Leïla SEBBAR (France/Algérie)
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Leïla SEBBAR (France/Algérie)
De : Bernie (Message d'origine) Envoyé : 12/01/2004 07:33
Je sais que "l'année de l'Algérie" vient de se terminer et que maintenant c'est "l'année de la Chine". Cependant je viens d'achever La Seine était rouge, Paris, octobre 1961 de Leïla Sebbar.
Cette femme est née en Algérie, exactement à Aflou, d'un père algérien et d'une mère française. Elle a écrit de nombreux romans dont l'action se passe souvent en Algérie même si elle vit en France, à Paris.
Lalla at Noria parlent souvent entre elles en arabe et cela irrite Amel qui est respectivement la petite-fille et la fille de ces deux femmes. Elle voudrait comprendre "leurs secrets", elle qui est née en France. Alors Omer, journaliste algérien refugié en France, et Louis, cinéaste, décident de retracer le parcours des Algériens à Paris, le 17 octobre 1961 lorsque le préfet Maurice Papon a demandé d'assassiner et de jeter des Algériens dans la Seine.
Leïla Sebbar a voulu évoquer cette journée tragique et "honteuse". Le livre est paru dans une édition "pour la jeunesse" (Thierry Magnier) mais il n'empêche que le sujet est délicat, difficile à comprendre sans une bonne connaissance du contexte politique, économique, disons "historique" de l'époque. Est-ce que les "jeunes" ont bien en tête la chanson de Boris Vian interprêtée par Mouloudji et appelée "le déserteur"? Est-ce qu'ils savent pourquoi le texte a été écrit?
Voila pourquoi je note 4/5 à ce roman parce que je pense que, pour le choix de l'édition, il aurait fallu faire un peu comme pour "Inconnu à cette adresse" (version "jeunesse") et joindre des documents pour mieux comprendre. Donc un livre pour "plus de 12 ans" mais tout de même très informés sur la question algérienne. Sinon, au niveau du choix des mots, rien de très difficile.
De : Bernie Envoyé : 04/02/2004 07:29
Je viens de finir de lire La jeune fille au balcon.
Six nouvelles composent ce livre. La première donne le nom au recueil. Les autres sont La photo d'identité, La robe interdite, Couchés dans les maïs, Vierge folle, vierge sage, L'enfer.
Toutes ont un point commun à savoir que l'auteur parle du sort des femmes en Algérie. Alors, bien sûr, il y est beaucoup question du "haïk" (voile qui couvre entièrement les femmes), du "hijeb" (le foulard islamique), du "gandoura" (tunique longue que portent les femmes avec le hijeb) et du "djilab" (vêtement islamique qui couvre le corps, de la tête jusqu'aux chevilles, on ne voit ni le visage ni les mains gantées).
Ce livre est d'actualité. Je le note 4/5 parce que le sujet est intéressant mais le style d'écriture est un peu "spécial" d'autant que l'éditeur semble vouloir insiter les jeunes à lire ce texte et non à le réserver aux adultes à cause du choix de la "couverture"
Je sais que "l'année de l'Algérie" vient de se terminer et que maintenant c'est "l'année de la Chine". Cependant je viens d'achever La Seine était rouge, Paris, octobre 1961 de Leïla Sebbar.
Cette femme est née en Algérie, exactement à Aflou, d'un père algérien et d'une mère française. Elle a écrit de nombreux romans dont l'action se passe souvent en Algérie même si elle vit en France, à Paris.
Lalla at Noria parlent souvent entre elles en arabe et cela irrite Amel qui est respectivement la petite-fille et la fille de ces deux femmes. Elle voudrait comprendre "leurs secrets", elle qui est née en France. Alors Omer, journaliste algérien refugié en France, et Louis, cinéaste, décident de retracer le parcours des Algériens à Paris, le 17 octobre 1961 lorsque le préfet Maurice Papon a demandé d'assassiner et de jeter des Algériens dans la Seine.
Leïla Sebbar a voulu évoquer cette journée tragique et "honteuse". Le livre est paru dans une édition "pour la jeunesse" (Thierry Magnier) mais il n'empêche que le sujet est délicat, difficile à comprendre sans une bonne connaissance du contexte politique, économique, disons "historique" de l'époque. Est-ce que les "jeunes" ont bien en tête la chanson de Boris Vian interprêtée par Mouloudji et appelée "le déserteur"? Est-ce qu'ils savent pourquoi le texte a été écrit?
Voila pourquoi je note 4/5 à ce roman parce que je pense que, pour le choix de l'édition, il aurait fallu faire un peu comme pour "Inconnu à cette adresse" (version "jeunesse") et joindre des documents pour mieux comprendre. Donc un livre pour "plus de 12 ans" mais tout de même très informés sur la question algérienne. Sinon, au niveau du choix des mots, rien de très difficile.
De : Bernie Envoyé : 04/02/2004 07:29
Je viens de finir de lire La jeune fille au balcon.
Six nouvelles composent ce livre. La première donne le nom au recueil. Les autres sont La photo d'identité, La robe interdite, Couchés dans les maïs, Vierge folle, vierge sage, L'enfer.
Toutes ont un point commun à savoir que l'auteur parle du sort des femmes en Algérie. Alors, bien sûr, il y est beaucoup question du "haïk" (voile qui couvre entièrement les femmes), du "hijeb" (le foulard islamique), du "gandoura" (tunique longue que portent les femmes avec le hijeb) et du "djilab" (vêtement islamique qui couvre le corps, de la tête jusqu'aux chevilles, on ne voit ni le visage ni les mains gantées).
Ce livre est d'actualité. Je le note 4/5 parce que le sujet est intéressant mais le style d'écriture est un peu "spécial" d'autant que l'éditeur semble vouloir insiter les jeunes à lire ce texte et non à le réserver aux adultes à cause du choix de la "couverture"
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