Jonathan COE - Testament à l'anglaise
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Jonathan COE - Testament à l'anglaise
Jonathan COE - Testament à l'anglaise.
Quatrième de couverture :
Michael Owen, un jeune homme dépressif et agoraphobe, a été chargé par la vieille Tabitha Winshaw d'écrire la chronique de cette illustre famille. Cette dynastie se taille en effet la part du lion dans tous les domaines de la vie publique de l'Angleterre des années quatre-vingt, profitant sans vergogne de ses attributions et de ses relations...
Et si la tante Tabitha disait vrai ? Si les tragédies familiales jamais élucidées étaient en fait des crimes maquillés ? Par une nuit d'orage, alors que tous sont réunis au vieux manoir de Winshaw Towers, la vérité éclatera...
Un véritable tour de force littéraire, à la fois roman policier et cinglante satire politique de l'establishment.
Mon avis :
"Véritable tour de force littéraire" ? C'est beaucoup dire. Certes, Jonathan Coe a écrit un ouvrage magistral, extrêmement bien composé. Mais ça n'est pas l'impression qu'on a au début, il faut quand même s'accrocher pour entrer dedans. Il faut un bout de temps pour comprendre qui est Michael Owen et ce qu'il vient faire dans ce livre. On est un peu perdu dans les deux cents ou trois cents premières pages. Peu à peu on finit par s'y retrouver, à condition de se reporter fréquemment à la généalogie de la famille Winshaw, à revenir en arrière relire quelques pages, très en arrière même. D'ailleurs l'histoire ne se déroule pas chronologiquement, l'auteur revient lui aussi en arrière, très en arrière. Mais on le lit quand même, parce que c'est bien écrit. Il y a d'excellente pages. Certains personnages sont attachants, pas les Winshaw naturellement qui sont de fieffés coquins. On en apprend de belles sur les puissants de ce monde ! Un tel ramassis de grands salauds dans une même famille, cela peut-il exister ? Noter au passage le clin d'oeil au plus célèbre des romans d'Agatha Christie.
Ma note : 4 / 5
Quatrième de couverture :
Michael Owen, un jeune homme dépressif et agoraphobe, a été chargé par la vieille Tabitha Winshaw d'écrire la chronique de cette illustre famille. Cette dynastie se taille en effet la part du lion dans tous les domaines de la vie publique de l'Angleterre des années quatre-vingt, profitant sans vergogne de ses attributions et de ses relations...
Et si la tante Tabitha disait vrai ? Si les tragédies familiales jamais élucidées étaient en fait des crimes maquillés ? Par une nuit d'orage, alors que tous sont réunis au vieux manoir de Winshaw Towers, la vérité éclatera...
Un véritable tour de force littéraire, à la fois roman policier et cinglante satire politique de l'establishment.
Mon avis :
"Véritable tour de force littéraire" ? C'est beaucoup dire. Certes, Jonathan Coe a écrit un ouvrage magistral, extrêmement bien composé. Mais ça n'est pas l'impression qu'on a au début, il faut quand même s'accrocher pour entrer dedans. Il faut un bout de temps pour comprendre qui est Michael Owen et ce qu'il vient faire dans ce livre. On est un peu perdu dans les deux cents ou trois cents premières pages. Peu à peu on finit par s'y retrouver, à condition de se reporter fréquemment à la généalogie de la famille Winshaw, à revenir en arrière relire quelques pages, très en arrière même. D'ailleurs l'histoire ne se déroule pas chronologiquement, l'auteur revient lui aussi en arrière, très en arrière. Mais on le lit quand même, parce que c'est bien écrit. Il y a d'excellente pages. Certains personnages sont attachants, pas les Winshaw naturellement qui sont de fieffés coquins. On en apprend de belles sur les puissants de ce monde ! Un tel ramassis de grands salauds dans une même famille, cela peut-il exister ? Noter au passage le clin d'oeil au plus célèbre des romans d'Agatha Christie.
Ma note : 4 / 5
Franillon- Nombre de messages : 1676
Age : 89
Location : MONTMARTIN-SUR-MER (Manche)
Date d'inscription : 09/03/2009
Re: Jonathan COE - Testament à l'anglaise
Pour ma part je suis tout à fait du même avis que Franillon. C'est un livre qu'il faut lire assez rapidement pour ne pas en perdre le fil. Heureusement que l'auteur a inséré un arbre généalogique. Ceci dit j'ai beaucoup aimé le ton de ce roman. L'écriture de Jonathan Coe est très agréable. L'histoire est bien menée de bout en bout jusqu'au dénouement assez surprenant....Le livre commence comme une satire de la riche bourgeoisie anglaise, puis la seconde moitié s' apparente plus à un roman policier pour finir comme un véritable thriller avec un suspens bien gardé.4/5
Re: Jonathan COE - Testament à l'anglaise
Testament à l'anglaise
Quel travail ce livre ! il vaut mieux le lire en une ou deux fois sinon ça devient difficile de suivre. Un bon livre, pas mon préféré, mais la construction de ce livre vaut le coup d'oeil. Mais pour être honnete, c'est la fin qui m'a laissé une mauvaise impression, sans trop vouloir en dévoiler, j'ai trouvé que la dernière scène (dans l'avion) était ridicule, et vraiment n'allait pas avec le reste. (ce qui explique ma note, la fin est vraiment grotesque.)
note 3,5/5
Quel travail ce livre ! il vaut mieux le lire en une ou deux fois sinon ça devient difficile de suivre. Un bon livre, pas mon préféré, mais la construction de ce livre vaut le coup d'oeil. Mais pour être honnete, c'est la fin qui m'a laissé une mauvaise impression, sans trop vouloir en dévoiler, j'ai trouvé que la dernière scène (dans l'avion) était ridicule, et vraiment n'allait pas avec le reste. (ce qui explique ma note, la fin est vraiment grotesque.)
note 3,5/5
DM29- Nombre de messages : 675
Age : 36
Location : Breizh
Date d'inscription : 21/06/2009
Re: Jonathan COE - Testament à l'anglaise
Tabitha Winshaw a 81 ans et elle est folle. Démence sénile ? Pas du tout. Elle a perdu l'esprit un soir de l'hiver 1942 quand son frère préféré, Godfrey, a été abattu par la DCA allemande au-dessus de Berlin. Le chagrin alors ? Ce n'est pas cela non plus. Elle est persuadée que la mort de Godfrey a été commanditée par son frère aîné, Lawrence, qu'elle déteste. Une folle dans la famille, l'aristocratie britannique en a vu d'autres. Mais voilà que Tabitha se mêle de commander à Michael Owen, un jeune homme dépressif, une histoire de la dynastie des Winshaw qui occupe tous les postes-clés dans l'Angleterre des années quatre-vingt. Il y a du jeu de massacre dans l'air d'autant que Tabitha n'est peut-être pas aussi folle qu'il y paraît. (4e de couverture)
J'ai de nouveau été séduite par l'écriture de Jonathan Coe, qui nous livre ici un roman époustouflant autour d'une famille sans foi ni loi qui cherche à tout prix à écraser les autres. Construit comme un polar, ce roman nous dépeint les traits caractéristiques de cette famille de rapace et tourne ce tableau en une satire du pouvoir anglais des années 80. Un très très bon roman!!!!
Ma note: 5/5
J'ai de nouveau été séduite par l'écriture de Jonathan Coe, qui nous livre ici un roman époustouflant autour d'une famille sans foi ni loi qui cherche à tout prix à écraser les autres. Construit comme un polar, ce roman nous dépeint les traits caractéristiques de cette famille de rapace et tourne ce tableau en une satire du pouvoir anglais des années 80. Un très très bon roman!!!!
Ma note: 5/5
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