James Lee BURKE (Etats-Unis)

Le résumé a déjà été fait plusieurs fois au-dessus.

Critique : Premier livre de l’auteur que je lis et je suis un petit peu déçue. Déjà, le personnage principal, Dave Robicheaux, est un personnage récurrent de l’auteur. Evidemment, je n’avais pas toutes les références mais ça ne gêne pas la lecture en soi. On n’échappe pas à quelques clichés habituels dans les polars, le flic bourru peu à cheval sur les lois et règlements, ancien alcoolique. Bref, ce n’est pas hyper original. J’ai beaucoup aimé le propos, l’enquête et l’ambiance. Burke arrive parfaitement à nous faire ressentir le sud moderne avec tout son passé, le ressentiment, la colère qui en découlent. L’atmosphère de la Louisiane est vraiment bien rendue. Les propos sont crus et efficaces. La ségrégation raciale bien qu’abolie, demeure encore dans de nombreux esprits, blancs ou noirs. Ce qui a gêné un peu ma lecture, ce sont les passages avec les morts confédérés. Je n’ai pas accroché à ces moments-là et le côté irréel m’a laissé un peu pantoise. Je trouve que ça permet à l’auteur de prendre trop de facilités et de raccourcis dans l’enquête. Ensuite, j’ai trouvé que l’histoire prenait trop de tours et de détours et qu’elle était un peu longue à démarrer réellement. Malgré ça, c’est une belle découverte. Il faudrait que je relise à l’occasion un livre de cet auteur.