Brigitte AUBERT (France)

De : petitesandra64 Envoyé : 2004-11-07 14:56

La mort des bois, de Brigitte Aubert
Grand prix de littérature policière 1997
266 pages

La narratrice s'appelle Elise, est tétraplégique depuis un attentat dans lequel elle a perdu son homme, est aveugle, muette, n'a aucun moyen pour communiquer avec son entourage.

Un jour elle rencontre Virginie, une étrange fillette qui prétend connaitre "La mort des bois", celle qui tue les petits enfants.
Impuissante, recevant les confidences de chacun, Elise se retrouve mêlée à des évènements dramatiques qu'elle raconte avec un humour décapant.

Cette histoire est envoûtante, voire effrayante, le point de vue est original, l'intrigue est très complexe (voire abracadabrante, mais qu'importe!) , la narratrice très attachante avec son humour grinçant.
J'ai adoré.

Ma note: 5/5.
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Brigitte Aubert est née en 1956 à Cannes. Son père travaillait au cinéma Olympia: la petite Brigitte a donc grandi au coeur du Festival international du cinéma. Elle a commencé à écrire à 10 ans. Brigitte Aubert a obtenu le Grand Prix de littérature Policière avec La mort des bois. Elle a également travaillé pour la télévision et produit de nombreux courts métrages.


De : petitesandra64 Envoyé : 2004-11-28 15:43

Brigitte AUBERT - La mort des neiges

La suite de la mort des bois.
On retrouve Elise et son humour.
L'histoire est à nouveau très étrange, et commence très fort dans le gore.

L'explication est très peu crédible, et impossible à deviner avant la fin. Je me demande ou l'auteur va chercher tout ça, qu'est-ce qu'elle a fumé avant. C'estdu grand n'importe quoi.

Enfin, j'ai bien aimé quand même, mais moins que le premier.
Le jeu entre réalité et fiction (l'auteur se donne un role dans le livre ) est bien amusant.

Ma note: 3,5/5


De : odilette84 Envoyé : 2007-04-20 08:03

Brigitte AUBERT - la mort des neiges

un contexte intéressant, une héroïne atypique.
Pour le reste, à partir de la moitié du roman, ça part en vrille pour ne pas dire que le dernier quart du bouquin est vraiment n'importe quoi...comment finir un livre quand on n'a plus d'idées...bref très décevant ...
2/5


De : Laïze Envoyé : 2008-10-27 16:18

Brigitte AUBERT - Le chant des sables

Il est inscrit Thriller sur la couverture de ce roman. Le récit nous fait suivre un groupe d’archéologues, chacun plus haut en couleurs que l’autre, en pleine expédition dans le désert. Au fil de leur avancement, d’étranges événements surviennent, un peu comme s’ils étaient poursuivis. Mais qui peut bien les poursuivre et pour quelle raison ?

Pour préserver le suspense, je ne peux en dire plus sur l’intrigue. Pour ce qui est du style, j’ai apprécié la richesse du vocabulaire employé. On sent que l’auteur aime les mots (on en voit même certains qu’elle doit apprécier en particulier car ils reviennent souvent) et s’en amuse. Pour les dialogues, il y a quelques détails qui chiffonnent un peu : l’Italien qui dit tout le temps « Ma ché », l’Anglais qui jure « For Christ sake »… J’avoue que ces personnages se rapprochent quand même beaucoup des clichés.

Aussi, les divers rebondissements de l’intrigue sont parfois sans surprise et font perdre le fil de l’intrigue qui au final n’est pas autant exploitée qu’elle aurait pu l’être. C’est vrai, sans rien dévoiler des clés de l’histoire, je dois dire que certaines idées sont vraiment superbes et même très poétiques. J’aurais adoré qu’elles soient plus développées. Mais, comme c’est écrit sur la couverture, c’est un thriller donc beaucoup d’action.

A dire vrai, j’ai trouvé que cette histoire ferait un excellent film. Je le visualise très bien, ce film. Mais en livre, on s’attend à un peu plus de profondeur quitte à avoir un peu moins d’action. C’est cette petite déception qui me fait donner une note un peu faiblarde : 2/5.

Brigitte Aubert

Le miroir des ombres

10/18



En 1891, Louis Denfert, jeune et impétueux reporter au Petit Eclaireur, ronge son frein entre chroniques sportives et articles mineurs lorsqu'il est envoyé en reportage à Dijon sur une affaire au parfum de scandale : une honorable gouvernante anglaise a été retrouvée, dans le train de nuit Paris-Marseille, sauvagement égorgée et démembrée. Ce meurtre aurait-il un lien avec la disparition, un an auparavant, dans le même train, de Louis Aimé Augustin Leprince, un inventeur franco-anglais qui venait de mettre au point un appareil de projection d'images révolutionnaire ? Louis était impatient d'en découdre, il va être servi ! Brigitte Aubert plonge au cœur de la glorieuse épopée des pionniers du cinématographe. Dans les coulisses de la lanterne magique, péripéties, mystères et drames se succèdent à un train d'enfer (4e de couverture)



A un train d'enfer, ce livre vous emporte au coeur de son intrigue. On y croise de nombreuses célébrités, mais aussi d'autres moins connus et sur lesquels nous nous interrogeons, qui sont-ils? Ont-ils un lien avec le meurtre? L'écriture est captivante, l'intrigue bien menée! Bref un très très bon moment de lecture!!!



Ma note: 4.5/5

En ce qui me concerne, j'ai été un peu échaudée par la "mort des Neiges" (totalement abracadabrantesque).Mais j'ai lu plusieurs critiques intéressantes à propos de cette série, alors pourquoi pas ?

J'ai lu "Funérarium" de cet auteur (édition Seuil)

Résumé:

Fils d'une "hôtesse" violée par des Marines en virée dans le port de Cannes, Léonard "Chib" Moreno exerce le métier de thanatopracteur. Heureusement pour sa santé mentale, son meilleur ami, Grégory, dit "le nanti", l'emmène souvent en boîte pour le distraire. Tout se passe bien jusqu'au jour où une certaine Blanche Andrieu lui demande d'embaumer sa petite fille morte, Elilou, qu'elle a l'intention d'exposer dans sa chapelle privée. Très réticent, Léonard finit par accepter, mais s'aperçoit en faisant son travail que la petite a été sans doute victime de sévices. Intrigué, il commence à poser des questions et, séduit par cette femme assez déséquilibrée, entame une enquête où l'horreur et l'incompréhension d'un milieu auquel il est étranger sont constamment au rendez-vous.

et voici mon avis:

J'ai eu beaucoup de mal au début avec cette lecture...en raison d'une impression que l'on fait tout pour créer du sensationnel et impressionner le lecteur.
A un certain moment , j'avais littéralement l'impression de baigner dans un "cloaque".On découvre au fur et à mesure la face cachée de certaines personnes et c'est parfois très dérangeant.


Le style est simple, les dialogues sont parfois limite vulgaires.
Si c'est l'effet recherché par l'auteur...c'est réussi!

Décidément, je suis de plus en plus déçue par les romans thrillers/policiers, en ai-je trop lu raison pour laquelle mon jugement est plus sévère?

Ceci dit, le suspense concernant l'identité du criminel est total jusqu'à la fin et j'avais pensé à tout le monde sauf à cette personne...

FUNERARIUM
Brigitte Aubert

Terrible ce livre, quel thriller, quel suspense, quelle enquête.
Chaque page est un rebondissement. On ne peut faire qu’une seule chose, le lire d’une traite sans quoi…..
Tous les instants sont déroutants, entre raison et irraison.
Des personnages particuliers, mystérieux….
Monsieur Moreno lui est taxidermiste. Il est appelé par une famille bourgeoise de faire l’embaumement de leur fillette décédée pour la mettre dans la chapelle familiale dans un cercueil de verre.
Jusque là, rien que de très spécial.
Sauf que lors de l’embaumement il découvre des traces de sévices sur cette petite fille. Il va doucement tenter de savoir, mais ce petit doucement, va augmenter de jour en jour un peu malgré lui.
Ce qui l’attire c’est la maîtresse des lieux, mais aussi tous ces événements incohérents, qui n’ont pas l’air de tenir ensemble.
Et pourtant…
Etant donné le genre de livre, ce m’en voudrais d’en dire plus………
Mais je lui mets un 5/5

LA MORT DES BOIS

Seuil - 1996 - 256 pages

Ce livre a été résumé ci-dessus.


Mon avis :

On meurt beaucoup dans ce livre et, notamment, des garçonnets.
L'intrigue est assez invraisemblable ou alors il faut se poser des questions sur l'efficacité de la police.
Elise, l'héroïne, tétraplégique, aveugle et muette, ne peut communiquer qu'avec l'un de ses index. Oui, je lève, non, rien. Elle est prise comme confidente par une petite fille, dont on doute de ses facultés mentales et, par la suite, par toute une bande du quartier, dont le taux de mortalité est, également, important.
Les couples s'entrecroisent gaillardement pour pimenter un peu l'intrigue qui s'enlise, l'auteure semblant avoir des difficultés à finir son bouquin.
Il est surprenant qu'une personne dont certains sens sont abandonnés, n'ait pas plus de réactivité avec ceux qui lui restent : ouïe, odorat, toucher, ne reconnaissant pas son entourage ou, rarement, à la voix.
Comme il faut bien une solution et un dénouement, Aubert patauge, carrément, dans son intrigue pour fourbir une fin rocambolesque et très peu probable.
A noter que Elise n'avait pas trouvé la solution.
L'idée de départ est bonne et le premier quart du bouquin est intéressant. Malheureusement la suite part dans tous les sens.
Le style n'est pas désagréable, acerbe, désabusé, humoristique quelquefois, sans être de la grande littérature.
Bien sûr, il y a pire mais, heureusement, il y a largement mieux.
Pour les inconditionnels de Mme Aubert.

2,5/5

B

Tu ne veux pas tenter la suite alors ?

Non, merci Clochette

B

Le souffle de l'ogre - Brigitte Aubert



travers les cercles de sang d’une époque ravagée par la guerre et la folie, Sept, le héros, un enfant de sept ans, avance avec son frère vers l'horizon de la liberté. Ils fuient leur père, qui veut les transformer en saucisses. En route, ils croisent des princesses cruellement malmenées, des déments sanguinaires et des braves types – il y a toujours quelqu'un pour vous aider dans les contes, heureusement.
Fascinée par le côté "thriller baroque" de Perrault et d'Andersen, Brigitte Aubert lance deux enfants innocents au coeur d'univers moyennageux emprunts de merveilleux, aux relents de cuir, de sueur et de sang. Sept et son frère parviendront-ils à échapper aux griffes de ceux qui veulent les dévorer ?

Mon avis : Cela fait un petit moment que j'avais envie de découvrir en matière de lecture les détournements de contes. Voila qui est fait avec le dernier livre de Brigitte Aubert, je dois dire que je n'ai pas été déçue même si la fin du livre m'a semblé quand même un peu longue.

Sous une toile de fond moyenâgeuse, l'auteur nous fait redécouvrir les différrents contes de notre enfance mais en plus morbide ; déja que le papa du Petit Poucet était franchement désagréable de perdre ses enfants dans la forêt maintenant après les avoir tués, il les dépece et il vend les cheveux au perruquier et les entrailles au boucher .... mais c'est sans compter sur Sept le septième qui saura lui échapper en libérant Un le premier qui se prend pour un chien. Tous les deux vont s'enfuir et partir sur les routes.

Ils vont faire différentes rencontres et pas toutes agréables comme rencontrer l'ogre, faire un bout de chemin avec Blanche-Neige, Le Chat Botté et Peau d'Ane, visiter la maison de Barbe Bleue et celle d'Ansel et Grêtel.
Des personnages parfois atypiques, drôles sortis de leur contexte ce qui fait un livre assez bizarre. Un thriller sanglant où on ne se gène pas pour tuer et manger de l'humain.

A lire et à découvrir.

Tiens pourquoi pas ? Même si j'ai été échaudée par "la mort des neiges"

Ce n'est pas du tout le même genre que La mort des neiges, moi non plus je n'avais pas trop aimé quand je l'avais lu et j'ai préféré de loin La mort des bois qui reste à mon avis son meilleur.

Seuil
209 pages
1998

Quatrième de couverture :

Mardi matin. En se rendant au commissariat central de Nice, Bo', un travesti qui sort de prison, découvre avec stupeur que son contrôleur s'est suicidé. Plus grave, Mossa, le jeune lieutenant noir de la Brigade des Moeurs, lui apprend qu'on a trouvé une autre prostituée assassinée à coups de fendoir. Bo' qui s'est fait rosser par des voyous commence à craindre pour sa vie. Et ce n'est pas le bel et ignoble Johnny dont il est épris qui va l'aider.
De fait, celui-ci s'en moque et encore une fois l'humilie. Masochiste effréné, Bo' ravale sa honte. Jusqu'au jour où, en suivant son amant en cachette, il s'aperçoit que Johnny n'est pas l'homme brillant qu'il croyait.

Mon avis :

De la vie Bo' ne connait que les désillusions, il a déjà à son actif trois années de prison et le travail ne lui courre pas après. Néanmoins ce qui éclaire sa triste existence c'est l'amour qu'il voue à Johnny Belmonte et qui n'est malheureusement pas réciproque. L'enquête qu'il va mener, suite aux meurtres de prostituées, permettra à Bo' d'oublier ses propres malheurs et de démasquer celui qui commet ces meurtres ignobles.
Un polar très prenant et un sympathique Bo' à qui l'on ne peut s'enpêcher de souhaiter, tout au long du récit, une vie meilleure tant la sienne est affreusement triste.

Note : 4/5

 
 
 
Critique : Un polar assez efficace au départ. Premier livre que je lis de cette auteure, le style est simple et efficace. Les chapitres alternent entre le point de vue du tueur et celui de Jeanie sont très courts ce qui fait qu’on avance rapidement. On rentre dans l’histoire tout de suite et les pages défilent toutes seules. Malgré ça, j’ai trouvé qu’il manquait un petit quelque chose pour que ça accroche complètement. Heureusement que le livre est assez court parce que malgré l’originalité dans la forme, l’enthousiasme retombe assez vite. On veut savoir évidemment lequel des 4 est le tueur mais sans être totalement en haleine, ce qui devrait être le cas dans un polar. Quant à la révélation finale, elle ne m’a pas vraiment déçue mais elle m’a fait ni chaud ni froid. J’ai terminé le livre sans regret ni surprise.

Requiem Caraïbe

Détective privé sur l'île de St Martin, Dag Leroy accepte la mission de retrouver le père de Charlotte, une jeune mannequin. Sa mère l'ayant élevée seule et s'étant suicidée alors qu'elle n'avait que 5 ans, Dagobert (et oui ...) remonte très loin dans son passé pour rencontrer les personnes qui ont connu sa mère. Mais à peine débarqué, des morts plus que suspectes se produisent. Apparemment, remuer le passé dérange ....

Une enquête menée tambour battant qui nous fait voyager sur des îles paradisiaques (uniquement pour les touristes) et rencontrer des personnages pas tout à fait fréquentables. 

Un bon petit polar!

Ma note 4/5