Emile ZOLA (France)
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Les coquillages de monsieur Chabre
Emile Zola, "Les coquillages de monsieur Chabre", 45 pages, éditions Joca Seria (2002)
Résumé:
Monsieur Chabre est l'heureux époux d'une femme jeune et belle, et pourtant il se désespère car il n'arrive pas à lui faire un enfant. Pour l'aider, son médecin lui conseille d'emmener madame au bord de la mer et de ne se nourrir que de coquillages, ce qui lui rendra sûrement sa fertilité. Monsieur Chabre et madame partent donc à Saint Nazaire (moins cher que Trouville, conseillé pourtant par le médecin), et rapidement ils font la connaissance d'un jeune homme qui semble bien décidé à les aider...
Avis:
Je n'ai jamais réussi à aimer les écrits de Zola, ma belle-mère m'avait conseillé celui-là car elle était convaincue que j'allais beaucoup aimé, et bien non, rien à faire, je n'arrive pas à accrocher! Cette nouvelle est courte, et pourtant elle m'a ennuyé au possible, dès les premières pages la fin apparaît, évidente: le vilain bourgeois superficiel va se faire duper, qu'est-ce que c'est rare chez Zola! Balzac en aurait fait un texte plein d'humour et de finesse, Zola en a fait un texte plat et prévisible, plus encore que son bourgeois, comme à chaque fois j'ai l'impression!
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nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Re: Emile ZOLA (France)
Nous sommes deux Nauticus, Zola et moi ça ne passe pas et, pourtant j'ai essayé...L'exception qui confirme la règle : Au bonheur des dames.Balzac aurait fait 450 pages des 45 de Zola, c'est vrai qu'il était payé à la page.
B
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Bernard- Nombre de messages : 3697
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Re: Emile ZOLA (France)
Ca me rassure de ne pas être la seule, car à chaque fois que je dis que je n'aime pas Zola, on me regarde un peu comme si j'étais une extra -terrestre, c'est agaçant! Pour "Au bonheur des dames" j'ai essayé aussi, et j'ai abandonné après une cinquantaine de pages!
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Re: Emile ZOLA (France)
La bête humaine
Emile ZOLA
(Editions France Loisirs - 494 pages)
Quatrième de couverture :
La bête humaine, c'est le conducteur de train Jacques Lantier, fils de la blanchisseuse Gervaise. Un atroce désir de tuer l'étreint quand il désire une femme. La bête humaine, c'est aussi la locomotive à vapeur, la Lison, une puissante machine qu'il conduit sur la ligne Paris-Le Havre, et qu'il aime et soigne comme une maîtresse. Jacques Lantier découvre, par hasard, le crime accompli par un employé des chemins de fer, Roubaud, et par sa femme Séverine, qui ont tué dans un train le président Grandmorin pour se venger de l'offense faite par ce vieux libertin à la femme de Roubaud. Lantier se tait et une sombre passion l'entraîne vers Séverine qui devient sa maîtresse. Cette liaison est cimentée par l'idée du crime. Dans ce contexte, la passion réfrénée de Lantier va se déchaîner et, dans un élan irrésistible, il tue Séverine...
Ma critique :
Un des meilleurs Rougon-Macquart que j'ai lu J'ai trouvé que l'écriture de ZOLA était moins lourde dans celui-ci.
La pulsion de Lantier est horrible, je pense que cet homme n'aurait jamais vraiment pu aimer une femme même s'il aimait beaucoup Séverine car son désir de tuer aurait été là à chaque fois.
La fin de Lantier est très dure.
Je recommande à tous les rats de lire ce livre car il vaut vraiment le coup
En tout cas, ce roman me donne envie de voir le film du même nom avec Jean Gabin.
Ma note :
4/5
Emile ZOLA
(Editions France Loisirs - 494 pages)
Quatrième de couverture :
La bête humaine, c'est le conducteur de train Jacques Lantier, fils de la blanchisseuse Gervaise. Un atroce désir de tuer l'étreint quand il désire une femme. La bête humaine, c'est aussi la locomotive à vapeur, la Lison, une puissante machine qu'il conduit sur la ligne Paris-Le Havre, et qu'il aime et soigne comme une maîtresse. Jacques Lantier découvre, par hasard, le crime accompli par un employé des chemins de fer, Roubaud, et par sa femme Séverine, qui ont tué dans un train le président Grandmorin pour se venger de l'offense faite par ce vieux libertin à la femme de Roubaud. Lantier se tait et une sombre passion l'entraîne vers Séverine qui devient sa maîtresse. Cette liaison est cimentée par l'idée du crime. Dans ce contexte, la passion réfrénée de Lantier va se déchaîner et, dans un élan irrésistible, il tue Séverine...
Ma critique :
Un des meilleurs Rougon-Macquart que j'ai lu J'ai trouvé que l'écriture de ZOLA était moins lourde dans celui-ci.
La pulsion de Lantier est horrible, je pense que cet homme n'aurait jamais vraiment pu aimer une femme même s'il aimait beaucoup Séverine car son désir de tuer aurait été là à chaque fois.
La fin de Lantier est très dure.
Je recommande à tous les rats de lire ce livre car il vaut vraiment le coup
En tout cas, ce roman me donne envie de voir le film du même nom avec Jean Gabin.
Ma note :
4/5
Re: Emile ZOLA (France)
Émile Zola, La fortune des Rougon, 1871, 382 pages
Premier volume de la célèbre série romanesque de Zola, La fortune des Rougon présente les origines de la famille Rougon-Macquart. Puisque Zola veut présenter l'Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, il commence naturellement par le coup d'État du 2 décembre 1851.
Le livre est très intéressant : Zola utilise des temporalités très différentes et la lecture elle-même n'est pas toujours strictement linéaire. Le roman lui-même se déroule sur une petite semaine, mais certains chapitres comme le premier prennent 50 pages pour conter une simple soirée où deux amoureux se promènent et d'autres comme le second utilise le même nombre de page pour rappeler l'histoire de la famille sur trois générations.
Ce chapitre deux est proprement génial : on y découvre les tempéraments de chaque personnage depuis la jeunesse de la grand-mère Adélaïde jusqu'au moment de l'action. Tous les personnages de la série sont plus ou moins située et lorsque l'on comprend qu'il y aura ensuite un roman par personnage, on en salive d'avance !
Je regrette certaines longueurs (l'histoire d'amour adolescente entre Miette et Silvère est particulièrement longue et ennuyeuse...), en revanche la lutte entre les deux frères ennemis (Pierre Rougon et Antoine Macquart) est bien rythmée et intéressante.
Il y aurait beaucoup à dire... Rougon, petit Bourgeois parvenu qui, mené par l'ambition de son épouse se pose en "héros"... Macquert, violent, parasite... etc. Tous les personnages sont détestables, répugnants, et pourtant je n'arrive pas à qualifier Zola de misanthrope...
J'ai vraiment eu l'impression que Zola conserve une écriture très romantique (la nature, la noirceur, la nuit, la passion dévorante, la mort) pour l'histoire des deux jeunes gens alors que dans l'intrigue principale il développe un style plus moderne, réaliste en rupture avec le romantisme du début du siècle...
En tout cas, j'ai enfin compris pourquoi Aix-en-Provence ne s'était jamais vantée de l'œuvre de Zola alors qu'elle est le berceau des Rougon-Macquart, l'enjeu de plusieurs romans de la série. Sous le nom de Plassans, on reconnait bien la ville (pour qui y habite) tant les descriptions sont précises. Une petite ville de province somnolente, emplie de petites intrigues mesquines, des aristocrates déchus, des petits bourgeois détestables et malhonnêtes, etc. En revanche, ils en font des tartines sur Cézanne alors que je pense qu'il se sentait dans cette petite ville aussi à l'étroit que son camarade Zola... Et il était à l'époque encore bien plus incompris que l'écrivain !
Ma note : 4,5/5
Détail : j'ai lu le livre dans une édition dont la couverture est illustrée par l'hôtel de ville d'Aix-en-Provence, enjeu du livre à Plassans !
Premier volume de la célèbre série romanesque de Zola, La fortune des Rougon présente les origines de la famille Rougon-Macquart. Puisque Zola veut présenter l'Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, il commence naturellement par le coup d'État du 2 décembre 1851.
Le livre est très intéressant : Zola utilise des temporalités très différentes et la lecture elle-même n'est pas toujours strictement linéaire. Le roman lui-même se déroule sur une petite semaine, mais certains chapitres comme le premier prennent 50 pages pour conter une simple soirée où deux amoureux se promènent et d'autres comme le second utilise le même nombre de page pour rappeler l'histoire de la famille sur trois générations.
Ce chapitre deux est proprement génial : on y découvre les tempéraments de chaque personnage depuis la jeunesse de la grand-mère Adélaïde jusqu'au moment de l'action. Tous les personnages de la série sont plus ou moins située et lorsque l'on comprend qu'il y aura ensuite un roman par personnage, on en salive d'avance !
Je regrette certaines longueurs (l'histoire d'amour adolescente entre Miette et Silvère est particulièrement longue et ennuyeuse...), en revanche la lutte entre les deux frères ennemis (Pierre Rougon et Antoine Macquart) est bien rythmée et intéressante.
Il y aurait beaucoup à dire... Rougon, petit Bourgeois parvenu qui, mené par l'ambition de son épouse se pose en "héros"... Macquert, violent, parasite... etc. Tous les personnages sont détestables, répugnants, et pourtant je n'arrive pas à qualifier Zola de misanthrope...
J'ai vraiment eu l'impression que Zola conserve une écriture très romantique (la nature, la noirceur, la nuit, la passion dévorante, la mort) pour l'histoire des deux jeunes gens alors que dans l'intrigue principale il développe un style plus moderne, réaliste en rupture avec le romantisme du début du siècle...
En tout cas, j'ai enfin compris pourquoi Aix-en-Provence ne s'était jamais vantée de l'œuvre de Zola alors qu'elle est le berceau des Rougon-Macquart, l'enjeu de plusieurs romans de la série. Sous le nom de Plassans, on reconnait bien la ville (pour qui y habite) tant les descriptions sont précises. Une petite ville de province somnolente, emplie de petites intrigues mesquines, des aristocrates déchus, des petits bourgeois détestables et malhonnêtes, etc. En revanche, ils en font des tartines sur Cézanne alors que je pense qu'il se sentait dans cette petite ville aussi à l'étroit que son camarade Zola... Et il était à l'époque encore bien plus incompris que l'écrivain !
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Détail : j'ai lu le livre dans une édition dont la couverture est illustrée par l'hôtel de ville d'Aix-en-Provence, enjeu du livre à Plassans !
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Accomplissement du challenge 2011 : 69 %, du challenge 2012 : 79 %, du challenge 2013 : 110 %
Accomplissement du challenge 2014 : ...
Parch- Nombre de messages : 619
Age : 39
Location : Aix-en-Provence, France
Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Jolie critique Parch et merci pour le détail historique.
Pour ma part, je ne supporte pas Zola
B
Pour ma part, je ne supporte pas Zola
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Emile ZOLA (France)
C'était le premier livre de Zola que je lisais. Je pense continuer la série, petit à petit.
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Parch- Nombre de messages : 619
Age : 39
Location : Aix-en-Provence, France
Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Bernard a écrit:Jolie critique Parch et merci pour le détail historique.
Pour ma part, je ne supporte pas Zola
B
Ah oui? Moi j'ai toujours bien aimé Zola. Par contre c'est Balzac que je ne supporte pas!
Jolie critique Parch! Je n'ai pas lu ce roman de Zola. Moi aussi il faudra que je me mette à lire la série en entier (un jour, un jour...)
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
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Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Emile ZOLA (France)
Je suis complètement d'accord avec toi Liza-Lou, j'ai beaucoup de mal avec Balzac, je ne suis pas complètement hermétique mais presque. Trop contemplatif à mon goût.
Invité- Invité
Re: Emile ZOLA (France)
La bête humaine
résumé (4e de couverture): Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui
ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née
pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge
pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt
social ou politique..
mon avis : Du noir et encore du noir, Zola frappe fort. Aucun des personnages n'est épargné. Le début m'a laissé de marbre, ainsi que certaines descriptions de la lison, mais l'écriture de Zola m'accroche à chaque fois. Pas de chichis, très imagé.
J'ai vraiment adoré, même si j'ai préféré Germinal, celui ci vaut le détour ... avis aux amateurs des histoires sombres et tragiques.
note : 5/5
résumé (4e de couverture): Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui
ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née
pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge
pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt
social ou politique..
mon avis : Du noir et encore du noir, Zola frappe fort. Aucun des personnages n'est épargné. Le début m'a laissé de marbre, ainsi que certaines descriptions de la lison, mais l'écriture de Zola m'accroche à chaque fois. Pas de chichis, très imagé.
J'ai vraiment adoré, même si j'ai préféré Germinal, celui ci vaut le détour ... avis aux amateurs des histoires sombres et tragiques.
note : 5/5
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DM29- Nombre de messages : 675
Age : 36
Location : Breizh
Date d'inscription : 21/06/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Je n'avais pas encore posté ma critique de L'oeuvre, lu cet hiver. La voici :
L'OEUVRE
Ma note : 5/5
L'OEUVRE
Résumé : Ce roman suit Claude Lantier dans sa passion de peintre, au tout début de l'Impressionnisme, genre totalement incompris de la critique et du public à cette époque. Claude rencontre Christine, qui devient rapidement son modèle et sa compagne. Il fréquente un cercle de peintres, sculpteurs, critiques d'art (tous plus ou moins inspirés de personnalités de l'époque, que connaissait Zola) et son meilleur ami est Pierre Sandoz, personnage qui renvoie directement à Zola lui-même. Le roman nous entraîne dans le Paris artistique des années 1860, avec ses Salons (expositions annuelles du "meilleur" de la peinture de l'époque), ses ateliers plus ou moins bohême et la Seine et ses quais très animés.
Mon avis : C'était ma première fois avec Zola et je suis conquise . J'ai lu ce roman dans le cadre d'un cours de littérature (thème : littérature et arts) et je suis vraiment heureuse d'avoir eu cette opportunité de découvrir cet auteur. Ce roman m'a beaucoup plu dans son thème, ses personnages, son décor. J'ai aimé suivre les personnages, auxquels je me suis fortement attachée. La fin m'a vraiment bouleversée, retournée ! Comme j'aime beaucoup la peinture de la deuxième moitié du 19ème siècle, j'ai eu plaisir à m'imaginer l'ambiance de cette période, les ateliers, les Salons, les cafés.
Très rapidement je suis allée acheter La fortune des Rougon, que je lirai bientôt je pense. J'ai envie de lire toute la série à présent !
Très rapidement je suis allée acheter La fortune des Rougon, que je lirai bientôt je pense. J'ai envie de lire toute la série à présent !
Ma note : 5/5
Ysla- Nombre de messages : 1800
Location : France
Date d'inscription : 23/12/2008
Re: Emile ZOLA (France)
275 pages
1986
L'histoire est celle d'Angélique la fille de Sidonie Rougon née de père inconnu et abandonnée à sa naissance. Maltraitée dans la famille d'accueil où elle a été placée, elle s'enfuit et est adoptée par un couple sans enfant Hubert et Hubertine. Elevée avec amour elle les secondera dans leur métier de brodeur. En grandissant Angélique rêve d'épouser un jeune homme beau et noble.
Dans le même esprit que "La faute de l'Abbé Mouret" une histoire d'amour un peu mièvre, où l'on sait que les conditions au mariage n'étant pas requises la fin ne peut être que triste. Je suis toujours étonnée par ce genre de récit qui sont très loins des hyperréalistes de Zola, tels que l'Assommoir ou Germinal. Je n'ai donc pas vraiment été captivée par cette lecture assez courte. Il ne me reste plus que quatre livres à lire avant d'avoir terminé la totalité de la saga des vingt volumes des Rougon-Maquart. Fort heureusement pour l'instant, mis à part celui-ci et le précité, j'ai vraiment beaucoup aimé tous les autres.
Note : 2,5/5
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Cecile pour ta persévérance et ton entrain, c'est formidable et remarquable, ce qui prouve que les goûts ne se discutent absolument pas.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Je me rappelle que tu as écrit que tu n'aimais pas Zola, mais en as-tu donné la raisonBernard a écrit: Cecile pour ta persévérance et ton entrain, c'est formidable et remarquable, ce qui prouve que les goûts ne se discutent absolument pas.
B
Si oui pourrais-tu me retrouver le post ? D'avance merci...
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Je te dois une réponse Cecile. Je n'ai jamais justifié sur le forum pourquoi Zola me tombait des mains, je n'ai dit, uniquement, que cela ne passait pas. Pourquoi ? D'abord cela vient de l'étude de ce romancier au lycée, Germinal, de mémoire. Cela n'accrochait vraiment pas, ni le style, ni l'histoire, rien à dire, c'est physique, si je puis m'exprimer ainsi.
J'avais décidé, je m'y suis tenu, de lire au moins un roman de chaque écrivain classique dont Zola. J'y suis presque arrivé sauf deux (et encore) : Zola et Bazin. Pour Bazin, en maladie difficile, n'ayant en tout et pour tout qu'un seul livre à disposition, j'ai réussi, péniblement à ingurgiter Le Matrimoine. Mais pour Zola rien n'y fit, ni La faute de l'abbé Mouret (rrrrhhhhhh!), ni même le facile Au bonheur des dames, ça ne passe pas, je n'ai pas d' à-priori, mais sa prose m'ennuie au possible. J'ai réussi à lire un petit ouvrage sur le J'accuse paru dans L'Aurore et qui valut bien des soucis à son auteur pour la défense du lieutenant (à l'époque) Dreyfus.
Voilà et je suis trop vieux pour déroger et essayer à nouveau.
B
J'avais décidé, je m'y suis tenu, de lire au moins un roman de chaque écrivain classique dont Zola. J'y suis presque arrivé sauf deux (et encore) : Zola et Bazin. Pour Bazin, en maladie difficile, n'ayant en tout et pour tout qu'un seul livre à disposition, j'ai réussi, péniblement à ingurgiter Le Matrimoine. Mais pour Zola rien n'y fit, ni La faute de l'abbé Mouret (rrrrhhhhhh!), ni même le facile Au bonheur des dames, ça ne passe pas, je n'ai pas d' à-priori, mais sa prose m'ennuie au possible. J'ai réussi à lire un petit ouvrage sur le J'accuse paru dans L'Aurore et qui valut bien des soucis à son auteur pour la défense du lieutenant (à l'époque) Dreyfus.
Voilà et je suis trop vieux pour déroger et essayer à nouveau.
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Bernard a écrit:Je te dois une réponse Cecile. Je n'ai jamais justifié sur le forum pourquoi Zola me tombait des mains, je n'ai dit, uniquement, que cela ne passait pas. Pourquoi ? D'abord cela vient de l'étude de ce romancier au lycée, Germinal, de mémoire. Cela n'accrochait vraiment pas, ni le style, ni l'histoire, rien à dire, c'est physique, si je puis m'exprimer ainsi.
J'avais décidé, je m'y suis tenu, de lire au moins un roman de chaque écrivain classique dont Zola. J'y suis presque arrivé sauf deux (et encore) : Zola et Bazin. Pour Bazin, en maladie difficile, n'ayant en tout et pour tout qu'un seul livre à disposition, j'ai réussi, péniblement à ingurgiter Le Matrimoine. Mais pour Zola rien n'y fit, ni La faute de l'abbé Mouret (rrrrhhhhhh!), ni même le facile Au bonheur des dames, ça ne passe pas, je n'ai pas d' à-priori, mais sa prose m'ennuie au possible. J'ai réussi à lire un petit ouvrage sur le J'accuse paru dans L'Aurore et qui valut bien des soucis à son auteur pour la défense du lieutenant (à l'époque) Dreyfus.
Voilà et je suis trop vieux pour déroger et essayer à nouveau.
B
Merci pour ta réponse Bernard ! J'aime encore plus Bazin que Zola surtout "Vipère au poing" !
(Tu parles bien d'Hervé et non de René ?) Les deux me plaisent de toutes façons. Et d'une manière générale je préfère nettement les auteurs "anciens" que les récents.
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Oui Cecile, Hervé. Pour moi, même Vipère au poing ne passe pas, c'est dire ! Les goûts et les couleurs...
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Emile ZOLA - La Débâcle
663 pages
1984
Quatrième de couverture :
La Débâcle : Sedan, l'effondrement de la France impériale, frivole et corrompue, devant « l'esprit scientifique » de l'Allemagne et l'implacable mécanique de ses armées. La défaite, le siège de Paris, le brasier de la Commune, « l'exécrable semaine » de la répression versaillaise. Reportage militaire d'une scrupuleuse exactitude, fresque de deuil, de souffrance et de sang, le roman est aussi l'analyse de la déchirure qui est au coeur de la conscience collective des Français et que juin 40 fera revivre.
Mon avis :
Dans cet avant dernier ouvrage des Rougon Macquart on retrouve Jean Macquart, agé de trente neuf ans, frère de Gervaise, qui a perdu son épouse et ses terres. Il a le grade de caporal et éprouve des difficultés à commander ses hommes. Il va se lier d'amitié avec Maurice Levasseur et restera jusqu'à la fin des conflits avec lui. C'est un récit très intéressant, la guerre de 1870 étant peu évoquée, l'on se rend compte très rapidement qu'elle a été très meutrière et a rendu infirmes un grand nombre de combattants. Jean et Maurice vont être blessés mais auront la chance de ne pas mourir sur un champ de bataille où beaucoup agoniseront sans avoir le moindre secours. C'est un récit très dur où rien n'est épargné au lecteur, ni les descriptions des horribles blessures, ni les agonies et les morts. Celà est néanmoins un témoignage à la fois bouleversant est intéressant sur les conditions des soldats français durant ce conflit dont on parle peu, ainsi qu'un bel hommage pour leur courage.
Note : 4,5/5
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Émile Zola, La curée, 1872
Je continue ma lecture des Rougon-Macquart... Deuxième volume : La curée
Autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup moins apprécié que le premier volume (La fortune des Rougon)
Je continue ma lecture des Rougon-Macquart... Deuxième volume : La curée
Autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup moins apprécié que le premier volume (La fortune des Rougon)
Résumé : Dans cet épisode nous retrouvons les deux fils de Pierre Rougon qui ont quitté Plassans pour Paris : Eugène qui devient ministre et Aristide qui va tenté de faire fortune. Il change de nom en Saccard, épouse Renée une femme beaucoup plus jeune mais fort riche. Avec l'argent de son épouse il se lance dans la spéculation immobilière (époque du baron Haussmann). Maxime, enfant de son premier mariage, a une relation avec Renée (sa belle-mère donc).
Comme pour le premier volume, Zola nous plonge dès le premier chapitre dans l'action. On y comprend pas grand chose puis explique dans le chapitre deux comment on en est arrivé là. D'un point de vue littéraire c'est peut-être recherché mais du coup on attend la fin du chapitre (plus de cinquante pages tout de même) avec impatience...
Le deuxième chapitre est le plus intéressant : on retrouve nos personnages, c'est le chapitre consacré à la spéculation immobilière.
Les chapitres suivants : Zola nous dépeint les fastes de la haute société sous le second Empire, une société un peu décadente... Des bals costumés déments, des épouses qui partage leur temps entre amants et achats de robes extravagantes...
Ce volume est moins bon que le premier : pas de véritable suspense, pas d'action, les personnages sont moins complexes... moins attachants ou détestables. Aristide Rougon/Saccard était même mieux dépeint dans La fortune des Rougons que dans La Curée.
Je vais poursuivre la lecture de l'œuvre de Zola... Mais forcément, cette déception va peut-être repousser la lecture du prochain volume.
Ma note : 2/5
Comme pour le premier volume, Zola nous plonge dès le premier chapitre dans l'action. On y comprend pas grand chose puis explique dans le chapitre deux comment on en est arrivé là. D'un point de vue littéraire c'est peut-être recherché mais du coup on attend la fin du chapitre (plus de cinquante pages tout de même) avec impatience...
Le deuxième chapitre est le plus intéressant : on retrouve nos personnages, c'est le chapitre consacré à la spéculation immobilière.
Les chapitres suivants : Zola nous dépeint les fastes de la haute société sous le second Empire, une société un peu décadente... Des bals costumés déments, des épouses qui partage leur temps entre amants et achats de robes extravagantes...
Ce volume est moins bon que le premier : pas de véritable suspense, pas d'action, les personnages sont moins complexes... moins attachants ou détestables. Aristide Rougon/Saccard était même mieux dépeint dans La fortune des Rougons que dans La Curée.
Je vais poursuivre la lecture de l'œuvre de Zola... Mais forcément, cette déception va peut-être repousser la lecture du prochain volume.
Ma note : 2/5
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Parch- Nombre de messages : 619
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Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Mieux vaut laisser tomber Zola pour te consacrer à Jack London.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Emile ZOLA (France)
Emile Zola, Thérèse Raquin
Grand classique de l'auteur avant qu'il ne commence sa fameuse série des Rougon-Macquart.
Alors que Thérèse a du épouser Camille son cousin malingre, Laurent un ami de Camille décide de devenir son amant. Les deux amants sont épris l'un de l'autre au point d'imaginer le meurtre de Camille, crime qui va les poursuivre...
Je n'en dis pas plus, un court volume qui mérite la lecture. Peu de personnages, peu d'action mais beaucoup de psychologie. Du vrai Zola, très noir, voire glauque mais très bon sur les relations humaines.
Ma note : 4,5/5
Grand classique de l'auteur avant qu'il ne commence sa fameuse série des Rougon-Macquart.
Alors que Thérèse a du épouser Camille son cousin malingre, Laurent un ami de Camille décide de devenir son amant. Les deux amants sont épris l'un de l'autre au point d'imaginer le meurtre de Camille, crime qui va les poursuivre...
Je n'en dis pas plus, un court volume qui mérite la lecture. Peu de personnages, peu d'action mais beaucoup de psychologie. Du vrai Zola, très noir, voire glauque mais très bon sur les relations humaines.
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Parch- Nombre de messages : 619
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Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Je ne connaissais pas, je le note, merci de ton avis Parch !
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DM29- Nombre de messages : 675
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Date d'inscription : 21/06/2009
Re: Emile ZOLA (France)
Thérèse Raquin de Zola
Pour le résumé, voir l'avis de Parch juste au dessus !
mon avis : Mon troisième roman roman de Zola , et mon 3e coup de coeur ! Très peu de personnages, un roman très psychologique, ne vous attendez pas à un roman ou l'action domine. Il y a un petit point de ressemblance avec Zweig dans la description des sentiments, et des angoisses qui ravagent Laurent et Thérèse, ainsi que la mère de Camille. Petite mention pour Grivet, qui est assez drôle, malgré lui, dans son comportement avec madame Raquin à la fin du roman. Seul bémol, le récit est un peu répétitif au milieu , quand on suit les pensées des deux personnages,on se demande si il va encore se passer quelque chose ! Mais après tout se remet en route, cette partie est nécessaire pour qu'on se rende compte à quel point thérèse et Laurent sombre peu à peu dans la folie et la paranoia. Et j'ai vraiment aimé la fin, qui était inévitable de toute façon, et quand on connait un peu Zola, on sait que les choses finissent rarement bien. C'est un fin tragique, mais plutôt belle (pour moi !).
Evitez le résumé de l'édition Folio classique qui une fois de plus, raconte l'histoire entièrement dans le quatrième de couverture. Heureusement je ne l'ai pas lu avant d'avoir terminé le livre !
5/5
Pour le résumé, voir l'avis de Parch juste au dessus !
mon avis : Mon troisième roman roman de Zola , et mon 3e coup de coeur ! Très peu de personnages, un roman très psychologique, ne vous attendez pas à un roman ou l'action domine. Il y a un petit point de ressemblance avec Zweig dans la description des sentiments, et des angoisses qui ravagent Laurent et Thérèse, ainsi que la mère de Camille. Petite mention pour Grivet, qui est assez drôle, malgré lui, dans son comportement avec madame Raquin à la fin du roman. Seul bémol, le récit est un peu répétitif au milieu , quand on suit les pensées des deux personnages,on se demande si il va encore se passer quelque chose ! Mais après tout se remet en route, cette partie est nécessaire pour qu'on se rende compte à quel point thérèse et Laurent sombre peu à peu dans la folie et la paranoia. Et j'ai vraiment aimé la fin, qui était inévitable de toute façon, et quand on connait un peu Zola, on sait que les choses finissent rarement bien. C'est un fin tragique, mais plutôt belle (pour moi !).
Evitez le résumé de l'édition Folio classique qui une fois de plus, raconte l'histoire entièrement dans le quatrième de couverture. Heureusement je ne l'ai pas lu avant d'avoir terminé le livre !
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Re: Emile ZOLA (France)
Pour la quatrième de couv', j'en ai fait la mauvaise expérience. Du coup il a fallu que j'attende quelques mois avant de lire le roman afin d'oublier que je connaissais toute la trame de l'histoire
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Re: Emile ZOLA (France)
La fortune des Rougon d' Émile Zola
Les Rougon-Macquart, 1
460 pages / Gallimard, Folio Classique
Publié en 1871
Premier volume de la série consacré à la famille des Rougon-Macquart, l' histoire se déroule dans la petite ville de Plassans (correspond à Aix-en-Provence) comme le dit lui-même Zola, La fortune des Rougon est « le roman des origines », il ne s' y passe pas grand chose. Émile Zola nous y présente les premières générations de la famille chaque personnages fait l' objet de descriptions détaillées, physique, caractère, ambitions, tout y passe. L' histoire de ce roman marque également le début de la bonne fortune de la branche Rougon de la famille qui profite du coup d' État du 2 décembre 1851 pour satisfaire leurs ambitions et s' emparer – à coup d' intrigue et de coup bas- du pouvoir politique de Plassans. Les premières victimes seront Miette et Silvère dont l' amour à la fois naïf et candide les rende si touchant.
C'est un roman mené tambour battant la narration oscille entre passé et présent apposant de nombreux thèmes et analyses. Un roman qui éveille la curiosité et incite à découvrir la suite.
Les Rougon-Macquart, 1
460 pages / Gallimard, Folio Classique
Publié en 1871
Premier volume de la série consacré à la famille des Rougon-Macquart, l' histoire se déroule dans la petite ville de Plassans (correspond à Aix-en-Provence) comme le dit lui-même Zola, La fortune des Rougon est « le roman des origines », il ne s' y passe pas grand chose. Émile Zola nous y présente les premières générations de la famille chaque personnages fait l' objet de descriptions détaillées, physique, caractère, ambitions, tout y passe. L' histoire de ce roman marque également le début de la bonne fortune de la branche Rougon de la famille qui profite du coup d' État du 2 décembre 1851 pour satisfaire leurs ambitions et s' emparer – à coup d' intrigue et de coup bas- du pouvoir politique de Plassans. Les premières victimes seront Miette et Silvère dont l' amour à la fois naïf et candide les rende si touchant.
C'est un roman mené tambour battant la narration oscille entre passé et présent apposant de nombreux thèmes et analyses. Un roman qui éveille la curiosité et incite à découvrir la suite.
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
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