Véronique BIZOT (France)
4 participants
Page 1 sur 1
Véronique BIZOT (France)
De : Arti77772 (Message d'origine) Envoyé : 2005-04-26 05:44
Les sangliers
Il parait que lorsque les Editions Stock ont reçu ce manuscrit, il leur a suffi de lire quelques pages pour savoir qu’ils allaient très vite le publier. Et en lisant, on comprend tout de suite pourquoi...
Véronique Bizot a le don de faire naître le bizarre au coeur du banal, pour créer des décors insensés, inquiétants, avec une touche morbide matinée d’Edgar Poe et d’un humour pince-sans-rire qui lui est propre. Chaos et absurde se côtoient avec talent.
Une agence hyper-moderne choisit des parents potentiels qui ont trente minutes pour convaincre un enfant virtuel de devenir leur fils. Un mari déprimé est envoyé par sa femme se reposer dans un hôtel sinistre au bord d’un lac. Dans une vaste demeure en pleine foret, deux hommes attendent celle qu'ils aiment. Mais Julia débarquera d'une façon bien surprenante...
Ne vous privez pas de ces sept étranges nouvelles, aussi originales et curieuses les unes que les autres. Les plus irrésistibles ? Pauline au téléphone et Danton. On attend avec impatience le roman.
note : 4/5
Arti
Les sangliers
Il parait que lorsque les Editions Stock ont reçu ce manuscrit, il leur a suffi de lire quelques pages pour savoir qu’ils allaient très vite le publier. Et en lisant, on comprend tout de suite pourquoi...
Véronique Bizot a le don de faire naître le bizarre au coeur du banal, pour créer des décors insensés, inquiétants, avec une touche morbide matinée d’Edgar Poe et d’un humour pince-sans-rire qui lui est propre. Chaos et absurde se côtoient avec talent.
Une agence hyper-moderne choisit des parents potentiels qui ont trente minutes pour convaincre un enfant virtuel de devenir leur fils. Un mari déprimé est envoyé par sa femme se reposer dans un hôtel sinistre au bord d’un lac. Dans une vaste demeure en pleine foret, deux hommes attendent celle qu'ils aiment. Mais Julia débarquera d'une façon bien surprenante...
Ne vous privez pas de ces sept étranges nouvelles, aussi originales et curieuses les unes que les autres. Les plus irrésistibles ? Pauline au téléphone et Danton. On attend avec impatience le roman.
note : 4/5
Arti
Re: Véronique BIZOT (France)
Un avenir - Véronique Bizot
(Actes Sud, 2011, 103 p.)
Parution : août 2011
(Actes Sud, 2011, 103 p.)
Parution : août 2011
Paul reçoit une lettre de son frère jumeau, Odd. Celui-ci lui annonce sa décision de disparaitre et lui demande en post-scriptum s'il peut passer chez lui vérifier que le robinet du lavabo a bien été purgé. Bien que la lettre soit énigmatique, elle n'en est pas moins inquiétude et Paul file donc vers la demeure vide. Arrivé sur les lieux, il est assailli par les souvenirs et par les doutes. Que s'est-il passé pour que la famille devienne ce qu'elle est?
En cent pages, Véronique Bizot nous entraine dans une sorte de road-trip où sont livrés pèle-mêle portraits familiaux, anecdotes mais aussi solitude et espoir.
De notre mère émane cette lumière mate propre à la Norvège et comme une espèce d'insouciance, je suppose qu'alors elle riait beaucoup et que notre père devait en quelque sorte se nourrir de son rire, qui le dispensait lui-même du moindre effort de gaieté. (p. 43)
J'ai aime l'écriture de Véronique Bizot, pleine de fantaisie car faite de contrastes, d'images... Certes, le récit est court mais il n'empêche qu'on prend ces cent pages avec plaisir. C'est avec un égal plaisir qu'on découvre la famille : le rigide Harald, Adina et Dorthéa (les récentes sœurs mariées), Margrete (envoyée en asile). Odd parait déjà très isolé car loin de tous et c'est Paul qui fait le lien, tentant toujours de le ramener vers le cocon familial. Bien sûr, les personnalités ne sont pas aussi fouillées qu'elles pourraient l'être mais, pour ce roman, la mission est pour moi accomplie : j'ai suivi la déambulation du narrateur avec ce pincement au cœur, ne sachant le dénouement, et une pointe de joyeuse impatience.
Un récit qui mérite qu'on s'y intéresse, à l'approche de cette rentrée littéraire !
4,5/5
Re: Véronique BIZOT (France)
mon couronnement
Décoré à son insu pour une
importante découverte qu'il a oubliée depuis longtemps, un scientifique
à la retraite voit soudain son salon envahi d'admirateurs et de
journalistes venus le féliciter, mettant à mal son intime désordre. Sa
femme de ménage, ultime rempart contre l'impudeur du monde, lui cuisine
des lentilles. Et tandis qu'irrémédiablement l'heure des honneurs se
rapproche, le passé fait de même. D'une visite impromptue (et ratée) à
un vieil ami perdu de vue en réminiscences familiales semblables à
d'étranges phénomènes gazeux, notre homme explore sa solitude avec une
impavide bien qu'inquiète curiosité. Avec l'humour légèrement amer, la
tendresse étonnée et la noirceur singulière qui caractérisent ses
nouvelles, Véronique Bizot poursuit dans ce premier roman son
observation sans concession des effets secondaires de l'absurdité de
nos vies, déshabillant la logique du désespoir jusqu'aux os. Et impose,
comme une étonnante évidence, un univers à la fois déroutant et
délectable.
Vraiment adorable!
c'est une lecture très rafraîchissante....ce monologue d'un vieux scientifique...une merveille!
la langue est concise, belle, et tout sonne juste....mais bon, une femme de ménage comme Mme Ambrunaz....c'est pas vraiment réel....
deux critiques:
http://l-or-des-livres-blog-de-critique-litteraire.over-blog.com/article-mon-couronnement-de-veronique-bizot-46013768.html
http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/2010/02/roman-francais/mon-couronnement-de-veronique-bizot
5/5
- Broché: 107 pages
- Editeur : Actes Sud (6 janvier 2010)
- Collection : ROMANS, NOUVELL
- ISBN-10: 2742788034
- ISBN-13: 978-2742788033
Décoré à son insu pour une
importante découverte qu'il a oubliée depuis longtemps, un scientifique
à la retraite voit soudain son salon envahi d'admirateurs et de
journalistes venus le féliciter, mettant à mal son intime désordre. Sa
femme de ménage, ultime rempart contre l'impudeur du monde, lui cuisine
des lentilles. Et tandis qu'irrémédiablement l'heure des honneurs se
rapproche, le passé fait de même. D'une visite impromptue (et ratée) à
un vieil ami perdu de vue en réminiscences familiales semblables à
d'étranges phénomènes gazeux, notre homme explore sa solitude avec une
impavide bien qu'inquiète curiosité. Avec l'humour légèrement amer, la
tendresse étonnée et la noirceur singulière qui caractérisent ses
nouvelles, Véronique Bizot poursuit dans ce premier roman son
observation sans concession des effets secondaires de l'absurdité de
nos vies, déshabillant la logique du désespoir jusqu'aux os. Et impose,
comme une étonnante évidence, un univers à la fois déroutant et
délectable.
Vraiment adorable!
c'est une lecture très rafraîchissante....ce monologue d'un vieux scientifique...une merveille!
la langue est concise, belle, et tout sonne juste....mais bon, une femme de ménage comme Mme Ambrunaz....c'est pas vraiment réel....
deux critiques:
http://l-or-des-livres-blog-de-critique-litteraire.over-blog.com/article-mon-couronnement-de-veronique-bizot-46013768.html
http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/2010/02/roman-francais/mon-couronnement-de-veronique-bizot
5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Véronique BIZOT (France)
les sangliers
très jolies nouvelles. la première, le clignotant, ne m'a pas vraiment emballée, mais les autres, des bijoux!
et sa prose....simple, claire, aérienne et truffée d'humour....
4/5
- Broché: 140 pages
- Editeur : Stock; Édition : STOCK (2 mars 2005)
- ISBN-10: 2234057833
- ISBN-13: 978-2234057838
Véronique Bizot
a le don de faire naître le bizarre au coeur du banal, pour créer des
décors insensés, inquiétants, avec une touche morbide matinée d’Edgar
Poe et d’un humour pince-sans-rire qui lui est propre. Chaos et absurde
se côtoient avec talent.
très jolies nouvelles. la première, le clignotant, ne m'a pas vraiment emballée, mais les autres, des bijoux!
et sa prose....simple, claire, aérienne et truffée d'humour....
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Véronique BIZOT (France)
Tu es une convertie à Véronique Bizot?! En tout cas, je compte moi aussi poursuivre ma découverte de cette auteur.
Re: Véronique BIZOT (France)
Les jardiniers - Véronique Bizot
(Actes Sud, 2008, 101 p.)
(Actes Sud, 2008, 101 p.)
Six nouvelles et presque autant de surprises. Car l'univers de Véronique Bizot peut basculer à tout moment du quotidien le plus banal à une espèce de douce folie ambiante. Je voudrais vous livrer la dernière phrase de la quatrième de couverture "tout ce petit monde creuse sa tombe comme on taille des haies. Nous sommes tous des jardiniers". C'est un constat plutôt sombre car on s'acharne à travailler, à embellir, à couper droit pour au final être obligé de toujours recommencer jusqu'à épuisement. J'avais apprécié le style de cette écrivain dans son tout dernier livre, Un avenir. Ici je retrouve avec plaisir le ton percutant, les histoires fantaisistes, les personnalités dérapant sur fond de vie qui continue inexorablement. Que penser de La tour? Un beau-père arrive et, sitôt entré dans l’appartement, se propulse par la fenêtre. Et les personnages de s'activer pour rapatrier le cercueil à la famille tout en cachant à la principale intéressée la venue éclair - et pourtant fatale - de son paternel.
Ce qui est glaçant au fond ce n'est pas ce qui leur arrive à chacun - quoique tous soient "gâtés" par la vie -, c'est l'aspect formel, comme inéluctable, de la narration. On sait que quoi qu'il arrive c'est comme ça et pas autrement. Les gens sont confrontés à ce qui leur font horreur : les rats, pour le couple d'Anglais venus passer leur nuit de noces dans un petit hôtel (dans la nouvelle L'hôtel), la femme de Georges (dans la nouvelle éponyme). C'est froid et implacable ! Et c'est juste un régal de lecture !
Les rugbymen, s'ils étaient tombés sur ces rats, auraient immédiatement pris le contrôle de la situation, la vision de ces rats ne les aurait envoyés à rien qu'à la nécessité immédiate de les anéantir, ils auraient aussitôt saisi tout ce qui leur tombait sous la main pour les anéantir, eussent-ils dû décrocher les tringles à rideaux. Les rats ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, qui ont évité les chambres des rugbymen. (pp. 53-54)
Ils sont rares les écrivains qui savent doser la juste longueur d'un récit. Ici, sans fioritures, Véronique Bizot nous a rendu des historiettes qui se suffisent à elles-mêmes et de qualité égale. Je la relirai !
Ce qui est glaçant au fond ce n'est pas ce qui leur arrive à chacun - quoique tous soient "gâtés" par la vie -, c'est l'aspect formel, comme inéluctable, de la narration. On sait que quoi qu'il arrive c'est comme ça et pas autrement. Les gens sont confrontés à ce qui leur font horreur : les rats, pour le couple d'Anglais venus passer leur nuit de noces dans un petit hôtel (dans la nouvelle L'hôtel), la femme de Georges (dans la nouvelle éponyme). C'est froid et implacable ! Et c'est juste un régal de lecture !
Les rugbymen, s'ils étaient tombés sur ces rats, auraient immédiatement pris le contrôle de la situation, la vision de ces rats ne les aurait envoyés à rien qu'à la nécessité immédiate de les anéantir, ils auraient aussitôt saisi tout ce qui leur tombait sous la main pour les anéantir, eussent-ils dû décrocher les tringles à rideaux. Les rats ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, qui ont évité les chambres des rugbymen. (pp. 53-54)
Ils sont rares les écrivains qui savent doser la juste longueur d'un récit. Ici, sans fioritures, Véronique Bizot nous a rendu des historiettes qui se suffisent à elles-mêmes et de qualité égale. Je la relirai !
4,5/5
Re: Véronique BIZOT (France)
Âme qui vive
Véronique Bizot
Actes Sud 5 février 2014
110 pages
Quatrième de couverture
Dans une campagne isolée et vaguement montagneuse, quatre hommes se rendent visite ; et s’ils ne se disent pas grand-chose, ils s’entendent et la circulation de l’inattendu les emmène en voyage.
Raconté par un tout jeune homme mutique, Âme qui vive plonge le lecteur dans le vertige paradoxal d’un silence habité, loquace et palpitant, animé d’une drôlerie funambule.
Comme toujours chez Véronique Bizot, ce qui se joue entre ces trois maisons vides et ces quatre hommes seuls échappe au saisissable : la tragédie est source de perplexité, la place de l’Étoile est exotique, les tropiques menaçants et la famille un pur mystère. Rien ne se passe comme prévu et tout peut arriver.
Radical et buté, le silence qui règne sur ce ballet de solitudes solidaires est chaleureux et le roman distille une surprenante douceur, désertant les environs du désespoir pour, aux confins de l’improbable, faire jaillir une lumière orageuse mais enveloppante : la possibilité d’un avenir.
Mon avis
Que dire de ce roman que j’ai plutôt lu comme un essai . Parler de ces quatre hommes qui eux-mêmes parlent très peu…. Le dit Fouks metteur en scène de théâtre qui prend le narrateur en amitié, ce dernier qui ne parle pas, son frère qui pensait faire éditer son livre, apprenant que de nombreux écrivains se sont suicidés, cependant pour lui c’est une mort subite en rue et notre jeune narrateur dira ses premiers mots en voyant son frère inconscient…non..non ..non. En lisant ce roman, j’ai ressenti comme un malaise tant l’atmosphère m’a dérangée par le manque de dialogues ou chacun vit dans sa solitude , quoique certains passages m’ont parus plus légers lorsque le narrateur et son frère visite Turin. Vraiment je n’ai pas aimé ce petit livre lourd de sentiments tus. Evidemment ceci n’est que mon humble avis …..3,5/5
Véronique Bizot
Actes Sud 5 février 2014
110 pages
Quatrième de couverture
Dans une campagne isolée et vaguement montagneuse, quatre hommes se rendent visite ; et s’ils ne se disent pas grand-chose, ils s’entendent et la circulation de l’inattendu les emmène en voyage.
Raconté par un tout jeune homme mutique, Âme qui vive plonge le lecteur dans le vertige paradoxal d’un silence habité, loquace et palpitant, animé d’une drôlerie funambule.
Comme toujours chez Véronique Bizot, ce qui se joue entre ces trois maisons vides et ces quatre hommes seuls échappe au saisissable : la tragédie est source de perplexité, la place de l’Étoile est exotique, les tropiques menaçants et la famille un pur mystère. Rien ne se passe comme prévu et tout peut arriver.
Radical et buté, le silence qui règne sur ce ballet de solitudes solidaires est chaleureux et le roman distille une surprenante douceur, désertant les environs du désespoir pour, aux confins de l’improbable, faire jaillir une lumière orageuse mais enveloppante : la possibilité d’un avenir.
Mon avis
Que dire de ce roman que j’ai plutôt lu comme un essai . Parler de ces quatre hommes qui eux-mêmes parlent très peu…. Le dit Fouks metteur en scène de théâtre qui prend le narrateur en amitié, ce dernier qui ne parle pas, son frère qui pensait faire éditer son livre, apprenant que de nombreux écrivains se sont suicidés, cependant pour lui c’est une mort subite en rue et notre jeune narrateur dira ses premiers mots en voyant son frère inconscient…non..non ..non. En lisant ce roman, j’ai ressenti comme un malaise tant l’atmosphère m’a dérangée par le manque de dialogues ou chacun vit dans sa solitude , quoique certains passages m’ont parus plus légers lorsque le narrateur et son frère visite Turin. Vraiment je n’ai pas aimé ce petit livre lourd de sentiments tus. Evidemment ceci n’est que mon humble avis …..3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5800
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Sujets similaires
» Véronique de Bure (FRANCE)
» Véronique OVALDÉ (France)
» Véronique PAPINEAU (Canada/Québec)
» Véronique DUBORGEL ( France )
» Véronique POULAIN (France)
» Véronique OVALDÉ (France)
» Véronique PAPINEAU (Canada/Québec)
» Véronique DUBORGEL ( France )
» Véronique POULAIN (France)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|