Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'arbre aux haricots, Barbara Kingsolver
4.5/5
J'ai vraiment adoré. Quelle belle histoire qui rend hommage à des personnages simples et héroïques à la fois. Une belle combinaison de sourires en coin et de larmes. Un texte habilement tissé où chaque détails mentionnés ne l'est pas futilement. À plusieurs reprises, je me suis surprise à vouiloir noter certains passages tellemnt je les trouvais plein de vérité. Chapeau Mme. Kingsolver! Je lirai la suite avec grand plaisir si j'arrive à mettre la main dessus.
4.5/5
J'ai vraiment adoré. Quelle belle histoire qui rend hommage à des personnages simples et héroïques à la fois. Une belle combinaison de sourires en coin et de larmes. Un texte habilement tissé où chaque détails mentionnés ne l'est pas futilement. À plusieurs reprises, je me suis surprise à vouiloir noter certains passages tellemnt je les trouvais plein de vérité. Chapeau Mme. Kingsolver! Je lirai la suite avec grand plaisir si j'arrive à mettre la main dessus.
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les yeux dans les arbres
Ed. Rivages, 2001, c1998, 660 pages, ISBN 2-7436-0770-X
Titre original: The Poisonwood Bible (traduit de l’américain par Guillemette Belleteste)
Ma note: 4.5/5
Résumé:
Quand Nathan Prise, pasteur baptiste du Renouveau a une idée en tête, il n’y a aucun moyen de le faire changer d’avis. Là il décide de partir au Congo pour y prêcher la foi en Jésus-Christ même si le danger guette sa famille. Sa femme Orleanna et ses quatre filles devront donc tout laisser pour une aventure qui se révèlera désastreuse. C’est qu’en 1960, le Congo belge bouillonne et tente d’établir l’indépendence. Mais les changements politiques sont bien assourdis dans ce petit village de Kilanga où la sécheresse sévit.
Mon avis:
C’est plutôt difficile de résumer ce roman qui se déroule sur plusieurs niveaux. Il y a la vie politique du Congo, la vie du village, la nature, et enfin la vie familiale. Le roman se présente comme le journal intime d’Orleanna, la mère, mais aussi des quatre filles. L’écriture s’adapte à chacune de ses voix, ce qui est une des grandes force du roman. Rachel, l’aînée, ne cesse de se lamenter sur l’abandon de sa vie d’adolescente, ses soirées gâchées, son obligation à faire des tâches ménagères et salir ses blanches mains. Elle est la fille frivole, superficielle, la blonde de service qui fait des erreurs souvent plutôt drôles (elle décrit le fait d’avoir une seule femme comme de la “monotonie” au lieu de "monogamie"!).
Leah et Adah sont jumelles mais le destin les a fait bien différentes. Un problème à la naissance à laisser Adah avec seulement une moitié de cerveau fonctionnel ainsi donc elle se déplace difficilement et ne parle pas. Mais les jumelles sont des génies ayant un quotient intellectuel au-dessus de la normale. Leah, en adoration avec son père, en apprendra le plus sur le Congo, elle voudra tout connaître, tout savoir. Adah vit principalement en elle-même, ne croit pas en Dieu et a des idées bien noires.
Finalement il y a la petite Ruth May, cinq ans, qui décrit le monde qui l’entoure et qu’elle ne comprend pas toujours. C’est elle qui se lie la première aux habitants du village et qui apprend la langue le plus facilement.
Ce roman, tout de même assez volumineux, se lit doucement, se laisse apprécier. Le début de l’histoire nous apporte beaucoup de sourires, l’humour de Kingsolver est bien connu. Mais au fil du récit c’est plutôt l’angoisse qui s’installe, une genre de moiteur, de torpeur qui nous fait hésiter avant de tourner la prochaine page. Finalement, tout se bouscule, la vie file rapidement, les mentalités changent et s’affirment. Ce livre se lit en plein été, en pleine canicule, pour sentir sur sa peau l’atmosphère du récit.
Ed. Rivages, 2001, c1998, 660 pages, ISBN 2-7436-0770-X
Titre original: The Poisonwood Bible (traduit de l’américain par Guillemette Belleteste)
Ma note: 4.5/5
Résumé:
Quand Nathan Prise, pasteur baptiste du Renouveau a une idée en tête, il n’y a aucun moyen de le faire changer d’avis. Là il décide de partir au Congo pour y prêcher la foi en Jésus-Christ même si le danger guette sa famille. Sa femme Orleanna et ses quatre filles devront donc tout laisser pour une aventure qui se révèlera désastreuse. C’est qu’en 1960, le Congo belge bouillonne et tente d’établir l’indépendence. Mais les changements politiques sont bien assourdis dans ce petit village de Kilanga où la sécheresse sévit.
Mon avis:
C’est plutôt difficile de résumer ce roman qui se déroule sur plusieurs niveaux. Il y a la vie politique du Congo, la vie du village, la nature, et enfin la vie familiale. Le roman se présente comme le journal intime d’Orleanna, la mère, mais aussi des quatre filles. L’écriture s’adapte à chacune de ses voix, ce qui est une des grandes force du roman. Rachel, l’aînée, ne cesse de se lamenter sur l’abandon de sa vie d’adolescente, ses soirées gâchées, son obligation à faire des tâches ménagères et salir ses blanches mains. Elle est la fille frivole, superficielle, la blonde de service qui fait des erreurs souvent plutôt drôles (elle décrit le fait d’avoir une seule femme comme de la “monotonie” au lieu de "monogamie"!).
Leah et Adah sont jumelles mais le destin les a fait bien différentes. Un problème à la naissance à laisser Adah avec seulement une moitié de cerveau fonctionnel ainsi donc elle se déplace difficilement et ne parle pas. Mais les jumelles sont des génies ayant un quotient intellectuel au-dessus de la normale. Leah, en adoration avec son père, en apprendra le plus sur le Congo, elle voudra tout connaître, tout savoir. Adah vit principalement en elle-même, ne croit pas en Dieu et a des idées bien noires.
Finalement il y a la petite Ruth May, cinq ans, qui décrit le monde qui l’entoure et qu’elle ne comprend pas toujours. C’est elle qui se lie la première aux habitants du village et qui apprend la langue le plus facilement.
Ce roman, tout de même assez volumineux, se lit doucement, se laisse apprécier. Le début de l’histoire nous apporte beaucoup de sourires, l’humour de Kingsolver est bien connu. Mais au fil du récit c’est plutôt l’angoisse qui s’installe, une genre de moiteur, de torpeur qui nous fait hésiter avant de tourner la prochaine page. Finalement, tout se bouscule, la vie file rapidement, les mentalités changent et s’affirment. Ce livre se lit en plein été, en pleine canicule, pour sentir sur sa peau l’atmosphère du récit.
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Ladybug- Nombre de messages : 1969
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Merci!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Jolie critique qui donne bien envie de le lire... je le note ! J'avais déjà bien aimé L'arbre aux haricots et sa suite. Je ne pense pas être déçue par cette auteure. Merci Philcabzi !
Shan_Ze- Admin
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Et dire que j'ai un titre de cette auteure dans ma PAL qui patiente depuis des lustres... Ta jolie critique me l'aura remis en mémoire !
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Louvaluna
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenions à arracher au monde un morceau. » - Pierre Jourde
« J'aime la lecture en général. Celle où il se trouve quelque chose qui peut façonner l'esprit et fortifier l'âme est celle que j'aime le plus. » - La Rochefoucauld
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les yeux dans les arbres
(Editions Payot-Rivages - Collection Rivages poche - 660 pages)
C'est un roman à plusieurs voix. Dans un style très vivant et selon leurs sensibilités et centres d'intérêt, Rachel l'aînée, Leah et Adah, les jumelles surdouées, Ruth May la petite dernière de 5 ans, et la mère nous donnent chacune leur vision de l'Afrique. Je ne résiste pas à l'envie de vous dire quelques mots sur ces quatre soeurs qui sont les narratrices principales.[...] Nathan Price, pasteur baptiste américain au fanatisme redoutable, part en mission au Congo belge en 1959 avec sa femme et ses quatre filles. Ils arrivent de Géorgie dans un pays qui rêve d'autonomie et de libertés. Tour à tour, la mère et les quatre filles racontent la ruine tragique de leur famille qui, même avec sa bonne volonté et ses croyances de fer, ne résiste à rien, ni à la détresse, ni aux fourmis, ni aux orages...ni aux Saintes Ecritures.[...]
- Rachel, raleuse, superficielle, très urbaine, supporte mal d'être loin du confort, elle est hermétique à tout ce qui concerne l'Afrique. Son expression est moins soignée que celle de ses soeurs et elle donne des références culturelles moins pointues. Elle fait quelques fautes de vocabulaire qui m'ont bien fait rire
- Adah : la surdouée, et la plus cynique. Handicapée, revient sans cesse sur son handicap, elle en veut à sa soeur jumelle Leah. Elle s'interroge beaucoup sur sa place dans la famille. Elle s'intéresse à l'Afrique, à la langue, nous donne une image réaliste de l'Afrique mais elle plus observatrice qu'actrice. Elle est un peu fantasque et très solitaire.
- Leah : l'autre jumelle surdouée, la plus ardente, un peu garçon manqué, elle est très ouverte, observatrice, active, elle est toujours dans l'analyse. Elle est aussi la plus proche du père.
- Ruth May : a une grande faculté d'adaptation, elle est très à l'aise, communique facilement
C'est un roman sur le Congo d'une densité incroyable, une peinture précise de l'ambiance, de la manière de vivre, des coutumes et superstitions, des fléaux qui le touchent, des indignités de la colonisation (le contexte politique est bien expliqué). Mais c'est également un roman sur les relations familiales car le lecteur est le confident des soeurs dans ce domaine là également. La famille ne va pas être épargnée, elle va vivre les difficultés d'intégration, la maladie, la peur des violences, va partager certaines souffrances et les dangers auquel sont soumis les Congolais. La famille va être prise dans un flot d'évènements qui vont laisser leurs marques, personne n'en sortira indemne.
C'est un livre dense, foisonnant, passionnant, très axé sur les ressentis, sur les discours intérieurs. Les personnages ont des contours très nets, des cheminements personnels qu'on voit évoluer, c'est un vrai bonheur. J'ai l'intuition que ces témoignages d'une force extraordinaire m'accompagneront encore longtemps.
Ma note : 5/5
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Très jolie critique Ladybug. J'a retrouvé un peu des émotions de ma lecture en te lisant...
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Merci Phil, j'ai failli le mettre dans le Top 10 et puis j'ai privilégié des lectures un peu plus anciennes, mais j'ai hésité...
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Avec une telle critique difficile de ne pas le noter !!! J'avais adoré un été prodigue
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La Terre - Zola
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les cochons au paradis
(Rivages, 1998, 448 pages)
Voici la suite de L'Arbre aux haricots. Turtle a maintenant 6 ans et vit toujours avec Taylor, sa mère adoptive. Un événement spécial fait en sorte que les deux passent à la télévision. Une avocate nommée Annawake, une cherokee militante des droits de cette Nation, les repère et met en doute l'adoption de Turtle par Taylor. Celle-ci devra alors fuir afin de préserver sa relation avec Turtle.
Encore un bonheur de lecture avec Barbara Kingsoler! J'ai beaucoup aimé ce livre, difficile de décrocher une fois l'histoire débutée! C'est un livre plein de tendresse avec des personnages attachants. Touchant de voir ce qu'une mère adoptive peut faire pour ne pas être séparé de sa fille. Pas besoin de lien de sang pour développer une affection aussi intense!
Un vrai baume pour le coeur!
Ma note : 4,75/5
(Rivages, 1998, 448 pages)
Voici la suite de L'Arbre aux haricots. Turtle a maintenant 6 ans et vit toujours avec Taylor, sa mère adoptive. Un événement spécial fait en sorte que les deux passent à la télévision. Une avocate nommée Annawake, une cherokee militante des droits de cette Nation, les repère et met en doute l'adoption de Turtle par Taylor. Celle-ci devra alors fuir afin de préserver sa relation avec Turtle.
Encore un bonheur de lecture avec Barbara Kingsoler! J'ai beaucoup aimé ce livre, difficile de décrocher une fois l'histoire débutée! C'est un livre plein de tendresse avec des personnages attachants. Touchant de voir ce qu'une mère adoptive peut faire pour ne pas être séparé de sa fille. Pas besoin de lien de sang pour développer une affection aussi intense!
Un vrai baume pour le coeur!
Ma note : 4,75/5
Cocotte- Nombre de messages : 870
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'été prodigue de Barabara Kingsolver
(Rivages, 560 pages)
Note : 4.5/5
(Rivages, 560 pages)
Dans les Appalaches, on suit le destin de trois femmes : Deanna, employée par l'office des forêts qui voit arriver un jeune chasseur, Lusa, une jeune femme qui devient soudainement veuve et Nannie, une vieille femme qui se querelle à propos de pesticides et autres avec son voisin. Trois destins qui se croisent par moments au milieu de cet environnement sauvage.
Ah j'ai beaucoup aimé suivre ses trois femmes ! A vrai dire, j'ai préféré l'histoire de Lusa mais les querelles de voisinage entre Nannie et Garnett sont excellentes ainsi que les discussions animées sur les coyotes entre Deanna et Eddie. C'est surtout les descriptions sur la nature, les lieux, les arbres, les animaux... le tout bien intégré dans l'histoire de ces femmes donnent du charme à ce livre. Une histoire pleine de vie, vie des hommes et vie de la nature, une histoire qui fait réfléchir sur l'environnement d'une façon sérieuse et pleine d'humour en même temps.
Ah j'ai beaucoup aimé suivre ses trois femmes ! A vrai dire, j'ai préféré l'histoire de Lusa mais les querelles de voisinage entre Nannie et Garnett sont excellentes ainsi que les discussions animées sur les coyotes entre Deanna et Eddie. C'est surtout les descriptions sur la nature, les lieux, les arbres, les animaux... le tout bien intégré dans l'histoire de ces femmes donnent du charme à ce livre. Une histoire pleine de vie, vie des hommes et vie de la nature, une histoire qui fait réfléchir sur l'environnement d'une façon sérieuse et pleine d'humour en même temps.
Note : 4.5/5
Shan_Ze- Admin
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les yeux dans les arbres - Barbara Kingsolver
Rivages - 672 pages
Dans les années 60, la famille Price va s'installer à Kilanga, petit village du Congo. Le père Nathan est pasteur et se donne pour mission d'apporter la parole de Dieu aux congolais. Sa femme et ses quatre filles le suivent dans cette aventure, mais rien ne les a préparé à affronter la vie en Afrique...
De tous les romans de Barbara Kingsolver que j'ai lu, celui-ci est celui que j'ai le moins apprécié. Pas parce qu'il n'est pas bon, mais parce que je n'y ai pas retrouvé ce que j'avais tant aimé dans les autres : l'espoir et l'optimisme. Ici, malgré quelques touches d'humour, l'ambiance de roman est pesante. La vie quotidienne est dure, la femme et les filles de Nathan se battent pour la survie dans un monde hostile, où la maladie et la mort ne sont jamais loin. Cette déception mise à part, j'ai beaucoup aimé découvrir l'Afrique et un pan de l'histoire du Congo à travers les tribulations de la famille Price. Le contexte historique post-colonial est très bien rendu. Quelques longueurs parfois, mais globalement, c'est un très bon roman que je recommande à tous ceux qui veulent découvrir un petit bout d'Afrique.
3,5/5
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Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'arbre aux haricots
Quatrième de couverture
Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l'iacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle. L'Arbre aux Haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine.
Mon avis
J'ai adoré cette lecture. Les personnages sont tous très attachants. Ce sont des personnes simples qui ne demandent pas la lune mais qui veulent tout simplement leur part de bonheur. Sur cette terre aride d'Arizona l'entre-aide et la générosité de chacun vont faire des miracles.
Avec cette histoire l'auteur nous fait passer du sourire à l'émotion.
J'ai beaucoup apprécié le style de Barbara Kingsolver, très vivant et imagé.
Une fois le livre fini, une seule envie: connaître la suite!!!!!!
5/5
Quatrième de couverture
Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l'iacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle. L'Arbre aux Haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine.
Mon avis
J'ai adoré cette lecture. Les personnages sont tous très attachants. Ce sont des personnes simples qui ne demandent pas la lune mais qui veulent tout simplement leur part de bonheur. Sur cette terre aride d'Arizona l'entre-aide et la générosité de chacun vont faire des miracles.
Avec cette histoire l'auteur nous fait passer du sourire à l'émotion.
J'ai beaucoup apprécié le style de Barbara Kingsolver, très vivant et imagé.
Une fois le livre fini, une seule envie: connaître la suite!!!!!!
5/5
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Dodie : je l'ai noté dans mes livres pour le challenge. Ton avis me donne beaucoup envie, j'ai hâte de le lire.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'arbre aux haricots
Note : 4/5
Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-dessus.
Critique : J'ai beaucoup aimé cette histoire, c'est le genre de livre qui met du baume au coeur, qui fait du bien. C'est un roman tout en délicatesse, douceur. Les personnages sont très attachants, surtout Taylor. On prend beaucoup de plaisir à suivre ce personnage et ses aventures. L'écriture colle parfaitement au ton du roman, pétillante et énergique. J'ai beaucoup aimé lire ce livre. Il m'a fait un peu penser à La petite voix du coeur de Billie Letts. J'ai hâte de lire la suite.
Note : 4/5
Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-dessus.
Critique : J'ai beaucoup aimé cette histoire, c'est le genre de livre qui met du baume au coeur, qui fait du bien. C'est un roman tout en délicatesse, douceur. Les personnages sont très attachants, surtout Taylor. On prend beaucoup de plaisir à suivre ce personnage et ses aventures. L'écriture colle parfaitement au ton du roman, pétillante et énergique. J'ai beaucoup aimé lire ce livre. Il m'a fait un peu penser à La petite voix du coeur de Billie Letts. J'ai hâte de lire la suite.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'ARBRE AUX HARICOTS de Barbara KINGSOLVER
Editions Rivages poche
Résumé :
Taylor Greer décide de quitter son Kentucky natal où les perspectives sont nulles et de partir à l'aventure au volant de sa vieille coccinelle. Elle part vers l'ouest. Dans l'Oklahoma, elle hérite d'une petite indienne, qui a été martyrisée et qu'elle adopte tout de suite. Elle continue son voyage et arrive dans l'Arizona où, dans un garage, elle rencontrera l'amitié et s'y installera avec sa petite Turtle.
Critique :
Une lecture agréable mais sans plus. Je n'ai pas vraiment accroché malgré une histoire sympathique et originale et de nombreux traits d'humour.
Un plaidoyer pour tout ceux qui se battent pour une vie meilleure.
Ma note : 3/5
Editions Rivages poche
Résumé :
Taylor Greer décide de quitter son Kentucky natal où les perspectives sont nulles et de partir à l'aventure au volant de sa vieille coccinelle. Elle part vers l'ouest. Dans l'Oklahoma, elle hérite d'une petite indienne, qui a été martyrisée et qu'elle adopte tout de suite. Elle continue son voyage et arrive dans l'Arizona où, dans un garage, elle rencontrera l'amitié et s'y installera avec sa petite Turtle.
Critique :
Une lecture agréable mais sans plus. Je n'ai pas vraiment accroché malgré une histoire sympathique et originale et de nombreux traits d'humour.
Un plaidoyer pour tout ceux qui se battent pour une vie meilleure.
Ma note : 3/5
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Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Un jardin dans les Appalaches de Barbara Kingsolver, de Steven L.Hopp, de Camille Kingsolver
Rivages Poches / 501 pages
Conscients des périls que court la planète, convaincus qu'agir procure un bonheur inégalable, la romancière Barbara Kingsolver, Steven L Hopp, son époux, et leurs deux filles, Camille et Lily, se sont lancés dans une passionnante aventure. Installés dans une ferme des Appalaches, ils ont décidé de se nourrir exclusivement de ce qu'ils élevaient ou de ce que produisaient les exploitants de la région. En un mot, de devenir des " locavores ". Avec un humour communicatif et une belle gourmandise Barbara Kingsolver relate, mois après mois, les péripéties de cette expérience en famille, faux-pas, fous rires, fiertés, qui aura pour toujours changé leur vie.
Avec Un jardin dans les Appalaches nous nous éloignons des romans de Barbara Kingsolver, cet ouvrage tient du journal, un carnet de bord de leur grande aventure familiale du retour à la terre et de leur expérience pour se nourrir exclusivement de produit locaux. Pour Barabara Kingsolver le récit c'est celui des saisons, de leur production, des découvertes : mars, avril, etc... les asperges, les tomates, l' élevage de poulet, de dinde et leur reproduction, les races et variétées anciennes, conserver toute sa production faire des bocaux, congelés... Parfois intervient son mari Steven L Hopp ses encarts dans un style journalistiques informent sur la consommation de pétrole sur des aberrations politiques et juridiques, sur la part des grandes compagnies...etc Quand à Camille Kingsolver elle vient clore les chapitres de sa mère, elle apporte un point de vue plus jeune sur leur expérience de « locavore » et délivre un bon nombre des recettes mentionnées précédemment.
Passé outre les longueurs et les quelques répétitions c'est un ouvrage à thèse très intéressant, j'ai aimé leur enthousiasme, j'ai aimé leur attitude qui loin d' être extrémiste cède parfois au pragmatisme. Après les comparaisons sont très centrés sur la vie américaine, les découvertes et les généralisations de même, pour être honnête j'ai peu appris. Oui la carottes est une racine, oui les pommes de terres poussent dans la terre, oui les fraises ne sont pas un fruit d' hiver, oui les tomates de plein champ et de saison ont un goût différent de même que les volailles (et leurs oeufs) sont meilleures si elles ont couru dans les champs etc...
D' accord on peut faire son fromage soit même mais mettre en valeur qu' une petite demi-heure suffit pour en manger ensuite au déjeuner on peut s' interroger, est-ce vraiment cela faire un bon fromage ?
Pour moi c'est un ouvrage intéressant dans la mesure où on le lit sans perdre son sens critique, il y a des idées à prendre et à laisser.
Rivages Poches / 501 pages
Conscients des périls que court la planète, convaincus qu'agir procure un bonheur inégalable, la romancière Barbara Kingsolver, Steven L Hopp, son époux, et leurs deux filles, Camille et Lily, se sont lancés dans une passionnante aventure. Installés dans une ferme des Appalaches, ils ont décidé de se nourrir exclusivement de ce qu'ils élevaient ou de ce que produisaient les exploitants de la région. En un mot, de devenir des " locavores ". Avec un humour communicatif et une belle gourmandise Barbara Kingsolver relate, mois après mois, les péripéties de cette expérience en famille, faux-pas, fous rires, fiertés, qui aura pour toujours changé leur vie.
Avec Un jardin dans les Appalaches nous nous éloignons des romans de Barbara Kingsolver, cet ouvrage tient du journal, un carnet de bord de leur grande aventure familiale du retour à la terre et de leur expérience pour se nourrir exclusivement de produit locaux. Pour Barabara Kingsolver le récit c'est celui des saisons, de leur production, des découvertes : mars, avril, etc... les asperges, les tomates, l' élevage de poulet, de dinde et leur reproduction, les races et variétées anciennes, conserver toute sa production faire des bocaux, congelés... Parfois intervient son mari Steven L Hopp ses encarts dans un style journalistiques informent sur la consommation de pétrole sur des aberrations politiques et juridiques, sur la part des grandes compagnies...etc Quand à Camille Kingsolver elle vient clore les chapitres de sa mère, elle apporte un point de vue plus jeune sur leur expérience de « locavore » et délivre un bon nombre des recettes mentionnées précédemment.
Passé outre les longueurs et les quelques répétitions c'est un ouvrage à thèse très intéressant, j'ai aimé leur enthousiasme, j'ai aimé leur attitude qui loin d' être extrémiste cède parfois au pragmatisme. Après les comparaisons sont très centrés sur la vie américaine, les découvertes et les généralisations de même, pour être honnête j'ai peu appris. Oui la carottes est une racine, oui les pommes de terres poussent dans la terre, oui les fraises ne sont pas un fruit d' hiver, oui les tomates de plein champ et de saison ont un goût différent de même que les volailles (et leurs oeufs) sont meilleures si elles ont couru dans les champs etc...
D' accord on peut faire son fromage soit même mais mettre en valeur qu' une petite demi-heure suffit pour en manger ensuite au déjeuner on peut s' interroger, est-ce vraiment cela faire un bon fromage ?
Pour moi c'est un ouvrage intéressant dans la mesure où on le lit sans perdre son sens critique, il y a des idées à prendre et à laisser.
3,5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Les cochons au paradis
Quel bonheur de retrouver Taylor et Turtle que j'avais connu dans L'arbre aux haricots !!!!
Une fois encore Barbara Kingsolver m'a entraînée dans son histoire avec son écriture à la fois si fluide et si précise.
Le personnage très attachant de Alice, la mère de Taylor, a dans ce livre une place très importante, mais tous les personnages sont intéressants. Ce roman est aussi une belle découverte des coutumes du peuple cherokee.
C'est un roman plein de tendresse et d'humour: de quoi donner du baume au coeur du lecteur. C'est aussi un roman qui pose la question de l'héritage culturel, des difficultés de l'adoption.
Une très jolie histoire, des personnages attachants, une très belle écriture : en un mot un coup de coeur!!!!!
Ma note 5/5
Quel bonheur de retrouver Taylor et Turtle que j'avais connu dans L'arbre aux haricots !!!!
Une fois encore Barbara Kingsolver m'a entraînée dans son histoire avec son écriture à la fois si fluide et si précise.
Le personnage très attachant de Alice, la mère de Taylor, a dans ce livre une place très importante, mais tous les personnages sont intéressants. Ce roman est aussi une belle découverte des coutumes du peuple cherokee.
C'est un roman plein de tendresse et d'humour: de quoi donner du baume au coeur du lecteur. C'est aussi un roman qui pose la question de l'héritage culturel, des difficultés de l'adoption.
Une très jolie histoire, des personnages attachants, une très belle écriture : en un mot un coup de coeur!!!!!
Ma note 5/5
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
DANS LA LUMIERE - Barbara Kingsolver
Editions Rivages - 555 pages
4è couv : Dans les Appalaches, au coeur de la forêt, Dellarobia Turnbow aperçoit une lumière aveuglante. La vallée semble en feu. Mais ces reflets rougeoyants n'ont rien à voir avec des flammes. Ce sont les ailes de centaines de papillons qui recouvrent le feuillage des arbres. Cette étrange apparition devient un enjeu collectif : la communauté religieuse de la ville croit reconnaître un signe de Dieu et certains scientifiques évoquent une anomalie climatique. Toute l'Amérique se met à observer ce coin isolé, ancré dans des traditions rurales : Dellarobia comprend que de simples papillons vont bouleverser sa vie et peut-être l'ordre du monde....
Deux thèmes dans ce roman : celui d'une jeune femme d'un milieu rural très pauvre qui n'aime pas sa vie et qui s'apprête à en changer, et celui du changement climatique. Ou comment un spectacle ahurissant et admirable d'une colonie énorme de papillons peut à la fois être d'une très grande beauté et être le signal d'un futur désastre.
Deux mondes s'affrontent alors : le monde rural, religieux et très pauvre, des paysans du coin, qui sont confrontés aux difficultés dues au changement climatique mais qui ne sont pas prêts à les comprendre ou même à en parler, (c'est la volonté de Dieu), et le monde scientifique qui s'alarme et démontre que le moindre petit changement peut entraîner des réactions en chaines qui peuvent au final, devenir catastrophiques.
Le rôle des médias et des journalistes joue aussi une grande part dans l'information des populations, ou plutôt dans la désinformation, expliquant peu et mal, s'attardant sur des détails sans importance, et certainement influencés et dirigés par des grandes firmes industrielles.
Dellarobia, l'héroîne, va évoluer vers la connaissance au contact d'Ovid, le scientifique expert en papillon monarque, et prendre peu à peu sa vie en main.
Roman très "pointu" sur la biologie, très descriptif d'une Amérique profonde et très pauvre, il m'a fallu pas mal de temps et de pages pour entrer dans le roman, je lui ai trouvé souvent des longueurs, mais c'est un roman engagé qui éveille les consciences, informe le lecteur, le fait réfléchir et se poser des questions, sur le changement climatique qui est bien commencé, sur l'avenir du monde, sur sa façon à lui (le lecteur) de se comporter d'une manière plus écologique.
Ce n'est pas le roman de l'auteur que je préfère, j'ai éprouvé moins de plaisir à le lire, à cause de quelques longueurs. Mais je ressors de ma lecture un peu plus compétente en matière de papillon et de recherche et plus qu'attentive aux problèmes climatiques que l'on connaît de plus en plus.
4/5
Editions Rivages - 555 pages
4è couv : Dans les Appalaches, au coeur de la forêt, Dellarobia Turnbow aperçoit une lumière aveuglante. La vallée semble en feu. Mais ces reflets rougeoyants n'ont rien à voir avec des flammes. Ce sont les ailes de centaines de papillons qui recouvrent le feuillage des arbres. Cette étrange apparition devient un enjeu collectif : la communauté religieuse de la ville croit reconnaître un signe de Dieu et certains scientifiques évoquent une anomalie climatique. Toute l'Amérique se met à observer ce coin isolé, ancré dans des traditions rurales : Dellarobia comprend que de simples papillons vont bouleverser sa vie et peut-être l'ordre du monde....
Deux thèmes dans ce roman : celui d'une jeune femme d'un milieu rural très pauvre qui n'aime pas sa vie et qui s'apprête à en changer, et celui du changement climatique. Ou comment un spectacle ahurissant et admirable d'une colonie énorme de papillons peut à la fois être d'une très grande beauté et être le signal d'un futur désastre.
Deux mondes s'affrontent alors : le monde rural, religieux et très pauvre, des paysans du coin, qui sont confrontés aux difficultés dues au changement climatique mais qui ne sont pas prêts à les comprendre ou même à en parler, (c'est la volonté de Dieu), et le monde scientifique qui s'alarme et démontre que le moindre petit changement peut entraîner des réactions en chaines qui peuvent au final, devenir catastrophiques.
Le rôle des médias et des journalistes joue aussi une grande part dans l'information des populations, ou plutôt dans la désinformation, expliquant peu et mal, s'attardant sur des détails sans importance, et certainement influencés et dirigés par des grandes firmes industrielles.
Dellarobia, l'héroîne, va évoluer vers la connaissance au contact d'Ovid, le scientifique expert en papillon monarque, et prendre peu à peu sa vie en main.
Roman très "pointu" sur la biologie, très descriptif d'une Amérique profonde et très pauvre, il m'a fallu pas mal de temps et de pages pour entrer dans le roman, je lui ai trouvé souvent des longueurs, mais c'est un roman engagé qui éveille les consciences, informe le lecteur, le fait réfléchir et se poser des questions, sur le changement climatique qui est bien commencé, sur l'avenir du monde, sur sa façon à lui (le lecteur) de se comporter d'une manière plus écologique.
Ce n'est pas le roman de l'auteur que je préfère, j'ai éprouvé moins de plaisir à le lire, à cause de quelques longueurs. Mais je ressors de ma lecture un peu plus compétente en matière de papillon et de recherche et plus qu'attentive aux problèmes climatiques que l'on connaît de plus en plus.
4/5
Chantal- Nombre de messages : 3224
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Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Merci Chantal, je vais le noter. À te lire je suis curieuse d' en savoir plus
Dernière édition par Lacazavent le Sam 28 Fév 2015 - 6:35, édité 1 fois
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
L'arbre aux abricots
Ce roman relate la vie de deux femmes qui se retrouvent seules avec un enfant, l’histoire de Lou Ann est banale, celle de Taylor a un mystère, car cette enfant lui a été posé de force dans sa voiture.
Ses deux parcours ont une part de mystère mais j’ai trouvé l’histoire un peu plate, l’écriture est agréable et fluide : facile à lire, mais ca manque d’action à mon gout.
En arrière plan, il est question de réfugiés, de maltraitance, et de la vie des indiens en Amérique, mais cela reste très peu exploité, c’est dommage, car certains passages sont très émouvants.
On attend un fin qui donne un petit quelque chose à cette lecture, celle ci est belle mais sans surprise.
Ce roman relate la vie de deux femmes qui se retrouvent seules avec un enfant, l’histoire de Lou Ann est banale, celle de Taylor a un mystère, car cette enfant lui a été posé de force dans sa voiture.
Ses deux parcours ont une part de mystère mais j’ai trouvé l’histoire un peu plate, l’écriture est agréable et fluide : facile à lire, mais ca manque d’action à mon gout.
En arrière plan, il est question de réfugiés, de maltraitance, et de la vie des indiens en Amérique, mais cela reste très peu exploité, c’est dommage, car certains passages sont très émouvants.
On attend un fin qui donne un petit quelque chose à cette lecture, celle ci est belle mais sans surprise.
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Une rivière sur la lune - Barbara Kingsolver
Rivages - 384 pages
Quatrième de couverture
Codi revient à Grace, petite ville (imaginaire) de l'Arizona, afin de soigner son père. Elle s'est donné un an, la durée du remplacement qu'elle a accepté d'assurer dans un lycée de la ville, pour prendre les dispositions nécessaires à son égard.
Déprimée, indécise quant à son avenir, elle arrive dans cette ville, quittée depuis longtemps, où elle est confrontée à l'absence d'une sœur adorée partie en mission humanitaire au Nicaragua - alors en pleine guerre civile - et à un père que sa maladie dégénérative rend plus distant et plus étrange encore qu'autrefois.
Les souvenirs de son enfance à Grace sont d'autant plus flous qu'un double drame personnel a contribué à en effacer les contours.
Presque malgré elle, Codi est prise dans une vaste campagne menée par les femmes de la ville dans le but de contrecarrer les projets d'une société minière risquant de provoquer une catastrophe écologique majeure, qui entraînerait à plus ou moins brève échéance la mort de la région. Par le biais de cette action, Codi, qui doutait d'elle-même et de ses capacités, se reconstruira peu à peu, en renouant à la fois avec ses origines, ses anciennes amours et un environnement magnifique que diverses tribus indiennes ont fortement marqué.
Mon avis
Encore un très beau roman de Barbara Kingsolver, tout en douceur et en délicatesse mais toujours très profond.
J'ai beaucoup aimé suivre Codi, qui débarque dans la ville qui l'a vu grandir mais qu'elle a quitté dès qu'elle a pu pour laisser derrière elle les souffrances du passé. Maintenant adulte, elle va apprendre à la découvrir sous un autre angle. C'est une femme blessée par la vie qui n'a jamais réussi à trouver sa place et qui retourne, bien malgré elle, au nid.
Le portrait de Codi, ses difficultés, ses espoirs et ses désillusions est extrêmement bien réussi, la relation très forte avec sa sœur qui en partant la force à se remettre en question, la relation tendue et distante avec son père qu'elle n'a jamais vraiment compris et bien sûr, la relation avec son ancien petit ami, tout est finement décrit.
Cerise sur le gâteau, le cadre est enchanteur. Comme toujours chez Barbara Kingsolver, la nature occupe une place prépondérante dans le roman. Et comme souvent, elle en profite pour défendre la cause écologique qui lui est chère.
J'ai également beaucoup apprécié la virée en terre indienne, découvrir les habitations et les coutumes traditionnelles a été un vrai plaisir.
Bref, c'est une histoire simple en apparence, sans grand rebondissement, si ce n'est le cheminement intérieur de Codi, qui va, en une année apprendre à se réconcilier avec son passé pour pouvoir enfin se construire un avenir. Une très belle histoire!
4.5/5
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Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Dans la lumière de Barbara Kingsolver
Rivages /560 pages
Dellarobia Turnbow s ennuie. Mariée trop tôt, elle mène une vie de mère au foyer dans une ferme des Appalaches. Lors d une promenade familière, elle assiste à un étrange phénomène : une « vallée de feu », fascinante de beauté mais effrayante. Ce qu elle prend pour une apparition miraculeuse va devenir un enjeu collectif : la communauté religieuse de la ville pense y reconnaitre un signe de Dieu, alors que de nombreux scientifiques évoquent une anomalie climatique. Car ces reflets rougeoyants n ont rien à voir avec des flammes. Ce sont les ailes de papillons qui ont étonnamment changé leur trajet migratoire.
Une belle lecture mais un peu trop simple et linaire, je m’ attendais à plus de magie à des personnages plus complexe, à un scénario plus consistant. C’est un roman à thèse et qui l’ a sert bien d’ ailleurs mais je suis resté sur ma faim.
Trop gentillet, trop didactique et surtout surtout pas assez d’émotion.
Dommage.
3/5
Rivages /560 pages
Dellarobia Turnbow s ennuie. Mariée trop tôt, elle mène une vie de mère au foyer dans une ferme des Appalaches. Lors d une promenade familière, elle assiste à un étrange phénomène : une « vallée de feu », fascinante de beauté mais effrayante. Ce qu elle prend pour une apparition miraculeuse va devenir un enjeu collectif : la communauté religieuse de la ville pense y reconnaitre un signe de Dieu, alors que de nombreux scientifiques évoquent une anomalie climatique. Car ces reflets rougeoyants n ont rien à voir avec des flammes. Ce sont les ailes de papillons qui ont étonnamment changé leur trajet migratoire.
Une belle lecture mais un peu trop simple et linaire, je m’ attendais à plus de magie à des personnages plus complexe, à un scénario plus consistant. C’est un roman à thèse et qui l’ a sert bien d’ ailleurs mais je suis resté sur ma faim.
Trop gentillet, trop didactique et surtout surtout pas assez d’émotion.
Dommage.
3/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Barbara KINGSOLVER (Etats-Unis)
Un été dans les Appalaches
Barbara Kingsolver son mari et leurs deux filles de 17 et 12 ans quittent l’Arizona pour vivre dans la ferme familiale de 16 hectares en Virginie . Ils décident de mener une expérience :pendant un an manger local avec des produits de leur ferme ou de producteur .Sur le papier c’est tentant mais il va falloir se passer de nombreux produits ce qui n’est pas toujours facile.
Mois par mois l’auteure nous raconte cette expérience le plaisir de voir son travail aboutir mais aussi Les frustrations de de ne pas pouvoir croquer dans un fruit frais en février. A chaque fin de chapitre les recettes de cuisine et tout au long du livre quelques encarts sur l’agroécologie, le slow food et les points de vue de son mari ou de sa fille de 17 ans .Elle tire le signal d’alarme sur la « mal bouffe aux Etats Unis et les plats préparés dans lequel les industriels mettent du glucose ou d’autres substances responsables de l’Obesite. Heureusement nous sommes moins touchés en Europe On apprend ainsi que l’entreprise Monsanto à créé des graines OGM résistant au « round up « sachant qu’ils sont producteur de round up
Vous avez compris Coup de cœur absolu pour ce recit car le sujet me parle Sans être extrémiste dans la démarche j’’essaie de favoriser la production locale et je mets 2 fois plus de temps pour faire les courses en scrutant les étiquettes
5/5
Barbara Kingsolver son mari et leurs deux filles de 17 et 12 ans quittent l’Arizona pour vivre dans la ferme familiale de 16 hectares en Virginie . Ils décident de mener une expérience :pendant un an manger local avec des produits de leur ferme ou de producteur .Sur le papier c’est tentant mais il va falloir se passer de nombreux produits ce qui n’est pas toujours facile.
Mois par mois l’auteure nous raconte cette expérience le plaisir de voir son travail aboutir mais aussi Les frustrations de de ne pas pouvoir croquer dans un fruit frais en février. A chaque fin de chapitre les recettes de cuisine et tout au long du livre quelques encarts sur l’agroécologie, le slow food et les points de vue de son mari ou de sa fille de 17 ans .Elle tire le signal d’alarme sur la « mal bouffe aux Etats Unis et les plats préparés dans lequel les industriels mettent du glucose ou d’autres substances responsables de l’Obesite. Heureusement nous sommes moins touchés en Europe On apprend ainsi que l’entreprise Monsanto à créé des graines OGM résistant au « round up « sachant qu’ils sont producteur de round up
Vous avez compris Coup de cœur absolu pour ce recit car le sujet me parle Sans être extrémiste dans la démarche j’’essaie de favoriser la production locale et je mets 2 fois plus de temps pour faire les courses en scrutant les étiquettes
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La Terre - Zola
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