James Lee BURKE (Etats-Unis)
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Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
La pluie de néon de James Lee Burke
Rivages/noir 378 pages
Ayant bien aimé Dans la brume électrique, je me suis décidée pour le premier de la série des Dave Robicheaux : la pluie de néon.
J'avoue avoir été déçue cette fois. On retrouve bien l'ambiance et l'atmosphère de la Louisiane, on retrouve bien Dave Robicheaux et ses problèmes d'alcool mais l'histoire est compliquée et j'ai eu du mal à la suivre. On se demande également pourquoi il insiste tant à s'aliéner toute la communauté des mafieux du coin. Ok, c'est son côté rebelle et intègre mais là, on a du mal à le croire.
Cela dit, cela ne m'empêchera pas de lire un autre Lee Burke.
Ma note : 2.5/5
Rivages/noir 378 pages
Ayant bien aimé Dans la brume électrique, je me suis décidée pour le premier de la série des Dave Robicheaux : la pluie de néon.
J'avoue avoir été déçue cette fois. On retrouve bien l'ambiance et l'atmosphère de la Louisiane, on retrouve bien Dave Robicheaux et ses problèmes d'alcool mais l'histoire est compliquée et j'ai eu du mal à la suivre. On se demande également pourquoi il insiste tant à s'aliéner toute la communauté des mafieux du coin. Ok, c'est son côté rebelle et intègre mais là, on a du mal à le croire.
Cela dit, cela ne m'empêchera pas de lire un autre Lee Burke.
Ma note : 2.5/5
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Fabienne- Nombre de messages : 1957
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Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Tu y arriveras Fabienne, moi j'ai eu de la chance, les deux que j'ai lus étaient superbes.
B
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Bernard- Nombre de messages : 3697
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Date d'inscription : 28/10/2009
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
BLACK CHERRY BLUES de James LEE BURKE. Note : 4,5/5
J' adore cet auteur c'est du polar bien noir, noir comme un bon café bien serré.On y retrouve Dave Robicheaux sobre qui fait une incursion dans le Montana , le style est superbe , on est pris de plein fouet dans la violence , la souffrance de Robicheaux, ses cauchemards hantés par les fantômes de sa femme et son pére. Même si on y retrouve les thèmes recurant de notre auteur cela touches à tous nos sens et sentiment et je ne peux que vous citer un extrait.
"Elle ne revient en rêve cette nuit-là, un rêve d'une clarté de détail telle qu'on aurait dit soudain que tous les éclats brisés de verre mauve et jaune d'un kaléidoscope , revenaient de se figer en une image parfaite "
J' adore cet auteur c'est du polar bien noir, noir comme un bon café bien serré.On y retrouve Dave Robicheaux sobre qui fait une incursion dans le Montana , le style est superbe , on est pris de plein fouet dans la violence , la souffrance de Robicheaux, ses cauchemards hantés par les fantômes de sa femme et son pére. Même si on y retrouve les thèmes recurant de notre auteur cela touches à tous nos sens et sentiment et je ne peux que vous citer un extrait.
"Elle ne revient en rêve cette nuit-là, un rêve d'une clarté de détail telle qu'on aurait dit soudain que tous les éclats brisés de verre mauve et jaune d'un kaléidoscope , revenaient de se figer en une image parfaite "
clarize- Nombre de messages : 2594
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Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Le boogie des rêves perdus
(Rivages noir, 2006, 381 pages)
Iry Paret vient de sortir de prison, de Angola. Il avait tué un homme dans une bagarre. Il est en liberté conditionnelle pour trois ans. Après quelques semaines passé dans le sud de la Louisiane dans sa famille, il part pour le Montana dans la région de Missoula pour travailler dans le ranch du père d'un ami, Buddy Riordan, rencontré en taule.
"Le boogie des rêves perdus" n'est pas un roman policier, pas de Dave Robicheaux ici. C'est l'histoire d'un gars qui vit dans l'une des plus belles régions du monde. Il pêche, il boit de la bière et du whisky, il fréquente les tavernes du coin et s'attire des ennuis avec les bouseux de la place. Iry Paret est en marge de la vie "normale", ce n'est pas le genre de gars a avoir un boulot régulier comme son frère et sa soeur par exemple. Il pourrait devenir un guitariste professionnel mais il préfère jouer du country dans les bars locaux.
James Lee Burke parle souvent de la grande beauté du Montana. Je revoyais dans ma tête les images de nos road trips. Un auteur qui est sensible à la nature et qui de plus en parle bien c'est presque gagnant en partant pour moi. De plus il est sensible aux causes environnamentales. Dans cet roman il y a une paperie à Missoula qui pollue l'air. Le père de Buddy se bat envers et contre tous pour faire fermer l'usine.
"Le Montana était d'une beauté telle que je sentis quelque chose sombrer à l'intérieur de moi."
"Bon Dieu, le Montana était vraiment beau, me dis-je. Le ciel, les montagnes, les terres bleu-vert étaient immenses et vous frappaient au coeur comme un coup de poing. On s'y perdait rien qu'en les regardant."
"Tout en roulant sur l'asphalte encadré par de hautes formes noires, je compris pourquoi des hommes comme Jim Bridger, Jediah Johnson et Jim Beckworth étaient venus ici. Il n'existait tout bonnement pas de meilleur endroit, nulle part."
La musique est aussi très présente puisque Iry Paret tente bien que mal de gagner un peu de sa vie en jouant de la guitare dans des bars. Pour moi ce fut l'occasion de réécouter Hank Wiliams. Je suis toujours ravie de trouver de la musique en littérature : du blues, jazz, country, gospel...
Un roman qui me rejoint tout à fait.
Note : 4,75/5
Parce que cette chanson revient souvent dans ce roman :
J'adore, c'est tellement américain.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
je ne sais pas mais , c'était presque joué d'avance que tu aimerais ...
juste un bémol...
pourquoi pas 5 ?
tu ne sembles pas trouver de remarques négatives ?
pour ma part, après l'avoir lu, je l'ai acheté pour l'avoir, je sais que je le relirai un de ces jours
juste un bémol...
pourquoi pas 5 ?
tu ne sembles pas trouver de remarques négatives ?
pour ma part, après l'avoir lu, je l'ai acheté pour l'avoir, je sais que je le relirai un de ces jours
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Hum... pourquoi pas 5 ? 4,75 c'est déjà pas mal. Mais il est vrai que je n'ai rien trouvé de négatif.
Mais ça me plaît pour 4,75.
L'auteur aussi me plaît, ce qui transparaît dans ses écrits me rejoint totalement.
Éventuellement, je me mettrai à sa bibliographie complète... comme toi! Et en lisant la série Dave Robichaux dans l'ordre. Je vais d'abord me consacrer à C.J. Box et par la suite il y a bien des chances que ce soit James Lee Burke l'heureux élu.
Mais ça me plaît pour 4,75.
L'auteur aussi me plaît, ce qui transparaît dans ses écrits me rejoint totalement.
Éventuellement, je me mettrai à sa bibliographie complète... comme toi! Et en lisant la série Dave Robichaux dans l'ordre. Je vais d'abord me consacrer à C.J. Box et par la suite il y a bien des chances que ce soit James Lee Burke l'heureux élu.
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Mousseline
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Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Dans la brume électrique avec les morts confédérés de James Lee Burke
Dave Robicheaux, volume 6
Rivages Noir / 480 pages
Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la guerre de Sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Sykes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme au policier qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un noir enchaîné. Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux Blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé. Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente cinq ans, mais lorsque Dave se retrouve devant le squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend peu à peu que la guerre de Sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence.
Première incursion dans l' univers de James Lee Burke et premier ravissement. J'ai vraiment apprécié ce style atypique de roman policier. C'est une lecture très prenante, les personnages blessés, torturés sont vraiment attachants. Ils sont façonnés par la violence. Ils évoluent dans une histoire fouillée et complexe, un peu trop parfois. Je l'ai
trouvé un peu tiré par les cheveux, son déroulement prend de temps des chemins presque irréels et irrationnels. J' en ai été un brin surprise.
Cependant bien plus que l'intrigue même, j'ai surtout apprécié l'atmosphère de ce roman, la description des lieux et de l'Histoire de leur emprise sur les vivants et le présent. Tout y travaillé, les mots retracent des impressions des émotions et des odeurs de façon surprenante.
Une lecture que je ne risque pas d'oublier.
4,5/5
Ce livre a été adapté au cinéma en Avril 2009 sous le titre Dans la brume électrique (titre original : In the Electric Mist), il a été réalisé par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones, John Goodman, Peter Sarsgaard...etc
Dave Robicheaux, volume 6
Rivages Noir / 480 pages
Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la guerre de Sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Sykes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme au policier qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un noir enchaîné. Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux Blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé. Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente cinq ans, mais lorsque Dave se retrouve devant le squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend peu à peu que la guerre de Sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence.
Première incursion dans l' univers de James Lee Burke et premier ravissement. J'ai vraiment apprécié ce style atypique de roman policier. C'est une lecture très prenante, les personnages blessés, torturés sont vraiment attachants. Ils sont façonnés par la violence. Ils évoluent dans une histoire fouillée et complexe, un peu trop parfois. Je l'ai
trouvé un peu tiré par les cheveux, son déroulement prend de temps des chemins presque irréels et irrationnels. J' en ai été un brin surprise.
Cependant bien plus que l'intrigue même, j'ai surtout apprécié l'atmosphère de ce roman, la description des lieux et de l'Histoire de leur emprise sur les vivants et le présent. Tout y travaillé, les mots retracent des impressions des émotions et des odeurs de façon surprenante.
Une lecture que je ne risque pas d'oublier.
4,5/5
Ce livre a été adapté au cinéma en Avril 2009 sous le titre Dans la brume électrique (titre original : In the Electric Mist), il a été réalisé par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones, John Goodman, Peter Sarsgaard...etc
Dernière édition par Lacazavent le Dim 23 Nov 2014 - 10:50, édité 1 fois
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
eh oui, quand on tombe dans l'ambiance Burke ...
on est croqué !
on est croqué !
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
et qui est la croqueuse ?
B
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Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Dans la brume électrique avec les soldats confédérés
Rivages, 1994, 432 pages
Je passe le petit résumé car d'autres l'ont très bien fait.
Dans la brume... permet une double enquête qui confronte Robicheaux à des éléments de son passé, il va mener les deux enquêtes pour pouvoir trouver une sorte de repos.
Le côté irrationnel des visions de Robicheaux est surprenant pour un roman policier mais permet lui permet d'être aidé dans son enquête. Cela lui fait aussi repasser pour l'alcoolique qu'il a été, ce qui le rend plus faible.
J'ai bien aimé la description de cette Louisiane, où de lourds secrets dorment cachés mais qu'il ne faut surtout pas réveiller. Certains passages font même douter que l'on se trouve dans un roman policier.
J'ai vu le film avant de lire ce livre et je reconnais que cette lecture a été utile car cela permet de comprendre des éléments qui n'apparaissent pas assez appuyés dans le film de Bertrand Tavernier.
James Lee Burke est pour moi une bonne découverte.
4.5/5
Rivages, 1994, 432 pages
Je passe le petit résumé car d'autres l'ont très bien fait.
Dans la brume... permet une double enquête qui confronte Robicheaux à des éléments de son passé, il va mener les deux enquêtes pour pouvoir trouver une sorte de repos.
Le côté irrationnel des visions de Robicheaux est surprenant pour un roman policier mais permet lui permet d'être aidé dans son enquête. Cela lui fait aussi repasser pour l'alcoolique qu'il a été, ce qui le rend plus faible.
J'ai bien aimé la description de cette Louisiane, où de lourds secrets dorment cachés mais qu'il ne faut surtout pas réveiller. Certains passages font même douter que l'on se trouve dans un roman policier.
J'ai vu le film avant de lire ce livre et je reconnais que cette lecture a été utile car cela permet de comprendre des éléments qui n'apparaissent pas assez appuyés dans le film de Bertrand Tavernier.
James Lee Burke est pour moi une bonne découverte.
4.5/5
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Prisonniers du ciel
2e de la série Dave Robicheaux
Lieu : New Iberia /Louisiane
(Rivages, 2003, 352 pages)
La première phrase: "Je me trouvais au large de la Southwest Pass, entre les îles Pecan et Marsh, avec au sud, les eaux vertes crénelées d'écume blanche du Gulf Stream et, derrière moi, la longue côte toute plate de la Louisiane - qui n'a en réalité de côte que le nom; ce n'est qu'une énorme étendue de marais couverts de cladions, de cyprès morts aux guirlandes vaporeuses de barbe espagnole, véritable labyrinthe de canaux et de bayous qui étouffent sous les jacinthes d'eau, celles-là mêmes dont on entend les fleurs mauves s'ouvrir au matin en claquant comme bouteille qu'on débouche et dont le système racinaire est capable de s'enrouler autour de l'arbre d'une hélice comme un cable d'acier."
Alors que Dave Robicheaux et sa femme Annie pêchaient la crevette au large des côtes de la Louisiane, un petit avion s'est écrasé près d'eux. Quatre morts mais une petite fille survivante qu'ils recueillent et une affaire qui va entraîner Dave Robicheaux à côtoyer les pires voyous de la région et mettra sa famille en danger.
Je ne sais pas si j'ai vraiment aimé ce roman.Tout est trop dans ce livre, l'écriture est trop touffue, y'a trop de mots, je m'y perdais. Pas sûre d'avoir vraiment compris le fin fond de l'histoire. Il y a trop d'événements. Trop d'invraisemblances. Dave Robicheaux est trop violent, trop fort, trop tourmenté. Il cogite trop, revient trop sur son passé.
Bref, c'est suffoquant.
Mais n'empêche que je suis très attirée par les aventures de Dave Robicheaux, peut-être à cause de la Louisiane (James Lee Burke en parle si bien) ou de La pluie de néon (1er livre de la série) dont je garde un très bon souvenir ou de la bonne réputation de James Lee Burke ou tout simplement parce que malgré tout je n'aurais pas pu lâcher ce livre avant la fin.
C'est certain que je vais lire le troisième de la série.
"Inconsciemment, nous prenons pour cible la plus disponible, la plus inepte des raclures au milieu des myriades de raclures métropolitaines: drogués, revendeurs, voleurs au petit pied, racoleuses et certains de leurs michés, fourgues, ainsi que les individus de toute évidence violents et dérangés. A l'exception des racoleuses, ces gens sont pour la plupart stupides, infects et faciles à inculper. Allez donc répertorier les éléments incarcérés qui constituent la population d'une prison, qu'elle soit de la ville ou du compté. Pendant ce temps-là, les gens capables de vous mettre aux enchères le Grand Canyon comme carrière de sables et graviers ou qui vendraient la Constitution à un marchand de tapis arabe, conservent toujours la même respectabilité sociale qu'un dollar d'argent déposé dans la corbeille d'offrande à l'église."
"Et comme la plupart des quadragénaires qui entendaient l'horloge de leur vie égrener le temps qui passe, j'en étais arrivé à ressentir bien plus de désagrément d'un gâchis ou d'un vol de mon temps que d'un vol de mes biens ou de mon argent."
"Ils personnifiaient la cupidité et l'égoïsme; ils apportaient la misère et la mort dans les vies des autres afin de pouvoir vivre dans le luxe et le comfort."
Suggestion de lecture si vous vous intéressez à la Nouvelle Orléans : Blues Bar de Ace Atkins.
Note : 3,75/5
2e de la série Dave Robicheaux
Lieu : New Iberia /Louisiane
(Rivages, 2003, 352 pages)
La première phrase: "Je me trouvais au large de la Southwest Pass, entre les îles Pecan et Marsh, avec au sud, les eaux vertes crénelées d'écume blanche du Gulf Stream et, derrière moi, la longue côte toute plate de la Louisiane - qui n'a en réalité de côte que le nom; ce n'est qu'une énorme étendue de marais couverts de cladions, de cyprès morts aux guirlandes vaporeuses de barbe espagnole, véritable labyrinthe de canaux et de bayous qui étouffent sous les jacinthes d'eau, celles-là mêmes dont on entend les fleurs mauves s'ouvrir au matin en claquant comme bouteille qu'on débouche et dont le système racinaire est capable de s'enrouler autour de l'arbre d'une hélice comme un cable d'acier."
Alors que Dave Robicheaux et sa femme Annie pêchaient la crevette au large des côtes de la Louisiane, un petit avion s'est écrasé près d'eux. Quatre morts mais une petite fille survivante qu'ils recueillent et une affaire qui va entraîner Dave Robicheaux à côtoyer les pires voyous de la région et mettra sa famille en danger.
Je ne sais pas si j'ai vraiment aimé ce roman.Tout est trop dans ce livre, l'écriture est trop touffue, y'a trop de mots, je m'y perdais. Pas sûre d'avoir vraiment compris le fin fond de l'histoire. Il y a trop d'événements. Trop d'invraisemblances. Dave Robicheaux est trop violent, trop fort, trop tourmenté. Il cogite trop, revient trop sur son passé.
Bref, c'est suffoquant.
Mais n'empêche que je suis très attirée par les aventures de Dave Robicheaux, peut-être à cause de la Louisiane (James Lee Burke en parle si bien) ou de La pluie de néon (1er livre de la série) dont je garde un très bon souvenir ou de la bonne réputation de James Lee Burke ou tout simplement parce que malgré tout je n'aurais pas pu lâcher ce livre avant la fin.
C'est certain que je vais lire le troisième de la série.
"Inconsciemment, nous prenons pour cible la plus disponible, la plus inepte des raclures au milieu des myriades de raclures métropolitaines: drogués, revendeurs, voleurs au petit pied, racoleuses et certains de leurs michés, fourgues, ainsi que les individus de toute évidence violents et dérangés. A l'exception des racoleuses, ces gens sont pour la plupart stupides, infects et faciles à inculper. Allez donc répertorier les éléments incarcérés qui constituent la population d'une prison, qu'elle soit de la ville ou du compté. Pendant ce temps-là, les gens capables de vous mettre aux enchères le Grand Canyon comme carrière de sables et graviers ou qui vendraient la Constitution à un marchand de tapis arabe, conservent toujours la même respectabilité sociale qu'un dollar d'argent déposé dans la corbeille d'offrande à l'église."
"Et comme la plupart des quadragénaires qui entendaient l'horloge de leur vie égrener le temps qui passe, j'en étais arrivé à ressentir bien plus de désagrément d'un gâchis ou d'un vol de mon temps que d'un vol de mes biens ou de mon argent."
"Ils personnifiaient la cupidité et l'égoïsme; ils apportaient la misère et la mort dans les vies des autres afin de pouvoir vivre dans le luxe et le comfort."
Suggestion de lecture si vous vous intéressez à la Nouvelle Orléans : Blues Bar de Ace Atkins.
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Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Et........ James Lee Burke est extrêmement sympathique!!!
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Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Pluie de néon de James Lee Burke
Dave Robicheaux, volume 1
Rivages noir / 377 pages
Avant de passer sur la chaise électrique, Johnny Massina rapporte au lieutenant Dave Robicheaux les rumeurs qui courent sur lui dans le milieu : sa tête serait mise à prix par des Colombiens. Il semble que Dave ait eu le tort de fourrer son nez là où il ne fallait pas, et d'insister. Deux semaines plus tôt, alors qu'il était en train de pêcher sur le bayou, Dave a en effet trouvé le cadavre à moitié immergé d'une jeune Noire. La police locale a conclu à une noyade accidentelle, mais Robicheaux est persuadé que la jeune fille a été droguée à mort avant d'être jetée à l'eau. Son acharnement à découvrir la vérité provoque une réaction en chaîne de morts violentes et d'atrocités. Ce qui ressemblait, au départ, à une banale affaire de drogue et de prostitution va déboucher sur un important trafic d'armes vers le Nicaragua et mettre en cause des nostalgiques de la grandeur américaine qui ont mal accepté la catastrophe du Viêt-nam. Dave lui-même ne sortira pas indemne des événements qui ramènent à sa mémoire de combattant des souvenirs cauchemardesques de la guerre et le poussent à chercher l'oubli dans des bars miteux, où son reflet dans les miroirs se brouille, comme la pluie mouillée de néon qui frappe les vitres.
Après une première découverte de l'auteur avec Dans la brume électrique avec les morts confédérés, je récidive cette foi en prenant la série mettant en scène Dave Robicheaux par son premier volume.
Un roman noir, bien, bien noir la violence y est omniprésente et semble gratuite s'en est d'ailleurs effrayant. L' intrigue est classique, l'écriture de James Lee Burke est particulière, très reconnaissable concise, presque sèche et pourtant avec juste assez de détails pour que les scènes et les actions décrites prennent vies.
Difficile de reposer cet ouvrage, une fois entamé.
Lieux : Louisiane
Dave Robicheaux, volume 1
Rivages noir / 377 pages
Après une première découverte de l'auteur avec Dans la brume électrique avec les morts confédérés, je récidive cette foi en prenant la série mettant en scène Dave Robicheaux par son premier volume.
Un roman noir, bien, bien noir la violence y est omniprésente et semble gratuite s'en est d'ailleurs effrayant. L' intrigue est classique, l'écriture de James Lee Burke est particulière, très reconnaissable concise, presque sèche et pourtant avec juste assez de détails pour que les scènes et les actions décrites prennent vies.
Difficile de reposer cet ouvrage, une fois entamé.
4/5
Lieux : Louisiane
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Prisonniers du ciel de James Lee Burke
Dave Robicheaux, volume 2
Rivages noir / 352 pages
Un petit bimoteur s'écrase dans les marais salants de Louisiane. A son bord, deux femmes venues clandestinement du Salvador, un prêtre, l'homme de main d'un caïd de la Nouvelle-Orléans et une petite fille. En sauvant l'enfant de la noyade, et en décidant, avec sa femme Annie, de la garder, l'ex-lieutenant de la criminelle, Dave Robicheaux, ne sait pas qu'il va mettre sa famille en péril et déchaîner les forces du mal.
Second volet des aventures de Dave Robicheaux, depuis qu' il a rendu son insigne ce héros tourmenté semble avoir trouvé l' apaisement en compagnie d' Annie sa femme. Ils partagent leur temps sur le bayou entre la petite entreprise de location de bateau et la pêche.
C' est au cours d' une de leur sortie que leur vie bascule; un petit avion de tourisme s'écrase et Dave Robicheaux plonge sauvant ainsi une petite fille de la noyade avec sa femme ils décideront de la garder.
Si l' on ne peut reprocher une chose à James Lee Burke c'est bien de préserver ses personnages, il est vrai que cela renforce l' attachement que l' on éprouve à l' égard de son ex-inspecteur. L' histoire est foisonnante -un peu trop- , dense – un peu trop, malgré le bonheur apparent l' atmosphère est très sombre, une noirceur accentuée par de subit déchainement de violence.
Ce n' est pas le genre de livre que j' apprécie, cependant les ouvrages de James Lee Burke sont tellement dense, complexe, foisonnant que j' aime, j' aime le relief qu' il y a dans ses histoires, l' attachement qu' il parvient à créer et à maintenir sur plusieurs volume.
C'est une série que j' ai hâte de poursuivre.
Dave Robicheaux, volume 2
Rivages noir / 352 pages
Un petit bimoteur s'écrase dans les marais salants de Louisiane. A son bord, deux femmes venues clandestinement du Salvador, un prêtre, l'homme de main d'un caïd de la Nouvelle-Orléans et une petite fille. En sauvant l'enfant de la noyade, et en décidant, avec sa femme Annie, de la garder, l'ex-lieutenant de la criminelle, Dave Robicheaux, ne sait pas qu'il va mettre sa famille en péril et déchaîner les forces du mal.
Second volet des aventures de Dave Robicheaux, depuis qu' il a rendu son insigne ce héros tourmenté semble avoir trouvé l' apaisement en compagnie d' Annie sa femme. Ils partagent leur temps sur le bayou entre la petite entreprise de location de bateau et la pêche.
C' est au cours d' une de leur sortie que leur vie bascule; un petit avion de tourisme s'écrase et Dave Robicheaux plonge sauvant ainsi une petite fille de la noyade avec sa femme ils décideront de la garder.
Si l' on ne peut reprocher une chose à James Lee Burke c'est bien de préserver ses personnages, il est vrai que cela renforce l' attachement que l' on éprouve à l' égard de son ex-inspecteur. L' histoire est foisonnante -un peu trop- , dense – un peu trop, malgré le bonheur apparent l' atmosphère est très sombre, une noirceur accentuée par de subit déchainement de violence.
Ce n' est pas le genre de livre que j' apprécie, cependant les ouvrages de James Lee Burke sont tellement dense, complexe, foisonnant que j' aime, j' aime le relief qu' il y a dans ses histoires, l' attachement qu' il parvient à créer et à maintenir sur plusieurs volume.
C'est une série que j' ai hâte de poursuivre.
3,75/5
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Dans la brûme électrique - James lee Burke
Dans la brûme électrique ... avec les soldats confédérés.
On saute trop souvent la deuxième partie du titre qui apporte à mon avis un autre éclairage sur ce livre de JL Burke.
En effet, si le thème de la culpabilité du Sud vis à vis de la population noire est présent en clair, il n'en reste pas moins que les visions des soldats confédérés de Dave, le héros récurrent de JL Burke, sont révélateurs de l'attachement au Sud et de sa particularité. Le rêve du Grand Sud est toujours là, dans son atmosphère moite propre à la Louisianne, et surtout sa révolte contre le Nord industriel. L'attachement à la nature est une des clés des romans de Burke ainsi qu'une certaine communion avec elle. Intéressant aussi est le passé d'ancien alcoolique de Dave. Au fond, l'ambiguité demeure. Dave a-t-il des visions, provoquée par une drogue dans son verre, ou bien une perception d'un monde de l'au-delà. Le poids du passé étant si fort dans le Sud que son histoire passée influe tout le temps sur le présent.
On saute trop souvent la deuxième partie du titre qui apporte à mon avis un autre éclairage sur ce livre de JL Burke.
En effet, si le thème de la culpabilité du Sud vis à vis de la population noire est présent en clair, il n'en reste pas moins que les visions des soldats confédérés de Dave, le héros récurrent de JL Burke, sont révélateurs de l'attachement au Sud et de sa particularité. Le rêve du Grand Sud est toujours là, dans son atmosphère moite propre à la Louisianne, et surtout sa révolte contre le Nord industriel. L'attachement à la nature est une des clés des romans de Burke ainsi qu'une certaine communion avec elle. Intéressant aussi est le passé d'ancien alcoolique de Dave. Au fond, l'ambiguité demeure. Dave a-t-il des visions, provoquée par une drogue dans son verre, ou bien une perception d'un monde de l'au-delà. Le poids du passé étant si fort dans le Sud que son histoire passée influe tout le temps sur le présent.
Invité- Invité
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Black Cherry Blues de James Lee Burke
Dave Robicheaux 3
Rivages, noir / 410 pages
Sous la réserve indienne des Pieds Noirs se trouvent des réserves de gaz naturel que l'on estime à plusieurs millions de dollars. La compagnie de forage, qui les convoite, n'hésite pas à éliminer les militants indiens qui se dressent contre elle. En voulant aider un de ses amis impliqué dans l'affaire, Dave Robicheaux se trouve pris dans un tourbillon de violence et n'a pour soutien que " le peuple de l'eau " et " les voix qui parlent sous la pluie ", celles de sa femme assassinée et de son père déchiqueté dans une explosion.
Troisième volume consacré à Dave Robicheaux, c'est l' une des histoires les plus sombres et des plus violentes que j'ai eu l' occasion de lire dans cette série, pour le moment, malgré cela c'est l' un des volumes que j' ai préféré. Une histoire d'excès, des petits plaisirs aux traumatismes les plus profonds, du poids des responsabilités à l' insouciance. Tout y est très bien dosés. Un excellent volume bien que je pense qu' il ne faille pas commencer par celui-ci pour découvrir ce héros.
Une saison pour la peur de James Lee Burke
Dave Robicheaux 4
Rivages, noir / 448 pages
Chargé de convoyer deux condamnés à mort vers le lieu de leur exécution, Dave Robicheaux tombe dans une embuscade et récolte une balle dans la poitrine. Traumatisé par ce retour de la violence dans sa vie, il se laisse néanmoins convaincre par un ami de rejoindre la force spéciale présidentielle sur les stupéfiants. Chargé d'infiltrer la mafia de la Nouvelle-Orléans, il devient l'ami de Tony Cardo, le caïd de la drogue, et croise le chemin de Bootsie Mouton, son premier amour. Hanté par son passé, obligé de mener double jeu, Dave doit affronter la peur qui est ancrée en lui pour sortir de l'enfer où le destin l'a mis et où il risque de se perdre.
Quatrième épisode et dès les premières pages Dave Robicheaux se retrouve grièvement blessé une balle dans la poitrine après être tombé dans une embuscade. C'est un personnage qui attire la compassion, hantés par ses souvenirs de la guerre du Vietnam, ses proches ne semblent guère connaître de mort tranquille, il a le chic pour se retrouver dans des situations où la violence va à coup sûr faire son apparition, heureusement que sa petite fille lui apporte un peu de joie et de répit à lui comme à nous.
Ce ne sera pas le meilleur mais une chouette lecture tout de même.
À noter, une couverture hors d'âge de l' édition Rivages poche qui donne une drôle d' image de l' ouvrage.
Une tache sur l' éternité de James Lee Burke
Dave Robicheaux 5
Rivages, noir / 496 pages
Dave Robicheaux connaît la famille Sonnier depuis toujours. Il est allé à l'école avec Weldon, a servi au Vietnam avec Lyle et a même été l'amant de Drew. Aujourd'hui Weldon est marié et vit de ses puits de pétrole, Lyle est devenu prédicateur. quant à Drew, elle a fondé une section d'Amnesty International et trompe sa solitude avec des amants de passage. Un jour, la maison de Weldon est mise à sac par deux tueurs de la mafia de la Nouvelle-Orléans et on retrouve Drew clouée par une main dans son arrière-cour. Dave a le sentiment que les Sonnier sont marqués par un passé maudit, mais il est déterminé à l'exorciser avant qu'il ne prenne l'avenir en otage.
Cinquième apparition de Dave Robicheaux encore embarqué malgré lui dans une intrigue qui sera l' une des plus facile à suivre pour le moment dans cette série. Entre retour sur des souvenirs d'enfance, menace, sans rêvée d' y être c'est une lecture avec laquelle on est certain de s'évader.
James Lee Burke parviendra-t-il à laisser un peu de repos à Dave, il tisse à son personnage une vie faite de bonheur, de drame, de déprime puis de nouveau une dose de bonheur pour laisser encore une fois un drame se profiler.
Un univers de tristesse.
Dave Robicheaux 3
Rivages, noir / 410 pages
Sous la réserve indienne des Pieds Noirs se trouvent des réserves de gaz naturel que l'on estime à plusieurs millions de dollars. La compagnie de forage, qui les convoite, n'hésite pas à éliminer les militants indiens qui se dressent contre elle. En voulant aider un de ses amis impliqué dans l'affaire, Dave Robicheaux se trouve pris dans un tourbillon de violence et n'a pour soutien que " le peuple de l'eau " et " les voix qui parlent sous la pluie ", celles de sa femme assassinée et de son père déchiqueté dans une explosion.
Troisième volume consacré à Dave Robicheaux, c'est l' une des histoires les plus sombres et des plus violentes que j'ai eu l' occasion de lire dans cette série, pour le moment, malgré cela c'est l' un des volumes que j' ai préféré. Une histoire d'excès, des petits plaisirs aux traumatismes les plus profonds, du poids des responsabilités à l' insouciance. Tout y est très bien dosés. Un excellent volume bien que je pense qu' il ne faille pas commencer par celui-ci pour découvrir ce héros.
4/5
Une saison pour la peur de James Lee Burke
Dave Robicheaux 4
Rivages, noir / 448 pages
Chargé de convoyer deux condamnés à mort vers le lieu de leur exécution, Dave Robicheaux tombe dans une embuscade et récolte une balle dans la poitrine. Traumatisé par ce retour de la violence dans sa vie, il se laisse néanmoins convaincre par un ami de rejoindre la force spéciale présidentielle sur les stupéfiants. Chargé d'infiltrer la mafia de la Nouvelle-Orléans, il devient l'ami de Tony Cardo, le caïd de la drogue, et croise le chemin de Bootsie Mouton, son premier amour. Hanté par son passé, obligé de mener double jeu, Dave doit affronter la peur qui est ancrée en lui pour sortir de l'enfer où le destin l'a mis et où il risque de se perdre.
Quatrième épisode et dès les premières pages Dave Robicheaux se retrouve grièvement blessé une balle dans la poitrine après être tombé dans une embuscade. C'est un personnage qui attire la compassion, hantés par ses souvenirs de la guerre du Vietnam, ses proches ne semblent guère connaître de mort tranquille, il a le chic pour se retrouver dans des situations où la violence va à coup sûr faire son apparition, heureusement que sa petite fille lui apporte un peu de joie et de répit à lui comme à nous.
Ce ne sera pas le meilleur mais une chouette lecture tout de même.
À noter, une couverture hors d'âge de l' édition Rivages poche qui donne une drôle d' image de l' ouvrage.
3,75/5
Une tache sur l' éternité de James Lee Burke
Dave Robicheaux 5
Rivages, noir / 496 pages
Dave Robicheaux connaît la famille Sonnier depuis toujours. Il est allé à l'école avec Weldon, a servi au Vietnam avec Lyle et a même été l'amant de Drew. Aujourd'hui Weldon est marié et vit de ses puits de pétrole, Lyle est devenu prédicateur. quant à Drew, elle a fondé une section d'Amnesty International et trompe sa solitude avec des amants de passage. Un jour, la maison de Weldon est mise à sac par deux tueurs de la mafia de la Nouvelle-Orléans et on retrouve Drew clouée par une main dans son arrière-cour. Dave a le sentiment que les Sonnier sont marqués par un passé maudit, mais il est déterminé à l'exorciser avant qu'il ne prenne l'avenir en otage.
Cinquième apparition de Dave Robicheaux encore embarqué malgré lui dans une intrigue qui sera l' une des plus facile à suivre pour le moment dans cette série. Entre retour sur des souvenirs d'enfance, menace, sans rêvée d' y être c'est une lecture avec laquelle on est certain de s'évader.
James Lee Burke parviendra-t-il à laisser un peu de repos à Dave, il tisse à son personnage une vie faite de bonheur, de drame, de déprime puis de nouveau une dose de bonheur pour laisser encore une fois un drame se profiler.
Un univers de tristesse.
3,75/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Dixie City de James Lee Burke
Dave Robicheaux, volume 7
Rivages, poche / 526 pages
Un dealer noir des bas quartiers de la Nouvelle Orléans est retrouvé assassiné, le cœur arraché de la poitrine. Batist, l'employé noir de Dave Robicheaux, shérif adjoint de New Iberia, est arrêté, puis rapidement innocenté. Mais le montant de la caution réclamée oblige le policier à accepter d'effectuer pour le compte d'Hippo Bimstine, membre de l'Organisation de défense juive, un travail un peu particulier : retrouver l'épave d'un sous-marin allemand coulé au large de New Iberia. Dave s'aperçoit vite que ce bâtiment nazi intéresse une foule de personnages peu recommandables. Il subit des pressions, son épouse est violemment molestée par un certain Buchalter afin de lui faire comprendre qu'il ne doit pas "travailler pour les Juifs".
Cette septième enquête restera l' une de celle que j'aurais préféré dans cette série, on y retrouve tout les ingrédients réjouissant des précédents ouvrages avec en plus une intrigue qui bien qu' étant tout aussi complexe s' avère plus linéaire et facile à suivre. Quand à la violence elle est toujours aussi présente bien que plus insidieuse, les personnages ne tirent presque plus » à tout bout de champs, ça me convient mieux.
Plus je découvre James Lee Burke et plus je me régale, Dixie City est une lecture prenante, redoutable et très agréable, pas sûr cependant qu' elle soit idéale pour découvrir cet auteur j' ai le sentiment qu' il faut déjà être familier des personnages pour l' apprécier au mieux.
Dave Robicheaux, volume 7
Rivages, poche / 526 pages
Un dealer noir des bas quartiers de la Nouvelle Orléans est retrouvé assassiné, le cœur arraché de la poitrine. Batist, l'employé noir de Dave Robicheaux, shérif adjoint de New Iberia, est arrêté, puis rapidement innocenté. Mais le montant de la caution réclamée oblige le policier à accepter d'effectuer pour le compte d'Hippo Bimstine, membre de l'Organisation de défense juive, un travail un peu particulier : retrouver l'épave d'un sous-marin allemand coulé au large de New Iberia. Dave s'aperçoit vite que ce bâtiment nazi intéresse une foule de personnages peu recommandables. Il subit des pressions, son épouse est violemment molestée par un certain Buchalter afin de lui faire comprendre qu'il ne doit pas "travailler pour les Juifs".
Cette septième enquête restera l' une de celle que j'aurais préféré dans cette série, on y retrouve tout les ingrédients réjouissant des précédents ouvrages avec en plus une intrigue qui bien qu' étant tout aussi complexe s' avère plus linéaire et facile à suivre. Quand à la violence elle est toujours aussi présente bien que plus insidieuse, les personnages ne tirent presque plus » à tout bout de champs, ça me convient mieux.
Plus je découvre James Lee Burke et plus je me régale, Dixie City est une lecture prenante, redoutable et très agréable, pas sûr cependant qu' elle soit idéale pour découvrir cet auteur j' ai le sentiment qu' il faut déjà être familier des personnages pour l' apprécier au mieux.
4,5/5
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Le brasier de l’ange de James Lee Burke
Dave Robicheaux 8
Rivages Noirs / 464 pages
Quatrième de couverture :
L'inspecteur Dave Robicheaux, de la police de New Iberia, enquête sur le meurtre particulièrement horrible de Della Landry dont l'appartement a été dévasté. Dave apprend qu'elle était la petite amie de Sonny Boy Marsallus, un chien fou qui a fait sa réapparition dans la ville depuis peu. Sonny, un baroudeur, un mercenaire qui "s'était trouvé aux premières loges pour assister à l'ouverture du grand parc à thème reaganien qu'étaient le Salvador et le Guatemala" avait, quelques jours auparavant, confié à Dave son journal intime. Celui-ci est également intrigué par l'affaire de la plantation de Moleen Bertrand dont Bertie Fontenot, une vieille femme noire, revendique le titre de propriété. Bientôt, d'étranges connexions apparaissent entre les deux enquêtes : mafia, ex-agents des renseignements, racisme, violences et leur lot d'horreurs. Dave et son vieux complice Clete Purcel affronteront le mal absolu en la personne d'un ancien instructeur d'Amin Dada, un homme au physique monstrueux qui n'hésitera pas à resserrer son étau sur lui et sa famille.
Dans ce huitième volume deux enquêtes menées par Dave Robicheaux vont peu à peu se superposer. C’est une histoire très rythmée au déroulé plus linéaire, plus classique que ce à quoi James Lee Burke avait pu nous habituer.
Moins foisonnants, plus posé et réfléchi, c’est une réelle réussite passé et présent se mélange très bien, l’enquête est prenante, les pistes de réflexion nombreuses et poussées très loin.
Il y a toujours cette violence qui sous-tend bon nombre de ses romans qui fini par ressortir comme pour les précédents ce sont les passages que j’apprécie le moins.
Une série à lire et à poursuivre
Cadillac Juke-box de James Lee Burke
Dave Robicheaux 9
Rivages Noir / 436 pages
Quatrième de couverture :
Les marais de Louisiane dégagent parfois des relents de haine dont on voudrait bien se débarrasser définitivement, quitte à trouver un bouc émissaire sur lequel faire porter la responsabilité de toute la communauté. C'est ce rôle peu enviable que l'on assigne à Aaron Crown en l'accusant du meurtre d'un militant des droits civiques dans les années soixante. Du fond de la prison d'Angola ou il purge sa peine, Crown demande a Dave Robicheaux de l'aider à retrouver la liberté. Mais dans le climat électrique qui entoure l'élection du prochain gouverneur, la résurgence de sombres affaires peut coûter à Buford Larose sa candidature et Robicheaux va jouer les trouble-fête en prenant la défense d'un homme que tout accable. Dave veut découvrir ce qui s'est passé il y a trente ans. Il va aussi devoir affronter les souvenirs d'une époque où les vapeurs de l'alcool brouillaient sa mémoire.
Un neuvième épisode dans les enquêtes menées par Dave Robicheaux, ce ne sera pas l’histoire inoubliable de la série mais j’aime tellement ses personnages, ses ambiances et la manière dont L’auteur nous plonge dans les travers les plus sombres de la société de Louisiane que l’ on passe aisément au-dessus d’autant plus aisément que l intrigue est prenante, on souhaite connaître le fin mot de l’ histoire.
J’ ai l’ impression dans les derniers volumes que la famille et l’entourage de Dave Robicheaux se font moins présent, peu à peu il semble retourner dans son passé.
J’espère M. l’auteur que vous n’allez pas vous remettre à malmener votre héros.
Une lecture à poursuivre.
Dave Robicheaux 8
Rivages Noirs / 464 pages
Quatrième de couverture :
L'inspecteur Dave Robicheaux, de la police de New Iberia, enquête sur le meurtre particulièrement horrible de Della Landry dont l'appartement a été dévasté. Dave apprend qu'elle était la petite amie de Sonny Boy Marsallus, un chien fou qui a fait sa réapparition dans la ville depuis peu. Sonny, un baroudeur, un mercenaire qui "s'était trouvé aux premières loges pour assister à l'ouverture du grand parc à thème reaganien qu'étaient le Salvador et le Guatemala" avait, quelques jours auparavant, confié à Dave son journal intime. Celui-ci est également intrigué par l'affaire de la plantation de Moleen Bertrand dont Bertie Fontenot, une vieille femme noire, revendique le titre de propriété. Bientôt, d'étranges connexions apparaissent entre les deux enquêtes : mafia, ex-agents des renseignements, racisme, violences et leur lot d'horreurs. Dave et son vieux complice Clete Purcel affronteront le mal absolu en la personne d'un ancien instructeur d'Amin Dada, un homme au physique monstrueux qui n'hésitera pas à resserrer son étau sur lui et sa famille.
Dans ce huitième volume deux enquêtes menées par Dave Robicheaux vont peu à peu se superposer. C’est une histoire très rythmée au déroulé plus linéaire, plus classique que ce à quoi James Lee Burke avait pu nous habituer.
Moins foisonnants, plus posé et réfléchi, c’est une réelle réussite passé et présent se mélange très bien, l’enquête est prenante, les pistes de réflexion nombreuses et poussées très loin.
Il y a toujours cette violence qui sous-tend bon nombre de ses romans qui fini par ressortir comme pour les précédents ce sont les passages que j’apprécie le moins.
Une série à lire et à poursuivre
4/5
Cadillac Juke-box de James Lee Burke
Dave Robicheaux 9
Rivages Noir / 436 pages
Quatrième de couverture :
Les marais de Louisiane dégagent parfois des relents de haine dont on voudrait bien se débarrasser définitivement, quitte à trouver un bouc émissaire sur lequel faire porter la responsabilité de toute la communauté. C'est ce rôle peu enviable que l'on assigne à Aaron Crown en l'accusant du meurtre d'un militant des droits civiques dans les années soixante. Du fond de la prison d'Angola ou il purge sa peine, Crown demande a Dave Robicheaux de l'aider à retrouver la liberté. Mais dans le climat électrique qui entoure l'élection du prochain gouverneur, la résurgence de sombres affaires peut coûter à Buford Larose sa candidature et Robicheaux va jouer les trouble-fête en prenant la défense d'un homme que tout accable. Dave veut découvrir ce qui s'est passé il y a trente ans. Il va aussi devoir affronter les souvenirs d'une époque où les vapeurs de l'alcool brouillaient sa mémoire.
Un neuvième épisode dans les enquêtes menées par Dave Robicheaux, ce ne sera pas l’histoire inoubliable de la série mais j’aime tellement ses personnages, ses ambiances et la manière dont L’auteur nous plonge dans les travers les plus sombres de la société de Louisiane que l’ on passe aisément au-dessus d’autant plus aisément que l intrigue est prenante, on souhaite connaître le fin mot de l’ histoire.
J’ ai l’ impression dans les derniers volumes que la famille et l’entourage de Dave Robicheaux se font moins présent, peu à peu il semble retourner dans son passé.
J’espère M. l’auteur que vous n’allez pas vous remettre à malmener votre héros.
Une lecture à poursuivre.
4/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
La pluie de néon
Premier roman où apparaît le lieutenant Dave Robicheaux. Voulant faire toute la lumière sur la mort d'une jeune femme, officiellement par noyade, dont il avait découvert le cadavre, celui-ci va s'attirer les foudres de toute la vermine de La Nouvelle-Orléans et sa t^te sera mise à prix.
J'ai été très déçue par ce roman dont j'avais lu de bonnes critiques. C'est du pur roman noir américain, même noir de noir où la violence est omniprésente et l'auteur n'épargne rien à son lecteur. Mais ce n'est pas cet aspect qui m'a dérangé. J'ai trouvé l'intrigue très tortueuse, j'avais du mal à m'y retrouver parmi les nombreux personnages: bref en un mot je ne suis absolument pas rentrée dedans........Dommage!
Ma note 2,5/5
Premier roman où apparaît le lieutenant Dave Robicheaux. Voulant faire toute la lumière sur la mort d'une jeune femme, officiellement par noyade, dont il avait découvert le cadavre, celui-ci va s'attirer les foudres de toute la vermine de La Nouvelle-Orléans et sa t^te sera mise à prix.
J'ai été très déçue par ce roman dont j'avais lu de bonnes critiques. C'est du pur roman noir américain, même noir de noir où la violence est omniprésente et l'auteur n'épargne rien à son lecteur. Mais ce n'est pas cet aspect qui m'a dérangé. J'ai trouvé l'intrigue très tortueuse, j'avais du mal à m'y retrouver parmi les nombreux personnages: bref en un mot je ne suis absolument pas rentrée dedans........Dommage!
Ma note 2,5/5
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Ah ben mince, je ne m'attendais pas à ça... Il est dans ma LAL depuis longtemps, mais je vais attendre encore un peu avant de me ruer dessus, alors!
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Mandarine: c'est un avis tout à fait personnel.... Certains rats l'ont bien aimé. Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi .....
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Ca me donne encore plus envie de le lire pour me faire mon idée.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Dommage Dodie,
du coup je ne suis pas certaine que d'autres titres de lui te plairont surtout ceux avec Dave Robicheaux...
James Lee Burke a un style et une manière d' écrire particulière et très très reconnaissable que l' on retrouve de livre en livre.
"Tortueux" c'est bien le mot, on manque une virgule et on a vite fait d' être tout mélangé et de ne pas savoir on l' on en est dans l' histoire.
J' ai surtout lu sa série sur Dave Robicheaux et Texas Forever, qui n'appartient pas directement à une de ses séries, ce dernier m’avait paru un peu différent avec une construction plus linéaire...
du coup je ne suis pas certaine que d'autres titres de lui te plairont surtout ceux avec Dave Robicheaux...
James Lee Burke a un style et une manière d' écrire particulière et très très reconnaissable que l' on retrouve de livre en livre.
"Tortueux" c'est bien le mot, on manque une virgule et on a vite fait d' être tout mélangé et de ne pas savoir on l' on en est dans l' histoire.
J' ai surtout lu sa série sur Dave Robicheaux et Texas Forever, qui n'appartient pas directement à une de ses séries, ce dernier m’avait paru un peu différent avec une construction plus linéaire...
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
Lacazavent: Merci de me confirmer l'aspect "tortueux" . En fait je l'ai lu surtout dans l'avion de retour ....Et j'avoue que je piquais du nez régulièrement sur mon livre . Ceci explique peut-être cela
Re: James Lee BURKE (Etats-Unis)
James Lee Burke
La maison du soleil levant
Rivages noir juillet 2018
505 pages
Quatrième de couverture
Mexique, 1916. Après une fusillade qui laisse quatre soldats mexicains morts, le Texas Ranger Hackberry Holland quitte le pays en possession d'une antiquité volée, présumée être le calice mythique du Christ... Il provoque la colère d'un trafiquant d'aunes autrichien qui se servira d'Ismaël, fils illégitime de Holland et vétéran de la Première Guerre mondiale, pour tenter de récupérer le " Saint Graal ".
Un voyage épique et bouleversant, jalonné de trahisons et de vengeances, à travers le Mexique révolutionnaire et les saloons de San Antonio, en passant par la bataille de la Marne.
Mon avis
James Lee Burke est passé maître dans ce roman d’aventure, de western autant que thriller et polar se passant durant la fin de la conquête de l’Ouest mais aussi passant par les tranchées de la première guerre mondiale. Le héros principal est le ranger Hackberry Holland, Arnold Beckman, son ennemi trafiquant d’armes qui veut absolument récupérer l’artefact qui serait le saint Graal, il y a aussi trois femmes formidables, ces femmes qui par leur volonté aident Holland à survivre à son besoin d’alcool, ce qui nous donnent de belles scènes d’actions bien réussies et de terribles tragédies. Il faut dire aussi que Holland recherche son fils qu’il a abandonné avec sa mère il y plusieurs années, il sait seulement qu’il s’est battu dans les tranchées, mais ne serait-il pas tombé entre les mains du trafiquant d’armes ? De très riches dialogues, des scènes de bagarres sanglantes dans des bistrots de bas étage que fréquente Holland, car il ne recule devant rien lorsqu’il est sous l’influence de l’alcool et pourtant j’ai trouvé cet homme sans discernement, attachant avec ses repentirs me faisant même éprouver de la pitié. Un très bon roman avec des intrigues et beaucoup de suspense que j’ai vraiment apprécié car la fin ne se laisse pas deviner….Un bon 4,5/5 bien mérité.
La maison du soleil levant
Rivages noir juillet 2018
505 pages
Quatrième de couverture
Mexique, 1916. Après une fusillade qui laisse quatre soldats mexicains morts, le Texas Ranger Hackberry Holland quitte le pays en possession d'une antiquité volée, présumée être le calice mythique du Christ... Il provoque la colère d'un trafiquant d'aunes autrichien qui se servira d'Ismaël, fils illégitime de Holland et vétéran de la Première Guerre mondiale, pour tenter de récupérer le " Saint Graal ".
Un voyage épique et bouleversant, jalonné de trahisons et de vengeances, à travers le Mexique révolutionnaire et les saloons de San Antonio, en passant par la bataille de la Marne.
Mon avis
James Lee Burke est passé maître dans ce roman d’aventure, de western autant que thriller et polar se passant durant la fin de la conquête de l’Ouest mais aussi passant par les tranchées de la première guerre mondiale. Le héros principal est le ranger Hackberry Holland, Arnold Beckman, son ennemi trafiquant d’armes qui veut absolument récupérer l’artefact qui serait le saint Graal, il y a aussi trois femmes formidables, ces femmes qui par leur volonté aident Holland à survivre à son besoin d’alcool, ce qui nous donnent de belles scènes d’actions bien réussies et de terribles tragédies. Il faut dire aussi que Holland recherche son fils qu’il a abandonné avec sa mère il y plusieurs années, il sait seulement qu’il s’est battu dans les tranchées, mais ne serait-il pas tombé entre les mains du trafiquant d’armes ? De très riches dialogues, des scènes de bagarres sanglantes dans des bistrots de bas étage que fréquente Holland, car il ne recule devant rien lorsqu’il est sous l’influence de l’alcool et pourtant j’ai trouvé cet homme sans discernement, attachant avec ses repentirs me faisant même éprouver de la pitié. Un très bon roman avec des intrigues et beaucoup de suspense que j’ai vraiment apprécié car la fin ne se laisse pas deviner….Un bon 4,5/5 bien mérité.
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