Julie DE LESTRANGE (France)

Biographie (babelio.com)

Julie de Lestrange a surtout écrit pour la télévision, le théâtre et le milieu du spectacle.

Elle est auteur de textes et spectacles pour des événements destinés aussi bien au grand public qu’à des personnalités.

"Hier encore, c’était l’été" est son premier roman et paraît le 21 mars 2016 aux Éditions Mazarine.

Quatrième de couverture

Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble, ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais, lorsqu’à vingt ans, la vie les prend, la chute est brutale. En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir se battre pour exister. À travers les drames subsistent alors l’amitié, les fous rires, les joies, et l’amour, qui les sauvera.
Tendre portrait d’une époque, Hier encore, c’était l’été est un roman optimiste qui accroche le cœur pour ne plus le lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de nos victoires et de nos peines. C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis dont on voudrait faire partie.

Mon avis

Un roman très sympathique à lire. On s’attache très rapidement aux personnages et on entre facilement dans l’histoire de ces deux couples qui se sont rapprochées grâce à leur chalet de vacances. Au fil des étés, l’amitié s’est renforcée et les enfants puis les petits-enfants ont fini par former une tribu soudée.

Au début des années 2000, la troisième génération qui a grandi ensemble est confrontée à la période délicate de l’entrée dans l’age d’adulte. Choix d’étude, premières relations amoureuses sérieuses, premiers chagrins d’amour, premier travail ou premières galères, c’est une période riche en émotions et en bouleversements qui va parfois séparer les amis pour quelque temps.

Hier encore, c’était l’été est un roman d’apprentissage où l’amitié prend bien sûr une grande place mais où il est également question d’amour et du temps qui passe inéluctablement et qui voit les parents se séparer ou tomber malades et les grands-parents décliner. Bref, c’est un roman qui met en scène le moment délicat où il faut quitter l’enfance pour affronter les réalités de la vie qu’on ne soupçonnait pas quand on a grandi bien à l’abri dans un cocon familial protecteur.

J’ai passé un très bon moment de lecture avec cette bande d’amis et je suis d’ores et déjà ravie de les retrouver dans la suite Danser encore.

4/5

Quatrième de couverture

Alexandre, Marco et Sophie connaissent une amitié de trente ans et autant d’amours, de blessures, de déceptions et de joies. Désormais adultes, confrontés au poids du quotidien et des responsabilités, à l’existence et ses tourments, sonne l’heure de faire des choix.
Mais que reste-t-il des certitudes lorsque le sort frappe au hasard ?
Juste un vertige, profond et déroutant, des liens indéfectibles, et parfois, comme la nécessité de respirer, le besoin de danser et celui de s’aimer.

Mon avis

Quelques années après, nous retrouvons la bande d’amis d’Hier encore, c’était l’été qui poursuit sa route. Chacun est maintenant bien installé dans sa vie d’adulte. Certains ont des enfants, d’autres font des projets de mariage ou hésitent encore à devenir parents. Malgré le temps qui passe, la même amitié les unit toujours. Et ils vont avoir bien besoin de cette amitié et de ce soutien pour surmonter le deuil qui va les frapper sans prévenir.

J’ai beaucoup aimé retrouver les personnages attachants du premier volume et continuer à les voir grandir, faire des choix, galérer parfois, douter souvent mais toujours aller de l’avant.

Bien dans son époque, ce livre parle de la difficulté de concilier vie professionnelle et vie personnelle, du désir ou non-désir d’enfant, du temps qui passe et de la nécessité de laisser l’enfance derrière soi. C’est un livre un peu mélancolique parfois mais qui reste positif et optimiste.

Car, Danser encore, comme son titre le laisse deviner, est surtout un livre sur la résilience qui montre qu’on peut revenir à la vie après avoir connu un drame, qu’on peut surmonter les épreuves et que malgré la peur, la tristesse, le désespoir parfois, on peut toujours avoir de l’espoir.

J’ai refermé le livre avec une pointe de nostalgie à l’idée de quitter ces personnages que j’ai aimé suivre pendant près de 30 ans. Mais, qui sait ? Peut-être que Julie de Lestrange ne s’arrêtera pas en si bon chemin

4/5

Jamais lue, mais certainement agréable à lire. Je note!