Maja LUNDGREN (Suède)

De : Lauric668 (Message d'origine) Envoyé : 2004-02-23 14:12

Pompéi de Maja Lundgren
Ed. Actes Sud / 280 pages


L'AUTEUR
Elle est née en 1965, elle vit à Stockholm. Son 1er livre, La faille dans l'oeil, est paru en 1993. Pompéi est son 2ème livre. Elle écrit régulièrement dans les pages culturelles du journal Aftonbladet.

RESUME (à partir du 4ème de couverture)
Maja Lundgren a imaginé d'improviser une fiction pour mettre en scène sa parfaite connaissance de la vie à Pompéi, à la veille de sa destruction par la catastrophe de l'an 79. Il s'ensuit qu'excepté l'intrigue, tout ici est exact : le plan de la ville, le nom des rues, les patronymes des commerçants et l'emplacement de leurs boutiques etc.
De cette somme de connaissance, elle tire un livre inclassable, à l'érudition enjouée, ludique, qui renvoie au grenier des siècles de didactisme.

MON AVIS
Je n'ai pas du tout aimé le livre, à tel point que je n'ai pas dépassé le stade des 100 pages. En fait, elle passe son temps à énumérer les choses. Par exemple : elle prend 2 pages pour inventorier tous les métiers de Pompéi. Ensuite elle prend chaque personnage et raconte son métier et l'endroit où il habite et ensuite on n'en parle plus.
De plus, elle utilise beaucoup de terme en latin, ce qui ne facilite pas la lecture.

Pour conclure, j'ai été choquée par beaucoup de grossièreté. Dans le sens que les gros mots sont écrit en latin mais au début du livre elle en fait une liste.
Exemple : fellatrix = suceuse de bite, fututor = baiseur, cunnus = la chatte !!!
Voici ce qu'elle dit de son livre (je la cite) : Le seuil de tolérance a la salacité a été abaissé, quoique pas suffisamment pour que les expressions de Pompéi puissent franchir la censure et entrer dans ce roman. Ensuite ce sera en latin, sinon le livre serait trop grossier.

Note : 1/5

Pompéi de Maja Lundgren
Actes Sud, Babel / 288 pages


La vie quotidienne des habitants de Pompéi en l'an 78 et 79 (année de la catastrophe) est mise en scène dans ce livre à l'érudition pétillante, qui bouscule les conventions de l'historiographie antique. Maja Lundgren fait vivre une ville morte comme on visite un lieu bourré de vie, d'odeurs, de sons et d'images surprises au coin de la rue.



La quatrième de couverture mentionne que l'auteur a « imaginé d'improviser une fiction pour mettre en scène sa parfaite connaissance de la vie à Pompéi», à mon avis elle aurait bien mieux montré sa connaissance en mettant un frein à son imagination. Ses interventions sont incessantes dans le récit, elles apportent très peu si ce n'est un agacement permanent et volent régulièrement au ras des pâquerettes. C'est vraiment dommage, l' idée de départ était intéressante.