Arto PAASILINNA (Finlande)

Prisonniers du paradis.
Résumé: a déjà été posté par quelques muridés.
Ma critique: difficile, finalement de ne pas penser à Thomas More. Comme à chaque fois que je me plonge dans un ouvrage de Paasilinna, je ris de bon coeur!
4/5

Le Cantique de l’apocalypse joyeuse

Un communiste bruleur d’église crée, par un gros legs testamentaire, une fondation pour la construction…d’une église. Son petit-fils s’attèle avec détermination à cette tâche. Il rassemble une équipe qui grossit au fils des événements et qui se transforme en communauté tissée serrée autour de son église. Mais le monde évolue en sens contraire : c’est la débâcle de l’économie, des relations internationales et, finalement, la Troisième guerre mondiale qui éclate. La société moderne s’effondre, mais la communauté finlandaise réussit à bien s’en tirer grâce à un retour éclairé à des techniques ancestrales, soit l’exploitation des ressources naturelles sans recours à l’industrie.
 
J’ai trouvé le début sur les difficultés de construire l’église ennuyeux. J’ai presque abandonné la lecture, mais heureusement, le début de la fin du monde est arrivé (j’avoue un faible pour les récits apocalyptiques). Malheureusement, l’apocalypse n’est pas particulièrement originale et le livre tourne plutôt autour des péripéties communautaires de la paroisse. En bref, j’ai donc eu quelques bons moments de divertissements dans une lecture généralement assez ennuyante.
 
C’est on premier Paasilina, j’aurais dû lire le commentaire de Lacazavent avant d’en choisir un.
 

3/5

le réaliste-romantique

Petits suicides entre amis
 
Note : 3/5
 
 

Paasilinna Arto

Prisonniers du paradis

Folio novembre 2017

ISBN 978 2 07 040472 8

203 pages



Quatrième de couverture
Un avion qui fait un amerissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons - à proximité quand même d'une île - cela n'existe que chez Paasilinna. Voici les naufragés qui s'organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l'alcool et ouvrent le " Café de la jungle ". Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial - n'oublions pas qu'il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage. Une plage de sable blanc bordée de cocotiers et où finalement, entre chasse, pêche et culture, la vie ne va pas être désagréable du tout. Au point que certains n'auront aucune envie de retrouver la " civilisation " quand un navire américain s'approche et que son commandant veut évacuer les joyeux naufragés. Des problèmes aigus vont alors se poser et il faudra tout l'humour de Paasilinna pour tenter de les résoudre.
Mon avis
Tout compte fait, ce crash va faire des Robinson Crusoé pendant tous ces mois sur l’île déserte, bien sur il a eu quelques frictions au début. Mais franchement je me suis amusée lors de ma lecture, car l’auteur avec beaucoup d’humour a soigneusement choisi les naufragés, vingt-huit hommes et vingt-six femmes de plusieurs nationalité et de classe différente. J’ai aimé l’histoire des stérilets et des serviettes hygiéniques, il faut dire que nos héros ont beaucoup d’imagination pour survivre, j’ai franchement ri lorsque certains d’entre eux ont trouvé le moyen de faire de distillation de fruits trouvés et en pleine jungle épaisse, le résultat est tellement bon que wooooo….. Mais ils s’organisent, cependant il faudrait alerter le monde et comment faire ? Je laisse le soin au prochain lecteurs de le découvrir, ainsi que quels moyens utiliser pour répartir la nourriture ? Cette mini société au final, se pose la question, faudra t-il envoyer le SOS ? Après tout on n’est pas si mal sur cette île grâce à l’aide du comité directeur qui s’est mis en place pour régler certains conflits. J’ai vraiment apprécié ce roman avec beaucoup d’humour et truffé d’aventures rocambolesques et désopilantes, d’un style poétique. Une bonne détente que ce roman qui se lit facilement…4,5/5

LA FORET DES RENARDS PENDUS
Arto PAASILINNA
FOLIO 263 Pages
 
Résumé (4° de couverture)

 «Trois lingots d'or fin de douze kilos brillaient dans l'herbe. Rafael Juntunen les caressa. Sa main était moite, son cœur battait plus vite qu'à l'ordinaire. Jamais il n'accepterait de partager ce butin avec quiconque. Il cacherait plutôt ce trésor au fin fond des forêts, par exemple en Laponie, mais il n'en céderait pas une once...
Au matin, il monta dans sa voiture et pointa le capot vers le nord... Au bout d'un jour et demi, il constata qu'il était perdu. Mais tant mieux. S'il ne savait pas où il était, personne d'autre ne le saurait.»
Le gangster ne va pourtant pas rester seul très longtemps. Il est bientôt rejoint par un ex-major de l'armée, viré pour alcoolisme, et une Lapone nonagénaire enfuie d'un asile de vieillards.
Les trois compères vont résister à tout, aussi bien aux complices de Rafael, décidés à récupérer leur part du magot, qu'aux représentants de la «civilisation».
Mais on ne transgresse pas impunément les lois qui règlent la vie en société...
 
Mon avis :

  Arto Paasilinna ? c’est le R.T.T du lecteur. Ses œuvres, sans grande prétention dirons certains, ont pour valeur d’être fraîches, légère, faciles… Elles sont pleines d’humour et de poésie. Faciles à lire, elles permettent après quelques lectures difficiles ou soutenues, de faire une pause avant de retourner au combat.

Certaines histoires, qu’on peut considérer comme des contes, ont bien entendu plus ou moins grand intérêt. Mais peu importe, c’est si vite lu et oublié.

Ce « La forêt des renards pendus » fait parti des plutôt bons romans. Il est de la veine de « La douce empoisonneuse » ou encore « Petits suicides entre amis ».

Et donc, si besoin de faire un « break » sympa, pensez à Arto !!!

Ma note 3 / 5

La forêt des renards pendus



Résumé : voir ci-dessus l'avis de Dkois

Mon avis : de très bonnes retrouvailles avec cet auteur et un excellent moment de lecture/détente. C'est divertissant, exotique, surprenant, absurde et très amusant. J'ai parfois été déçue par certains romans de cet auteur dans lesquels je ne retrouvais pas ce qui m'avait tant plu dans "La douce empoisonneuse" par exemple. Mais ici, avec ce roman, je me suis régalée. J'y ai retrouvé tout ce que j'aime chez cet auteur : des personnages hors normes, amoraux, drôles et terriblement attachants au service d'une intrigue rocambolesque (mais qui reste pourtant crédible !)
Pour paraphraser Dkois : pour un break entre 2 lectures exigeantes, pensez à Arto 

Ma note : 4/5

Je confirme tout le plaisir qui est le mien, de retrouver de temps en temps cet auteur. 

Comme une bonne bouteille au frais, j'ai toujours un Paasilinna en P.A.L

Actuellement Le Potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison m'attends. Déjà le titre est tout en programme !!!

LE POTAGER DES MALFAITEURS AYANT ECHAPPE A LA PENDAISON
Arto PAASILINNA
Folio 376 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
L’inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé par la Sécurité nationale finlandaise dans l’ouest de la Laponie. Alors que des rumeurs font état de mystérieuses disparitions, il doit enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole : les mines de fer sont devenues des champignonnières ; les terres marécageuses, des potagers bio. Accueilli par la jolie fille de la patronne, Jalmari Jyllänketo ne trouve d’abord rien qui justifie la suspicion des autorités…. avant de s’étonner des importantes mesures de sécurité et de la mine patibulaire des ouvriers… Que cachent L’Étang aux Rennes et sa mystérieuse propriétaire?
 
Mon avis
 
J’apprécie généralement Arto Paasilinna pour son style récréatif. Si ce roman n’échappe pas à cette règle, je dois avouer ne pas m’être, cette fois-ci, très amusé lors de cette récréation !!!
Si l’invraisemblable est maitrisée comme à son habitude, A.P ne l’a pas associé, dans ce roman à une intrigue très convaincante.  
 
Certains passages sont hors-sujet et semblent être écrits uniquement pour assurer l’épaisseur du livre. L’éditeur parle d’un mélange d’humour et de suspens mêlé à une subtile réflexion sur l’équité et la volonté de justice… mouais peut-être mais alors bien caché derrière un burlesque excessif et envahissant.
 
Dans ce style de littérature il ne faut pas se louper pour ne pas tomber dans le ridicule, c’est malheureusement les cas pour ce roman. Suis un peu dur pour cet auteur que j’affectionne. Mais qui aime bien châtie bien, ne dit-on pas ?
 
Ma note 2 / 5

LE FILS DU DIEU DE L’ORAGE
Arto PAASILINNA
Folio 296 Pages
 
Résumé : (4° de couverture)
 
"Rutja, velu, la stature imposante, se leva. Il portait une cape en fourrure d'ours, une coiffure de plumes de rapace et un gourdin noueux à la ceinture. Il regarda calmement son père et les autres dieux puis dit d'une voix puissante : "Je suis prêt à tout. [...] Absolument tout !"" Et c'est ainsi que le fils du dieu de l'Orage descend aujourd'hui du ciel jusqu'en Finlande avec pour mission de reconvertir les Finnois à la vraie foi de leurs ancêtres. Tel un Candide venu du fond des âges, il découvre avec stupéfaction les mystères de la condition humaine et les méandres incompréhensibles de la civilisation. Son apparence ayant de quoi terroriser les populations, il se réincarne en un paisible propriétaire terrien - mais n'hésite pas à frapper de la foudre quiconque lui déplaît. Réussira-t-il à atteindre son objectif ?
 
Mon avis :
 
Peu importe que ce soit :

-       Absurde
-       Abracadabrantesque
-       Léger
-       Expéditif
-       Incohérent
-       Invraisemblable
-       Irrationnel
-       Désopilant
-       …

Car :

-       Frais
-       Récréatif
-       Humoristique
-       Incomparable
-       Fou
-       Audacieux
-       Délirant
-       Imprévisible
-       …
 
Ma note 3 / 5

PRISONNIERS DU PARADIS
Arto PAASILINNA
Folio 202 Pages
 
Résumé (4° couverture)
 
Un avion qui fait un amerrissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons - à proximité quand même d'une île - cela n'existe que chez Paasilinna. Voici les naufragés qui s'organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l'alcool et ouvrent le «Café de la jungle». Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial - n'oublions pas qu'il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage. Une plage de sable blanc bordée de cocotiers et où finalement, entre chasse, pêche et culture, la vie ne va pas être désagréable du tout. Au point que certains n'auront aucune envie de retrouver la «civilisation» quand un navire américain s'approche et que son commandant veut évacuer les joyeux naufragés. Des problèmes aigus vont alors se poser et il faudra tout l'humour de Paasilinna pour tenter de les résoudre.
 
Mon avis
 
Si se retrouver à 50 personnes sur une ile déserte est considéré comme un confinement, alors le hasard de ma P.A.L a très bien fait les choses. Je rappelle pour ceux et celles qui liront cet avis dans quelques années (quelques siècles ???) que nous sommes le 29 Mars 2020 et que la population mondiale est confinée pour enrailler un virus qui fera date : Le COVID 19 plus communément appelé Coronavirus.
Retour en 1974, quand à travers son roman « Prisonniers du paradis », le regretté Arto Paasilinna, fait amerrir en urgence un avion à proximité d’une île déserte. Autre sorte de confinement, somme toute plus agréable que le nôtre. Plage de sable fin, soleil, pêche, cueillette, nudité, sexe, …
Là où ce confinement paradisiaque rejoint notre confinement sanitaire, c’est qu’aucune société ne survit sans un minimum d’organisation et de solidarité. Rapidement chaque naufragé devra mettre du sien pour survivre. Tiens tiens …
 
Sorti de ce contexte actuel et pour revenir à des propos plus littéraires, cette lecture n’aura été pour moi qu’un moment récréatif et transitoire. Les romans de Paasilinna ont de mon point de vue un intérêt que lorsque la folie qui caractérise cet auteur est incontrôlée. Pour celui-ci, il s’agit uniquement d’un exercice de style pointé d’humour et d’ironie. Rien d’emballant donc…
 
Ma note 2.5 / 5

MOI, SURUNEN, LIBERATEUR DES PEUPLES OPPRIMES
Arto PAASILINNA
Folio 356 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Le très distingué professeur Surunen, membre finlandais d'Amnesty International, las de se contenter de signer des pétitions, décide de prendre les choses en main. Il s'en va personnellement délivrer les prisonniers politiques qu'il parraine en Macabraguay, petit pays d'Amérique centrale dirigé par un dictateur. Après le succès de l'évasion de cinq d'entre eux, et non sans avoir goûté à la torture des geôles locales, Surunen accompagne l'un de ses protégés jusqu'au paradis communiste, un pays d'Europe de l'Est baptisé la Vachardoslavie. Là, il découvre le triste sort d'une poignée de dissidents enfermés dans un asile psychiatrique, et s'emploie à les libérer à leur tour. Revisitant à sa façon Tintin au pays des Soviets, Paasilinna renvoie dos à dos les dictatures de tous bords avec une ironie mordante et un sens du burlesque accompli.
 
Mon avis
 
Voici une façon littéraire humoristique et néanmoins réussie de dénoncer les dictatures, les états totalitaires, ou tout pays despotique qui gangrènent notre planète. Il fallait oser aborder un sujet aussi grave avec aussi peu de gravité !  Mais pour ne pas tomber dans le ridicule, mieux vaut confier ce genre d’exercice au talent d’Arto Paasilinna, maître dans le domaine de l’humour et de la dérision.
Naïves, burlesques et rocambolesques, les aventures du Professeur Surunen, ne sont toutefois pas dépourvues d’intérêt pour nous faire revisiter la géopolitique des années 80. Quelle que soit la manière le but de dénoncer et d'attirer l'attention est atteint et là est l’essentiel.
 
Ce roman est peut-être celui à conseiller à ceux qui souhaiteraient découvrir cet auteur Finlandais qui, est là sa grande particularité, ne ressemble à aucun autre.
 
Ma note  3.5 / 5

LES DIX FEMMES DE L’INDUSTRIEL RAUNO RAMEKORPI
Arto PAASILINNA
Folio 270 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Rauno Rämekorpi, un riche industriel finlandais, fête ses soixante ans. Les invités affluent les bras chargés de fleurs et de cadeaux. Mais Mme Rämekorpi est allergique au pollen et Rauno se voit prié, le dernier convive parti, de convoyer les fleurs à la décharge. En chemin, notre héros a une bien meilleure idée : il offrira les bouquets à ses nombreuses maîtresses. Commence alors une tournée qui va mener notre fringant sexagénaire d'un lit à un autre dans un déluge de champagne et de bonne chère. En attendant que ce don Juan prenne, quelques mois plus tard, à ses risques et périls, les habits du Père Noël...
Une farce aux accents rabelaisiens, une réjouissante galerie de portraits de femmes victimes d'un héros qu'on adorera détester !
 
Mon avis
 
Roman caricatural de la société Finlandaise (et au-delà) mettant en scène un homme aussi sympathique et attachant que peu scrupuleux pour atteindre le but de séduire des femmes. Femmes elles-mêmes cupides et intéressées par les largesses de leur amant. Deux escapades de l’industriel Ramekorpi nous permettront de voyager dans une société Finnoise quelque peu libertine.
Ce roman n’échappe pas à l’univers habituel d’Arto Paasilinna. C’est loufoque au possible. Certaines scènes sont truculentes à imaginer. Toutefois ce présent roman n’atteint pas les sommets d’absurdité d’autres réalisations de cet auteur Finlandais. Il m’a personnellement laissé un peu sur ma faim.
Lecture réservée à ceux qui aiment les histoires décalées.
 
Ma note  2.5 / 5

LES MILLE ET UNE GAFFES DE L’ANGE GARDIEN ARIEL AUVINEN
Arto PAASILINNA
Folio 228 Pages
 
Résumé (4° de  couverture)
 
On l'ignore, mais chaque année, dans l'église de Kerimäki en Finlande, a lieu un séminaire de formation des anges gardiens. Cinq cents d'entre eux y sont réunis et, en moins d'une semaine, l'ange Gabriel et ses assistants ont la lourde tâche de leur apprendre à protéger un mortel et à le guider sur le droit chemin. Parmi les célestes apprentis se trouve Ariel Auvinen, ange aussi zélé que maladroit. Après sa formation théorique, Ariel est passé aux exercices pratiques. Pas très concluant : après avoir guidé sa protégée, une vieille dame un peu bigote, vers le bar local où elle s'est consciencieusement saoulée, il s'est essayé aux acrobaties aériennes, mais avec des ailes de dix mètres d'envergure ce n'est pas gagné ! On lui confie toutefois un mortel : Aaro Korhonen, homme en tous points respectable et capable de s'occuper seul de ses affaires. Même un ange aussi maladroit qu'Ariel Auvinen ne parviendra sans doute pas à semer la pagaille dans sa vie, et encore moins à l'exposer aux tentations du démon. C'est du moins ce que croit l'ange Gabriel...

 
Mon avis
 
  Tout a été dit sur l’œuvre d’Arto Paasilinna. C’est loufoque, burlesque, imaginaire, distrayant, etc… Cet opus n’échappe pas à la règle. Je ne ferai pas de ce genre littéraire mon unique point d’intérêt en littérature mais un peu de folie fait parfois du bien.
Le résumé ci-dessus suffit à donner le tempo de ce roman qui se lit comme il est écrit. Rapidement et le sourire aux lèvres. Il n’y a rien à dire de plus qui puisse vous faire découvrir cet écrivain.
 

Ma note 3 / 5

UN ELEPHANT, CA DANSE ENORMEMENT
Arto PAASILINNA
Folio 294 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
Quand, en Finlande, une loi vient interdire le spectacle d’animaux sauvages, Emilia, adorable éléphante de trois tonnes six, se retrouve brutalement au chômage. Mais sa dompteuse Lucia ne peut se résoudre à l’abandonner. Ensemble, les deux artistes entament alors un improbable périple. Des forêts de Finlande jusqu’à un cargo vers l’Afrique, elles partent à la rencontre du public, semant sur leur chemin zizanie et enchantement.
 
L’auteur, le livre et moi
 
  « Le lièvre de Vatanen » fût un des succès majeurs d’Arto Paasilinna. Ce fût donc tout naturellement mon roman découverte de cet auteur Finlandais. Depuis 16 de ses romans me sont passés entre les mains dont celui-ci. Faciles à lire, décalés, déjantés parfois, les romans d’A.P me sont bien utiles pour, de temps en temps, mettre un peu de légèreté dans mes lectures. Inutile d’aller chercher du premier degré, il faut juste se laisser entrainer par la folie de l’auteur pour apprécier son œuvre.
 
Mon avis
 
Le meilleur qualificatif de ce roman : Burlesque. Et pour s’en convaincre il suffit d’imaginer le film du périple d’un éléphant en Finlande (après un petit tour en U.R.S.S en plein déclin). Alors qu’on pourrait s’attendre au pire et bien non. On y croise de nombreux personnages farfelus aussi accueillants que gentils et généreux. Jamais rien de grave et tout problème à sa solution, il suffit que chacun y mette un peu de volonté. C’est d’ailleurs un peu la morale qui ressort de cette comédie. Un court mais excellent moment de lecture, sans prétention si ce n’est de donner le moral au lecteur.
 
Ma note 3 / 5

ADAM & EVE
Arto PAASILINNA
Folio 303 Pages
031/2023
 
Résumé (4° de couverture)

Alors que sa vie personnelle tourne au désastre, Aadam met au point une batterie automobile révolutionnaire qui ne nécessite plus de pétrole. Avec l'aide d'Eeva, une avocate portée sur la bouteille, il commercialise cette invention de génie. Leur succès est immédiat. Aadam devient milliardaire et croit enfin avoir atteint un paradis, quand il est pris en chasse par un tueur à gages mandaté par des puissants de l'or noir...
 
L’auteur, le livre et moi 

« Le lièvre de Vatanen » est son plus gros succès de librairie et c’est donc à travers ce roman que j’ai découvert en 2008 que j’ai fait la connaissance d’Arto Paasilinna. J’ai ensuite enchaîné ses romans jusqu’à ce que la source en soit tarie car rares sont ceux qui ne sont pas présents dans ma bibliothèque. Bien sûr, cet auteur ne révolutionne pas le monde de la littérature, mais sa fraîcheur, son humour décalé et son sens de la dérision le place dans une case qu’il est seul à occuper. (N.B : Il me semble que je me répète et que cette présentation est un copie-coller des précédentes. Tant pis, cela prouve que j'ai de la suite dans mes convictions...)
 
Mon avis

Visionnaire Arto ? Ce roman écrit en 1993, époque où le thème de l’environnement s’amorçait doucement, évoque l’invention d’une batterie électrique révolutionnaire qui affranchirai le monde de l’utilisation du pétrole. Tout est toujours facile dans l’univers d’Arto Paasilinna et donc les solutions s’enchaînent comme par enchantement dans le meilleur des mondes… ou presque. Les pétroliers ne voient pas les choses de la même façon.
Il faut bien évidemment faire preuve de beaucoup d’indulgence pour apprécier ce roman qui sous sa légèreté cache un message écologique. L’humour est en vecteur d’idée, Arto Paasilinna l’utilise une nouvelle fois avec brio.
 
Ma note 3 / 5

Il faudrait que je retente cet auteur je ne l'ai lu qu'une fois et j avais trouve ca un peu trop loufoque pour moi .

Kattylou : Il n'est pas indispensable de lire du Paasilinna pour enrichir ses références littéraires. Comme je précisais dans mon avis, il faut faire preuve d'indulgence pour le contenu et le style. On n'est pas dans ce que certains appellent de la grande littérature comme certains disent la grande musique. Non. Pour continuer la comparaison on n'est dans de la variété. Malgré cela, l'auteur Finlandais a eu son succès. Cela tient je pense au fait qu'il soit le seul (je ne lui connais pas d'équivalent) à maitriser cet univers fantaisiste qui rend la vie si facile, étrange et loufoque. Et c'est ce que j'apprécie de lire de temps en temps quand je ressent le besoin de facilité et de bonne humeur. Malheureusement, Arto Paasilinna est décédé récemment (enfin en 2018 déjà) et l'aventure s'arrêtera prochainement par manque de munition.