Michel JAN (France)
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Michel JAN (France)
Michel Jan est un écrivain français, né à Brest en 1938. Ancien officier, diplômé de l'Ecole de l'Air, il est aussi diplômé en langues orientales. Il s'est spécialisé dans les relations avec l'Extrême-Orient.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'Asie orientale et les régions frontalières chinoises:
Le voyage en Asie centrale et au Tibet (Robert Laffont 1992)
Le réveil des Tartares (Payot 2002)
La grande muraille de Chine (Payot 2003)
Cruelle est la terre des frontières (Payot 2006)
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'Asie orientale et les régions frontalières chinoises:
Le voyage en Asie centrale et au Tibet (Robert Laffont 1992)
Le réveil des Tartares (Payot 2002)
La grande muraille de Chine (Payot 2003)
Cruelle est la terre des frontières (Payot 2006)
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Re: Michel JAN (France)
"Le réveil des Tartares" Petite Bibliothèque Payot 2002 223 pages
4e de couv: En 1990, une expédition franco-mongole traversait la Mongolie à cheval sur plus de mille kilomètres en franchissant l'Altaï. Profitant de l'ouverture d'un pays parmi les plus fermés du monde, les cavaliers s'étaient fixés deux objectifs: suivre les traces du franciscain Guillaume de Rubrouck, envoyé par Saint Louis à la cour des Khans au milieu du XIIIe siècle, et redécouvrir ceux que l'Occident appela longtemps Tartares.
En 1989, le bloc communiste s'effondre. La Mongolie s'ouvre au monde après quelques décennies passées sous l'emprise du régime soviétique. Deux passionnés d'Histoire, Pierre Létang et Benoît Gayet, envisagent de retracer la partie mongole d'un voyage que fit Guillaume de Rubrouck au Moyen-Age. Au milieu du XIIIe siècle ce franciscain avait été envoyé par Saint Louis comme ambassadeur à la cour du grand Khan. Ils demandent à Michel Jan de se joindre à eux.
Du 17 août au 21 septembre 1990, douze français et sept mongols vont participer à l'expédition. Il s'agit de relier Boulgan, "une modeste bourgade des confins de la Mongolie occidentale" à Karakoroum, l'ancienne capitale de Gengis Khan, ceci à cheval, à plus de mille kilomètres et à travers les paysages grandioses de l'Altaï. Le périple s'avérera compliqué:la position sur les petits chevaux mongols est déjà particulièrement inconfortable mais en plus les bêtes, capricieuses et imprévisibles, n'hésitent pas à mettre par terre, d'une ruade énergique, son cavalier, qui peut s'en tirer avec de gros dommages physiques. La traversée de la montagne est aussi très éprouvante. La piste est ravinée, rocailleuse, les passages à plus de deux mille mètres sont fréquents, quelques cols avoisinent même les 4000 mètres et sont parfois difficilement accessibles. Si dans la journée la chaleur peut être accablante, en revanche dès que le soleil se couche, la température descend allègrement sous le zéro degré, et la nuit s'avère glaciale.
Mais l'organisation est chaotique; le problème principal provient des accompagnateurs mongols. D'incessants moments de tension ont lieu avec quelques membres de l'équipe et les organisateurs. Départs trop tardifs après les haltes nocturnes, arrêts fréquents pour saluer d'autres campements, tentatives d'extorsions crapuleuses d'argent, etc... Les Mongols endoctrinés par soixante-dix années de régime communiste rejettent le capitalisme et tout ce qui arrive de l'Occident en général. Le choc des cultures est flagrant.
Néanmoins l'expédition parviendra à Karakoroum le 21 septembre (Michel Jan aura bifurqué quelques jour plus tôt vers Oulan-Bator).
Ce livre est une belle promenade à travers l'Histoire Mongole, à travers des contrées prodigieuses. La rencontre de ces fiers descendants de Gengis Khan retient l'attention. Par contre, dans les dernières pages, on peut être lassé par trop de détails sur les relations politiques avec les pays frontaliers (Chine et ex URSS); c'est assez roboratif!
Pas de note, mais une belle impression générale.
4e de couv: En 1990, une expédition franco-mongole traversait la Mongolie à cheval sur plus de mille kilomètres en franchissant l'Altaï. Profitant de l'ouverture d'un pays parmi les plus fermés du monde, les cavaliers s'étaient fixés deux objectifs: suivre les traces du franciscain Guillaume de Rubrouck, envoyé par Saint Louis à la cour des Khans au milieu du XIIIe siècle, et redécouvrir ceux que l'Occident appela longtemps Tartares.
En 1989, le bloc communiste s'effondre. La Mongolie s'ouvre au monde après quelques décennies passées sous l'emprise du régime soviétique. Deux passionnés d'Histoire, Pierre Létang et Benoît Gayet, envisagent de retracer la partie mongole d'un voyage que fit Guillaume de Rubrouck au Moyen-Age. Au milieu du XIIIe siècle ce franciscain avait été envoyé par Saint Louis comme ambassadeur à la cour du grand Khan. Ils demandent à Michel Jan de se joindre à eux.
Du 17 août au 21 septembre 1990, douze français et sept mongols vont participer à l'expédition. Il s'agit de relier Boulgan, "une modeste bourgade des confins de la Mongolie occidentale" à Karakoroum, l'ancienne capitale de Gengis Khan, ceci à cheval, à plus de mille kilomètres et à travers les paysages grandioses de l'Altaï. Le périple s'avérera compliqué:la position sur les petits chevaux mongols est déjà particulièrement inconfortable mais en plus les bêtes, capricieuses et imprévisibles, n'hésitent pas à mettre par terre, d'une ruade énergique, son cavalier, qui peut s'en tirer avec de gros dommages physiques. La traversée de la montagne est aussi très éprouvante. La piste est ravinée, rocailleuse, les passages à plus de deux mille mètres sont fréquents, quelques cols avoisinent même les 4000 mètres et sont parfois difficilement accessibles. Si dans la journée la chaleur peut être accablante, en revanche dès que le soleil se couche, la température descend allègrement sous le zéro degré, et la nuit s'avère glaciale.
Mais l'organisation est chaotique; le problème principal provient des accompagnateurs mongols. D'incessants moments de tension ont lieu avec quelques membres de l'équipe et les organisateurs. Départs trop tardifs après les haltes nocturnes, arrêts fréquents pour saluer d'autres campements, tentatives d'extorsions crapuleuses d'argent, etc... Les Mongols endoctrinés par soixante-dix années de régime communiste rejettent le capitalisme et tout ce qui arrive de l'Occident en général. Le choc des cultures est flagrant.
Néanmoins l'expédition parviendra à Karakoroum le 21 septembre (Michel Jan aura bifurqué quelques jour plus tôt vers Oulan-Bator).
Ce livre est une belle promenade à travers l'Histoire Mongole, à travers des contrées prodigieuses. La rencontre de ces fiers descendants de Gengis Khan retient l'attention. Par contre, dans les dernières pages, on peut être lassé par trop de détails sur les relations politiques avec les pays frontaliers (Chine et ex URSS); c'est assez roboratif!
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