Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
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Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
De : 5859Chouette (Message d'origine) Envoyé : 2003-05-23 13:36
Avec Pepe Carvalho, son célébrissime détective privé, Montalban est devenu un des plus célèbres représentants du “roman noir” européen. Un très grand écrivain, qui nous fait l’amitié d’être à Saint-Malo cette année.
Détective privé philosophe, sceptique, cynique et gourmet, occupé depuis près de vingt ans à remuer la boue des affaires louches dans la Catalogne post-franquiste, Pepe Carvalho a fait de Manuel Vasquez Montalban l’auteur espagnol le plus célèbre aussi bien dans son pays que dans le reste de l’Europe. Au point d’ailleurs de voir ses aventures adaptées en téléfilms pour ARTE. La raison du succès des enquêtes de Pepe Carvalho ? Elle tient sans doute dans le talent de Montalban à écrire sur le fil de la réalité espagnole, au plus près de ses changements, de ses évolutions. Remugles de la période franquiste, effervescence de la “movida”, standardisation de Barcelone sur les critères nord-européens...
Montalban voit tout, dit tout, s’en amuse énormément et nous tient en haleine. Du grand roman noir. Un très grand écrivain tout simplement.
De : Lionelcrusoe Envoyé : 2007-03-01 07:35
MOI FRANCO
«Mets toi dans la peau de Franco et disculpe toi devant l’Histoire, me dit-il. Je me risquai à lui dire que Franco avait été une ombre qui avait pesé sur mon enfance, sur ma vie, sur celle de ma famille et qu’il y aurait une amère ironie à devenir son autobiographe.(…) Tu dois appliquer la même fausse objectivité que Franco aurait employée pour lui-même »
Marcial Pombo, écrivain, quadra divorcée, ancien militant du parti communiste espagnol est chargé par son éditeur d’écrire « l’autobiographie » du général Franco. Pour lui, il y a quelque chose d’effrayant dans le fait de se glisser dans la peau de celui qui fut l’ennemi de l’Espagne républicaine, mais il se rend compte qu’évoquer ce destin, c’est présenter l’histoire de l’Espagne.
Mais écrire sur Franco, sur cette Espagne en kaki n’est pas une tâche vaine, c’est en évoquant la figure du dictateur que l’on nomme et énonce l’anti-franquisme qui lui a fait face, cette voix des militants démocrates qui, même torturée et mise à terre, ne s’est jamais tue : celle du philosophe Miguel de Unamuno qui, au devant du général phalangiste Millan Astray hurlant « vive la mort, à bas l’intelligence ! », rétorque calmement : «Vous vaincrez, parce que vous possédez plus de force brutale qu'il ne vous faut. Mais vous ne convaincrez pas, car vous ne possédez ni la Raison ni le Droit dans la lutte.». Il y a aussi ces chants républicains restés dans les mémoires collectives, chantées au cours des grèves sauvages en Asturies, à Barcelone.
Ce texte de Montalban ne tombe toutefois pas dans la caricature antifranquiste, montre et déconstruit les fondements de l’idéologie anti-républicaine. Toutefois, il redonne le contexte et l’imaginaire d’un régime pour lequel « la main hideuse de la franc-maçonnerie » manipule chaque opposant, chaque critique du système franquiste. En face du discours de Franco racontant sa vie, il y a la voix de Martial Pombo qui répond point sur point au général, souligne les points non évoqués par le caudillo, évoque la torture, la répression, les exécutions sommaires, les viols dont se rendent auteurs les phalangistes, le déracinement des exilés, l’acharnement dont sont victimes ceux parmi les républicains qui ont décidé de rester, exhume les figures de la République, Manuel Azaña, Companys, la pasionaria ou le général Rojo.
Ici, il n’est pas question à strictement parler d’Histoire, mais de mémoires. Une manière de répondre à ceux que Montalban appelle « historiens autoproclamés objectifs » qui accordent des circonstances atténuantes à la barbarie franquiste et relativise les choix et actes du général Franco.
Moi, Franco est un très beau livre pour comprendre, génial,un livre chargé d’émotions. Il me semble particulièrement d’actualité en cette époque où l’Espagne continue son entreprise de « défranquisation » (enlèvement des statues, rues débaptisées). L’Espagne vit ainsi sa dernière bataille, celle de la mémoire (le parti populaire étant contre la remise en cause du consensus autour de la reconnaissance de l’héritage franquiste et la reconnaissance de la mémoire républicaine et le parti socialiste ouvrier espagnol étant pour la « défranquisation »).
« Depuis je ne sais combien de temps probablement depuis le jour où je nous ai vus tous les trois dans la salle du tribunal où l’on allait juger mon père et ainsi nous juger nous aussi, ma mère et moi pour avoir perdu l’Histoire comme on perd une guerre, dans cette salle où ma mère m’avait conduit pour m’inspirer de la compassion. Je nous ai vus, tous les trois, et j’ai eu le pressentiment, que malgré les apparences, nous ne reviendrions jamais à la maison. Et vous, derrière le tribunal, à côté du crucifix, vous étiez là, avec votre portrait évidemment retouché pour souligner l’intensité de votre regard ».
Ma note : 5
Il y a, en annexe, une chronologie rappelant et expliquant les événements marquants de la guerre d'Espagne et du franquisme.
A la fin du livre, il y a également une liste des noms de personnages importants de l'époque et un descriptif de leur rôle.
Par ailleurs, Manuel Vazquez Montalban est connu pour son écriture plutôt pédagogique et accessible.
Mais attention, cela n'enlève rien au style magnifique de l'auteur.
Pour finir, c'est un roman qui est universalisable. Il traite de la naissance du pouvoir et de l'oppression, de la tyrannie, de la résistance( par le récit du narrateur Marcial Pombo), d'amour pour l'idéal et de rébellion.
Bref, un très bon livre pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la période.
Avec Pepe Carvalho, son célébrissime détective privé, Montalban est devenu un des plus célèbres représentants du “roman noir” européen. Un très grand écrivain, qui nous fait l’amitié d’être à Saint-Malo cette année.
Détective privé philosophe, sceptique, cynique et gourmet, occupé depuis près de vingt ans à remuer la boue des affaires louches dans la Catalogne post-franquiste, Pepe Carvalho a fait de Manuel Vasquez Montalban l’auteur espagnol le plus célèbre aussi bien dans son pays que dans le reste de l’Europe. Au point d’ailleurs de voir ses aventures adaptées en téléfilms pour ARTE. La raison du succès des enquêtes de Pepe Carvalho ? Elle tient sans doute dans le talent de Montalban à écrire sur le fil de la réalité espagnole, au plus près de ses changements, de ses évolutions. Remugles de la période franquiste, effervescence de la “movida”, standardisation de Barcelone sur les critères nord-européens...
Montalban voit tout, dit tout, s’en amuse énormément et nous tient en haleine. Du grand roman noir. Un très grand écrivain tout simplement.
De : Lionelcrusoe Envoyé : 2007-03-01 07:35
MOI FRANCO
«Mets toi dans la peau de Franco et disculpe toi devant l’Histoire, me dit-il. Je me risquai à lui dire que Franco avait été une ombre qui avait pesé sur mon enfance, sur ma vie, sur celle de ma famille et qu’il y aurait une amère ironie à devenir son autobiographe.(…) Tu dois appliquer la même fausse objectivité que Franco aurait employée pour lui-même »
Marcial Pombo, écrivain, quadra divorcée, ancien militant du parti communiste espagnol est chargé par son éditeur d’écrire « l’autobiographie » du général Franco. Pour lui, il y a quelque chose d’effrayant dans le fait de se glisser dans la peau de celui qui fut l’ennemi de l’Espagne républicaine, mais il se rend compte qu’évoquer ce destin, c’est présenter l’histoire de l’Espagne.
Mais écrire sur Franco, sur cette Espagne en kaki n’est pas une tâche vaine, c’est en évoquant la figure du dictateur que l’on nomme et énonce l’anti-franquisme qui lui a fait face, cette voix des militants démocrates qui, même torturée et mise à terre, ne s’est jamais tue : celle du philosophe Miguel de Unamuno qui, au devant du général phalangiste Millan Astray hurlant « vive la mort, à bas l’intelligence ! », rétorque calmement : «Vous vaincrez, parce que vous possédez plus de force brutale qu'il ne vous faut. Mais vous ne convaincrez pas, car vous ne possédez ni la Raison ni le Droit dans la lutte.». Il y a aussi ces chants républicains restés dans les mémoires collectives, chantées au cours des grèves sauvages en Asturies, à Barcelone.
Ce texte de Montalban ne tombe toutefois pas dans la caricature antifranquiste, montre et déconstruit les fondements de l’idéologie anti-républicaine. Toutefois, il redonne le contexte et l’imaginaire d’un régime pour lequel « la main hideuse de la franc-maçonnerie » manipule chaque opposant, chaque critique du système franquiste. En face du discours de Franco racontant sa vie, il y a la voix de Martial Pombo qui répond point sur point au général, souligne les points non évoqués par le caudillo, évoque la torture, la répression, les exécutions sommaires, les viols dont se rendent auteurs les phalangistes, le déracinement des exilés, l’acharnement dont sont victimes ceux parmi les républicains qui ont décidé de rester, exhume les figures de la République, Manuel Azaña, Companys, la pasionaria ou le général Rojo.
Ici, il n’est pas question à strictement parler d’Histoire, mais de mémoires. Une manière de répondre à ceux que Montalban appelle « historiens autoproclamés objectifs » qui accordent des circonstances atténuantes à la barbarie franquiste et relativise les choix et actes du général Franco.
Moi, Franco est un très beau livre pour comprendre, génial,un livre chargé d’émotions. Il me semble particulièrement d’actualité en cette époque où l’Espagne continue son entreprise de « défranquisation » (enlèvement des statues, rues débaptisées). L’Espagne vit ainsi sa dernière bataille, celle de la mémoire (le parti populaire étant contre la remise en cause du consensus autour de la reconnaissance de l’héritage franquiste et la reconnaissance de la mémoire républicaine et le parti socialiste ouvrier espagnol étant pour la « défranquisation »).
« Depuis je ne sais combien de temps probablement depuis le jour où je nous ai vus tous les trois dans la salle du tribunal où l’on allait juger mon père et ainsi nous juger nous aussi, ma mère et moi pour avoir perdu l’Histoire comme on perd une guerre, dans cette salle où ma mère m’avait conduit pour m’inspirer de la compassion. Je nous ai vus, tous les trois, et j’ai eu le pressentiment, que malgré les apparences, nous ne reviendrions jamais à la maison. Et vous, derrière le tribunal, à côté du crucifix, vous étiez là, avec votre portrait évidemment retouché pour souligner l’intensité de votre regard ».
Ma note : 5
Il y a, en annexe, une chronologie rappelant et expliquant les événements marquants de la guerre d'Espagne et du franquisme.
A la fin du livre, il y a également une liste des noms de personnages importants de l'époque et un descriptif de leur rôle.
Par ailleurs, Manuel Vazquez Montalban est connu pour son écriture plutôt pédagogique et accessible.
Mais attention, cela n'enlève rien au style magnifique de l'auteur.
Pour finir, c'est un roman qui est universalisable. Il traite de la naissance du pouvoir et de l'oppression, de la tyrannie, de la résistance( par le récit du narrateur Marcial Pombo), d'amour pour l'idéal et de rébellion.
Bref, un très bon livre pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la période.
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
LE QUINTETTE DE BUENOS AIRES
Christian Bourgois, 2000, 429p
Christian Bourgois, 2000, 429p
Résumé : Un des romans policiers mettant en scène le détective privé Pepe Carvalho. Ici, Carvalho se voit confier par son oncle la mission de retrouver son cousin Raul à Buenos Aires. Ce dernier, victime de la junte dans les années 70, à l'époque de la dictature militaire, avait pu être sauvé par son père et rapatrié en Espagne dont il était originaire. Mais, vingt ans plus tard, donc au moment du récit, Raul retourne à Buenos Aires à la recherche de sa fille, volée par les militaires en 1977, et il ne donne plus signe de vie... Carvalho part donc à sa recherche en Argentine.
Mon avis : C'est une lecture intéressante pour déambuler dans les quartiers de la capitale argentine. La ville est en effet bien racontée et joue un rôle important dans cette histoire avec ses particularités culturelles et surtout le tango. L'intrigue en elle-même est un peu chargée et parfois invraisemblable (nombreuses coïncidences et rencontres peu réalistes dans une ville aussi dense) mais le fond de l'histoire reste prenant de par son aspect véridique (l'histoire de l'Argentine des années 70 à nos jours).
C'est une lecture divertissante mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable cependant. Malgré tout, je suis contente d'avoir découvert l'univers littéraire de Montalban et je trouve le personnage de Carvalho touchant et humain. J'aurai plaisir à le retrouver dans une autres de ses histoires un de ces jours.
Ma note : 3/5
Mon avis : C'est une lecture intéressante pour déambuler dans les quartiers de la capitale argentine. La ville est en effet bien racontée et joue un rôle important dans cette histoire avec ses particularités culturelles et surtout le tango. L'intrigue en elle-même est un peu chargée et parfois invraisemblable (nombreuses coïncidences et rencontres peu réalistes dans une ville aussi dense) mais le fond de l'histoire reste prenant de par son aspect véridique (l'histoire de l'Argentine des années 70 à nos jours).
C'est une lecture divertissante mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable cependant. Malgré tout, je suis contente d'avoir découvert l'univers littéraire de Montalban et je trouve le personnage de Carvalho touchant et humain. J'aurai plaisir à le retrouver dans une autres de ses histoires un de ces jours.
Ma note : 3/5
Ysla- Nombre de messages : 1800
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Date d'inscription : 23/12/2008
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
Tatouage de Manuel Vasquez Montalban
Points / 246 pages
Le noyé est sans visage : les poissons le lui ont dévoré. Seul signe distinctif, ce tatouage : "Né pour révolutionner l'enfer." La phrase sonne comme un avertissement. Le détective Pepe Carvalho aurait dû y prendre garde. A la recherche de l'identité du cadavre anonyme, son enquête le mène des rues de Barcelone au quartier rouge d'Amsterdam... où il va peu à peu comprendre le sens du message.
Tatouage est, semble-t- il, le second volume après « J'ai tué Kennedy ou les Mémoires d'un garde du corps » mettant en scène le scène enquêteur Pepe Carvalho. Il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier volume avant d'ouvrir celui-ci. Je découvre pour la première fois l' univers de Manuel Vasquez Montalban et à aucun moment je ne me suis sentie perdu.
Pepe Carvalho est un enquêteur, fin gourmet, un peu bourru, cynique, brillant et surtout extrêmement attachant. L' enquête n'est pas extraordinaire, ni inoubliable mais elle est bien menée, rythmé, avec ce qu' il faut, à mon avis, de suspens et de danger. On est pris dans les mailles de l' histoire, on découvre avec plaisir et bonheur à la suite de Pepe Carvalho une toute petite part de Barcelonne et plus généralement de la Catalogne.
Une lecture très agréable et un plaisir que l' on souhaite renouveler.
Points / 246 pages
Le noyé est sans visage : les poissons le lui ont dévoré. Seul signe distinctif, ce tatouage : "Né pour révolutionner l'enfer." La phrase sonne comme un avertissement. Le détective Pepe Carvalho aurait dû y prendre garde. A la recherche de l'identité du cadavre anonyme, son enquête le mène des rues de Barcelone au quartier rouge d'Amsterdam... où il va peu à peu comprendre le sens du message.
Tatouage est, semble-t- il, le second volume après « J'ai tué Kennedy ou les Mémoires d'un garde du corps » mettant en scène le scène enquêteur Pepe Carvalho. Il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier volume avant d'ouvrir celui-ci. Je découvre pour la première fois l' univers de Manuel Vasquez Montalban et à aucun moment je ne me suis sentie perdu.
Pepe Carvalho est un enquêteur, fin gourmet, un peu bourru, cynique, brillant et surtout extrêmement attachant. L' enquête n'est pas extraordinaire, ni inoubliable mais elle est bien menée, rythmé, avec ce qu' il faut, à mon avis, de suspens et de danger. On est pris dans les mailles de l' histoire, on découvre avec plaisir et bonheur à la suite de Pepe Carvalho une toute petite part de Barcelonne et plus généralement de la Catalogne.
Une lecture très agréable et un plaisir que l' on souhaite renouveler.
4/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
Un peu déçue par ce roman acheté dans le cadre du thème Barcelone lors du salon du livre . J'ai trouvé que l'enquête était un peu plate et manquait de suspens du coup je n'ai pas accroché.Par contre j'ai bien aimé le coté gourmet du personnage de Carvalho.
3/5
3/5
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
Ah, j'avais bien aimé. Cela lui donner un petit côté "confortable" agréable. C' est l' un des premiers peut-être que par la suite l' intrigue a plus de place...
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
Oui c'est aussi ce que je me suis dit ; j'ai bien aimé le personnage mais je n'ai pas accroché à l'histoire
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
Tatouage - Manuel Vasquez Montalban
Points - 246 pages
Quatrième de couverture
Le noyé est sans visage : les poissons le lui ont dévoré. Seul signe distinctif, ce tatouage : "Né pour révolutionner l'enfer." La phrase sonne comme un avertissement. Le détective Pepe Carvalho aurait dû y prendre garde. A la recherche de l'identité du cadavre anonyme, son enquête le mène des rues de Barcelone au quartier rouge d'Amsterdam... où il va peu à peu comprendre le sens du message.
Bof... Je n'ai pas vraiment aimé ce livre qui m'a plus ennuyé qu'autre chose.
L'enquête n'est pas très passionnante et surtout, je n'ai pas du tout aimé l'ambiance un peu trop glauque à mon goût.
Je précise que déjà a priori je ne suis pas une grande fan de romans policiers. Ceci explique peut-être cela.
En tout cas, je ne pense pas lire d'autres aventures de Pepe Carvalho car définitivement, ce n'est pas mon style.
3/5
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Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
Tatouage
Premier roman mettant en scène le détective Pepe Carvalho que je lis.
L'intrigue policière est assez classique et n'est à mon avis pas l'intérêt principal de ce roman. Par contre j'ai apprécié à sa juste valeur le personnage du détective: bon vivant, fin gourmet pour lequel la bonne cuisine est indispensable.
J'ai beaucoup aimé partir à la découverte de Barcelone et des quartiers chauds d'Amsterdam.....
En un mot un petit polar, qui bien que n'étant pas extraordinaire, se lit facilement. Une lecture facile et récréative......
Ma note 3,5/5
Premier roman mettant en scène le détective Pepe Carvalho que je lis.
L'intrigue policière est assez classique et n'est à mon avis pas l'intérêt principal de ce roman. Par contre j'ai apprécié à sa juste valeur le personnage du détective: bon vivant, fin gourmet pour lequel la bonne cuisine est indispensable.
J'ai beaucoup aimé partir à la découverte de Barcelone et des quartiers chauds d'Amsterdam.....
En un mot un petit polar, qui bien que n'étant pas extraordinaire, se lit facilement. Une lecture facile et récréative......
Ma note 3,5/5
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
LE PIANISTE
de M.V.MONTALBAN
Collection Points 216 pages
Résumé :
Alberto Rosell, pianiste timide, débarque dans le Paris du Front Populaire et du surréalisme. Il y retrouve le musicien Luis Doria, arriviste et méprisant. La Guerre d'Espagne éclate, leur amitié fragile est brisée. Cinquante ans plus tard, leurs destins se croisent dans une cave enfumée : Doria est devenu un compositeur adulé, Alberto joue du piano dans des cabarets. Qui peut dire lequel des deux a vraiment réussi ?
Mon avis :
Avertissement : Si vous faites parti des fidèles lecteurs de M.V.Carvalho et pensez découvrir une nouvelle aventure du fameux détective Pépé Carvalho : Déception !!! Il ne fait pas parti du casting. C'est sous un tout autre ton, rythmé habituellement par son personnage, que l'auteur s'adresse à ces lecteurs
Ce roman qui commence là où il devrai se terminer, il est écrit à rebours, est une réflexion sur le Franquisme à travers 2 musiciens qui prirent des positions différentes à la naissance de celui-ci. L'auteur nous promène à travers cette période de l'histoire Espagnole en s'appuyant sur de (longs) dialogues politiques de différents personnages issus principalement des milieux artistiques, à trois époques différentes. Après, pendant et avant la prise du pouvoir par Franco.
Si cette lecture a pour vocation un but historique nous amenant à une description de l'empreinte du Franquisme, elle n'arrive pas à son but. En s'adressant à un lecteur lambda de mon espèce sur ce sujet, le contenu n'est pas assez vulgarisé pour l'atteindre. Nous avons à faire à un spécialiste qui s'adresse à des spécialistes du sujet. Alors, aussi bien écrit soit ce roman, on s'accroche pour atteindre l'issue d'une intrigue qui n’existe pas et on sort déçu de cette lecture. Vois frustré pour un fidèle lecteur de Montalban que je suis.
Ma note 2.5/5
de M.V.MONTALBAN
Collection Points 216 pages
Résumé :
Alberto Rosell, pianiste timide, débarque dans le Paris du Front Populaire et du surréalisme. Il y retrouve le musicien Luis Doria, arriviste et méprisant. La Guerre d'Espagne éclate, leur amitié fragile est brisée. Cinquante ans plus tard, leurs destins se croisent dans une cave enfumée : Doria est devenu un compositeur adulé, Alberto joue du piano dans des cabarets. Qui peut dire lequel des deux a vraiment réussi ?
Mon avis :
Avertissement : Si vous faites parti des fidèles lecteurs de M.V.Carvalho et pensez découvrir une nouvelle aventure du fameux détective Pépé Carvalho : Déception !!! Il ne fait pas parti du casting. C'est sous un tout autre ton, rythmé habituellement par son personnage, que l'auteur s'adresse à ces lecteurs
Ce roman qui commence là où il devrai se terminer, il est écrit à rebours, est une réflexion sur le Franquisme à travers 2 musiciens qui prirent des positions différentes à la naissance de celui-ci. L'auteur nous promène à travers cette période de l'histoire Espagnole en s'appuyant sur de (longs) dialogues politiques de différents personnages issus principalement des milieux artistiques, à trois époques différentes. Après, pendant et avant la prise du pouvoir par Franco.
Si cette lecture a pour vocation un but historique nous amenant à une description de l'empreinte du Franquisme, elle n'arrive pas à son but. En s'adressant à un lecteur lambda de mon espèce sur ce sujet, le contenu n'est pas assez vulgarisé pour l'atteindre. Nous avons à faire à un spécialiste qui s'adresse à des spécialistes du sujet. Alors, aussi bien écrit soit ce roman, on s'accroche pour atteindre l'issue d'une intrigue qui n’existe pas et on sort déçu de cette lecture. Vois frustré pour un fidèle lecteur de Montalban que je suis.
Ma note 2.5/5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
je ferai l'impasse... Tant de belles surprises en attente!
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7156
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
Merci de ton avis DKOIS.
Montalban sans Carvalho c'est comme un été sans soleil.
Pas pour moi!
B
Montalban sans Carvalho c'est comme un été sans soleil.
Pas pour moi!
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
HORS JEU
M.V. MONTALBAN
10/18 293 Pages
Résumé (4° de couverture)
Avec Hors jeu Manuel Vazquez Montalban vient sans doute de produire son roman le plus riche. Le lisant, on songe tour à tour à Francesco Rosi, à Luchino Visconti, à Brecht. Du premier on retrouve en effet le réseau d'intrications économico-politiques sur fond de transformations urbanistiques de Main basse sur la ville ; du deuxième, comme dans le Guépard, la vision "marxienne" de l'immobilisme social sous les apparences du mouvement ; du troisième enfin, comme dans les Affaires de Monsieur Jules César, la capacité d'élever une intrigue policière au rang de métaphore du sens profond d'une époque. Impossible en effet de ne pas deviner ces grands-là quelque part à l'horizon de ce livre passionnant, véritable contre-portrait de la nouvelle Barcelone. " Jean-Claude Lebrun, Révolution
Mon avis
A tout « rat de bibliothèque » ou toute autre personne m’incitant à lire un livre ayant pour thème une enquête policière dans le milieu de football, je lui répondrai « Non merci !! ». Tout ce que j’ai pu lire ou voir à ce sujet m’a toujours paru être des clichés maladroits et sans intérêt. Bon , petite exception de cinéphile que je ne suis pas : « Coup de tête » avec Patrick Dewaere. Film dont je garde un excellent souvenir.
Mais à tout « rat de bibliothèque » ou toute autre personne m’incitant à lire un livre ayant pour thème une enquête policière dans le milieu de football écrit par M.V Montalban et mettant en scène le fameux détective Pépé Carvalho, je lui répondrai « Oui bien sûr !!! » en me posant la question de savoir comment l’auteur Espagnol se sortira de cet exercice de style si périlleux
La réponse est … à merveille !!!
A vrai dire, l’enquête tourne court. Les purs amateurs de policier seront déçus, c’est d’ailleurs comme cela que M.V Montalban s’en sort avec les honneurs, en tout cas avec les miens.
Ce roman n’est qu’un prétexte pour dénoncer la dérive identitaire de la ville de Barcelone à laquelle Montalban est tant attaché. Urbanisation, cosmopolitisation,… à l’approche des jeux Olympiques de 1992, Barcelone se métamorphose pour recevoir le monde et cela ne semble pas du tout plaire à ce fervent Catalan qu’il est.
Avec une pointe de nationalisme (ou de régionalisme pour être plus précis) qui peut paraitre excessive et déplaire à certains (j’en fais partie, je l’avoue), Pépé Carvalho le détective fétiche, est plus observateur qu’acteur de cette enquête qui n’aboutira à rien (oui je dévoile un peu) pour bien démontrer que cette mutation est inexorable. Tout Pépé Carvalho qu’il soit, son impuissance est réelle.
Si ce roman n’est pas le plus « policier » de la série, il est probablement le plus politique. Je vous invite à découvrir Montalban et son héros. Derrière ses enquêtes se cachent toujours quelque chose de politique, d’historique (Le franquisme n’est jamais loin), ou de social. Et quelle belle écriture !!!
Ma note 3.5 / 5
M.V. MONTALBAN
10/18 293 Pages
Résumé (4° de couverture)
Avec Hors jeu Manuel Vazquez Montalban vient sans doute de produire son roman le plus riche. Le lisant, on songe tour à tour à Francesco Rosi, à Luchino Visconti, à Brecht. Du premier on retrouve en effet le réseau d'intrications économico-politiques sur fond de transformations urbanistiques de Main basse sur la ville ; du deuxième, comme dans le Guépard, la vision "marxienne" de l'immobilisme social sous les apparences du mouvement ; du troisième enfin, comme dans les Affaires de Monsieur Jules César, la capacité d'élever une intrigue policière au rang de métaphore du sens profond d'une époque. Impossible en effet de ne pas deviner ces grands-là quelque part à l'horizon de ce livre passionnant, véritable contre-portrait de la nouvelle Barcelone. " Jean-Claude Lebrun, Révolution
Mon avis
A tout « rat de bibliothèque » ou toute autre personne m’incitant à lire un livre ayant pour thème une enquête policière dans le milieu de football, je lui répondrai « Non merci !! ». Tout ce que j’ai pu lire ou voir à ce sujet m’a toujours paru être des clichés maladroits et sans intérêt. Bon , petite exception de cinéphile que je ne suis pas : « Coup de tête » avec Patrick Dewaere. Film dont je garde un excellent souvenir.
Mais à tout « rat de bibliothèque » ou toute autre personne m’incitant à lire un livre ayant pour thème une enquête policière dans le milieu de football écrit par M.V Montalban et mettant en scène le fameux détective Pépé Carvalho, je lui répondrai « Oui bien sûr !!! » en me posant la question de savoir comment l’auteur Espagnol se sortira de cet exercice de style si périlleux
La réponse est … à merveille !!!
A vrai dire, l’enquête tourne court. Les purs amateurs de policier seront déçus, c’est d’ailleurs comme cela que M.V Montalban s’en sort avec les honneurs, en tout cas avec les miens.
Ce roman n’est qu’un prétexte pour dénoncer la dérive identitaire de la ville de Barcelone à laquelle Montalban est tant attaché. Urbanisation, cosmopolitisation,… à l’approche des jeux Olympiques de 1992, Barcelone se métamorphose pour recevoir le monde et cela ne semble pas du tout plaire à ce fervent Catalan qu’il est.
Avec une pointe de nationalisme (ou de régionalisme pour être plus précis) qui peut paraitre excessive et déplaire à certains (j’en fais partie, je l’avoue), Pépé Carvalho le détective fétiche, est plus observateur qu’acteur de cette enquête qui n’aboutira à rien (oui je dévoile un peu) pour bien démontrer que cette mutation est inexorable. Tout Pépé Carvalho qu’il soit, son impuissance est réelle.
Si ce roman n’est pas le plus « policier » de la série, il est probablement le plus politique. Je vous invite à découvrir Montalban et son héros. Derrière ses enquêtes se cachent toujours quelque chose de politique, d’historique (Le franquisme n’est jamais loin), ou de social. Et quelle belle écriture !!!
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
LE PETIT FRERE
M.V MONTALBAN
10/18 205 Pages
Résumé (4° de couverture)
On ne perd jamais son temps à lire Montalban. Sa production est telle que parfois on hésite. A tort. Parce qu'il surprend toujours. Un philosophe déguisé en poète, en romancier, en historien, en détective privé, en biographe, en homme qui aime la chère et la chair. Non qu'il réponde aux questions que l'on se pose bien au contraire, il en rajoute une couche, deux couches, trois couches. Comme le lecteur ne peut plus démêler le réel de l'imaginaire, acculé, obligé de sortir de la moutonnerie tiédasse, le voilà hors de lui, des points d'interrogation plein la tête. [...] Que l'on se reporte d'urgence, car il y a urgence, comme toujours, à la nouvelle intitulée Le Collectionneur , et l'on aura détraqué - comme on traque et comme on débusque - les poncifs accrochés à Marilyn Monroe, emblématique de l'honneur perdu des femmes sur l'autel de l'histoire officielle et de ses compromissions. On n'aura pas perdu son temps, ni son époque
Mon avis
« Ah zut, un recueil de nouvelles ». Voici intégralement ce que je me suis dis en ouvrant ce livre tout fraichement acquis chez un bouquiniste qui me sourit avec bienveillance à chacune de mes venues. Il doit me reconnaitre comme un bon client. Je reviens à mon : « Ah zut, un recueil de nouvelles ». Si vous suivez régulièrement mes aventures livresques, vous n’êtes pas sans vous souvenir que ce genre littéraire des recueils de nouvelles n’est pas spécialement ma tasse de thé (expression d’autant plus appropriée que je suis amateur de thé). Et bien je dois reconnaitre avoir passé un bon moment à travers différentes aventures de ce cher Pépé Carvahlo : Le fameux détective Barcelonnais si toutefois il est utile de le rappeler. D’une courte enquête lui rappelant ses séjours en prison de ce pas cher Franco : Fameux dictateur Espagnole si toutefois il est utile de le rappeler, à une improbable surveillance de Marylin Monroe (dois-je aussi la présenter ?) en passant par des enquêtes hommages à Agatha Christie (voir notre « lisons ensemble), c’est de pépites courtes mes essentielles qui ont été proposées à mon palais de lecteur. Que ce fût bon !!
Ma note 3.5 / 5
M.V MONTALBAN
10/18 205 Pages
Résumé (4° de couverture)
On ne perd jamais son temps à lire Montalban. Sa production est telle que parfois on hésite. A tort. Parce qu'il surprend toujours. Un philosophe déguisé en poète, en romancier, en historien, en détective privé, en biographe, en homme qui aime la chère et la chair. Non qu'il réponde aux questions que l'on se pose bien au contraire, il en rajoute une couche, deux couches, trois couches. Comme le lecteur ne peut plus démêler le réel de l'imaginaire, acculé, obligé de sortir de la moutonnerie tiédasse, le voilà hors de lui, des points d'interrogation plein la tête. [...] Que l'on se reporte d'urgence, car il y a urgence, comme toujours, à la nouvelle intitulée Le Collectionneur , et l'on aura détraqué - comme on traque et comme on débusque - les poncifs accrochés à Marilyn Monroe, emblématique de l'honneur perdu des femmes sur l'autel de l'histoire officielle et de ses compromissions. On n'aura pas perdu son temps, ni son époque
Mon avis
« Ah zut, un recueil de nouvelles ». Voici intégralement ce que je me suis dis en ouvrant ce livre tout fraichement acquis chez un bouquiniste qui me sourit avec bienveillance à chacune de mes venues. Il doit me reconnaitre comme un bon client. Je reviens à mon : « Ah zut, un recueil de nouvelles ». Si vous suivez régulièrement mes aventures livresques, vous n’êtes pas sans vous souvenir que ce genre littéraire des recueils de nouvelles n’est pas spécialement ma tasse de thé (expression d’autant plus appropriée que je suis amateur de thé). Et bien je dois reconnaitre avoir passé un bon moment à travers différentes aventures de ce cher Pépé Carvahlo : Le fameux détective Barcelonnais si toutefois il est utile de le rappeler. D’une courte enquête lui rappelant ses séjours en prison de ce pas cher Franco : Fameux dictateur Espagnole si toutefois il est utile de le rappeler, à une improbable surveillance de Marylin Monroe (dois-je aussi la présenter ?) en passant par des enquêtes hommages à Agatha Christie (voir notre « lisons ensemble), c’est de pépites courtes mes essentielles qui ont été proposées à mon palais de lecteur. Que ce fût bon !!
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
LE QUINTETTE DE BUENOS AIRES
Manuel Vasquez MONTALBAN
Points 488 Pages
Résumé (4° de couverture)
Pepe Carvalho, le détective gourmet et philosophe de Barcelone, s'envole pour Buenos Aires : son cousin Raúl a disparu. Ses recherches l'entraînent dans les méandres de la métropole argentine où l'attendent quelques cadavres et une rencontre inquiétante avec un ancien tortionnaire qui n'a pas du tout envie qu'on exhume son passé...
L’auteur, le livre et moi
Voici bien une quinzaine d’années que je me délecte des romans de M.V.M et principalement quand son détective Pépé Carvalho tient la vedette. Quelle plus belle manière existe-t-il pour se balader dans les quartiers de Barcelone que de suivre ce détective des plus singuliers ? Je n’en connais pas, si ce n’est de me promener moi-même dans cette ville que j’ai vu évoluer au fil du temps. S’y mélange modernise et nostalgie.
Oui mais comme il lui arrive parfois, Pépé est de sortie pour cette enquête. C’est à Buenos Aires qu’on le retrouve. Et donc Pépé sans Barcelone ???
Mon avis
Et bien en voici une belle déception !!! Pour faire court, l’enquête vers laquelle nous mène M.V.M n’est qu’un prétexte pour évoquer, et même provoquer la politique Argentine des années 70/80. Cela aurait pu être intéressant, si toutefois une profusion incontrôlable de personnages ne venait pas embrouiller des pistes déjà bien compliquées sans cela. Bref, je n’y ai rien compris. Et sans les répliques de Pépé Cavalho (et oui l’écriture de M.V.M fait toujours merveille) je pense que ce roman me serait tombé des mains avant son terme.
Voici une réplique qui me va droit au cœur car elle évoque deux autres enquêteurs parmi mes préférés :
Alors que Carvalho est interrogé par la Police :
(Le flic)… » Vous êtes trop vieux pour jouer les Marlow. »
(pépé) « Avant, j’imitais Marlow. Vous avez raison. J’ai vieilli. Mon modèle, c’est Maigret. Il n’a pas d’âge »
…
…
(Le flic) « Si vous sentez un souffle chaud dans la nuque, ne vous en faites pas, c’est moi. Si on vous tire une balle dans la nuque, vous serez le seul responsable et ce ne sera pas moi »
Ajouté à cela, vers la fin du livre (Chapitre "Meurtres au club des gourmets) la scène du restaurant des plus folles (je ne peux pas en dire plus), et ce roman est sauvé de la faillite.
Ma note 2.5 / 5
Manuel Vasquez MONTALBAN
Points 488 Pages
Résumé (4° de couverture)
Pepe Carvalho, le détective gourmet et philosophe de Barcelone, s'envole pour Buenos Aires : son cousin Raúl a disparu. Ses recherches l'entraînent dans les méandres de la métropole argentine où l'attendent quelques cadavres et une rencontre inquiétante avec un ancien tortionnaire qui n'a pas du tout envie qu'on exhume son passé...
L’auteur, le livre et moi
Voici bien une quinzaine d’années que je me délecte des romans de M.V.M et principalement quand son détective Pépé Carvalho tient la vedette. Quelle plus belle manière existe-t-il pour se balader dans les quartiers de Barcelone que de suivre ce détective des plus singuliers ? Je n’en connais pas, si ce n’est de me promener moi-même dans cette ville que j’ai vu évoluer au fil du temps. S’y mélange modernise et nostalgie.
Oui mais comme il lui arrive parfois, Pépé est de sortie pour cette enquête. C’est à Buenos Aires qu’on le retrouve. Et donc Pépé sans Barcelone ???
Mon avis
Et bien en voici une belle déception !!! Pour faire court, l’enquête vers laquelle nous mène M.V.M n’est qu’un prétexte pour évoquer, et même provoquer la politique Argentine des années 70/80. Cela aurait pu être intéressant, si toutefois une profusion incontrôlable de personnages ne venait pas embrouiller des pistes déjà bien compliquées sans cela. Bref, je n’y ai rien compris. Et sans les répliques de Pépé Cavalho (et oui l’écriture de M.V.M fait toujours merveille) je pense que ce roman me serait tombé des mains avant son terme.
Voici une réplique qui me va droit au cœur car elle évoque deux autres enquêteurs parmi mes préférés :
Alors que Carvalho est interrogé par la Police :
(Le flic)… » Vous êtes trop vieux pour jouer les Marlow. »
(pépé) « Avant, j’imitais Marlow. Vous avez raison. J’ai vieilli. Mon modèle, c’est Maigret. Il n’a pas d’âge »
…
…
(Le flic) « Si vous sentez un souffle chaud dans la nuque, ne vous en faites pas, c’est moi. Si on vous tire une balle dans la nuque, vous serez le seul responsable et ce ne sera pas moi »
Ajouté à cela, vers la fin du livre (Chapitre "Meurtres au club des gourmets) la scène du restaurant des plus folles (je ne peux pas en dire plus), et ce roman est sauvé de la faillite.
Ma note 2.5 / 5
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Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
J'ai trouvé la semaine dernière en bouquinerie Moi Franco de cet auteur. Biographie romancé du dictateur, où le récit est raconté par Franco lui même.
A voir s'il s'est mieux débrouillé avec celui-ci.
A voir s'il s'est mieux débrouillé avec celui-ci.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
Cyrielle : Je n'ai pas encore lu ce "Moi, Franco". M.V.Montalban évoque toujours la politique dans ses romans même lors des enquêtes de Carvalho qui sont généralement moins légères qu'on pourrait l'imaginer. Le personnage de Pépé Carvalho est d'ailleurs représenté lui même comme une victime du franquisme. M.V.M est bien placé pour évoquer le sujet. Il a été détenu au début des années 60 pour des prises de position non conformes au régime en place. Je pense donc que cet auteur à toutes les compétences pour aborder le sujet "Franco". Je ne manquerai donc pas de lire ce livre à la première occasion.
Dkois- Nombre de messages : 3560
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Re: Manuel Vasquez MONTALBAN (Espagne)
MILENIO
Manuel Vasquez MONTALBAN
Points 804 Pages
Résumé (4° de couverture)
Pepe Carvalho est sur la sellette, suspecté d'avoir assassiné un célèbre sociologue. Les preuves sont accablantes et les témoins nombreux. Aussi la meilleure issue reste-t-elle la fuite. Des réseaux terroristes de Bali en passant par le Bosphore, Bangkok, l'Australie et l'Afrique, Pepe Carvalho arpente les espaces de sa mémoire au cours d'une ultime aventure et déboussole le lecteur dans un jeu de piste époustouflant.
L’auteur, le livre et moi
Voici une quinzaine d’année que je partage la vie d’enquêteur de Pépé Carvalho et je crois bien que l’aventure s’arrêtera avec ce roman. Je ne connaissais pas ce titre avant de le trouver sur le trottoir lors d’une déambulation de vide grenier. « Milénio » ne me disait absolument rien mais une fois arrivé à la maison, j’ai pris connaissance que cet opus était le dernier écrit par l’auteur, décédé un peu plus tard. Déjà, ce livre se distingue de ses prédécesseurs par son épaisseur. 800 pages, alors que les autres romans préalablement lus représentés des ouvrages de 200 à 400 pages. Le 4° de couverture est également interpelant. Voyage autour du monde ! Alors que précédemment, hormis quelques exception, Pépé exercé son talent d'enquêteur dans l’agglomération Barcelonnaise, sa ville de cœur. Tout cela est étrange, voir suspect. Allons voir un peu plus loin. Ouvrons ce roman.
Mon avis
Je ne connais pas l’état physique de M.V.Montalban à l’écriture de ce roman. Était-il malade ? Savait-il que cette enquête serait la dernière ? Je n’en sais rien, mais tout le laisse présager tant ce roman parait être le bouquet final d’un feu d’artifice. Et pour cela le chasseur habituel qu'est Pépé Carvalho se transforme en proie. C’est lui qui est pourchassé et pour éviter le pire, il choisit la fuite à travers le monde en compagnie de son fidèle serviteur Biscuter. C’est finalement un roman irrésumable tant les événements les plus fous surviennent. Mais c’est un roman d’aventure, un roman politique, historique et social, un roman de voyage, un roman gastronomique et que sais-je encore. C’est dans tous les cas jubilatoire et enrichissant.
Avertissement toutefois à ceux et celles qui souhaiteraient découvrir le personnage de Pépé Carvahlo : Il ne faut absolument pas commencer par celui-ci. Comme vous l’avez compris, ce roman est un clap de fin à respecter.
Ma note : 4 / 5
Manuel Vasquez MONTALBAN
Points 804 Pages
Résumé (4° de couverture)
Pepe Carvalho est sur la sellette, suspecté d'avoir assassiné un célèbre sociologue. Les preuves sont accablantes et les témoins nombreux. Aussi la meilleure issue reste-t-elle la fuite. Des réseaux terroristes de Bali en passant par le Bosphore, Bangkok, l'Australie et l'Afrique, Pepe Carvalho arpente les espaces de sa mémoire au cours d'une ultime aventure et déboussole le lecteur dans un jeu de piste époustouflant.
L’auteur, le livre et moi
Voici une quinzaine d’année que je partage la vie d’enquêteur de Pépé Carvalho et je crois bien que l’aventure s’arrêtera avec ce roman. Je ne connaissais pas ce titre avant de le trouver sur le trottoir lors d’une déambulation de vide grenier. « Milénio » ne me disait absolument rien mais une fois arrivé à la maison, j’ai pris connaissance que cet opus était le dernier écrit par l’auteur, décédé un peu plus tard. Déjà, ce livre se distingue de ses prédécesseurs par son épaisseur. 800 pages, alors que les autres romans préalablement lus représentés des ouvrages de 200 à 400 pages. Le 4° de couverture est également interpelant. Voyage autour du monde ! Alors que précédemment, hormis quelques exception, Pépé exercé son talent d'enquêteur dans l’agglomération Barcelonnaise, sa ville de cœur. Tout cela est étrange, voir suspect. Allons voir un peu plus loin. Ouvrons ce roman.
Mon avis
Je ne connais pas l’état physique de M.V.Montalban à l’écriture de ce roman. Était-il malade ? Savait-il que cette enquête serait la dernière ? Je n’en sais rien, mais tout le laisse présager tant ce roman parait être le bouquet final d’un feu d’artifice. Et pour cela le chasseur habituel qu'est Pépé Carvalho se transforme en proie. C’est lui qui est pourchassé et pour éviter le pire, il choisit la fuite à travers le monde en compagnie de son fidèle serviteur Biscuter. C’est finalement un roman irrésumable tant les événements les plus fous surviennent. Mais c’est un roman d’aventure, un roman politique, historique et social, un roman de voyage, un roman gastronomique et que sais-je encore. C’est dans tous les cas jubilatoire et enrichissant.
Avertissement toutefois à ceux et celles qui souhaiteraient découvrir le personnage de Pépé Carvahlo : Il ne faut absolument pas commencer par celui-ci. Comme vous l’avez compris, ce roman est un clap de fin à respecter.
Ma note : 4 / 5
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