Maggie SHIPSTEAD (Etats-Unis)
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Maggie SHIPSTEAD (Etats-Unis)
PLAN DE TABLE
Maggie Shipstead
Traduit de l’américain par Michelle Herpe-Volinsky
Belfond, 2012, 415 pp.
Une famille se retrouve sur Waskeke, une île de Nouvelle-Angleterre. Ce sont les vacances et c’est aussi le mariage de Daphné, la fille aînée de Winn Van Meter, un homme de cinquante-neuf ans à qui la vie semble avoir souri. L’ascension sociale de sa famille, conforme au rêve américain lui a permis d’intégrer une bonne université, mais surtout de faire partie d’un club élitiste. Car le souci premier de Winn, c’est de faire ce qui est conforme et se couler dans le moule de la bonne société blanche américaine. Et Winn est loin d’être satisfait de sa vie. Son bonheur est entaché de malaises, de jalousies et de frustrations qui pourrissent littéralement sa vie : sa fille, Daphné, se marie enceinte de sept mois, ce qui ne correspond pas à ce qu’on attend d’une jeune-fille de bonne famille ; il est attiré par une amie de sa fille qui le drague ouvertement, mais avoir une relation sexuelle extra-conjugale avec une jeune-femme qui a la moitié de son âge fait aussi désordre ; il est maladivement fasciné par la famille de son ancienne petite amie qui représente le comble de l’aristocratie ; sa deuxième fille qui s’est retrouvée enceinte et a dû avorter, blessée par l’attitude du père de l’enfant a fait un scandale lors d’une soirée sélecte ; il est englué dans un désir obsessionnel d’intégrer le club de golf très fermé de l’île.
Cette histoire qui se déroule sur trois jours se lit très agréablement. Le ton est corrosif et plein d’humour et ce premier roman est très prometteur. La figure du père domine ce livre, un père qui semble ne pas avoir atteint l’âge adulte. Parallèlement, l’auteur trace un portrait sans complaisance de cette société superficielle aisée, fière de ses origines, soucieuse de suivre un parcours balisé, et les quelques personnes qui échappent à cette quête conformiste, sont les figures les plus attachantes.
Note : 4/5
Maggie Shipstead
Traduit de l’américain par Michelle Herpe-Volinsky
Belfond, 2012, 415 pp.
Une famille se retrouve sur Waskeke, une île de Nouvelle-Angleterre. Ce sont les vacances et c’est aussi le mariage de Daphné, la fille aînée de Winn Van Meter, un homme de cinquante-neuf ans à qui la vie semble avoir souri. L’ascension sociale de sa famille, conforme au rêve américain lui a permis d’intégrer une bonne université, mais surtout de faire partie d’un club élitiste. Car le souci premier de Winn, c’est de faire ce qui est conforme et se couler dans le moule de la bonne société blanche américaine. Et Winn est loin d’être satisfait de sa vie. Son bonheur est entaché de malaises, de jalousies et de frustrations qui pourrissent littéralement sa vie : sa fille, Daphné, se marie enceinte de sept mois, ce qui ne correspond pas à ce qu’on attend d’une jeune-fille de bonne famille ; il est attiré par une amie de sa fille qui le drague ouvertement, mais avoir une relation sexuelle extra-conjugale avec une jeune-femme qui a la moitié de son âge fait aussi désordre ; il est maladivement fasciné par la famille de son ancienne petite amie qui représente le comble de l’aristocratie ; sa deuxième fille qui s’est retrouvée enceinte et a dû avorter, blessée par l’attitude du père de l’enfant a fait un scandale lors d’une soirée sélecte ; il est englué dans un désir obsessionnel d’intégrer le club de golf très fermé de l’île.
Cette histoire qui se déroule sur trois jours se lit très agréablement. Le ton est corrosif et plein d’humour et ce premier roman est très prometteur. La figure du père domine ce livre, un père qui semble ne pas avoir atteint l’âge adulte. Parallèlement, l’auteur trace un portrait sans complaisance de cette société superficielle aisée, fière de ses origines, soucieuse de suivre un parcours balisé, et les quelques personnes qui échappent à cette quête conformiste, sont les figures les plus attachantes.
Note : 4/5
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Awara- Nombre de messages : 7146
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Maggie SHIPSTEAD (Etats-Unis)
PLAN DE TABLE
Résumé FNAC:
Brillante, impertinente et jubilatoire, une comédie de mœurs grinçante sur une île très select de Nouvelle-Angleterre, le tableau aussi émouvant que désopilant d’une upper class américaine engoncée dans ses codes et ses certitudes.
C’est l’événement de la saison sur l’île de Waskeke : Daphnée, l’aînée des Van Meter, se marie ! Mais alors que famille et amis sont en effervescence, son père, lui, arbore une mine maussade.
Pour Winn, banquier désabusé de cinquante-neuf ans, passe encore de voir sa fille très enceinte s’afficher en robe virginale, de supporter les commentaires gras des cousins de province et les discours éméchés de sa belle-sœur. Passe encore qu’une fuite de homard sème la panique et qu’une baleine choisisse précisément ce week-end pour venir s’échouer sur la plage. Passe enfin que son éducation toute protestante l’empêche de goûter aux appas de la jeune Agatha, demoiselle d’honneur particulièrement accorte.
Non. Le vrai scandale pour Win, cette obsession qui hante ses nuits, se résume à une seule question : pourquoi les portes du Pequod, le club le plus huppé de l’île, ce sanctuaire des âmes bien nées, lui restent-elles désespérément closes ?
Plus que deux jours à tenir et ce mariage sera de l’histoire ancienne…
Mon avis: 3/5
Un livre distrayant, frais mais qui ne m'a pas transporter.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, surtout le père Winn, que j'ai trouvé particulièrement antipathique, obcédé par les apparences et ses clubs privés. Les personnages sont assez stéréotypés et c'est assez prévisible.
Mais pour un premier roman c'est bien écrit, on visualise bien les personnes, les lieux et l'atmosphère.
Pour moi, un bon roman de plage ou de vacances, pas tout à fait du chick-lit. Je serai curieuse de voir Maggie Shipstead évoluer.
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Challenge US : 29/51
Plan de table - 10/18 - 4,5/5
Quel événement quand des parents marient leur fille ainée, que la cérémonie se passe sur leur très belle et très chic Ile de Waskeke dans la maison de famille. C'est une occasion pour le père de faire les choses en grand, de montrer à leurs amis combien ils comptent pour cette communauté d'élites, et ainsi peut-être d'être enfin accepté au sein du club de golf le plus huppé. Bien sûr il y a un blême, et même plusieurs : la future mariée est enceinte jusqu'au yeux, la fille cadette traîne un chagrin d'amour embarrassant puisque la famille de son ex-copain est très en vue sur l'ile, la mère a une soeur alcoolique et nymphomane, et enfin le père lui-même n'est pas insensible à la demoiselle d'honneur, amie intime de la future mariée. Tout cela fait désordre.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, je la trouve bien écrite, enlevée, drôle et malgré tout profonde. Pour un premier roman c'est une réussite. Maggie Shipstead, par petites touches,nous décrit la plupart des principaux protagonistes, les fait parler et agir et l'on comprend tout de leur motivation, de leur psychologie, de leurs tourments plus ou moins graves. On passe d'un personnage à un autre en se délectant de leurs traits de caractères, même les plus superficiels, de tout ce qui les anime parce qu'ils sont "vrais". Le père Winn est complètement obsédé par son problème de reconnaissance sociale qui passe par son admission à un club de golf ! La mariée béate attend son grand jour, la soeur cadette (ma préférée avec une des demoiselles d'honneur) a une grande sensibilité, elle vit son premier chagrin d'amour de façon exacerbée, au risque de gâcher l'ambiance, la mère, un peu plus discrète évolue au milieu de tout son monde en leur apportant sa sollicitude et les trois demoiselles d'honneur ont leur rôle à jouer, surtout celle que le père convoite secrètement . Et pour mieux comprendre certaines motivations des personnages, on retourne par moment dans leur passé, qui éclaire leur agissements.
Il y a de très bons dialogues, des réflexions pertinentes :
J'aime quand le père dit en parlant de sa fille cadette : "elle avait vu trop de films ; elle ne comprenait pas que l'amour était un choix, qu'on y entrait et qu'on en sortait de son plein gré, en ayant pesé le pour et le contre, et non un coup de foudre envoyé du ciel au hasard"
Un phrase qui me parait un bon moyen de réflexion, afin de ne pas céder exagérément au chagrin d'amour.
Celle-ci me plait beaucoup aussi : "Dominique se rassit, résignée et jugeant qu'elle avait fait son possible. L'amitié féminine, c'était un dixième de prévention et neuf de ramassage des débris"
Maggie Shipstead campe des personnages qui nous paraissent vite exister vraiment, elle les place dans des situations amusantes, graves ou ridicules mais sait quand même les rendre touchants et familiers.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, je la trouve bien écrite, enlevée, drôle et malgré tout profonde. Pour un premier roman c'est une réussite. Maggie Shipstead, par petites touches,nous décrit la plupart des principaux protagonistes, les fait parler et agir et l'on comprend tout de leur motivation, de leur psychologie, de leurs tourments plus ou moins graves. On passe d'un personnage à un autre en se délectant de leurs traits de caractères, même les plus superficiels, de tout ce qui les anime parce qu'ils sont "vrais". Le père Winn est complètement obsédé par son problème de reconnaissance sociale qui passe par son admission à un club de golf ! La mariée béate attend son grand jour, la soeur cadette (ma préférée avec une des demoiselles d'honneur) a une grande sensibilité, elle vit son premier chagrin d'amour de façon exacerbée, au risque de gâcher l'ambiance, la mère, un peu plus discrète évolue au milieu de tout son monde en leur apportant sa sollicitude et les trois demoiselles d'honneur ont leur rôle à jouer, surtout celle que le père convoite secrètement . Et pour mieux comprendre certaines motivations des personnages, on retourne par moment dans leur passé, qui éclaire leur agissements.
Il y a de très bons dialogues, des réflexions pertinentes :
J'aime quand le père dit en parlant de sa fille cadette : "elle avait vu trop de films ; elle ne comprenait pas que l'amour était un choix, qu'on y entrait et qu'on en sortait de son plein gré, en ayant pesé le pour et le contre, et non un coup de foudre envoyé du ciel au hasard"
Un phrase qui me parait un bon moyen de réflexion, afin de ne pas céder exagérément au chagrin d'amour.
Celle-ci me plait beaucoup aussi : "Dominique se rassit, résignée et jugeant qu'elle avait fait son possible. L'amitié féminine, c'était un dixième de prévention et neuf de ramassage des débris"
Maggie Shipstead campe des personnages qui nous paraissent vite exister vraiment, elle les place dans des situations amusantes, graves ou ridicules mais sait quand même les rendre touchants et familiers.
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Maggie SHIPSTEAD (Etats-Unis)
Plan de table
Note : 2.5/5
Une lecture d’été, dans la catégorie chick-lit. Personnellement, je n’ai pas vraiment accroché. J’ai suivi le mariage de cette famille sans émotion particulière. Un livre vite lu et vite oublié.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
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