Paula PORRONI (Argentine)

1977-

Bonne élève est son premier roman.

Bonne élève

Une jeune femme argentine est de retour en Angleterre où elle a complété des études en histoire de l’art plusieurs années auparavant. Elle espère décrocher un emploi, mais elle n’a pas beaucoup d’espoir, car elle n’a rien obtenu d’intéressant depuis la fin de ses études. Fille unique, orpheline de père, elle a une relation à la fois tendue et essentielle avec sa mère, car c’est elle qui paie son deuxième séjour outre-Atlantique. Elle reprend contact avec sa meilleure amie d’université, mais seulement après avoir vérifié en ligne qu’elle ne semblait pas s’en être mieux sortie qu’elle. Cette relation est intime, mais aussi venimeuse. Le séjour anglais se prolonge, sans développement professionnel. L’Argentine loue des chambres de plus en plus minables, sa mère menace de lui couper les vivres et son espoir s’amenuise.

Au premier abord, le personnage principal me repoussait. Je la trouvais à la fois snob, manipulatrice et flemmard. Mais l’auteure dépeint bien la difficulté de se sortir d’un pays en crise pour essayer de s’intégrer dans un autre, des portes qui ne s’ouvrent pas et des relations entre camarades de classe qui sont autant envieuses qu’amicales. Elle ne m’est pas devenu plus sympathique, mais le livre a su me captiver.  

4/5

RR