Kate MORTON (Australie)

Quatrième de couverture

1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l’enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l’abandon.
Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désœuvrée, s’intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l’enquête, au grand dam de l’une des sœurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès.

Mon avis

En grande fan de Kate Morton, j’avais hâte de lire son dernier roman. J’aime ses histoires pleine de mystères et de secrets dont on ne connait le fin mot qu’une fois la dernière page tournée. J’aime également l’ambiance de ses romans qui font voyager en Angleterre à différentes époques.

Ici, tout ce que j’aime chez Kate Morton est encore une fois réuni. Avec en plus un petit côté roman policier qui, bien que je ne sois pas friande du genre, m’a bien plu.

Comme à son habitude, Kate Morton mène deux intrigues en parallèle : en 2003, Sadie Sparrow, une inspectrice de police a été mise sur le carreau après une affaire de disparition qu’elle a prise un peu trop à cœur. En parallèle, se déroule l’histoire de la famille Edevane dont la vie a été brisée en 1933 par la disparition inexpliquée de Theo, le dernier né. Histoire qui va piquer la curiosité de Sadie et la pousser à enquêter sur ce mystère irrésolu.

Le roman est extrêmement bien construit. Les chapitres alternent entre les deux époques et bien que les événements passés ne soient pas forcément rapportés dans l’ordre chronologique, on ne s’y perd jamais. L’auteur distille ses indices très habilement et embarque le lecteur sur de nombreuses fausses pistes avant le dénouement final tant attendu.

Les personnages sont attachants, en particulier Alice Edevane, que l’on découvre en jeune fille passionnée par l’écriture et que l’on retrouve soixante-dix ans plus tard en auteur de roman policier excentrique. Le personnage d’Anthony est celui qui m’a le plus touché. Traumatisé par la première guerre mondiale, il souffre d’un stress post-traumatique qu’à l’époque personne ne sait traiter. Luttant quotidiennement contre ses démons, il est soutenu par l’amour et la loyauté inconditionnelle de son épouse, une femme d’une volonté hors du commun.

Le roman est très prenant, dès le début on se prend au jeu et on a envie de savoir ce qui est arrivé à Théo. La fin n’a pas été une totale surprise, elle est amenée progressivement par l’auteur au fur et à mesure des réflexions de l’inspectrice et des révélations des membres de la famille. Par contre, je dois avouer que l’auteur a poussé un peu loin les coïncidences. Il me semble qu’il n’était pas nécessaire d’en faire autant. J’aurai, pour ma part, préféré une fin plus réaliste.

Mais, ce petit défaut mis à part, j’ai passé un excellent moment en compagnie de Kate Morton et de ses personnages et je lirai avec plaisir son prochain roman.

4,5/5

Jamais lu, mais je note l’auteur 

J'avais beaucoup aimé aussi

Le jardin des secrets 

Note : 4.5/5

Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-avant. 

Critique : J'avais ce livre dans ma PAL depuis une éternité et je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais osé me lancer dedans. La taille joue sans doute un peu (plus de 700 pages). En tout cas, je ne regrette absolument pas m'être enfin lancée. Il y a tous les ingrédients que j'aime : des secrets de famille, plusieurs générations de femmes, un domaine mystérieux, du dépaysement, tantôt en Angleterre, tantôt en Australie. L'histoire est captivante. C'est un peu compliqué au début parce qu'on fait des allers-retours incessants entre les époques et les personnages, on en visualise pas bien l'ensemble. Mais une fois lancée, je n'ai pas pu lâcher ce roman. Tout s'imbrique au fur et à mesure. On a envie de connaitre le fin mot de l'histoire. Les personnages sont tous très attachants, plutôt bien construits, les gentils comme les méchants. On n'échappe pas à quelques clichés ou facilités mais on les pardonne facilement. Une saga familiale romanesque comme je les aime.

Kate Morton La prisonnière du temps
Quel plaisir d’être happée par un roman dès les premières pages . Je ne me souviens pas avoir été déçue par un roman de Kate Morton et celui-ci ne fait pas exception

Elodie jeune archiviste londonienne trouve au fond d’une vieille sacoche la photo d’une jeune femme et un carnet de peintures signées d’un jeune peintre prometteur de la fin du XIX eme . L’une des peinture interpelle la jeune femme c’est la reproduction exacte d’un conte que lui racontait sa mère petite. La jeune femme intriguée apprend que l'auteur est Edouard Radcliffe et qu’un drame s’est déroulé dans sa maison :sa jeune fiancée Francés a été assassinée en 1862 par un voleur qui avec la complicité de la muse du peintre Lily Mullington a dérobé un diamant le Radcliffe Blue avant de fuir pour les Etats Unis. Terrassé par la perte de sa fiancée Edward n’a plus jamais peint
A Birchwood Manor la demeure acquise en 1860 par Edward Radcliffe, la voix d’un fantôme s’élève ;celle de Lily la muse d’Edward inculpée de complicité par la police elle va raconter l’histoire de cette maison et de ceux qui habitants permanents ou temporaires ont vécu ici démélant les fils de l’intrigue
Plusieurs voix dans ce roman à tiroir , celle de Lily l’esprit qui veille sur Birchwood Manor, qui nous raconte la période Victorienne ,mais aussi l’histoire de Lucy la jeune sœur du peintre et son héritère qui va faire de la maison une école pour jeune fille , Ada à l’Aube du XX eme Leonard en 1928 qui va enquêter sur le meurtre et la disparition du diamant ,Juliet et ses enfants qui ont fuit Londres pendant la guerre et de nos jours Jack chargé de retrouver le diamant et Elodie
A la fois histoire de famille , de maison et la prisonnière du temps est aussi un roman à suspens il y a aussi du suspens. Qui est Lily réellement , quels sont les rapports entre le propriétaire de la sacoche et le peintre et ou est le fameux diamant Radcliffe blue ? Autant d’intrigues qui font tourner les pages de ce roman sans jamais s’ennuyer . L’auteur met l’accent sur les peintres préraphaélites, les pionniers de la photographie , il nous parle des bas fonds de Londres mais aussi de l’éducation intellectuelle des filles à l’époque Victorienne
5/5

Quatrième de couverture

Londres, été 2017. Ce n’est qu’une vieille sacoche en cuir. Une de plus, à inventorier. Mais pour Elodie, jeune archiviste que ses fiançailles avec un golden-boy n’enthousiasment guère, c’est une révélation. Qui est cette belle femme en tenue victorienne, sur ce portrait jauni ? Et pourquoi ce manoir sur la Tamise, peint si délicatement, lui semble-t-il familier ? Entrant comme par effraction dans un mystère vieux de cent cinquante ans où se croisent un célèbre peintre préraphaélite, sa muse, et la disparition sanglante d’un diamant hors de prix, Elodie remonte bientôt le cours du temps – pour mieux échapper à son présent ?

Mon avis

J’adore Kate Morton mais celui-ci m’a moins plu que ses précédents romans.

Comme toujours chez elle, la construction du récit alterne entre présent et passé mais cette fois on a plusieurs époques en parallèle avec des narratrices différentes à chaque fois donc c’est un peu compliqué de s’y retrouver dans la chronologie des évènements. Et surtout, certaines histoires sont beaucoup moins exploitées que d’autres, comme par exemple celle de Juliet et pire, celle d’Elodie qui se passe de nos jours et pour laquelle j’ai carrément eu l’impression qu’il manquait la fin.

Dommage car l’idée de base de l’intrigue est vraiment intéressante. Birchwood Manor est une vieille demeure qui semble habitée par une présence et dont on est curieux de percer les mystères. J’ai notamment beaucoup aimé le personnage de Birdie au sujet de laquelle on se pose plein de questions et dont l’histoire, qui nous sera révélée petit à petit, est loin d’être banale. Malheureusement, cette histoire est un peu noyée parmi toutes les autres. Les constants allers-retours entre les différentes époques m’ont empêché de m’attacher aux personnages et au final, j’ai l’impression de n’avoir eu qu’un portrait en petites touches de chacun d’eux. Peut-être était-ce l’intention de l’autrice mais pour ma part, je suis restée un peu sur ma faim à certains moments.

Bref, je suis un peu déçue de cette lecture, d’autant plus que l’histoire avait beaucoup de potentiel. J’espère qu’il ne s’agit que d’un petit coup de mou et que le prochain Kate Morton me fera oublier cette baisse de régime dans un parcours juste que là sans faute.

3,5/5

Les heures lointaines 

Note : 4/5

Résumé : Meredith reçoit une lettre avec 50 ans de retard. Celle-ci date de l'époque où pendant la Seconde Guerre mondiale, elle avait été évacuée dans la campagne anglaise dans un château d'une grande famille bourgeoise. Devant le trouble de sa mère, sa fille Edith décide d'en apprendre plus sur ce château et se rend sur place pour rencontrer ses habitantes, trois sœurs aujourd'hui âgées qui y vivent toujours.  

Critique : un bon roman avec tout ce que j'aime : l’Angleterre, un secret de famille, une demeure pleine de mystères, une alternance des époques, un peu d'histoire, un brin de romance. Un peu long (plus de 800 pages), je pense qu'on aurait pu faire plus court sur certains points, notamment un démarrage un peu longuet, mais bon, on se laisse porter par l'ambiance, le style gothique et on avale le tout sans s'en rendre compte, on a envie de recoller l'ensemble des pièces du puzzle qui ne nous sont dévoilées que goutte à goutte. Les trois soeurs Blythe notamment sont très attachantes chacune d'entre elles. Bref, une lecture très sympathique.

Ah je suis contente de voir que tu as aimé Cookie !

L’enfant du lac

Note : 4.5/5

Le résumé a déjà été fait ci-dessus

Critique : 3ème livre de cette auteure que je lis et j'aime toujours autant. Le livre a la même construction que les autres que j'ai pu livre. On alterne entre les personnages et les époques entre le présent et le passé et on reconstitue au fil des pages le mystère, des secrets de famille enfouis, la campagne anglaise. Kate Morton parvient à nous emmener avec elle sans jamais nous perdre dans l'époque. L'histoire est intéressante, on a envie de connaitre le fin mot de l'histoire, le pourquoi du commun. J'ai été happée dès les premiers chapitres et je n'ai pas pu lâcher le roman avant d'arriver à la fin. Seul bémol pour ma part, l'ultime rebondissement final que j'ai trouvé un poil tiré par les cheveux et trop facile à mon gout. Malgré ça, j'ai passé un excellent moment et je relirais avec plaisir cette auteure dont j'ai encore un livre à lire dans ma PAL.

La prisonnière du temps 

Note : 4/5

Le résumé a été fait ci-dessus. 

Critique : j'ai bien aimé mais un peu moins que les autres romans que j'ai pu lire de Kate Morton. On alterne entre les différentes périodes comme souvent mais là, il y a beaucoup de périodes et beaucoup de personnages. Certaines époques sont plus ou moins développés. Par exemple, celle d'Elodie qui se passe de nos jours est quasi inexploitée et reste inachevée à mon sens. Malgré cela, l'histoire est plaisante et nous est dévoilée par petites touches successives. Ca reste une lecture agréable et plaisante.

J'en ai lu une bonne partie pour moi ouvrir un roman de Kate Morton est gage de bons moment de lecture. Son dernier les ombres d'Adelaide Hills est paru il y a peu