suis très vite ennuyée.
Je pense que j'ai été dérangée par la noirceur et la froideur de ce récit. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, même à Raphaël qui pourtant est le plus touchant.
Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir et je pense que j'ai besoin d'au moins une lueur de bienveillance et de sentiment que je n'ai pas ressentie dans cette histoire.
En plus de ce détachement, je dois dire également que je me suis ennuyée, c'est très contemplatif, même quand il y a des rebondissements j'ai eu un sentiment de distance qui m'a empêché d'être prise dans l'histoire.
En bref, je reconnais une belle écriture à Sandrine Collette mais je pense que ce n'était pas un roman pour moi. Dommage.
2,5/5
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Des nœuds d’acier
Note : 4.5/5
J’ai eu la change de participer à une conférence de cette auteure (que je ne connaissais absolument pas) en septembre et j’en suis repartie avec deux livres. Celui-ci, le premier de l’auteure, est un huis-clos hyper angoissant. C’est très prometteur en tout cas. J’ai adoré mais âmes sensibles s’abstenir. C’est un roman très très noir. Je vais essayer d’n dégoter un autre de cette auteure pour me faire une idée plus précise.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Plutôt tentant cette auteure ... (au moins ce titre-là) Merci Cookie!
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5626
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Les larmes noires sur la terre
Note : 4.5/5
Résumé : Moe abandonne son île pour la métropole pour suivre Rodolphe dont elle est tombée amoureuse. Mais les illusions laissent rapidement place à la triste réalité. Avec son petit garçon, elle se retrouve à la rue, sans travail, sans argent. Elle est récupérée par le service social et transféré dans un centre d’accueil : la Casse. Là, des centaines de voitures épaves sont converties en logement pour les réfugiés, les sans-abris, etc. Obligée de trimer à la ferme pour payer son loyer, elle est « adoptée » par 5 autres femmes partageant sa ruelle qui vont lui faire découvrir l’organisation de la Casse. Parce qu’une véritable ville s’est organisée dedans, avec ses règles et ses trafics.
Critique : J’ai vraiment adoré ce livre. Sandrine Collette nous dépeint une bien triste histoire. SI l’idée de la Casse est totalement inventée, elle parait tellement réelle, tellement plausible que ça en devient effrayant. On rentre très rapidement dans l’histoire. Moe est un personnage attachant, on suit ses déboires avec elle, on comprend comment elle en arrive là où elle est. L’histoire est aussi et surtout un magnifique portrait de 6 femmes, chacune différente. Mais on comprend qu’il suffit parfois de pas grand-chose pour faire basculer quelqu’un dans la misère. C’est un roman très sombre, glauque. Je pense que certains lecteurs pourraient être gênés. La conclusion m’a surprise, je ne m’attendais pas du tout à ça. Mais ça a été une très bonne lecture. Je lirais certainement à nouveau un livre de cette auteure.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Il reste la poussière
Note : 3.75/5
Critique : comme toujours dans les romans de cette auteure, c’est noir, très noir. L’histoire de cette famille de fermiers appauvris en Patagonie est d’une tristesse, d’une noirceur. On sent monter au fur et à mesure des pages le drame qui va se jouer. J’ai bien aimé mais il manquait un peu de rythme.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
J'avais beaucoup aimé il reste la poussière je voulais en relire un autre . J'ai vu ton avis sur les larmes noires de la terre cela me parait vraiment glauque pas sur que ce soit pour moi
_________________
La Terre - Zola
Re: Sandrine COLLETTE (France)
kattylou a écrit:J'avais beaucoup aimé il reste la poussière je voulais en relire un autre . J'ai vu ton avis sur les larmes noires de la terre cela me parait vraiment glauque pas sur que ce soit pour moi
Kattylou : j'avais beaucoup aimé Les larmes noires mais effectivement très très glauque. Si tu crains je te déconseille. Sinon j'ai lu Des noeux d'acier de la même auteure mais, là encore, c'est très très noir ....
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
pas pour moi, donc... surtout en ce moment...
Awara- Nombre de messages : 7144
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Collette Sandrine
Et toujours les Forêts
Editions J.C.Lattès 2 janvier 2020
333 pages
Quatrième de couverture
orentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.
Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
Mon avis
Sandrine Collette par des phrases courtes et saccadées qui claquent et des mots pour nous pousser à réfléchir sur notre société qui en gaspillant et consommant, somment responsables du fléau qui s’abat sur la planète. Avec une écriture poétique, elle trouve l’équilibre entre le beau et l’effroyable car dans ce roman puissant et époustouflant, la fin du monde arrive, les températures grimpent, les rares eaux qui tombent du ciel grignotent la terre, les abeilles se font rares. Mais j’ai aimé la beauté des phrases courtes pour nous décrire les années de survivance de Corentin après la catastrophe, son arrivée après un long, très long chemin pour arriver aux Forêts, peut-être retrouver sa grand-mère, son amour pour Mathilde, survivante, une belle histoire de couple de laquelle naîtront six enfants. Mais il y a aussi le vide, la solitude et la grisaille crépusculaire, une terre ou plus rien ne pousse et les couleurs qui sont disparues et cependant a petite famille survit pendant des années jusqu’au jour ou….. On a le souffle coupé et l’on vibre en lisant ce roman magnifique, âpre et inclassable, surprenant et émouvant, une atmosphère qui m’a fait penser à La route de Cormac McCarthy, bref tout cela écrit d’une façon incroyable et sublime provoquant beaucoup d’émotion, qui ne saurait être qu’un gros coup de coeur….5/5
Et toujours les Forêts
Editions J.C.Lattès 2 janvier 2020
333 pages
Quatrième de couverture
orentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.
Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
Mon avis
Sandrine Collette par des phrases courtes et saccadées qui claquent et des mots pour nous pousser à réfléchir sur notre société qui en gaspillant et consommant, somment responsables du fléau qui s’abat sur la planète. Avec une écriture poétique, elle trouve l’équilibre entre le beau et l’effroyable car dans ce roman puissant et époustouflant, la fin du monde arrive, les températures grimpent, les rares eaux qui tombent du ciel grignotent la terre, les abeilles se font rares. Mais j’ai aimé la beauté des phrases courtes pour nous décrire les années de survivance de Corentin après la catastrophe, son arrivée après un long, très long chemin pour arriver aux Forêts, peut-être retrouver sa grand-mère, son amour pour Mathilde, survivante, une belle histoire de couple de laquelle naîtront six enfants. Mais il y a aussi le vide, la solitude et la grisaille crépusculaire, une terre ou plus rien ne pousse et les couleurs qui sont disparues et cependant a petite famille survit pendant des années jusqu’au jour ou….. On a le souffle coupé et l’on vibre en lisant ce roman magnifique, âpre et inclassable, surprenant et émouvant, une atmosphère qui m’a fait penser à La route de Cormac McCarthy, bref tout cela écrit d’une façon incroyable et sublime provoquant beaucoup d’émotion, qui ne saurait être qu’un gros coup de coeur….5/5
lalyre- Nombre de messages : 5800
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
A lire ce 4e de couv' on ne peux effectivement s'empêcher de penser à La route de Cormac Mac Carthy. Merci Lalyre, je le note (il m'intrigue )!
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5626
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Sandrine COLLETTE (France)
intéressant! Merci.
Awara- Nombre de messages : 7144
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Six fourmis blanches
Note : 4/5
Résumé : Deux histoires se suivent : d’un côté Mathias, sacrificateur dans les montagnes albanaises qui amènent les bons présages sur la population et qui se retrouvent à faire l’apprentissage du petit-fils du parrain de la pègre locale. De l’autre côté Lou, en expédition sur la montagne avec son copain et 4 autres touristes plutôt inexpérimentés et dont la cordée se trouve prise dans une tempête de neige.
Critique : J’ai adoré ce livre. On suit les deux histoires en parallèle, on se doute qu’elles vont bien finir par se croiser mais on ne voit pas trop comment. Et aux environs des 2/3 du roman, boom ! Les deux personnages principaux sont attachants. On a envie qu’ils s’en sortent. Le rythme est haletant et les pages défilent toutes seules.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Juste après la vague
Note : 4.5/5
Résumé : Il y a 6 jours, une vague gigantesque est venue recouvrir la terre. Sur la hauteur de leur colline, devenue une île, une famille se retrouve seule survivante. Le père, la mère et leurs neufs enfants. Mais l’eau continue de monter petit à petit. Leur seule chance de survie serait de rejoindre les hautes terres. Mais leur barque est trop petite pour tous les emmener. Il faut donc faire un choix. Mais comment choisir lesquels de ses enfants ont va abandonner à une mort certaine ?
Critique : J’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. Comme d’habitude dans les romans de Sandrine Collette, on n’est pas vraiment dans un roman joyeux, plein de douceur et d’optimiste. C’est même tout l’inverse. Le point de départ de l’histoire est assez original : les eaux ont recouvert une partie de la terre et tout emporté avec elle. Une famille se retrouve à devoir survivre avec peu de ressources et de moyens à leur disposition. Le point de vue des enfants auxquels on s’attache forcément est très touchant. Les parents sont plus difficiles à cerner mais on ne peut pas vraiment les juger. Comment faire un choix impossible ? Il y a quelques rebondissements un peu gros mais l’auteur a su ne pas prolonger inutilement son histoire pour ne pas tomber dans le ridicule ou le facile. Son style, simple, ciselé et direct fonctionne parfaitement avec le propos. Concernant la fin, un peu abrupte à mon goût, j’aurais voulu ne pas quitter cette famille et ces enfants. Encore une fois, je vous recommande vivement de vous intéresser aux romans de Sandrine Collette.
Note : 4.5/5
Résumé : Il y a 6 jours, une vague gigantesque est venue recouvrir la terre. Sur la hauteur de leur colline, devenue une île, une famille se retrouve seule survivante. Le père, la mère et leurs neufs enfants. Mais l’eau continue de monter petit à petit. Leur seule chance de survie serait de rejoindre les hautes terres. Mais leur barque est trop petite pour tous les emmener. Il faut donc faire un choix. Mais comment choisir lesquels de ses enfants ont va abandonner à une mort certaine ?
Critique : J’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. Comme d’habitude dans les romans de Sandrine Collette, on n’est pas vraiment dans un roman joyeux, plein de douceur et d’optimiste. C’est même tout l’inverse. Le point de départ de l’histoire est assez original : les eaux ont recouvert une partie de la terre et tout emporté avec elle. Une famille se retrouve à devoir survivre avec peu de ressources et de moyens à leur disposition. Le point de vue des enfants auxquels on s’attache forcément est très touchant. Les parents sont plus difficiles à cerner mais on ne peut pas vraiment les juger. Comment faire un choix impossible ? Il y a quelques rebondissements un peu gros mais l’auteur a su ne pas prolonger inutilement son histoire pour ne pas tomber dans le ridicule ou le facile. Son style, simple, ciselé et direct fonctionne parfaitement avec le propos. Concernant la fin, un peu abrupte à mon goût, j’aurais voulu ne pas quitter cette famille et ces enfants. Encore une fois, je vous recommande vivement de vous intéresser aux romans de Sandrine Collette.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Et toujours les forêts
Note : 5/5
Résumé :
Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence. A la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.
Critique : Un gros coup de cœur pour moi. J'ai dévoré quasi toute la bibliographie de Sandrine Colette depuis 18 mois environ et celui-ci est clairement son meilleur de mon point de vue. Son style est sobre, concis et efficace, des phrases courtes sans fioritures. Comme d'habitude, le thème est sombre, on est dans un monde post-apocalyptique, la survie est le seul objectif à atteindre. Corentin, Augustine et les autres sont des personnages très attachants, on a envie qu'ils s'en sortent dans ce monde stérile, grisâtre, solitaire. Ce n'est pas un roman optimiste mais il est néanmoins très poétique, chargé en émotions. Je ne pourrais que vivement vous le recommander. Un coup de coeur.
Note : 5/5
Résumé :
Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence. A la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.
Critique : Un gros coup de cœur pour moi. J'ai dévoré quasi toute la bibliographie de Sandrine Colette depuis 18 mois environ et celui-ci est clairement son meilleur de mon point de vue. Son style est sobre, concis et efficace, des phrases courtes sans fioritures. Comme d'habitude, le thème est sombre, on est dans un monde post-apocalyptique, la survie est le seul objectif à atteindre. Corentin, Augustine et les autres sont des personnages très attachants, on a envie qu'ils s'en sortent dans ce monde stérile, grisâtre, solitaire. Ce n'est pas un roman optimiste mais il est néanmoins très poétique, chargé en émotions. Je ne pourrais que vivement vous le recommander. Un coup de coeur.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Un vent de cendres
Note : 3.5/5
Résumé : Camille fait les vendanges dans une exploitation vinicole avec son frère. Elle est troublée par le propriétaire des lieux. Lorsque son frère disparait, elle veut comprendre ce qui lui est arrivé et ne va pas hésiter à ce mettre en danger.
Critique : J’aime beaucoup les livres de Sandrine Collette mais celui-ci est peut-être celui que j’ai le moins apprécié. Pour sa défense, il s’agit de son deuxième ouvrage. C’est toujours aussi perturbé et perturbant, noir et sale. Un peu trop peut-être. J’ai bien aimé dans l’ensemble mais j’ai trouvé que la fin était un peu ratée, expédiée et exagérée. Dommage mais ça ne m’empêchera pas de la lire à nouveau.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
Animal
Note : 4/5
Résumé : Dans une forêt perdue du Kamtchatka, Lior, une jeune chasseuse va vivre une chasse atypique avec un ours. Tantôt proie tantôt prédateur. Cette rencontre va profondément la marquer et va la pousser à aller sur les traces de son enfance, qu'elle n'a jamais voulu affronter.
Critique : Un roman en deux parties qui pourraient presque faire deux livres distincts. J'ai beaucoup aimé cette aventure au Kamtchatka et au Népal. L'alternance des points de vue est intéressante. Seul bémol à mon sens, la toute fin qui retombe un peu comme un soufflé à mon gout. Malgré ça j'ai beaucoup aimé cette lecture
Note : 4/5
Résumé : Dans une forêt perdue du Kamtchatka, Lior, une jeune chasseuse va vivre une chasse atypique avec un ours. Tantôt proie tantôt prédateur. Cette rencontre va profondément la marquer et va la pousser à aller sur les traces de son enfance, qu'elle n'a jamais voulu affronter.
Critique : Un roman en deux parties qui pourraient presque faire deux livres distincts. J'ai beaucoup aimé cette aventure au Kamtchatka et au Népal. L'alternance des points de vue est intéressante. Seul bémol à mon sens, la toute fin qui retombe un peu comme un soufflé à mon gout. Malgré ça j'ai beaucoup aimé cette lecture
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
On était des loups de Sandrine Collette
(JC Lattes, 24/08/2022)
(JC Lattes, 24/08/2022)
Première fois que je lis Sandrine Collette et j'ai beaucoup aimé son écriture. Liam est un homme qui vit avec sa famille dans les montagnes. Quand il perd sa femme, il se retrouve seul avec son fils Aru. L'auteure rend parfaitement la rudesse de l'homme, même s'il transparait des moments de tendresse, d'attachements envers son fils, dans leur voyage dans la montagne. J'étais totalement immergée dans les pensées de Liam, plongée dans la douleur du présent et les souvenirs de son enfance. C'est un peu peu répétitif par les moments ressassés mais c'est un récit court et finalement, tout se passe très vite. On n'est restés que très peu de temps avec eux. Un très beau roman sur le chemin vers la paternité et l'amour.
Note : 5/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Sandrine COLLETTE (France)
On était des loups
Quatrième de couverture
Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l’attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d’un ours. À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s’effondre, Liam a une certitude. Ce monde sauvage n’est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d’autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d’un enfant terrifié.
Mon avis
C’est l’histoire d’un homme primitif qui vivait de la chasse, maintenant que sa femme est morte, il va bien falloir qu’il s’occupe de son petit garçon de sept ans, sa vie doit changer pour lui. Pas facile pour lui, qui vivait comme un sauvage mais voila il n’a aucune notions pour être père, ni l’envie de l’être. Alors lui et son fils vont entreprendre un très long voyage avec les deux chevaux pour le confier à des gens de la famille, cependant ceux-ci refusent, alors il repartent et c’est un très long périple lors de ce retour qui va durer plusieurs mois. Lors de leur longue aventure , l’homme et le garçon nous emmène en pleine nature, des chemins dans les montagnes impitoyables mais d’une extraordinaire beauté et si bien décrites que l’on si croirait. Cet homme taiseux mais nullement brutal, dont nous sommes capturé par ses pensées, comment expliquer la mort de sa mère à l’enfant ? Qui s’occupera de lui lorsqu’il partira pour chasser ? Comment élever ce petit garçon dans un environnement aussi hostile ? Ensuite lui viennent des pensées terribles...Faut-il l’abandonner ou le tuer ? Ce roman saisissant, c’est un long monologue jusqu’au jour ou le petit garçon par quelques paroles et quelques gestes vont faire comprendre à son père, que la vie a un sens. Sandrine Colette avec maîtrise nous parle de l’enfance perdue et questionne sur les rapports père/fils, elle nous emmène dans des contrées inconnues pour nous conter la nature et l’amour, tout cela dans une histoire audacieuse, superbe et bouleversante qui ne peut être qu’un gros coup de coeur….5/5
lalyre- Nombre de messages : 5800
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Sandrine COLLETTE (France)
On était des loups
C'est ma première rencontre avec cette auteure. Un audio-livre emprunté à la médiathèque un peu par hasard parce que j'avais entendu vaguement parler ce ce roman. C'est un long monologue : Liam un "homme des montagnes" a choisi de vivre loin de toute civilisation dans les montagnes avec sa femme et son petit garçon. Je n'ai pas lu la 4ème de couverture avant de l'écouter et j'ai bien fait !
Un conseil , ne la lisez pas ! Vous serez ainsi surpris à chaque fin de chapitre... Comment donc vous le "vendre" ?
- Vous aimez le nature writing ? il y a de belles descriptions de montagnes, de leurs immensités, une nature à la fois protectrice et rude , l'homme est un chasseur et il vit de sa chasse, au milieu des rivières, des ours, des loups.
- Vous avez aimé La route de Mc Carthy ? Le père et le fils partent sur la route à cheval, un long chemin où l'homme des montagnes deviendra père... Il y a des moments forts entre ces deux là.
- J'y trouve aussi un peu du David Vann : à cause de la nature environnante, de la chasse et des relations complexes entre père et fils, à cause du père et de ses pensées tortueuses , à cause de nombreux rebondissements qui font frémir !
- J'ai beaucoup aimé l'écoute de cet audio-livre. le lecteur est formidable et le monologue s'y prête vraiment bien. Comme le souligne Shan-Ze dans son avis : j'étais totalement immergée dans les pensées de Liam.
- Les personnages sont attachants- autant le père taiseux et taciturne qui ne sait pas comment s'occuper de son garçon, que ce petit bonhomme de 5ans et demi qui fait de son mieux, qui souffre et admire ce père ! On passe par plein de sentiments, il y a beaucoup d'émotions malgré la noirceur.
- Chose extrêmement rare : j'avais les larmes aux yeux à la fin du livre.
- Et c'est une belle plume, à la fois poétique et sombre.
Il semble différent de ses premiers romans où d'après vos avis, les premiers étaient très durs et un peu gore.
Il y a ici de la tendresse et l'homme est attachant malgré sa rudesse.
Note : 5/5
C'est ma première rencontre avec cette auteure. Un audio-livre emprunté à la médiathèque un peu par hasard parce que j'avais entendu vaguement parler ce ce roman. C'est un long monologue : Liam un "homme des montagnes" a choisi de vivre loin de toute civilisation dans les montagnes avec sa femme et son petit garçon. Je n'ai pas lu la 4ème de couverture avant de l'écouter et j'ai bien fait !
Un conseil , ne la lisez pas ! Vous serez ainsi surpris à chaque fin de chapitre... Comment donc vous le "vendre" ?
- Vous aimez le nature writing ? il y a de belles descriptions de montagnes, de leurs immensités, une nature à la fois protectrice et rude , l'homme est un chasseur et il vit de sa chasse, au milieu des rivières, des ours, des loups.
- Vous avez aimé La route de Mc Carthy ? Le père et le fils partent sur la route à cheval, un long chemin où l'homme des montagnes deviendra père... Il y a des moments forts entre ces deux là.
- J'y trouve aussi un peu du David Vann : à cause de la nature environnante, de la chasse et des relations complexes entre père et fils, à cause du père et de ses pensées tortueuses , à cause de nombreux rebondissements qui font frémir !
- J'ai beaucoup aimé l'écoute de cet audio-livre. le lecteur est formidable et le monologue s'y prête vraiment bien. Comme le souligne Shan-Ze dans son avis : j'étais totalement immergée dans les pensées de Liam.
- Les personnages sont attachants- autant le père taiseux et taciturne qui ne sait pas comment s'occuper de son garçon, que ce petit bonhomme de 5ans et demi qui fait de son mieux, qui souffre et admire ce père ! On passe par plein de sentiments, il y a beaucoup d'émotions malgré la noirceur.
- Chose extrêmement rare : j'avais les larmes aux yeux à la fin du livre.
- Et c'est une belle plume, à la fois poétique et sombre.
Il semble différent de ses premiers romans où d'après vos avis, les premiers étaient très durs et un peu gore.
Il y a ici de la tendresse et l'homme est attachant malgré sa rudesse.
Note : 5/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Sandrine REVEL
» Sandrine BEAU (France)
» Sandrine Girard (France)
» Sandrine Lucchini (France)
» Sandrine WILLEMS (Belgique)
» Sandrine BEAU (France)
» Sandrine Girard (France)
» Sandrine Lucchini (France)
» Sandrine WILLEMS (Belgique)
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|