Michel DAVID (Canada/Québec)

David Michel Au bord de la rivière T.llll Constant Editions Kennes 18 avril 2018
514 pages


Quatrième de couverture
Le quatrième roman de la saga Au bord de la rivière nous plonge une dernière fois dans le quotidien agité du petit village de Saint-Bernard-Abbé, théâtre des discussions animées entre francophones et anglophones, personnages colorés et savoureux dont seul Michel David avait le secret.
Si l’irascible curé Désilets nourrit toujours des projets démesurés pour l’humble paroisse, l’oncle Connolly n’est pas en reste avec son attitude prétentieuse.
Xavier et Catherine font beaucoup jaser quand, à peine mariés, ils adoptent la petite Constance.
Chez les Beauchemin, Eugénie rêve d’hériter de la terre familiale dont s’occupe son mari ; Bernadette vit des amours hésitantes ; Hubert apprend le métier de fromager, pendant que famille transforme tranquillement son Liam, qui fait montre d’une humanité qu’on ne lui connaissait pas.
Un personnage se démarque par sa générosité et son dévouement exemplaires : Constant, qui a le don de simplifier la vie de ceux qui l’entourent. Connaîtra-t-il enfin l’amour qu’il convoite depuis si longtemps ?
Mon avis
Et voici le quatrième et dernier volet de cette belle série «  Au bord de la mer «  ou l’on retrouve avec plaisir la famille Beauchemin. Deux petits-enfants viennent se joindre à eux, chez le Connelly, on se réjouit avec Camille de l’amélioration du caractère de Liam son mari, Hubert le fils cadet de la famille se lance dans la fromagerie et semblerait-il a un faible pour la belle angélique, quand à Bernadette, l’institutrice, se rendrait-elle compte de son erreur en éconduisant Constant, le gentil meunier. Tout cela chacun l’apprendra lors de la lecture du dernier livre écrit par Michel David peu avant sa mort. J’ai ressenti beaucoup d’émotion lors des faits quotidiens, que ce soient bonheur, malheur, j’ai suivi avec intérêt les qualités et les défauts des personnages, j’ai apprécié les belles descriptions de la vie rurale, j’ai admiré la générosité et le dévouement qui ne font pas défaut chez le gentil Constant, vraiment une très belle saga avec tous ces personnages attachants que j’ai eu peine à quitter. 4,5/5

Ils sont notés depuis un moment !

Quatrième de couverture

Dans le Montréal des années 1940, tous les espoirs sont permis. Mariée à Maurice, Jeanne doit mener une lutte incessante pour assurer la survie de ses enfants et l’harmonie de sa famille.
Le récit d’une époque où le dévouement et la générosité se dressaient devant les petits et les grands malheurs du monde.

Mon avis

Ce premier tome de cette saga québécoise m’a beaucoup plu. J’ai beaucoup aimé découvrir la vie à Montréal dans les années quarante à travers l’histoire de la famille Dionne et plus particulièrement de Jeanne, mère courage et épouse dévouée malgré un mari particulièrement difficile à vivre.

Tout commence par la rencontre de Maurice et Jeanne. Les deux jeunes gens se plaisent mais Maurice vit en ville et Jeanne à la campagne dans la ferme familiale. A l’issue d’une année de relation épistolaire, lorsque Maurice la demande en mariage, Jeanne croit vivre un conte de fées mais dès le soir des noces, elle va découvrir le caractère irascible et égoïste de son mari. Pauvre Jeanne! J’ai vraiment eu pitié d’elle. Si jeune, mariée à un homme colérique et violent.

C’est là qu’on se rend compte de la situation précaire des femmes à cette époque. Jeanne est piégée et ne peut rien faire qu’endurer la vie quotidienne. A cela s’ajoute les grossesses qui s’enchaînent et les ressources financières très limitées. A 22 ans à peine, Jeanne est déjà mère de 3 enfants. Son mari lui reproche les grossesses et chaque centime dépensé pour nourrir la famille. Et pendant ce temps lui s’offre une voiture…J’ai vraiment eu envie de lui coller des tartes! Heureusement, Jeanne arrive avec le temps à gérer tant bien que mal le caractère odieux de son mari et trouve du réconfort grace à son amitié avec ses voisines et ses rares visites à sa famille.

L’histoire est simple, ce ne sont quasiment que les petits événements du quotidien : la vie de famille, les enfants qui grandissent, les difficultés financières. Le contexte est historique est bel et bien présent mais sans être trop prégnant ni trop détaillé. Du coup, le récit reste très vivant et malgré la monotonie des jours qui passent, il n’y a pas de longueurs.

Bref, c’est un premier tome très agréable à lire où l’on suit avec beaucoup d’intérêt les familles Dionne et Sauvé dans les petits et grands moments de leur vie. J’ai hâte de lire la suite!

4,5/5

Tu es en plein dans le thème j'avais beaucoup aime un bonheur si fragile

Quatrième de couverture

Rue Notre-Dame, le temps passe. À la radio, on écoute Un homme et son péché, et la mystérieuse télévision fait son apparition dans les vitrines des magasins. Fidèle à lui-même, Maurice s'emporte à tout moment. Jeanne, elle, se réfugie au presbytère.

Mon avis

Dans ce deuxième tome de la saga consacrée à la famille Dionne, on retrouve les personnages auxquels on s'était attaché dans le premier tome.

La famille vit désormais dans un appartement correct mais connait toujours les affres de la pauvreté et la crainte perpétuelle du lendemain. Surtout que Jeanne est de nouveau enceinte au grand désespoir de son mari dont le caractère ne s'est guère amélioré avec les années.

Heureusement, quelques moments de bonheur éclairent un quotidien difficile comme l'arrivée de la télévision ou les vacances à la campagne.

Bref, c'est un deuxième tome dans la lignée du premier qui raconte les joies et les peines d'une famille québécoise populaire dans les années cinquante. Un très bon moment de lecture que je vous recommande si vous aimez les romans de terroirs.

4,5/5