Leonard MICHAELS (Etats-Unis)
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Leonard MICHAELS (Etats-Unis)
Leonard Michaels est né le 2 janvier 1933 à New York, de parents polonais. Il a étudié à l'Université de New York, puis à celle du Michigan où, après son master en littérature anglaise, il rédige une thèse sur la littérature romantique. De 1969 à 1994, il enseigne l'écriture, la critique littéraire ainsi que la poésie romantique à Berkeley. Il est l'auteur de deux romans dont l'un - The Men's Club - est considéré par certains, lors de sa sortie dans les années 80, comme un livre sur l'émergence d'une conscience masculine. Sylvia a été rédigé en 1992. Leonard Michaels a aussi écrit six recueils de nouvelles et essais. Il est considéré comme l'un des maîtres américains de la nouvelle. Parmi les écrivains qui l'ont influencé : Franz Kafka, Wallace Stevens ou encore Byron. Il a également écrit dans des journaux tels que Vanity Fair ou le New York Times Book Review et reçu les prix de la fondation Guggenheim, de l'Institut américain des Arts et des Lettres, le Pushcart Prize et le « National Endowment for the Arts ». Il meurt le 10 mai 2003 à Berkeley, après avoir passé les dernières années de sa vie en Italie avec sa femme.
(Bibliographie tirée du site de l'éditeur, http://www.christianbourgois-editeur.com/fiche-auteur.php?Id=399)
Dernière édition par Marion le Mar 17 Aoû 2010 - 9:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Leonard MICHAELS (Etats-Unis)
Dans ce livre, Leonard Michaels raconte, trente ans plus tard, la relation de quatre ans qu’il a eu avec Sylvia Bloch au début des années 60.
En 1960, le jeune Leonard revient à New York après avoir étudié quelques années à Berkeley. Il n’a pas fini sa thèse et son vague projet est d'« écrire des histoires ». Il rencontre alors Sylvia dans un appartement miteux du Sud de Manhattan. Au premier regard, il tombe amoureux de sa beauté exotique.
« Derrière ses mèches sombres, j’ai alors aperçu ses yeux qui m’observaient. La question de mon avenir venait d’être résolue pour les quatre années suivantes. »
Vient alors le récit de ces quatre années de passion déchirante, ponctué des crises de Sylvia, névrosée, auto-destructrice, paranoïaque et masochiste. Leonard Michaels fait le portrait sincère et sans concessions du jeune homme qu’il était, sans jamais rejeter la faute ou stigmatiser celle qu’il ne parvient pas à quitter. Il intercale des passages de ses journaux intimes de l’époque, criants de vérité, entre le récit de sa vie d'alors rédigé avec 30 ans de recul.
En arrière-plan, c’est le New York des écrivains, des universitaires et des marginaux des années 60 qui est décrit : on croise Jack Kerouac ou Lenny Bruce, on entend le jazz de Miles Davis....
« En ce temps-là, Elvis Presley et Allen Ginsberg étaient des rois du sentiment, et le mot amour avait la même force que le verbe tuer. »
Portrait d’une époque, mais surtout témoignage poignant d’un amour destructeur, au-delà de la « normalité », récit des sacrifices, réflexion sur la capacité à aider l’autre, sur l’enfermement…
En quelques mots, c’est très court et c'est très fort.
Peut-être pas à lire (comme moi), un dimanche gris et pluvieux, propice à la déprime, dans un petit appartement d'une grande ville (...), mais à lire sans hésiter
En revanche, je conseille de ne pas commencer par lire la préface de Diane Johnson, par ailleurs très intéressante et émouvante, mais qui raconte dès la deuxième page la fin du livre. Ce n'est certes pas un roman à suspense, mais personnellement, je n'aime JAMAIS qu'on me raconte la fin d'un récit...
En 1960, le jeune Leonard revient à New York après avoir étudié quelques années à Berkeley. Il n’a pas fini sa thèse et son vague projet est d'« écrire des histoires ». Il rencontre alors Sylvia dans un appartement miteux du Sud de Manhattan. Au premier regard, il tombe amoureux de sa beauté exotique.
« Derrière ses mèches sombres, j’ai alors aperçu ses yeux qui m’observaient. La question de mon avenir venait d’être résolue pour les quatre années suivantes. »
Vient alors le récit de ces quatre années de passion déchirante, ponctué des crises de Sylvia, névrosée, auto-destructrice, paranoïaque et masochiste. Leonard Michaels fait le portrait sincère et sans concessions du jeune homme qu’il était, sans jamais rejeter la faute ou stigmatiser celle qu’il ne parvient pas à quitter. Il intercale des passages de ses journaux intimes de l’époque, criants de vérité, entre le récit de sa vie d'alors rédigé avec 30 ans de recul.
En arrière-plan, c’est le New York des écrivains, des universitaires et des marginaux des années 60 qui est décrit : on croise Jack Kerouac ou Lenny Bruce, on entend le jazz de Miles Davis....
« En ce temps-là, Elvis Presley et Allen Ginsberg étaient des rois du sentiment, et le mot amour avait la même force que le verbe tuer. »
Portrait d’une époque, mais surtout témoignage poignant d’un amour destructeur, au-delà de la « normalité », récit des sacrifices, réflexion sur la capacité à aider l’autre, sur l’enfermement…
En quelques mots, c’est très court et c'est très fort.
Peut-être pas à lire (comme moi), un dimanche gris et pluvieux, propice à la déprime, dans un petit appartement d'une grande ville (...), mais à lire sans hésiter
En revanche, je conseille de ne pas commencer par lire la préface de Diane Johnson, par ailleurs très intéressante et émouvante, mais qui raconte dès la deuxième page la fin du livre. Ce n'est certes pas un roman à suspense, mais personnellement, je n'aime JAMAIS qu'on me raconte la fin d'un récit...
Ma note : 4,5/5
Invité- Invité
Re: Leonard MICHAELS (Etats-Unis)
Très intéressant et critique fort belle Marion! Je note!
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
Age : 40
Location : France, à coté de Nantes
Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Leonard MICHAELS (Etats-Unis)
Dans ma LAL... merci Marion, c'est pour moi ce livre
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Leonard MICHAELS (Etats-Unis)
Merci pour le compliment, ça me donne envie de continuer à écrire des critiques
J'espère que le livre vous plaira autant qu'à moi, même s'il est pas très gai...
J'espère que le livre vous plaira autant qu'à moi, même s'il est pas très gai...
Invité- Invité
Re: Leonard MICHAELS (Etats-Unis)
Et bien je note aussi, j'aime bien parfois un roman "pas très gai" (bon, je l'avoue, j'aime ça souvent!)
Houppelande- Nombre de messages : 403
Age : 40
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Leonard MICHAELS (Etats-Unis)
Le club de Leonard Michaels
Christian Bourgeois éditeur / 165 pages
Sept hommes - certains se connaissant déjà, les autres non - se réunissent un soir pour créer un club. Il ne s’agit pas d’un club
professionnel, ni d’un club urbain, sportif ou mondain. Imaginé par un psychothérapeute, ce club est inspiré des groupes féministes des années 1970. Sans s’être fixé de but précis, ces hommes discutent de leur vie, de leur travail mais surtout de leurs rapports aux femmes en général et à leur épouse en particulier.
Un roman que j'ai lu par pure curiosité. Je n'ai absolument pas été convaincu. Très vite je me suis ennuyée et s'il n'avait pas été
aussi court je l'aurais certainement mis de côté.
L'écriture y est brute, les anecdotes sont vites répétitives. Plus la soirée avance et plus les participants sombrent dans des vapeurs alcoolisé, le propos se fait décousus et pour le lecteur de plus en plus lourd.
Peut-être est-ce un roman pour homme en tout cas il n'était pas pour moi !
2/5
Christian Bourgeois éditeur / 165 pages
Sept hommes - certains se connaissant déjà, les autres non - se réunissent un soir pour créer un club. Il ne s’agit pas d’un club
professionnel, ni d’un club urbain, sportif ou mondain. Imaginé par un psychothérapeute, ce club est inspiré des groupes féministes des années 1970. Sans s’être fixé de but précis, ces hommes discutent de leur vie, de leur travail mais surtout de leurs rapports aux femmes en général et à leur épouse en particulier.
Un roman que j'ai lu par pure curiosité. Je n'ai absolument pas été convaincu. Très vite je me suis ennuyée et s'il n'avait pas été
aussi court je l'aurais certainement mis de côté.
L'écriture y est brute, les anecdotes sont vites répétitives. Plus la soirée avance et plus les participants sombrent dans des vapeurs alcoolisé, le propos se fait décousus et pour le lecteur de plus en plus lourd.
Peut-être est-ce un roman pour homme en tout cas il n'était pas pour moi !
2/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Le club de Leonard Michaels
Présentation de l'éditeur
Des gens ont lu ce livre comme une allégorie, comme de la misogynie ou de la propagande. Je voulais seulement décrire ce qui est vrai parmi certains hommes. C'est tout.Mon avis :
Un club d'hommes à la fin des années 70, un lieu : un salon à Berkeley, une nuit.
A la demande de l'un d'eux, sept hommes- médecin, avocat, psychologue, petit, grand, tatoué, chauve, jeune, vieux... se retrouvent un soir dans un salon à Berkeley pour parler, échanger, se confier... leur sujet de prédilection ? Les femmes bien sûr !
A la manière d'une thérapie , ils racontent tour à tour leurs aventures, leur vision de l'amour, du couple et de la femme...dont ils ne peuvent finalement pas se passer !!
Ça discute, ça rigole, ça se défie, ça boit, ça fume, ça se bagarre un peu...
Il s'agit donc d'un livre écrit par un homme sur les hommes avec de l'humour, c'est parfois cru mais c'est aussi plein de tendresse et ces hommes quelque soient leur défaut et vision de la femme se mettent à nu et sont ma foi attachants.
Pour ma part- contrairement à Lacazavent - j'ai plutôt apprécié même si je me perdais un peu au départ dans les divers personnages. C'est bien écrit et ça passe le temps lors d'un petit voyage en train par exemple
Ma note : 3,5 /5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4760
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
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