Charles Aubert (France)

Aubert Charles

Tala Yuna

 Editions Statkine & Cie 12 mai 2022

316 pages

Quatrième de couverture

Jonas Duval est un écrivain à succès. Il part à la recherche d'un père qu'il n'a pas connu et qui aurait été vu pour la dernière fois sur l'île Indigo. Au rythme d'une tempête annoncée, il découvre une nature fascinante, se confronte à la violence des hommes et rencontre une femme étrange et sauvage qui va changer sa vie. Entre aventure, quête initiatique et suspense, ce roman subtil et poétique est un voyage entre terre et mer où la beauté du monde et la profondeur des êtres finissent par se révéler.

Mon avis

Comme dit dans la quatrième de couverture, Jonas retrouvera t-il son père ? Car sa recherche l’a conduit dans la région des mille et une île. Cependant il faut commencer par le prologue ou il se trouve seul, se sentant perdu , il ne pensait plus à rien ou uniquement des choses très simples,trouver de l’eau et de la nourriture, il marchait sans savoir ou il se trouvait, lorsqu’un jour il est tombé sur des empreintes de cerf, il les a suivi et tout lui est revenu en mémoire c’était sur le continent, il n’y a pas si longtemps que….Que à la recherche de son géniteur, il a loué le bateau de Sam qui est accompagné de son jeune frère Ringo, il vont se diriger vers les îles, ou ils espèrent le trouver, car cet homme qui aime la vie sauvage. Mais voici que la tempête est imminente, très vite elle va se déchaîner entraînant avec elle les trois hommes. Et nous voila embarqué dans un univers, brrrr...car c’est un polar glaçant, et pourtant on se trouve dans des lieux ou grâce au talent de Charles Aubert qui nous fait rêver, mais non c’est la réalité, avec les trois hommes nous marchons au travers de forêts touffues ou chaque pas est dangereux et pourtant on est en plein dans la sérénité et l’émotion grâce aux descriptions de la beauté. C’est lorsqu’ils rencontrent la belle Tana Yuna, une femme étonnante qui initiera Jonas aux subtilités et à la beauté de la nature, que tout va se gâter, car ce père, on est obligé d’en parler, sinon il n’y aurait pas de coups de feu. Cependant entre écologie et chamanisme, on voit les fleurs s’ouvrir, les rayons du soleil miroiter, on devine la faune invisible, hélas nous sommes dans un polar et que la démence, la violence et la mort s’invite dans cette beauté foisonnante et tout cela semble conduire chacun des personnages vers son propre destin, une fin étonnante et pleine de surprise qui m’a rivée à ce très beau roman….5/5