Karen VIGGERS (Australie)

Petitmontagnard: Je partage ton avis sur les évocations sensibles de la nature. L'auteure a une parfaite connaissance de tout cela et nous en fait parfaitement le partage.
Par contre, la faiblesse de l'intrigue m'a convaincu d'abandonner la découverte de cette auteure. Si l'histoire n'était qu'un prétexte pour les belles évocations humaines, je pense qu'il y avait moyen de s'en dispenser.

La maison des hautes falaises 

Note : 3/5

Résumé : Lex part s'installer dans un petit village isolé de la côté australienne. En cours de séparation avec sa femme, marqué par un drame familial, il a du mal à maintenir la tête en dehors de l'eau. Il se fascine pour les baleines, qu'il voit régulièrement passés au loin de sa maison. Il rencontre Callista, une artiste qui vit un peu en marge de la bonne société de la ville. Elle aussi est marquée par un drame. Ils sont rapidement attirés l'un par l'autre.

Critique : 3ème livre que je lis de cette autrice et je pense que je vais m'arrêter là. Je pourrais reprendre ma critique du précédent. Dans l'ensemble c'est plaisant à lire. J'ai aimé en savoir plus sur les baleines et l'affreux commerce dont elles font encore l'objet de nos jours. Certes, le livre n'a pas la valeur d'un Moby Dick mais cet aspect de l'histoire est intéressant et globalement bien traité (même s'il y a des longueurs dans la dernière partie sur le sauvetage de la baleine). J'ai aimé également l'ambiance petite ville avec son flot de personnages secondaires un peu caricaturaux pour certains mais qui ajoutent une touche plaisante à l'histoire. Par contre, les deux personnages principaux, s'ils sont attachants au départ, deviennent rapidement exaspérants. Leur relation immature en mode "suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis" finit par être agaçante. On se croirait dans une sitcom pour ados. Et sur 500 pages, c'est long. J'ai été finalement bien contente d'arriver à la fin et même si l'auteur ne conclu pas vraiment son histoire, ça ne m'a fait ni chaud ni froid.