Pearl BUCK (États-Unis)

Impératrice de Chine



Au mois d'avril 1852, soixante jeunes filles appartenant aux meilleurs familles mandchoues sont convoquées au palais de l'empereur de Chine, Hsien Feng, afin qu'il choisisse ses épouses. Seule sera impératrice celle qui lui aura donné un fils, aussi ne suffit-il pas d'être élue, encore faut-il ne pas se laisser oublier. Yehonala ne l'ignore pas. Elle a rusé pour se faire distinguer par l'empereur, mais se souviendra-t-il encore d'elle demain? Ambitieuse et intelligente, elle prépare avec soin les voies de son succès. Sa patience sera récompensée: elle devient la favorite et, à la naissance de l'Héritier, un décret la proclame impératrice sous le nom de Tzu-Hsi. La mort précoce de l'empereur remet tout en question, mais Tzu-Hsi sort victorieuse de la bataille pour la régence. A moins de trente ans, elle tient en mains les rênes du pouvoir - elle les gardera pendant près d'un demi-siècle crucial pour l'Empire du Milieu. Personnage fabuleux, Tzu-Hsi appartient en effet au passé historique de la Chine que le récit de Pearl Buck recréé magnifiquement dans son faste et sa beauté. (résumé intérieur)

Second roman de Pearl Buck que je lis, c'est ma dernière Pioche, choisie par Mandarine. Un roman historique puisque Tzu-Hsi a réellement existé, elle a été le dernier Empereur "puissant" de Chine, confrontée pendant ses quarante ans de règne à l'arrivée par la force des pays occidentaux et du Japon venus coloniser la Chine. Encore très médiévale et technologiquement attardée, la Chine ira de catastrophe en catastrophe. Le roman est assez long (500 pages) mais il se lit facilement. L'auteure insiste surtout sur les coutumes chinoises et la vie à l'intérieur de la Cité interdite, le Palais de l'Empereur à Pékin, riche de nombreux complots et lutte pour le pouvoir. 

Note : 4/5

Ce roman est mon récit préféré de Pearl Buck. Je m'en souviens encore alors que je l'ai lu il y a plus de 20 ans déjà ! Je te conseille La mère si tu ne l'as pas déjà lu.

Bonjour,

Je possède "La Mère" dans ma PAL mais je ne suis pas sûr que ce soit une version intégrale, du coup je préfère attendre de trouver une autre version pour le lire. J'ai aussi "Mandala", un roman qui se passe en Inde et non en Chine, et "Les fils de Wang Lung", second volet d'une trilogie, donc là-aussi j'attends de trouver le 1° volet.

Je n'ai jamais rien lu de cet écrivain, mais j'aimerais...
Ravie que tu aies aimé ma pioche, Le petit montagnard!

Pivoine
Pearl Buck Pivoine
Pivoine est une petite esclave chinoise dans une famille Juive en Chine Elle a grandi avec le fils de la famille mais elle est devenue maintenant une jeune fille tout en connaissant sa place elle ne peut s'empêcher de l'aimer Le père est à moitié Chinois mais la mère juive très pratiquante se désole que la communauté Juive soit de moins en moins présente et elle souhaite que son fils se marie avec la fille du rabin afin de guider son peuple et le ramener à la religion
J’ai aimé tous les romans de Pearl Buck mais celui ci ne fera pas partie de mes préférés
Ce roman raconte sur plusieurs décénie la vie d’une famille juive en Chine et montre les différences entre les deux cultures la rigorisme de la religion Juive et la culture chinoise . J’ai trouvé le sujet interessant mais beaucoup de longueurs dans la première partie .Le personnage de Pivoine est un peu ambivalent elle se dévoue à la famille mais elle a un coté très manipulateur.
3.5/5

FILS DE DRAGON
Pearl BUCK
J’ai lu 440 Pages
 
Résumé (Source critiques libres)

L'histoire débute à l'aube de l'invasion de la Chine par les Japonais lors de la seconde guerre mondiale. LIng Tan et sa famille vivent sur la terre de leurs ancêtres. Pour ces paysans qui ne savent ni lire ni écrire, les rumeurs de guerre colportées par les étudiants des villes ne signifient rien. Pour eux, la vie s'écoule immuablement, de la même façon que pour les générations passées. Mais la guerre va bouleverser leurs vies. Ce sont d'abord les "vaisseaux volants" qui bombardent la grande ville proche de leur village. Puis la famille de Ling Tan voit passer pendant des semaines devant chez elle des Chinois qui fuient l'arrivée des Japonais et vont rejoindre les collines où la résistance s'organise. De même, le deuxième fils de LIng Tan, Lao Er, et sa femme, Jade, partent pour les collines. Bientôt, les Japonais arrivent dans leur village. Là, ils tuent, violent, pillent à tour de bras. Ils imposent leurs lois, dures et cruelles, des taxes élevées, ils remettent l'opium en vente pour rendre les Chinois vulnérables. Cette situation entraîne toute la famille de Ling Tan dans la clandestinité et la résistance.
 
L’auteur, le livre et moi
 
  Il y avait bien 20 ans que je n’avais pas ouvert un livre de Pearl Buck, mais à l’entame de ce « Fils de Dragon » j’ai aussitôt retrouvé le décor de mes lectures précédentes et surtout l’attachement de l’auteure à la Chine. Comment Pearl Buck est arrivée dans la bibliothèque (Ce « Fils du dragon » étant le 5° de la liste) ? Surement par hasard au détour d’une bouquinerie. Tous mes exemplaires sont d’occasion.
C’est la rubrique des auteurs à redécouvrir qui m’a incitée à cette lecture. Et donc ?
 
Mon avis
 
Le grand enseignement de cette lecture est que toutes les guerres se ressemblent : Déchirement familial, misère, chagrin, résistance, lâcheté, collaboration, héroïsme, …
Si le roman n’apporte pas beaucoup de détails historiques sur la guerre Sino-Japonaise, c’est avec intérêt que j'ai parallèlement enquêté de mon côté pour en savoir plus sur le contexte de cette guerre. On en apprend plus sur la situation des populations et on partage avec effroi leur quotidien grâce à de belles évocations. Cela est le point fort du livre
Pour ce qui est du roman proprement dit, des situations improbables révèlent une certaine naïveté d’écriture ce qui fait perdre du crédit au contexte général de l’histoire. Il faut faire preuve d’une certaine mansuétude pour affirmer que ce livre est un grand roman. Il restera pour moi un agréable moment de lecture dans un milieu historique à découvrir.
 
Ma note : 3 / 5

Vent d'est Vent d'ouest



En Chine vers 1920, la fille d'une noble famille chinoise se marie à un jeune médecin qui a fait ses études en Amérique et en a adopté les modes de pensée. Il essaie d'émanciper sa jeune épouse de toutes les traditions et coutumes apprises dans son milieu familial. Quelques temps plus tard, le frère de la jeune femme rentre à son tour des Etats-Unis, avec une épouse étrangère. C'est le drame et la honte pour ses parents qui ne veulent pas accepter cette étrangère comme belle-fille.

Confrontation de la Chine d'hier à celle d'aujourd'hui. C'est la violence des vents d'Est et d'Ouest, tous deux forts et puissants qui s'affrontent dans cette Chine ouverte de force aux Etrangers. J'ai trouvé le sujet très intéressant, mais c'est la manière de le présenter qui ne m'a un peu déçu: l'histoire est raconté par la jeune femme à une sœur que l'on ne verra jamais et que l'on ne connait pas. J'ai trouvé cela un peu maladroit. Peut-être est-ce une sœur virtuelle, un journal ?

Note: 3/5

La vie n'attend pas 
Pearl Buck
Traduit de l'anglais par Lola Tranec
J'ai lu  - 1978 - 442 pages

Ce roman publié en 1966 est un des rares romans de Pearl Buck qui se passe aux Etats-Unis. Il semblerait qu'il y ait un fondement autobiographique à cette oeuvre.
Dans les années1920, Joan Richards vient de quitter l'université et revient chez ses parents dans un petit village de Pennsylvanie, non loin de Philadelphie. Elle est la fille d'un pasteur presbytérien. Sa mère est une femme aimante et l'auteur trace un beau portrait d'elle. Elle a aussi un frère et une soeur. Son père est égoïstement tourné vers sa mission évangélique et il en oublie de voir les siens. Il ne voit même pas que sa femme est gravement malade et va bientôt mourir.
A la mort de son père auquel elle a consacré les premières années de sa jeunesse après le décès de sa mère, désespérée, elle se marie avec Bart  Pounder, un paysan du village. Ce garçon aime Joan à sa façon, mais il est niais et balourd , complètement soumis à ses parents, des gens rudes, bornés, sans affectivité. Un mariage malheureux qu'elle décide de fuir et elle va bâtir sa vie autour de son fils Paul, un grand handicapé qui n'a pas été accepté par ses grands parents, avec David et Mary, les enfants de sa soeur Rose, missionnaire en Chine et décédée, ainsi qu'avec Frankie, le fils illégitime que son frère Franck a eu avec une jeune femme noire, inconséquente, capricieuse et légère. Joan qui au seuil de sa vie semblait faite pour le bonheur, a été de désillusions en désillusions, mais a toujours trouvé la force de réagir, même face à l'amour impossible et compliqué qu'elle partage avec l'ami marié de son frère Franck. Elle a trouvé la force d'être heureuse envers et contre tout. Si "La vie n'attend pas", titre du livre, l'amour pouvait attendre" dernière phrase du roman.

Il est dit que ce roman avait un fond autobiographique: Pearl Buck a mis au monde une fille handicapée " L'enfant qui ne devait jamais grandir" et s'est séparée de son premier mari. C'est en Pennsylvanie qu'elle a fondé une institution pour enfants orphelins.
J'ai aimé le regard acéré que l'auteure pose sur les habitants de cette campagne; une population qui, à quelques belles exceptions près, est souvent étroite d'esprit, régie par un conformisme mesquin et une solidarité limitée. Elle marque également l'emprise de la religion sur les esprits et une manière de la vivre  pas toujours évangélique...

Note: 4,5/5