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Message  géromino Dim 29 Aoû 2021 - 17:49

La route au tabac, c'est d'une truculence d'humour noir; Un p'tit gars de Georgie, ce sont comme de petites saynètes d'une ironie majestueuse (je ne sais pas si ça peut se dire...); ces deux-là en priorité. A chaque fois, Caldwell décrit cette société de "pauvres blancs" avec drôlerie et férocité. Il force le trait, mais il raconte avec réalisme ces américains blancs du grand Sud qui n'ont pas réussi à se hisser socialement ("plus pauvres que des noirs!"), mais tentent de "faire comme si", et qui ont été (par exemple) durement touchés par la crise de 29.  Les voies du Seigneur, c'est très mordant aussi!

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Message  géromino Ven 12 Mai 2023 - 23:31

"Jenny toute nue"     Folio 1976      246 pages
                                   Erskine CALDWELL (Etats-Unis) - Page 2 0019395
                  Jenny a tellement le coeur sur la main qu'elle est prête à louer ses chambres meublées à toute personne dans le besoin qui échoue chez elle. Mais que d'ennuis en perspective! Déjà, pour Veasey "Shorty" Goodwillie, (un nain qui se fait de temps à autre embaucher dans un cirque): le prédicateur Clough de la communauté religieuse de l'Eglise de la croix déchiquetée voulait le faire mettre à la porte, au prétexte d'on ne sait quelle bonne morale. Et pour ce qui est de Betty Woodruff, cela va trop loin. Cette "un peu trop séduisante jeune fille" ne mène pas une existence en accord avec les bonnes moeurs prônées par la communauté religieuse de Sallisaw, ce qui met en rogne le pasteur Clough. Pasteur (ou prédicateur) Clough, qui soit dit en passant, n'est pas particulièrement un modèle de vertu! 
                    Le problème est que la maison de Jenny jouxte l'Eglise de la croix déchiquetée, et que la communauté voudrait bien se l'approprier afin de construire une annexe pour leur école du dimanche. Tous les prétextes sont donc bons pour intimider Jenny et la forcer à céder sa maison aux religieux. Mais Jenny tient bon!
                   Voici que Lawana Neleigh, une jeune métisse, débarque à Sallisaw en quête d'un travail et d'un logement. Dans une contrée où la ségrégation de tradition dicte les agissements de la population, Lawana s'attire des ennuis et est sommée de quitter la ville. Jenny l'accueille avec bienveillance chez elle. Malgré les menaces de plus en plus pressantes d'opposants, Jenny s'acharne. Jusqu'au drame.

                   Le sujet est double: ségrégation et intolérance religieuse dans une petite ville du Sud des USA. Caldwell tire à boulets rouges sur les travers de la société américaine! Par rapport à d'autres lecture de l'auteur, c'est toujours aussi incisif... mais, j'ai trouvé ici, avec un bémol.  Si Les voies du Seigneur (1935) est traité sous la forme d'une farce truculente, d'une satire déjantée et mordante, Jenny toute nue (1961) traite le sujet de façon plus réaliste, plus sobre et parfois même avec une curieuse insensibilité (sans vouloir divulguer, j'ai trouvé assez superficielle la façon dont Caldwell a mis en scène la mort d'un de ses personnages; c'est flagrant et incompréhensible. J'ai eu l'impression qu'il manquait des paragraphes). 
                   Bien sûr, Jenny est adorable et on prend fait et cause pour sa générosité et sa détermination, mais... il manque quelque chose.
                   J'ai trouvé l'image de ce livre un peu provocante, surtout qu'elle n'illustre en aucun cas le personnage de Jenny (à la rigueur celui de Betty...). D'autre part, le titre originel Jenny by nature, se rapproche plus de l'expression de son caractère, alors que le titre en français est assez ambigu. 
                   Pas le meilleur qu'il m'ait été donné de lire. 

Note: 3,5/5

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Message  Pistoufle Sam 13 Mai 2023 - 5:00

La route au tabac
Folio - 256 pages - sept.1973

Erskine CALDWELL (Etats-Unis) - Page 2 Shopping?q=tbn:ANd9GcS8Czy16N8wPFwClGNFLh4ZUNgH_snM827meG_cYSKg9MSxQYPYl19E0-vvow4N0qDKTglOjyZ7g90R6cY2l4hSai3Yygf-ZnDjqGUflLKmRIIBSZ3NvJB1&usqp=CAc

Quatrième de couvertureDieu a peut-être bien voulu que les choses soient ainsi, dit Jeeter. Il en sait peut-être plus long que nous autres, mortels. Dieu est un vieux malin. On peut pas le rouler, Lui ! Il s'occupe de petits détails que les simples mortels ne remarquent même pas. C'est pour ça que j'veux pas quitter ma terre pour aller à Augusta vivre dans une de leurs sacrées filatures. Il m'a mis ici, et Il ne m'a jamais dit de m 'en aller vivre ailleurs.

Vendue à plus de trois millions d'exemplaires, traduite en une quinzaine de langues, portée à l'écran par John Ford en 1941, pièce de théâtre à succès, La Route au tabac est le plus grand triomphe d'Erskine Caldwell.
Dans ce roman paru en 1932 aux États-Unis et en 1947 chez Gallimard, l'auteur, fidèle à sa tradition, dépeint le Sud des petits Blancs dans sa réalité la plus crue, et nous livre la radiographie d'une époque, celle de la Grande Dépression, où la faim détruit corps et esprits.


Mon avis : encore une excellente découverte grâce au forum ! Caldwell est un écrivain dont la plume m'a ravie du début à la fin de cette histoire ô combien pathétique, cruelle, et racontée avec énormément d'humour.
C'est l'Amérique profonde, telle qu'on l'imagine en pleine crise des années 30. Ce sont des personnages tous plus roublards les uns que les autres. Ce sont des situations à pleurer, et pas que de rire malheureusement. C'est un roman qu'on ne lâche pas, et des personnages que je n'oublierai pas. Une vraie découverte que je recommande à tous les curieux de la littérature américaine.
A noter : un incroyable travail de traduction

Ma note : 4,5/5
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Message  Réaliste-romantique Dim 28 Mai 2023 - 18:30

Les voies du Seigneur

Semon Dye est un prédicateur ambulant qui échoue dans la ferme de Clay Horey, dans un patelin perdu de la Géorgie (sa voiture tombe en panne). On en le connait pas, mais son assurance et son uniforme lui ouvrent les portes. Il s’accoquine rapidement d’une employée noire, tire sur le mari qui vient se plaindre, bois le gin du voisin, fait de l’œil à toute les femmes blanches de la ferme, gagne (en trichant) aux dés… Mais il va aussi faire un sermon à l’école du village le dimanche, et les habitants vont « sentir Dieu » les « libérer », par le biais de cris, transes et pertes de connaissance comme on le voit encore dans des images de messes évangéliques américaine. Semon a peut-être quand même une vocation de prédicateur, malgré qu’il semble aussi être le plus grand pêcheur?

On plonge dans le sud misérable de la première moitié du XXe siècle. Les blancs semblent oisifs, ignorants et pauvres, vivant seulement du travail de leurs « employés » noirs. Le ton du livre est une farce, mais j’ai trouvé difficile de lire page après page le prédicateur profiter de tous ceux qu’il rencontre et de les dépouiller sans scrupule, en se servant de son vernis de serviteur de dieu. De plus, le sud profond des États-Unis, à la Faulkner, ne m’attire pas. C’est donc une découverte, je suis content de maintenant connaitre cet auteur, mais je vais arrêter à ce livre.

3/5

RR
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Message  Dkois Jeu 22 Juin 2023 - 6:33

UN P’TIT GARS DE GEORGIE
Erskine CALDWELL
FOLIO 183 Pages
046/2023
 
Résumé (4° de couverture)

Un enfant, le petit garçon de Morris Stroup raconte la vie d'une famille pauvre de Géorgie. Le père, volage, paresseux, rusé, toujours embarqué dans des histoires compliquées et cocasses. La mère se «désâme» à faire des lessives pour nourrir son mari incapable. Un nègre, vaguement garçon de ferme et homme à tout faire, mêle son ahurissement perpétuel à tous les événements familiaux. Chaque tableau est comme un fabliau où l'on reconnaît la nonchalance et la merveilleuse insouciance de la poésie du Sud.
 
L’auteur, le livre et moi
 
Erskine Caldwell ne m’est pas inconnu. Voici déjà bien longtemps j’ai lu « La route du tabac » et « Le petit arpent du bon Dieu ». Je n’ai plus de souvenirs précis de ces deux histoires si ce n’est ceux d’un bon moment de lecture. Une thématique à son sujet est la bonne occasion de renouer des liens avec l’univers de cet auteur
 
Mon avis


La vie au milieu du siècle dernier des états du Sud des Etats-Unis à travers un angle différent de ce que la littérature U.S nous délivre habituellement. Sur un ton burlesque et avec une pointe de poésie, une succession de scénettes propose de suivre une famille bien particulière. C’est frais. Récréatif. Amusant et loin d'être inintéressant.
 
Ma note 3 / 5

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Message  géromino Dim 9 Juil 2023 - 21:10

"Bagarre de juillet"  Folio 1985    222 pages
                                       Erskine CALDWELL (Etats-Unis) - Page 2 OIP.gPvkhxI9nT0LeFfBcslF6QAAAA?w=206&h=206&c=7&r=0&o=5&pid=1              
                                  Un livre paru en 1945. Sonny Clark, un jeune noir est accusé d'avoir abusé d'une jeune fille blanche. Aussitôt, les fermiers des environs se réunissent pour lancer une chasse à l'homme, -non, une chasse au nègre. Rapidement mis au courant, le "brave" shériff Mc Curtain, pressentant quelques ennuis à venir, s'empresse de s'organiser une partie de pêche, en un endroit le plus éloigné possible du lieu troubles. Les événements qui vont suivre vont malheureusement perturber l'existence de ce pauvre représentant de l'ordre du comté de Julie (...?***). 
                                   L'histoire est abominable! Sur les dires d'une jeune fille mythomane, influencée par un parti fanatique anti-noirs, un jeune homme de couleur va se faire lyncher sans que, ni la police, ni la justice ne parviennent à s'y opposer. Dans ces comtés du Sud, les Noirs n'ont aucune légitimité face à une société raciste et intolérante. Les autorités ferment les yeux et permettent aux groupuscules extrémistes de se comporter en "justiciers" selon leurs lois convenues tacitement et surtout établies par la violence. On pense forcément au Klu Klux Klan, mais la société n'a pas nécessairement besoin d'adhérer au Klan pour se montrer brutale envers les Noirs; les traditions issues des années esclavagistes ont la vie dure!
                                   Une fois de plus Caldwell dépeint cette brutalité raciale du Sud, avec cette plume unique, grinçante, sarcastique... Le livre nous parle des années 40; mais qu'en est-il de la société actuelle, alors que les signes de tendances suprémacistes sont de plus en plus perceptibles? 

                             (***) Une fois de plus, je m'interroge sur la pertinence de la traduction du titre de ce livre. Le titre en anglais est Trouble in July, traduit par Bagarre de juillet. Le terme "bagarre" ne rime à rien -on parle quand même ici de lynchage, de la mise à mort d'une personne! C'est un peu plus sérieux qu'une simple bagarre! Quant à Juillet, à mon avis, cela n'a rien à voir avec le mois de l'année; nous sommes ici dans le comté (peut-être imaginaire, je n'ai pas vérifié) de Julie, orthographié de cette façon dans le livre, mais que j'aurais pensé au moins voir écrit July, d'où méprise. 
Note: 4/5

_________________
                                                                                                                                                                              

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Message  Mandarine Mer 12 Juil 2023 - 7:30

La route au tabac

Erskine Caldwell nous dépeint le quotidien des petits blancs pauvres du sud des Etat-Unis, (Géorgie dans les années 30) dans sa réalité la plus crue, et le résultat est terrible.
La famine empêche ces gens de trouver la force nécessaire à faire les choix qui pourraient les sauver. En bref, il nous décrit comment la famine détruit l’humanité.
Jeeter Lester repousse tout au lendemain, plein d’espoir que ces lendemains lui amèneront la chance qui lui manque, les ressources qui lui manquent… En vain.
On ressent la pauvreté, mais aussi le manque d’éducation, le manque de bon sens, le manque de considération envers autrui (surtout les noirs et les femmes...)
Et pourtant, malgré l'atroce noirceur, on a envie d’en rire, puisqu’il s’agit d’une succession de situations burlesques qui font tirer ce texte vers la farce...

Une bonne découverte!

4/5
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Message  Awara Mar 18 Juil 2023 - 20:59

LE DOIGT DE DIEU
Erskine CALDWELL
Traduit de l’anglais par Marcel Duhamel
Folio - 1984 - 250 pages


Erskine CALDWELL (Etats-Unis) - Page 2 Captu245


Le doigt de Dieu, c’est lui qui trace la vie des humains. Est-ce qu’il l’oriente? Dans la Bible, pour les magiciens, c’est lui qui a envoyé les fléaux qui se sont abattus sur l’Egypte. C’est ce que certains pensent dans ce sud des Etats-Unis où la religion n’est pas présente sous son meilleur aspect.

Molly vient de perdre son compagnon, un brave homme sur lequel elle pensait pouvoir s’ appuyer sur ses vieux jours, même si il était « un peu faiblard du fond de la culotte ». Sa vie a été une suite de malheurs successifs qui ne lui ont pas enlevé sa détermination à vivre. Elle a bon coeur et ouvre facilement son lit aux messieurs qui le lui demandent en contrepartie de quelques sous. Mais ce qu’elle ne veut pas c’est que sa fille Lily ait la même vie qu’elle et elle met tout son acharnement à lui trouver un bon mari. Mais la vie qu’a mené Molly ne favorise pas ce projet.
C’est le poids du destin…, le doigt de Dieu…
La pauvre Molly est surtout accablée par l’ hypocrisie des dames patronnesses qui s’abritent derrière la morale religieuse pour l’ épier, la critiquer et divulguer ses faits et gestes, par l’avidité de son propriétaire, la tête de linotte de sa fille Lily qui ne rêve que de cinéma et de magasines illustrés…
Mais Molly est un coeur tendre, mais lucide sur sa vie. Elle se retrouve obligée poussée par son propriétaire d’aller vivre dans un quartier sordide  à l’image du nom qu’il porte, « La Fosse ». Elle va y tenir une maison de rendez-vous…

Ce roman est écrit dans une langue truculente qui donne toute sa saveur à cette histoire triste et sordide. Le regard d’Erskine Caldwell sur le sud des Etats-Unis au début du siècle est corrosif. De cette histoire de pauvre femme qui va de déchéances en déchéances, qui avait bâti le fol espoir de voir sa fille faire un bon mariage et sortir de la spirale infernale dans laquelle sa mère était tombée, se résigne à devenir tenancière de bordel et peut-être même à y accueillir sa fille.

Un roman savoureux, triste et émouvant. Un roman plein d’humanité.

Note: 4,5 / 5




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Message  kattylou Mer 19 Juil 2023 - 13:53

Je croyais avoir posté mon avis sur la route de tabac mais je ne le retrouve pas .. Pas ma faute
Les romans de Caldwell sont bien loin du rêve américain ...

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Message  Awara Mer 19 Juil 2023 - 13:54

Que oui!

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Message  kattylou Ven 21 Juil 2023 - 15:58

Sur la route du Tabac

J’avais eu une déception en relisant le petit arpent du bon Dieu j’ai suivi le conseil de Geromino en lisant la route du tabac .
Jeeter a repris la ferme de sa famille autrefois prospère plus rien ne pousse et il n’a pas d’argent pour acheter des graines.Tous les enfants sont partis il a vendue sa plus jeune fille de 12 ans pearl. La grand-mère traîne dans la cour sans que personne ne s’en soucie et la fille ainée dont personne n’a voulu parcequ’elle a un bec de lièvre est nymphomane et tout le monde est prêt a se jeter sur quelques navets
On est bien loin du rêve américain ! Caldwell nous dépeint la vie des petits blancs des Etats du Sud qui sont plus pauvres que les noirs. Certains passages sont choquants comment un père peut pousser sa fille de 12 ans à coucher avec son mari !Mais d’autres scènes sont plutôt drôles on imagine très bien le film du roman Une bonne lecture je retenterai Caldwell
4/5

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Message  Mandarine Lun 24 Juil 2023 - 7:26

J'ai le même ressenti que toi, Kattylou.
Certains aspects assez choquants, mais les thématiques abordées sont très intéressantes et assez actuelles malgré tout: la pauvreté et tout ce que ça engendre, le racisme, l'indifférence envers autrui, accrue lorsqu'on est dans le besoin, etc. Bref, un livre bien intéressant.
J'aurais moi aussi envie de poursuivre ma découverte d'Erskine Caldwell!

4/5
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Message  Awara Lun 24 Juil 2023 - 15:29

LA FORCE DE VIVRE
Erskine Caldwell
Traduit de l’américain par Claude Bourguignon
Livre de Poche – 1993 – 412 pages
 
Erskine CALDWELL (Etats-Unis) - Page 2 Shopping?q=tbn:ANd9GcQwRIEFdVKNj2rRFu5i_Lu3wIMf60-znsZEI-WHq5EhKkwfyBncWsx204akeeFljTNqEzDw3pZCF8lBt2JopxCorRApqqLR274iWyOLwo7m1xcWARJ0JZ1kbA&usqp=CAc

Peu avant sa mort, Erskine Caldwell livre son autobiographie. Il y raconte son enfance dans le sud. Son père était pasteur de l’Eglise Presbytérienne Associée et Réformée et sa mère avait été professeur d’anglais et latin en Virginie. Sa mère lui fera l’école à la maison assez tardivement. Ses parents ne sont pas aisés, aussi très jeunes entreprend-il de gagner de l’argent de poche en faisant de nombreux petits métiers : marchand de peaux de lapin, joueur de football, garde du corps,… On découvre un garçon très débrouillard.
Par la suite il relate comment après être passé par le journalisme, il s’est mis à écrire. Il raconte ses quatre mariages, mais surtout ses longues démêlées avec les éditeurs.
Autant la première partie m’a intéressée. Outre sa personnalité, on découvre la vie du sud, loin des images en technicolor de Hollywood. J’aurais aimé que la genèse de ses écrits soient plus développée et je me suis lassée des cocktails mondains auxquels il assiste et de ses soucis éditoriaux.
Dommage…
Note : 3,5/5

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Message  Shan_Ze Mar 8 Aoû 2023 - 7:09

Un p'tit gars de Géorgie d'Erskine Caldwell

Erskine CALDWELL (Etats-Unis) - Page 2 51J36ZVDT2L._SX95_


Un p'tit gars de Géorgie, c'est William Stroup. C'est un bon gars mais son père Morris Stroup a toujours des idées qui peuvent leur faire gagner de l'argent ou d'aider quelque demoiselle en détresse. Il s'appuie quand il peut sur son garçon de ferme, Handsome Brown.
Première fois que je lis Erskine Caldwell, j'ai été un peu surprise du style : l'auteur présente une famille pauvre de Géorgie dans les années 30 à travers une dizaine de petites scènes. Vente de papier ou de ferraille, chèvres sur le toit... Il aborde avec humour des thèmes simples : la vie de famille, l'argent, l'infidélité et tant d'autres. Handsome Brown, le jeune Noir, doit obéir aux ordres de la famille, surtout à ceux du père, Madame Stroup ayant pitié de celui-ci. On n'attend évidemment rien de ce Morris, on plaint ce pauvre Handsome qui doit obéir quoi qu'il arrive à son maître et sa femme qui doit le supporter. On rit jaune à ces évocations grotesques puisqu'on y voit la misère sociale de l'époque et une certaine servilité de l'homme noir. La répétition de ces moments montrent la studipité et la cupidité de l'homme fainéant.
Premier roman d'Erskine Caldwell que je lis très convaincant, je vais sortir le petit arpent du bon dieu par la suite.
Note : 4/5
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Message  géromino Ven 22 Sep 2023 - 21:55

"Le Bâtard"   Le Livre de Poche  1995   128 pages
                                         Erskine CALDWELL (Etats-Unis) - Page 2 M02253137383-small
                      Gene Morgan n'a pas connu son père (qui aurait pu être n'importe qui) et a été abandonné par sa mère "prostituée et danseuse de hoochie-coochie", qui aurait tué le bébé juste né à coup de masse si on ne l'avait pas empêchée! Il est recueilli par une vieille "négresse" qui l'élève dans sa cabane, jusqu'à ce qu'il s'en enfuit, à 11 ans. Dans la petite ville du Sud de Lewisville, il est assez facile de trouver des petits boulots, qui permettent tant bien que mal de survivre... Et, du haut de ses 25 ans (au moment crucial du récit, vraisemblablement) Gene ne manque pas d'énergie. Après plusieurs expériences "amoureuses" sans lendemain, Gene découvre le grand amour, avec Myra. 

                  Quelques mots tirés de la préface: (A Lewisville...) "On y vit un peu au jour le jour, surtout préoccupé de satisfaire ses besoins élémentaires (manger, dormir, forniquer) ou des désirs (d'argent, de jeu, de puissance)." 
                       
                      On est vers la fin des années 20 aux Etats-Unis, et il s'agit du premier roman de Caldwell. On ressent tout de suite la pâte de ce que sera le gros de l'oeuvre de l'auteur: la dénonciation de la violence et du racisme de cette société du Sud des Etats-Unis (la perversité de la religion n'est toutefois pas ici réellement abordée; cela viendra plus tard). Ce qui frappe dans ce roman, c'est la froideur du récit: une distanciation par rapport à la réalité des actes (la mère qui est à deux doigts de tuer son nouveau-né; l'assassinat par balle (!) d'un ancien "client" de sa mère, par Gene qui n'a guère plus de vingt ans; la scène -absolument atroce!- où un "nègre" est scié en deux par la lame de la scierie; tout ceci dépeint comme faisant partie d'un quotidien presque ordinaire!
                       Roman crû d'un jeune garçon très tôt livré à lui-même, qui tente de survivre du mieux qu'il peut et qui est de toute façon poursuivi par le mauvais sort. Avec ce livre, Caldwell a choisi son camp: dénoncer les travers de la société américaine pour sa violence, sa pudibonderie, son racisme envers les Noirs. Le bâtard (1929) n'aura pas eu le succès de Le petit arpent du Bon Dieu (1936) ou La route au tabac (1937), n'empêche qu'il a dans ses pages les germes des chefs d'oeuvre qui suivront. 
                       A lire, et à apprécier selon ces critères.

Note: 4/5

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Erskine CALDWELL (Etats-Unis) - Page 2 Empty Re: Erskine CALDWELL (Etats-Unis)

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