Delia OWENS (Etats-Unis)

Biographie (babelio.com)

Delia Owens est une écrivaine et une zoologiste américaine.

Diplômée en zoologie et biologie de l'Université de Géorgie, elle est titulaire d'un doctorat en comportement animal de l'Université de Californie à Davis. En 1971, elle rencontre Mark Owens, chercheur et biologiste comme elle. Ils se marient en 1972 et déménagent dans l'Oregon.

Elle part s’installer avec son mari au Botswana en 1974. Ensemble, ils étudient les différentes espèces de mammifères de la région. De 1986 à 1997, Delia et son mari vivent au parc national de Luangwa Nord en Zambie où ils étudient les éléphants.

Grâce à cette incroyable expérience au Kalahari puis en Zambie, ils publient trois livres de non-fiction, tous bestsellers aux USA : "Le cri du Kalahari" ("Cry of Kalahary", 1984), qui obtient la Médaille John Burroughs 1985, "The Eye of the Elephant" (1992) et "Secrets of the Savanna" (2006).

Delia Owens publie également de nombreux articles scientifiques dans Nature, Natural History, Animal Behavior, Journal of Mammalogy, en menant ses recherches sur les espèces animales en danger et elle monte des projets de sauvegarde de grande ampleur. Elle a vécu pendant 23 ans en Afrique.

"Là où chantent les écrevisses" ("Where the Crawdads Sing", 2018) est son premier roman.

Divorcée, elle vit dans le Comté de Boundary, à l'Idaho.

Quatrième de couverture

Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur » la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…

Mon avis

Après les critiques dithyrambiques que ce roman a reçu à sa sortie, j’avais hâte de découvrir à mon tour l’histoire de Kya. Malheureusement, je suis loin d’être aussi enthousiaste que les précédents lecteurs qui l’ont porté aux nues.

D’abord, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, il m’a bien fallu une centaine de pages pour accrocher. C’est simple, tout ce qui se passe avant le début de l’amitié entre Kya et Tate m’a paru long et trop contemplatif à mon goût et puis j’avais du mal avec l’alternance des chapitres consacrés à l’enfance de Kya et ceux consacrés à l’enquête policière. Mais j’imagine que c’est le temps qu’il fallait pour bien présenter l’univers et introduire le personnage de Kya, petite fille abandonnée par sa famille et qui n’aura d’autre choix que se débrouiller seule pour survivre.

Une fois bien entrée dans le récit par contre, j’ai bien aimé ma lecture, notamment la belle relation qui se tisse entre Tate et Kya et la découverte de la faune et de la flore des marais auxquels Kya est si attachée. A travers son quotidien peu banal, on voit toute la difficulté de vivre dans un environnement isolé voire carrément marginalisé avec une méfiance et une hostilité manifeste et omniprésente des gens de la ville voisine. Et tout cela, Kya doit le supporter seule, sans famille pour la soutenir. On ne peut que compatir à une telle solitude et se réjouir que quelques personnes aillent au delà des préjugés pour lui tendre la main. Ainsi, Kya vivra-t-elle quelques petits moments de bonheur.

Puis, l’enquête policière et l’histoire de Kya se rejoigne et on bascule du récit bucolique au thriller juridique. Je l’avoue, j’ai dévoré les chapitres consacrés au procès tant j’étais suspendue aux arguments de deux parties et à la décision finale du jury. Malheureusement, la fin m’a vraiment déçue tant elle m’a semblé invraisemblable et peu en accord avec l’idée que je m’étais faite du personnage. Mais c’est peut-être moi qui n’ai rien compris

Bref, ce fut vraiment une lecture compliquée pour moi avec des moments d’ennui et des moments de grande tension, des moments doux et paisibles et des moments d’incompréhension. En résumé, on peut dire que ce roman m’a fait passé par des montagnes russes d’émotion et qu’en tout cas, il ne m’a pas laissé indifférente. En cela, je ne regrette pas ma lecture, par contre je suis déçue de ne pas avoir été transportée comme tant d’autres par l’histoire de Kya.

3/5

Là où chantent les écrevisses
 
En Caroline du Nord, dans les années 50 et 60, on suit le destin d’une jeune fille, Kya, abandonnée seule très jeune dans un marais et qui se bat pour survivre à l’orée de la civilisation. Quand un crime est commis dans la petite ville voisine de Bartley Cove, Kya, surnommée avec mépris « la fille des marais » par les habitants, est désignée comme la coupable idéale.
 
C’est un roman facile et plaisant à lire et, pour un premier roman, je trouve c’est un bon premier roman. On retrouve les thèmes de nature-writing et de survivalisme si présents dans la littérature américaine. D’ailleurs ce roman est assez proche de «Dans la foret » de Jean Hegland ou « My absolute darling» de Gabriel Tallent, où l’on trouve aussi des jeunes filles qui doivent apprendre à vivre dans la nature. L’auteure réussi à nous rendre attachante cette petite sauvageonne, à nous faire comprendre ses peurs, ses peines et ses espoirs. La construction du roman est habile avec d’un coté l’histoire de Kya depuis ses 7 ans, et de l’autre celle de la découverte du corps de Chase survenu 15 ans plus tard. Ces deux temporalités, qui ont leur propre vitesse de narration, se rejoignent lorsque la Police arrête Kya, faute d’un meilleur suspect.
Mais il y a des petites choses que je n’ai pas aimées. D’abord ces poèmes dispersés ici et là dans le récit, mais on découvrira à la fin qu’ils ont une raison d’être là. Ou encore le procès, qui dure quand même 100 pages, et qui est à l’opposé de tout le reste du roman, à savoir une vie à l’extérieur dans la nature.
 
Un dernier mot sur le succès de ce livre aux USA : près de 5 millions d’exemplaires vendus d’après le Monde, plus d’un an sur la liste très convoitée des meilleurs ventes de livres du  New-York Times, bientôt une adaptation au cinéma … bref, un petit phénomène littéraire.
 
Note : 4/5

LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES :
Éditions VDP - deux tomes de 366 et 708 pages.


     A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, Kya doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé, qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour. La solitude devient si pesante, que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…

     Je rejoins assez l’avis de Petit Montagnard. J’ai bien aimé ce roman de lecture facile et agréable : la vie dans le marais auprès des goélands, et autres oiseaux, l’amitié avec Jumping et Mabel, qui sont les seuls à l’aider et à être toujours là, la construction du récit qui permet un certains suspens. 
     C’est vrai aussi que le procès m’a paru bien long par moments, mais il montre aussi l’importance des préjugés que l’on peut avoir face à une personne sauvage qui vit en dehors de la société. Et le livre ne s’arrête pas au procès…
      Un bon roman très agréable à lire. J’essaierai d’en voir l’adaptation.

4/5

Là ou chantent les écrevisses

Mon avis
Ce livre c’est l’histoire de la solitude de Kya depuis sa tendre enfance jusqu’à sa vie de femme qui jamais ne laisse les hommes avoir de l’emprise sur sa vie. Il ne fait pas oublier Jumping et Mabel un couple formidable tellement important pour Kya, d’autres personnages masculins comme son avocat défenseur lors du procès, ainsi que Tate qui va réussir à l’apprivoiser grâce aux plumes qu’elle collectionne car elle adore les oiseaux, lors de ses visites il lui apprend la lecture et lui oure l’esprit sur la poésie dont nous découvrons des extraits de poèmes, c’est un autre univers que découvre Kya ce qui va transformer sa vie, Chase un jeune garçon antipathique la harcelant et qu’on découvre mort au pied d’une tour. C’est un très bon roman ou je me suis sentie prise par son originalité, j’ai beaucoup apprécié la description des paysages dans un lieu isolé ou peut-être un jour Kya retrouvera sa tranquillité….4,5/5

Je l'ai dans ma PAL mais comme je m'attache souvent plus à l'histoire qu'au style je serai peut être plus emballée que toi

DELIA OWENS – La ou chantent les écrevisses
Ce roman est une ode à la nature , l’évriture est fluide et poétique ,on retrouve d’ailleurs quelques extraits de poèmes tout au long du roman J’ai beaucoup aimé les personnages et la psychologie des personnages . Le rejet des habitants de la ville , les désillusions qui vont faire que la jeune fille ne devra compter que sur elle même
Ce roman parle aussi des Etats Unis des années 50 à 60 avec la ségrégation bien présente les endroits interdits aux femmes, les agressions sexuelles qui pouvaient être faites en toute impunité
Un grand coup de Coeur pour ce livre lu d’une traite
5/5

J'ai aussi beaucoup aimé ce roman ! L'adaptation en film sort bientôt.

Je surveillerai ..

Là où chantent les écrevisses 

Note : 4.5/5

Critique : Sans aller au coup de cœur, j'ai beaucoup aimé cette lecture, dans le genre nature-writing, les descriptions de la faune et la flore du marais sont plaisantes. Kya est un personnage très attachant, elle se débrouille seule, abandonnée par sa famille. Le style est simple et fluide, agréable. Les chapitres sont assez courts ce qui en fait un véritable page-turner. Puis le roman bascule dans une enquête et un procès, ça tranche un peu avec le reste mais c'est très intéressant. Bref, une lecture agréable.