René FALLET (France)
+5
Le petit montagnard
Réaliste-romantique
lalyre
Ondine
Mousseline
9 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: René FALLET (France)
Oh j'y suis depuis longtemps dans ce club. Je crois que c'est le 4°roman de Fallet que je lis.
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1321
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: René FALLET (France)
Bon ben, moi, il va falloir que je m'y mette !
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5609
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: René FALLET (France)
Oui Geromino, ne tarde pas !!! En guise de carte d'adhérent je te conseille vivement ma dernière lecture : Le beaujolais nouveau est arrivé". Je me souviens que tu avais adoré "La soupe aux choux". Aucune raison donc de ne pas apprécier celui-ci. C'est du même tonneau
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: René FALLET (France)
Un peu tôt pour le Beaujolais nouveau, non.. ? Je vois ça en octobre!
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5609
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: René FALLET (France)
Euh Géromino. Le bojo nouveau c'est en Novembre. J'en ai assez deg... pour savoir
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: René FALLET (France)
Je comprends... Les abus d'excès, ça marque !!
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5609
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: René FALLET (France)
PARIS AU MOIS D’AOUT
René FALLET
Folio 209 Pages
Résumé (4° de couverture)
Ils marchèrent côte à côte, lentement. Plantin n'était pas pressé de la perdre, adoptait un pas de flâneur des deux rives. Elle balançait, heureuse, un petit sac à main noir. Oui, elle était heureuse, épanouie, jeune et vive. Elle devait avoir vingt-cinq ans, ou vingt-six. Elle était même un peu plus grande que lui. Il est vrai qu'elle était anglaise. Henri n'avait jamais parlé à une Anglaise.
Mon avis
Paris des années 60 où déjà les automobiles prennent une trop grande place sur les boulevards, où les quartiers pittoresques s’abandonnent à l’urbanisme, où le Parisien apprends à connaitre la nostalgie. René Fallet est ici dans ces thèmes de prédilection à travers une improbable romance d’amour.
La verve des dialogues est un délice, les situations cocasses un plaisir, les personnages humanistes de bons compagnons de lecture. Tout cela n’en fait pas qu’un roman de distraction. Non, car il se veut se reflet de notre société avec son lot d’interrogations. A lire à différents degrés.
Ma note 3.5 / 5
René FALLET
Folio 209 Pages
Résumé (4° de couverture)
Ils marchèrent côte à côte, lentement. Plantin n'était pas pressé de la perdre, adoptait un pas de flâneur des deux rives. Elle balançait, heureuse, un petit sac à main noir. Oui, elle était heureuse, épanouie, jeune et vive. Elle devait avoir vingt-cinq ans, ou vingt-six. Elle était même un peu plus grande que lui. Il est vrai qu'elle était anglaise. Henri n'avait jamais parlé à une Anglaise.
Mon avis
Paris des années 60 où déjà les automobiles prennent une trop grande place sur les boulevards, où les quartiers pittoresques s’abandonnent à l’urbanisme, où le Parisien apprends à connaitre la nostalgie. René Fallet est ici dans ces thèmes de prédilection à travers une improbable romance d’amour.
La verve des dialogues est un délice, les situations cocasses un plaisir, les personnages humanistes de bons compagnons de lecture. Tout cela n’en fait pas qu’un roman de distraction. Non, car il se veut se reflet de notre société avec son lot d’interrogations. A lire à différents degrés.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: René FALLET (France)
Paris au mois d’Aout de Rene Fallet
Dans les années 60 au mois d’Aout la femme et les enfants de Henri vendeur d’article de pêche à la Samaritaine partent pour un mois de vacances
Henri se promène dans les rues de Paris et rencontre une jeune anglaise Pat c’est le coup de foudre au premier regard .
Bon l’histoire d’amour a peu d’intérêt
J’ai aimé retrouver l’ambiance des années 60 dans Paris et le langage populaire que j’ai connu pas dans les années 70 .Henri veut montrer à Patricia promènent Paris où les toits sont encore en zinc et ou les «Halles étaient encore le ventre de Paris avant d’être jeté à la poubelle comme le vieux Ménilmontant »
Comme dans la soupe aux choux l’auteur critique la modernité à venir
« D’ici 20 ans la région parisienne comprendrait 15 a 20- millions d’habitants cette entreprise consistant à vouloir verser 2litres de vin dans une bouteille de 75 cl »
3,5/5
Dans les années 60 au mois d’Aout la femme et les enfants de Henri vendeur d’article de pêche à la Samaritaine partent pour un mois de vacances
Henri se promène dans les rues de Paris et rencontre une jeune anglaise Pat c’est le coup de foudre au premier regard .
Bon l’histoire d’amour a peu d’intérêt
J’ai aimé retrouver l’ambiance des années 60 dans Paris et le langage populaire que j’ai connu pas dans les années 70 .Henri veut montrer à Patricia promènent Paris où les toits sont encore en zinc et ou les «Halles étaient encore le ventre de Paris avant d’être jeté à la poubelle comme le vieux Ménilmontant »
Comme dans la soupe aux choux l’auteur critique la modernité à venir
« D’ici 20 ans la région parisienne comprendrait 15 a 20- millions d’habitants cette entreprise consistant à vouloir verser 2litres de vin dans une bouteille de 75 cl »
3,5/5
_________________
La Terre - Zola
Re: René FALLET (France)
CHARLESTON
René FALLET
Folio 189 Pages
Résumé (4° de couverture)
... Tout était si beau et si calme que François crut tenir à vie le bonheur en sa main, le serrer comme il serrait, là, encore, l'épaule de Nelly. Il ne pourrait jamais, ce bonheur, battre des ailes et s'envoler. Il n'était qu'une caille sous la patte d'un épervier. Enivré par cette absolue certitude, François fit presque malgré lui
-Darling chérie, nous allons nous marier. Elle l'étreignit en riant :
-Tu es fou! Tu es fou!
Car elle savait dire à présent en français " Je t'aime " et son corollaire " Tu es fou ".
L’auteur, le livre et moi
C’est en cherchant des auteurs associés à Alphonse Boudard, filon en phase d’extinction, que j’ai trouvé le nom de René Fallet. J’ai enquêté bien sur, sur son œuvre avant de ma précipité vers la 1° bouquinerie venue. Bien des titres m’étaient connus mais plus par la voie cinématographique que littéraire : La soupe aux choux, les vieux de la vieille, le triporteur, et d’autres. C’est par la très connue « Soupe aux choux » que j’ai fait mes premiers pas dans le sillage de cet auteur que je ne manque jamais, à présent, d’ajouter à ma P.A.L.
Ce « Charleston » est ma 7° lecture de René Fallet
Mon avis
René Fallet sous son côté bien franchouillard, semble apprécier l’Angleterre et plus précisément sa capitale : Londres. Voici le second roman que je lis, situé dans cette ville (« Comment fais-tu l’amour Cerise » lu en 2021). Beaucoup de similitude entre ces 2 histoires. Cependant, et par rapport à ses œuvres précédemment lues, j’y ai trouvé moins de légèreté. Nous sommes ici dans une comédie dramatique écrite comme telle. L’esprit « Fallet » est bien entendu présent. On y reconnait sa touche. Mais on y sourit moins. Cela n’enlève rien à l’intérêt de lire ce livre.
Ma note 3.5 / 5
René FALLET
Folio 189 Pages
Résumé (4° de couverture)
... Tout était si beau et si calme que François crut tenir à vie le bonheur en sa main, le serrer comme il serrait, là, encore, l'épaule de Nelly. Il ne pourrait jamais, ce bonheur, battre des ailes et s'envoler. Il n'était qu'une caille sous la patte d'un épervier. Enivré par cette absolue certitude, François fit presque malgré lui
-Darling chérie, nous allons nous marier. Elle l'étreignit en riant :
-Tu es fou! Tu es fou!
Car elle savait dire à présent en français " Je t'aime " et son corollaire " Tu es fou ".
L’auteur, le livre et moi
C’est en cherchant des auteurs associés à Alphonse Boudard, filon en phase d’extinction, que j’ai trouvé le nom de René Fallet. J’ai enquêté bien sur, sur son œuvre avant de ma précipité vers la 1° bouquinerie venue. Bien des titres m’étaient connus mais plus par la voie cinématographique que littéraire : La soupe aux choux, les vieux de la vieille, le triporteur, et d’autres. C’est par la très connue « Soupe aux choux » que j’ai fait mes premiers pas dans le sillage de cet auteur que je ne manque jamais, à présent, d’ajouter à ma P.A.L.
Ce « Charleston » est ma 7° lecture de René Fallet
Mon avis
René Fallet sous son côté bien franchouillard, semble apprécier l’Angleterre et plus précisément sa capitale : Londres. Voici le second roman que je lis, situé dans cette ville (« Comment fais-tu l’amour Cerise » lu en 2021). Beaucoup de similitude entre ces 2 histoires. Cependant, et par rapport à ses œuvres précédemment lues, j’y ai trouvé moins de légèreté. Nous sommes ici dans une comédie dramatique écrite comme telle. L’esprit « Fallet » est bien entendu présent. On y reconnait sa touche. Mais on y sourit moins. Cela n’enlève rien à l’intérêt de lire ce livre.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: René FALLET (France)
PARIS AU MOIS D’AOÛT :
FOLIO - 209 Pages
Mois d’Août à Paris. Plantin, employé au rayon pêche à la Samaritaine, reste seul à Paris, sa femme et ses enfants étant partis en vacances en Bretagne pour tout le mois. Plantin retrouve tous les soirs ses copains pour taper une belote, jouer au tiercé et boire des coups. Un soir, après son travail, il marche, marche, et se retrouve quai de la Mégisserie, où il est accosté par une jolie anglaise perdue qui veut aller au Panthéon. Plantin se propose de l’y conduire, et c’est tout de suite une attirance incontrôlable entre eux deux et une envie irrépressible de ne plus se quitter…
Un joli petit roman très agréable, qui nous fait déambuler dans quelques quartiers de Paris, certains disparus. Et une belle histoire d’amour qu’on sait condamnée, mais qu’on suit avec plein d’intérêt. Et cela, grâce à l’écriture de l’auteur, pleine de gouaille, d’humour, d’émotion aussi. C’est superbement raconté, sans temps morts, et je me suis souvent bien amusée. Les différents personnages sont décrits à la perfection : Gogaille le clochard, la mère Pampine, la concierge… J’ai mis les traits de Charles Aznavour sur le visage de Plantin, (c’est lui qui joue le rôle dans le film) et j’ai vu Paris défiler.
Un bon et agréable moment de lecture.
4/5
FOLIO - 209 Pages
Mois d’Août à Paris. Plantin, employé au rayon pêche à la Samaritaine, reste seul à Paris, sa femme et ses enfants étant partis en vacances en Bretagne pour tout le mois. Plantin retrouve tous les soirs ses copains pour taper une belote, jouer au tiercé et boire des coups. Un soir, après son travail, il marche, marche, et se retrouve quai de la Mégisserie, où il est accosté par une jolie anglaise perdue qui veut aller au Panthéon. Plantin se propose de l’y conduire, et c’est tout de suite une attirance incontrôlable entre eux deux et une envie irrépressible de ne plus se quitter…
Un joli petit roman très agréable, qui nous fait déambuler dans quelques quartiers de Paris, certains disparus. Et une belle histoire d’amour qu’on sait condamnée, mais qu’on suit avec plein d’intérêt. Et cela, grâce à l’écriture de l’auteur, pleine de gouaille, d’humour, d’émotion aussi. C’est superbement raconté, sans temps morts, et je me suis souvent bien amusée. Les différents personnages sont décrits à la perfection : Gogaille le clochard, la mère Pampine, la concierge… J’ai mis les traits de Charles Aznavour sur le visage de Plantin, (c’est lui qui joue le rôle dans le film) et j’ai vu Paris défiler.
Un bon et agréable moment de lecture.
4/5
Chantal- Nombre de messages : 3224
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: René FALLET (France)
"Les vieux de la vieille" Folio 2001 2220 pages
Fin des années 50, dans une campagne du centre de la France: Blaise Poulossière, Jean-Marie Pejat, et Batiste Talon sont trois petits vieux (ce n'est pas péjoratif, et même plutôt affectueux), n'en finissent pas de ressasser leurs souvenirs de jeunesse. Leurs conquêtes amoureuses, les travaux des champs, les copains... Et surtout la Guerre de 14, qui les a marqués profondément. C'était une autre vie, un autre monde, que la génération des années 50 n'a pas connus. Et puis personne ne prête plus guère attention aux exploits mille fois racontés (et brodés!) par ces anciens; anciens d'ailleurs sujets à de sempiternelles chamailleries -pour le moins-, allant jusqu'à de mémorables bagarres (selon la quantité de verres de vins ingurgitée).
Raillés, moqués, ces incorrigibles videurs de chopines s'estimant incompris et rejetés par le village, voire leur famille, décident d'aller finir leurs jours à l'Hospice de Gouyette, où selon les dires de Jean-Marie, "on nous y fout la paix". Et c'est à pied qu'ils comptent rejoindre l'établissement. Cela va donner lieu à un truculent périple, ponctué par des rencontres inattendues et des souvenirs égrénés en pagaille! Quelques confidences, demeurées secrètes jusque là, vont occasionner des fâcheries mémorables! Mais il en faut plus à nos gaillards pour s'en vouloir vraiment, deux ou trois flacons aidant à la réconcilation générale.
Le cinéma a immortalisé cette histoire dans un film du même nom; avec Jean Gabin: Jean-Marie Pejat, Pierre Fresnay: Baptiste Talon et Noël-Noël: Blaise Poulossière. C'est absolument truculent! En cause, les dialogues qui sont d'une suavité et d'une justesse formidable! Et le ton général qui est à la jovialité, à la rigolade uniformément tout au long du livre ou du film. Ne pas oublier quelques petits moments de tendresse, qui sans faire couler les larmes, chatouillent un peu la gorge. Comme dans La soupe aux choux, derrière l'histoire drôle, il y a ce regard plein d'humanité et de justesse sur le temps enfui.
A lire, à regarder, et même à faire les deux!
Note: 5/5
Fin des années 50, dans une campagne du centre de la France: Blaise Poulossière, Jean-Marie Pejat, et Batiste Talon sont trois petits vieux (ce n'est pas péjoratif, et même plutôt affectueux), n'en finissent pas de ressasser leurs souvenirs de jeunesse. Leurs conquêtes amoureuses, les travaux des champs, les copains... Et surtout la Guerre de 14, qui les a marqués profondément. C'était une autre vie, un autre monde, que la génération des années 50 n'a pas connus. Et puis personne ne prête plus guère attention aux exploits mille fois racontés (et brodés!) par ces anciens; anciens d'ailleurs sujets à de sempiternelles chamailleries -pour le moins-, allant jusqu'à de mémorables bagarres (selon la quantité de verres de vins ingurgitée).
Raillés, moqués, ces incorrigibles videurs de chopines s'estimant incompris et rejetés par le village, voire leur famille, décident d'aller finir leurs jours à l'Hospice de Gouyette, où selon les dires de Jean-Marie, "on nous y fout la paix". Et c'est à pied qu'ils comptent rejoindre l'établissement. Cela va donner lieu à un truculent périple, ponctué par des rencontres inattendues et des souvenirs égrénés en pagaille! Quelques confidences, demeurées secrètes jusque là, vont occasionner des fâcheries mémorables! Mais il en faut plus à nos gaillards pour s'en vouloir vraiment, deux ou trois flacons aidant à la réconcilation générale.
Le cinéma a immortalisé cette histoire dans un film du même nom; avec Jean Gabin: Jean-Marie Pejat, Pierre Fresnay: Baptiste Talon et Noël-Noël: Blaise Poulossière. C'est absolument truculent! En cause, les dialogues qui sont d'une suavité et d'une justesse formidable! Et le ton général qui est à la jovialité, à la rigolade uniformément tout au long du livre ou du film. Ne pas oublier quelques petits moments de tendresse, qui sans faire couler les larmes, chatouillent un peu la gorge. Comme dans La soupe aux choux, derrière l'histoire drôle, il y a ce regard plein d'humanité et de justesse sur le temps enfui.
A lire, à regarder, et même à faire les deux!
Note: 5/5
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5609
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: René FALLET (France)
LE BRACONNIER DE DIEU
René FALLET
Folio 212 Pages
Résumé (4° de couverture)
Grégoire Quatresous va rencontrer pour la première fois le destin en 1943.
Avec son ami Baboulot, il a tenté d'oublier pour quelques heures l'horreur de l'Occupation. Mais une patrouille allemande le prend en chasse, et il n'échappe à l'arrestation qu'en se réfugiant chez les trappistes. Il y restera vingt-six ans, jusqu'au jour où, allant voter Pompidou, il rencontre pour la seconde fois le destin qui a les appas d'une belle marinière, Muscade. Quatresous oublie très vite qu'il est un homme de Dieu pour devenir un homme tout court dans les bras de Muscade
L’auteur, le livre et moi
Je continue l’aventure avec René Fallet et apparemment je ne suis plus le seul depuis que j’ai ressorti cet auteur des tiroirs en Septembre 2020. Et tant mieux, parce qu’un Fallet ça se partage entre amis. C’est frais, gouleyant, surprenant, … Alors adhérons tous au club René Fallet !!!
Mon avis
Gentiment blasphémateur, ce roman se veut une nouvelle fois une ode au droit à une certaine vie qui déjà dans les années 70 semblait échapper à son auteur. On y retrouve donc les thèmes de la « Soupe aux choux » ou encore de « Le beaujolais nouveau est arrivé » comme ceux de la défense de la ruralité, des traditions, et du bon vivre. C’est une comédie des plus franchouillardes qui ravira les fidèles (enfin les fidèles de Fallet, probablement moins ceux des autels et autres bénitiers). Et comme l’a si justement écrit Géromino à propos "Des vieux de la vieille » : « …derrière l'histoire drôle, il y a ce regard plein d'humanité et de justesse sur le temps enfui ». (Il faut parfois savoir se référer à d’autres quand on ne trouve pas soi même les mots justes)
Ma note 3.5 / 5
René FALLET
Folio 212 Pages
Résumé (4° de couverture)
Grégoire Quatresous va rencontrer pour la première fois le destin en 1943.
Avec son ami Baboulot, il a tenté d'oublier pour quelques heures l'horreur de l'Occupation. Mais une patrouille allemande le prend en chasse, et il n'échappe à l'arrestation qu'en se réfugiant chez les trappistes. Il y restera vingt-six ans, jusqu'au jour où, allant voter Pompidou, il rencontre pour la seconde fois le destin qui a les appas d'une belle marinière, Muscade. Quatresous oublie très vite qu'il est un homme de Dieu pour devenir un homme tout court dans les bras de Muscade
L’auteur, le livre et moi
Je continue l’aventure avec René Fallet et apparemment je ne suis plus le seul depuis que j’ai ressorti cet auteur des tiroirs en Septembre 2020. Et tant mieux, parce qu’un Fallet ça se partage entre amis. C’est frais, gouleyant, surprenant, … Alors adhérons tous au club René Fallet !!!
Mon avis
Gentiment blasphémateur, ce roman se veut une nouvelle fois une ode au droit à une certaine vie qui déjà dans les années 70 semblait échapper à son auteur. On y retrouve donc les thèmes de la « Soupe aux choux » ou encore de « Le beaujolais nouveau est arrivé » comme ceux de la défense de la ruralité, des traditions, et du bon vivre. C’est une comédie des plus franchouillardes qui ravira les fidèles (enfin les fidèles de Fallet, probablement moins ceux des autels et autres bénitiers). Et comme l’a si justement écrit Géromino à propos "Des vieux de la vieille » : « …derrière l'histoire drôle, il y a ce regard plein d'humanité et de justesse sur le temps enfui ». (Il faut parfois savoir se référer à d’autres quand on ne trouve pas soi même les mots justes)
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: René FALLET (France)
L’ANGEVINE
René FALLET
Folio 471 Pages
Résumé (4° de couverture)
" Sans amour on n'est rien du tout ", dit la chanson. C'est une des vérités de Régis, le héros de L'Angevine, qui passe son temps à conjuguer le verbe aimer. Au moment où il va rencontrer pour la première fois Christine, il est encore amoureux de Marthe avec laquelle il a rompu. Il n'est pas heureux, cet auteur dramatique à succès qui ressemble comme un frère de souffrance au romancier René Fallet. Christine est une jeune femme de vingt-neuf ans, belle, mariée, mère de trois enfants et vivant à Angers. Elle a aimé Régis avant même de le connaître. Elle l'aime à travers son œuvre et sa gloire. Et s'offre à lui dès le premier jour. Il n'aime, lui, que l'aventure qu'elle lui offre. Leurs rencontres deviennent de plus en plus fréquentes, les lettres de Christine de plus en plus délirantes. A tel point que le mari s'inquiète et obtient un rendez-vous de Régis. Mais que peut-on contre ce raz de marée ? Tour à tour violent, goguenard, romantique, lucide, tendre et émouvant, René Fallet crie et décrit cet amour fou avec ses tripes. C'est à la fois un rire désespéré et un sanglot.
L’auteur, le livre et moi
J’avais comme un vague sentiment qu’il y avait deux René Fallet. Celui des romans franchouillards défendant les valeurs Françaises (chacun appréciera le terme “valeurs” à sa façon) que sont le bon vivre, la picole, l’amitié, la belote, et les zinc ou l’on s’autorise les blasphèmes religieux et républicains. Et puis, il y a le René Fallet et les femmes dont ont émergé des romans comme “Les pas perdus”, “Paris au mois d'Août" et ce “L’Angevine”.
Ce sentiment est confirmé par l’auteur lui-même. Ses romans franchouillards il les appelait les romans “Beaujolais”, les seconds "Whisky".
Mon avis
Il ne faut pas s'y tromper. Derrière les bons mots et le sens de la répartie, se cache une tragédie. Non que la mort soit le thème de ce roman, non, mais la passion amoureuse poussée jusqu’à son extrême limite. Celle qui rend malheureux les protagonistes et les entourages. Les prudes lecteurs pourront bien sûr reprocher à son auteur quelques scènes dépassant l’entendement de la correction, mais René Fallet fait partie des libertaires des années 70, alors il faut les accepter.
Nul doute, qu’une inspiration autobiographique est à la base de cette aventure tragi-comique dans laquelle je me suis plu à décortiquer le jeu des personnages.
Ma note: 4 / 5
René FALLET
Folio 471 Pages
Résumé (4° de couverture)
" Sans amour on n'est rien du tout ", dit la chanson. C'est une des vérités de Régis, le héros de L'Angevine, qui passe son temps à conjuguer le verbe aimer. Au moment où il va rencontrer pour la première fois Christine, il est encore amoureux de Marthe avec laquelle il a rompu. Il n'est pas heureux, cet auteur dramatique à succès qui ressemble comme un frère de souffrance au romancier René Fallet. Christine est une jeune femme de vingt-neuf ans, belle, mariée, mère de trois enfants et vivant à Angers. Elle a aimé Régis avant même de le connaître. Elle l'aime à travers son œuvre et sa gloire. Et s'offre à lui dès le premier jour. Il n'aime, lui, que l'aventure qu'elle lui offre. Leurs rencontres deviennent de plus en plus fréquentes, les lettres de Christine de plus en plus délirantes. A tel point que le mari s'inquiète et obtient un rendez-vous de Régis. Mais que peut-on contre ce raz de marée ? Tour à tour violent, goguenard, romantique, lucide, tendre et émouvant, René Fallet crie et décrit cet amour fou avec ses tripes. C'est à la fois un rire désespéré et un sanglot.
L’auteur, le livre et moi
J’avais comme un vague sentiment qu’il y avait deux René Fallet. Celui des romans franchouillards défendant les valeurs Françaises (chacun appréciera le terme “valeurs” à sa façon) que sont le bon vivre, la picole, l’amitié, la belote, et les zinc ou l’on s’autorise les blasphèmes religieux et républicains. Et puis, il y a le René Fallet et les femmes dont ont émergé des romans comme “Les pas perdus”, “Paris au mois d'Août" et ce “L’Angevine”.
Ce sentiment est confirmé par l’auteur lui-même. Ses romans franchouillards il les appelait les romans “Beaujolais”, les seconds "Whisky".
Mon avis
Il ne faut pas s'y tromper. Derrière les bons mots et le sens de la répartie, se cache une tragédie. Non que la mort soit le thème de ce roman, non, mais la passion amoureuse poussée jusqu’à son extrême limite. Celle qui rend malheureux les protagonistes et les entourages. Les prudes lecteurs pourront bien sûr reprocher à son auteur quelques scènes dépassant l’entendement de la correction, mais René Fallet fait partie des libertaires des années 70, alors il faut les accepter.
Nul doute, qu’une inspiration autobiographique est à la base de cette aventure tragi-comique dans laquelle je me suis plu à décortiquer le jeu des personnages.
Ma note: 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: René FALLET (France)
LES VIEUX DE LA VIEILLE
René FALLET
Folio 217 Pages
024/2023
Résumé (Source Critiques libres)
Jean-Marie Pejat, Blaise Poulossière surnommé la Mandoline et Baptiste Talon « l'Artichaut » sont trois pépés qui habitent le même bourg dans le Bourbonnais. Leur soixante-dixième année arrivée trop vite ils s'aperçoivent un soir de fête qu'ils s'ennuient ferme et que plus rien ne les retient dans leur village où ils passent pour trois vieux fossiles dont le seul but dans la vie est de vider des chopines. Sur un coup de tête les trois compères décident de prendre leurs cliques et leurs claques et de partir pour la maison de repos départementale de la Gouyette.
Ce roman rabelaisien est le récit de cette épopée pédestre qui ne manquera pas d'aventures.
L’auteur, le livre et moi
Un petit coup de mou ? Envie de bonne humeur et de franchouillardise ? Alors sans hésiter, il faut faire appel à René Fallet. Inapaisable nostalgique du temps passé, de la ruralité, de Paname ou encore des amours perdus, René Fallet est l’auteur idéal pour ces retours dans le temps qui sentent bons la gaieté. Toute une époque…
Mon avis
Bon nombre de roman de René Fallet ont fait l’objet d’une version cinématographique. « Les vieux de la vielle » est l’une des plus populaires. Je l’ai personnellement vu il y a très longtemps et une nouvelle fois la référence a poursuivi ma lecture. La fidélité au roman semble en droit d’être mise en doute. Pas bien grave, c’est le roman qui nous importe aujourd’hui.
Si je peux me permettre de classer ce roman d’une autre époque avec des mots actuels, je dirais que ce roman est un « road movie » franchouillard. Voici 3 vieillards (et oui en 1960 les plus de 70 ans étaient classées dans cette catégorie générationnel) qui, vexés d’être déconsidérés par la population de leur village décident d’intégré l’hospice du bourg voisin. Pendant les 30 kilomètres et 3 ou 4 jours qu’il leur faudra pour aboutir à leur but, on suit, sourire aux lèvres, leur voyage épique et burlesque.
Et bien ne voilà pas mon Fallet préféré. Non. Le ton, le rythme et l’humour sont présents, mais l’effet répétitif des événements enlève de la profondeur à l’histoire. C’est finalement un histoire gentillette et agréable à lire que nous offre René Fallet. Rien de plus.
Ma note : 3 / 5
René FALLET
Folio 217 Pages
024/2023
Résumé (Source Critiques libres)
Jean-Marie Pejat, Blaise Poulossière surnommé la Mandoline et Baptiste Talon « l'Artichaut » sont trois pépés qui habitent le même bourg dans le Bourbonnais. Leur soixante-dixième année arrivée trop vite ils s'aperçoivent un soir de fête qu'ils s'ennuient ferme et que plus rien ne les retient dans leur village où ils passent pour trois vieux fossiles dont le seul but dans la vie est de vider des chopines. Sur un coup de tête les trois compères décident de prendre leurs cliques et leurs claques et de partir pour la maison de repos départementale de la Gouyette.
Ce roman rabelaisien est le récit de cette épopée pédestre qui ne manquera pas d'aventures.
L’auteur, le livre et moi
Un petit coup de mou ? Envie de bonne humeur et de franchouillardise ? Alors sans hésiter, il faut faire appel à René Fallet. Inapaisable nostalgique du temps passé, de la ruralité, de Paname ou encore des amours perdus, René Fallet est l’auteur idéal pour ces retours dans le temps qui sentent bons la gaieté. Toute une époque…
Mon avis
Bon nombre de roman de René Fallet ont fait l’objet d’une version cinématographique. « Les vieux de la vielle » est l’une des plus populaires. Je l’ai personnellement vu il y a très longtemps et une nouvelle fois la référence a poursuivi ma lecture. La fidélité au roman semble en droit d’être mise en doute. Pas bien grave, c’est le roman qui nous importe aujourd’hui.
Si je peux me permettre de classer ce roman d’une autre époque avec des mots actuels, je dirais que ce roman est un « road movie » franchouillard. Voici 3 vieillards (et oui en 1960 les plus de 70 ans étaient classées dans cette catégorie générationnel) qui, vexés d’être déconsidérés par la population de leur village décident d’intégré l’hospice du bourg voisin. Pendant les 30 kilomètres et 3 ou 4 jours qu’il leur faudra pour aboutir à leur but, on suit, sourire aux lèvres, leur voyage épique et burlesque.
Et bien ne voilà pas mon Fallet préféré. Non. Le ton, le rythme et l’humour sont présents, mais l’effet répétitif des événements enlève de la profondeur à l’histoire. C’est finalement un histoire gentillette et agréable à lire que nous offre René Fallet. Rien de plus.
Ma note : 3 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: René FALLET (France)
Je ne m'en souviens pas mais ce film est célèbre . J'ai vu un René Fallet dans mes étagères du cous sol Bulle ou la voix de l'océan j'ai pensé à toi et Geromino
J'avais beaucoup aimé la soupe aux choux
J'avais beaucoup aimé la soupe aux choux
_________________
La Terre - Zola
Re: René FALLET (France)
Dkois: c'est peut-être parce que le film m'a beaucoup marqué (vu un bon nombre de fois), que j'ai été autant sensible au livre (comme La soupe aux choux, d'ailleurs).
L'inverse aurait-il eu le même impact?... Bonne question!
Aimerais-je autant d'autres livres de René Fallet dont je n'ai pas vu le film? ... Autre bonne question!
L'inverse aurait-il eu le même impact?... Bonne question!
Aimerais-je autant d'autres livres de René Fallet dont je n'ai pas vu le film? ... Autre bonne question!
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5609
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: René FALLET (France)
L’AMOUR BAROQUE
René FALLET
Presse Pocket 382 Pages
087/2023
Résumé (Site Quai aux livres)
Amour blessé, amour tragique, délires de l'amour perdu, L'Amour baroque tient à la fois du roman et du journal intime.
Régis, désespéré, au bord du vide, retrace heure par heure, rendez-vous sur rendez-vous, l'éblouissement des jours vécus près d'Else, pour Else. Elle s'enfuit de sa vie pour retourner à son passé, à son enfant. Régis, « gueule cassée de l'amour », saoul de tristesse, pourrait croire qu'il a rêvé ces joies et ces chagrins. Les lettres d'Else sont là pourtant, entre ses mains, numérotées, épinglées, semblables à des papillons morts, derniers témoins d'une brève rencontre, épaves prêtes à passer à la postérité des amours déchirées.
Régis se cogne avec frénésie aux murs dressés autour de lui par sa douleur et sa révolte. Cherche-t-il à se détruire, à tout anéantir ? Ses fureurs et ses souvenirs sont en lui trop vivants. Il les calme sur toutes les tonalités du malheur.
Désertant cet humour léger qu'on lui connaissait, René Fallet va de la plus terrible des violences à la plus ineffable -des tendresses. Son Amour baroque, où l'impudeur se fait pudeur, est, sans doute, le plus pathétique de ses livres.
L’auteur, le livre et moi
Lire un « Fallet » est un peu pour moi, retrouver un ami qui a toujours quelque chose à raconter d’intéressant, de marrant ou de grave. Mais pour que
cela reste un plaisir, il ne faut pas abuser des rencontres. C’est ma deuxième en cette année 2023. Ses autres livres qui patientent dans ma P.A.L seront donc réservés pour 2024. Mais pour l’instant c’est « L’amour baroque » qui est le sujet du jour. Voyons voir.
Mon avis
Difficile d’imaginer que ce livre fût écrit par l’auteur, par exemple, de la « Soupe aux choux ». René Fallet avait pour habitude de dire, que son œuvre était partagée entre les romans Beaujolais et les romans Whisky. Les premiers sont bien franchouillards, mais jamais dénués d’intérêt pour défendre le savoir-vivre Français, les traditions, les copains, et tout ce qui tourne autour . On y retrouve bien sur, « La soupe aux choux », « Le beaujolais nouveau est arrivé » ou encore « Les vieux de la vieille ». Dans les seconds, les choses sont un peu plus graves car ils évoquent l’auteur lui-même dans ses relations amoureuses. Mais si jusqu’à présent René Fallet gardait un ton décalé et second degré pour évoquer ses relations amoureuses, Ce « L’amour baroque » est beaucoup plus grave et cynique.
Il m’a fallu plus de temps qu’à mon habitude pour ingurgiter les 380 pages du livre, tant chaque chapitre, chaque phrase, chaque mot sont d’une importance chirurgicale. Et c’est bien en cela que ce roman tire toute sa qualité. Si on en reste à cette histoire d’amour, ou pour être plus précis, histoire de maladie d’amour, rien d’original, la littérature a livré des tonnes de roman sur ce sujet. Mais si on s’arrête sur chaque phrase pour l’analyser, mesurer son poids et se l’approprier alors ce roman prend toute sa valeur. C’est un roman à disséquer… Alors si vous aimer la dissection littéraire, n’hésitez pas !
Je pourrais parler des lignes et des lignes de ce riche roman. Mais parfois le mieux est de laisser parler l’auteur. Voici le lien des archives de l’I.N.A où l’on retrouve une interview de l’auteur. Je vous conseille de prendre le temps de le regarder dans son intégralité pour découvrir cet auteur somme toute méconnu. Sinon, il commence à parler de ce présent roman aux alentours de la 22ème minute.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cpf11000105/rene-fallet-autoportrait
Ma note : 4.5 / 5
René FALLET
Presse Pocket 382 Pages
087/2023
Résumé (Site Quai aux livres)
Amour blessé, amour tragique, délires de l'amour perdu, L'Amour baroque tient à la fois du roman et du journal intime.
Régis, désespéré, au bord du vide, retrace heure par heure, rendez-vous sur rendez-vous, l'éblouissement des jours vécus près d'Else, pour Else. Elle s'enfuit de sa vie pour retourner à son passé, à son enfant. Régis, « gueule cassée de l'amour », saoul de tristesse, pourrait croire qu'il a rêvé ces joies et ces chagrins. Les lettres d'Else sont là pourtant, entre ses mains, numérotées, épinglées, semblables à des papillons morts, derniers témoins d'une brève rencontre, épaves prêtes à passer à la postérité des amours déchirées.
Régis se cogne avec frénésie aux murs dressés autour de lui par sa douleur et sa révolte. Cherche-t-il à se détruire, à tout anéantir ? Ses fureurs et ses souvenirs sont en lui trop vivants. Il les calme sur toutes les tonalités du malheur.
Désertant cet humour léger qu'on lui connaissait, René Fallet va de la plus terrible des violences à la plus ineffable -des tendresses. Son Amour baroque, où l'impudeur se fait pudeur, est, sans doute, le plus pathétique de ses livres.
L’auteur, le livre et moi
Lire un « Fallet » est un peu pour moi, retrouver un ami qui a toujours quelque chose à raconter d’intéressant, de marrant ou de grave. Mais pour que
cela reste un plaisir, il ne faut pas abuser des rencontres. C’est ma deuxième en cette année 2023. Ses autres livres qui patientent dans ma P.A.L seront donc réservés pour 2024. Mais pour l’instant c’est « L’amour baroque » qui est le sujet du jour. Voyons voir.
Mon avis
Difficile d’imaginer que ce livre fût écrit par l’auteur, par exemple, de la « Soupe aux choux ». René Fallet avait pour habitude de dire, que son œuvre était partagée entre les romans Beaujolais et les romans Whisky. Les premiers sont bien franchouillards, mais jamais dénués d’intérêt pour défendre le savoir-vivre Français, les traditions, les copains, et tout ce qui tourne autour . On y retrouve bien sur, « La soupe aux choux », « Le beaujolais nouveau est arrivé » ou encore « Les vieux de la vieille ». Dans les seconds, les choses sont un peu plus graves car ils évoquent l’auteur lui-même dans ses relations amoureuses. Mais si jusqu’à présent René Fallet gardait un ton décalé et second degré pour évoquer ses relations amoureuses, Ce « L’amour baroque » est beaucoup plus grave et cynique.
Il m’a fallu plus de temps qu’à mon habitude pour ingurgiter les 380 pages du livre, tant chaque chapitre, chaque phrase, chaque mot sont d’une importance chirurgicale. Et c’est bien en cela que ce roman tire toute sa qualité. Si on en reste à cette histoire d’amour, ou pour être plus précis, histoire de maladie d’amour, rien d’original, la littérature a livré des tonnes de roman sur ce sujet. Mais si on s’arrête sur chaque phrase pour l’analyser, mesurer son poids et se l’approprier alors ce roman prend toute sa valeur. C’est un roman à disséquer… Alors si vous aimer la dissection littéraire, n’hésitez pas !
Je pourrais parler des lignes et des lignes de ce riche roman. Mais parfois le mieux est de laisser parler l’auteur. Voici le lien des archives de l’I.N.A où l’on retrouve une interview de l’auteur. Je vous conseille de prendre le temps de le regarder dans son intégralité pour découvrir cet auteur somme toute méconnu. Sinon, il commence à parler de ce présent roman aux alentours de la 22ème minute.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cpf11000105/rene-fallet-autoportrait
Ma note : 4.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: René FALLET (France)
2 à mon actif La soupe aux Choux et Paris au mois d'Aout mais un auteur que je relirai
Merci DKOIS pour ce lien j'aime beaucoup les images de l'INA .
Merci DKOIS pour ce lien j'aime beaucoup les images de l'INA .
_________________
La Terre - Zola
Re: René FALLET (France)
LA GRANDE CEINTURE
René FALLET
Folio 249 Pages
012/2024
Résumé (4° de couverture)
Juju, ivrogne pittoresque qui se balade le long de la Grande Ceinture, devient un jour le chien fidèle d'un gangster traqué. C'est le début d'une amitié maladroite qui bouleverse sa vie, c'est aussi la découverte d'un certain luxe. Comment réagira-t-il devant ces horizons nouveaux ? Histoire d'hommes, violente et pleine d'humour, La Grande Ceinture n'en est pas moins imprégnée de poésie.
L’auteur, le livre et moi
Du « Fallet » il m’en faut une ou deux fois l’an. Un peu comme la nécessité d’une cure. Sa bibliographie plutôt bien fournie devrait me permettre de tenir encore quelques années à condition de maintenir le rythme actuel. La moindre accélération peut être fatale. A déguster avec modération.
Mon avis
Après la lecture de « L’amour baroque » issu du côté noir de l’auteur, retour au recto avec une lecture qui s’annonce plus guillerette. C’est en tout ce que laisse présager le 4° de couverture. On y retrouve des personnages du Paris populaire, quelques ivrognes à la langue bien pendue.
Mais on se rend compte au fil des pages, d’un roman plus sombre qu’il n’y parait. La misère du monde dans lequel René Fallet nous plonge et beaucoup plus pesante qu’amusante et le dramatique prend progressivement le dessus sur l’épique et le pathétique sur le comique.
Un excellent Fallet. A lire. Comme tous les Fallet d’ailleurs.
Ma note 3.5 / 5
René FALLET
Folio 249 Pages
012/2024
Résumé (4° de couverture)
Juju, ivrogne pittoresque qui se balade le long de la Grande Ceinture, devient un jour le chien fidèle d'un gangster traqué. C'est le début d'une amitié maladroite qui bouleverse sa vie, c'est aussi la découverte d'un certain luxe. Comment réagira-t-il devant ces horizons nouveaux ? Histoire d'hommes, violente et pleine d'humour, La Grande Ceinture n'en est pas moins imprégnée de poésie.
L’auteur, le livre et moi
Du « Fallet » il m’en faut une ou deux fois l’an. Un peu comme la nécessité d’une cure. Sa bibliographie plutôt bien fournie devrait me permettre de tenir encore quelques années à condition de maintenir le rythme actuel. La moindre accélération peut être fatale. A déguster avec modération.
Mon avis
Après la lecture de « L’amour baroque » issu du côté noir de l’auteur, retour au recto avec une lecture qui s’annonce plus guillerette. C’est en tout ce que laisse présager le 4° de couverture. On y retrouve des personnages du Paris populaire, quelques ivrognes à la langue bien pendue.
Mais on se rend compte au fil des pages, d’un roman plus sombre qu’il n’y parait. La misère du monde dans lequel René Fallet nous plonge et beaucoup plus pesante qu’amusante et le dramatique prend progressivement le dessus sur l’épique et le pathétique sur le comique.
Un excellent Fallet. A lire. Comme tous les Fallet d’ailleurs.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» René HAN (France)
» René Floriot
» René GOSCINNY (France)
» René BIZAC (France)
» René FRYDMAN (France)
» René Floriot
» René GOSCINNY (France)
» René BIZAC (France)
» René FRYDMAN (France)
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|