Donna TARTT (Etats-Unis)
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Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le chardonneret, Donna Tart, 2013
Théo, un adolescent troublé de 14 ans est un survivant d’une terrible explosion ayant fait des dizaines de morts, dont sa propre mère, et des dégâts inestimables dans un musée new-yorkais. Au moment où Théo prend conscience des événements qui lui arrivent, un vieil homme mourant en plein délire l’incite à se sauver et à sauver du même coup le tableau Le Chardonneret du maître hollandais Carel Fabritius. Le tableau en main et bien caché, Théo doit composer avec une nouvelle vie précaire faites de mensonges et de faux-semblant. Pendant plus de 600 pages, nous serons entraînés dans les méandres de la nouvelle vie de Théo et de ses tentatives pour soustraire le tableau des griffes des autorités et des collectionneurs trop avides tout en tentant de recoller les morceaux de son existence. Enfant seul au monde, Théo vivra sa nouvelle vie de New York à Las Vegas, en passant par Amsterdam, tantôt dans le confort et la sollicitude, tantôt dans l’indifférence et le mépris, tout en connaissant les joies de l’amour et la valeur profonde de l’amitié.
Le chardonneret est certainement l’histoire d’un point tournant, celui qui nous fait nous demander : « Que serait ma vie, si ce jour-là, j’avais emprunté un autre chemin ? ». C’est ce que Théo se demandera longtemps, convaincu d’avoir été injustement désigné par le mauvais sort. Pourtant, ce jour funeste, il aura entrevu ce qui deviendra l’amour de sa vie… non pas le tableau dont il s’empare d’une main peu assurée, mais le visage singulier de Pippa, qui accompagnait le vieil homme à l’origine du sauvetage du tableau. Et nombre de rencontres décisives qui le forceront à grandir rapidement. En dépit de ses 800 pages, de nombreux revirements inattendus parsèment ce roman dont l’action pourrait d’abord sembler se dévoiler lentement. Jamais de longueurs toutefois, des réminiscences presque proustiennes sur les senteurs, les sensations, sur le passé enfoui qui ne peut s’effacer complétement. Et tant de détails riches et toujours intéressants pour qui est sensible aux arts, à la beauté, à la musique des mots. Ce qui frappe dans ce roman foisonnant et érudit est la capacité de l’auteure à changer radicalement de cap. Au moment où le lecteur sent qu’il commence à faire du sur-place, une péripétie advient qui fait dévier totalement l’action. C’est une grande force de ce roman qui lui évite les longueurs et la stagnation. J’ai adoré chaque minute de cette lecture. Et j’ai ressenti une sorte de deuil lorsque je l’ai terminé. Et je suis une lectrice difficile!!
4/5
La petite Bijou
Théo, un adolescent troublé de 14 ans est un survivant d’une terrible explosion ayant fait des dizaines de morts, dont sa propre mère, et des dégâts inestimables dans un musée new-yorkais. Au moment où Théo prend conscience des événements qui lui arrivent, un vieil homme mourant en plein délire l’incite à se sauver et à sauver du même coup le tableau Le Chardonneret du maître hollandais Carel Fabritius. Le tableau en main et bien caché, Théo doit composer avec une nouvelle vie précaire faites de mensonges et de faux-semblant. Pendant plus de 600 pages, nous serons entraînés dans les méandres de la nouvelle vie de Théo et de ses tentatives pour soustraire le tableau des griffes des autorités et des collectionneurs trop avides tout en tentant de recoller les morceaux de son existence. Enfant seul au monde, Théo vivra sa nouvelle vie de New York à Las Vegas, en passant par Amsterdam, tantôt dans le confort et la sollicitude, tantôt dans l’indifférence et le mépris, tout en connaissant les joies de l’amour et la valeur profonde de l’amitié.
Le chardonneret est certainement l’histoire d’un point tournant, celui qui nous fait nous demander : « Que serait ma vie, si ce jour-là, j’avais emprunté un autre chemin ? ». C’est ce que Théo se demandera longtemps, convaincu d’avoir été injustement désigné par le mauvais sort. Pourtant, ce jour funeste, il aura entrevu ce qui deviendra l’amour de sa vie… non pas le tableau dont il s’empare d’une main peu assurée, mais le visage singulier de Pippa, qui accompagnait le vieil homme à l’origine du sauvetage du tableau. Et nombre de rencontres décisives qui le forceront à grandir rapidement. En dépit de ses 800 pages, de nombreux revirements inattendus parsèment ce roman dont l’action pourrait d’abord sembler se dévoiler lentement. Jamais de longueurs toutefois, des réminiscences presque proustiennes sur les senteurs, les sensations, sur le passé enfoui qui ne peut s’effacer complétement. Et tant de détails riches et toujours intéressants pour qui est sensible aux arts, à la beauté, à la musique des mots. Ce qui frappe dans ce roman foisonnant et érudit est la capacité de l’auteure à changer radicalement de cap. Au moment où le lecteur sent qu’il commence à faire du sur-place, une péripétie advient qui fait dévier totalement l’action. C’est une grande force de ce roman qui lui évite les longueurs et la stagnation. J’ai adoré chaque minute de cette lecture. Et j’ai ressenti une sorte de deuil lorsque je l’ai terminé. Et je suis une lectrice difficile!!
4/5
La petite Bijou
La petite Bijou- Nombre de messages : 27
Date d'inscription : 01/10/2014
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le chardonneret
Après un évènement dramatique dans un musée, un jeune adolescent se retrouve sans mère mais avec un tableau d’un maître hollandais. La vie d’un orphelin n’est jamais aussi charmante que dans les films: les services sociaux ont tôt fait de chercher à la placer chez un membre de la famille, n’importe lequel, même si aucun de ceux-ci n’avaient de contact avec lui et aucun ne semble qualifié pour une telle responsabilité. Le lecteur suit les péripéties du jeune garçon jusqu’à sa vingtaine, avec une période à Las Vegas, un retour à New York et un voyage à Amsterdam. Posséder un chef-d’œuvre de grande valeur mais impossible à monnayer n’est pas reposant. La dissimulation initiale et le manque de repères entrainent le jeune homme dans une spirale vers la criminalité, avec l’addition de possessions illégales et d’autres dissimulations.
J’ai beaucoup aimé ce livre. Il y a de nombreux personnages sympathiques bien développés (et les antipathiques aussi). L’auteur traite un sujet original (qu’est-ce qui arriverait si…) et elle n’a pas peur de planter un revirement intense pour faire basculer le récit. Ils arrivent à intervalles réguliers, mais le lecteur ne les attend pas, ils m’ont pris par surprise.
Mon bémol est au sujet de la dernière partie. Autour de la page 600, j’ai commencé à me fatiguer, je n’avais plus l’impression que la suite détaillée et rocambolesque apportait beaucoup. Selon moi, les 100-150 dernière pages auraient pu être résumées dans un court épilogue narré un certain temps après les faits. Mais il ne faut pas se laisser impressionner par la taille de la brique, elle se lit rapidement (je l’ai lu, en anglais, en deux semaines). La brique devient votre petit copain J que vous ne lâchez plus. Je recommande cette lecture, mais pas pour le côté polar, plutôt pour les personnages, pour la réflexion sur le mensonge ainsi que sur l’art.
4,5/5
Le Réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3264
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le petit copain
Ed. Plon, 2003, c2002, 609 pages
Ma note: 4.5/5
4ème de couverture:
Dans une petite ville du Mississipi, Harriet Cleve Dufresnes grandit dans l'ombre de son frère. Quand elle était encore bébé, celui-ci a été retrouvé mort, pendu à un arbre du jardin. Son meurtrier n'a jamais été identifié et, malgré les années, la famille ne s'est jamais remise de cette tragédie.
Pour Harriet qui, le plus souvent livrée à elle-même, vit dans un monde imaginaire, son frère représente un lien avec un glorieux passé qu'elle connaît seulement par des récits et par les photographies entrevues dans des albums. Farouchement déterminée, d'une précocité remarquable pour ses douze ans, et imprégnée de la littérature d'aventures de Stevenson, Kipling et Conan Doyle, elle décide un été de trouver l'assassin et d'exercer sa vengeance. Son unique allié dans cette quête, son copain Hely, lui est dévoué. Mais ce qu'ils découvrent est bien éloigné de leurs jeux d'enfants : c'est un monde obscur d'adultes, chargé de menaces, où rôdent, hors de l'intimité familiale, des prédicateurs illuminés, des criminels, des trafiquants de drogue...
Mon avis:
Tout d'abord oubliez que c'est Donna Tartt, oubliez qu'elle a écrit Le maître des illusions. Pourquoi? Parce que ce deuxième roman n'a rien à voir, ce n'est pas un suspense mais bien une saga familiale. Oui Harriet "enquête" sur le meurtre de son frère mais ce n'est pas le sujet principal pour près du trois quart du roman. Le sujet c'est l'enfance complètement atypique d'Harriet dans une famille dysfonctionnelle avec un père violent et absent (ce qu'elle apprécie), une soeur naïve et étourdie et une mère dépressive. Elle est plutôt élevée par sa grand-mère et les trois soeurs de celle-ci ainsi qu'Ida, la bonne, chacune à sa façon mais beaucoup trop vieilles pour contenir la bouillonnante petite fille.
Le roman n'est pas écrit à la première personne mais on suit plutôt les différents personnages avec Harriet étant celle qui revient le plus souvent. On rencontre une foule de personnages attachants ou détestables, on vit une époque bien particulière qui peine à se sortir de ses traditions (début des années 1970 dans le sud des États-Unis) et le livre se fini même avec un suspense terrible! Alors si vous mettez la main sur ce livre, ne vous laissez pas rebuter par le nombre de pages, ça se lit tout seul!
Ed. Plon, 2003, c2002, 609 pages
Ma note: 4.5/5
4ème de couverture:
Dans une petite ville du Mississipi, Harriet Cleve Dufresnes grandit dans l'ombre de son frère. Quand elle était encore bébé, celui-ci a été retrouvé mort, pendu à un arbre du jardin. Son meurtrier n'a jamais été identifié et, malgré les années, la famille ne s'est jamais remise de cette tragédie.
Pour Harriet qui, le plus souvent livrée à elle-même, vit dans un monde imaginaire, son frère représente un lien avec un glorieux passé qu'elle connaît seulement par des récits et par les photographies entrevues dans des albums. Farouchement déterminée, d'une précocité remarquable pour ses douze ans, et imprégnée de la littérature d'aventures de Stevenson, Kipling et Conan Doyle, elle décide un été de trouver l'assassin et d'exercer sa vengeance. Son unique allié dans cette quête, son copain Hely, lui est dévoué. Mais ce qu'ils découvrent est bien éloigné de leurs jeux d'enfants : c'est un monde obscur d'adultes, chargé de menaces, où rôdent, hors de l'intimité familiale, des prédicateurs illuminés, des criminels, des trafiquants de drogue...
Mon avis:
Tout d'abord oubliez que c'est Donna Tartt, oubliez qu'elle a écrit Le maître des illusions. Pourquoi? Parce que ce deuxième roman n'a rien à voir, ce n'est pas un suspense mais bien une saga familiale. Oui Harriet "enquête" sur le meurtre de son frère mais ce n'est pas le sujet principal pour près du trois quart du roman. Le sujet c'est l'enfance complètement atypique d'Harriet dans une famille dysfonctionnelle avec un père violent et absent (ce qu'elle apprécie), une soeur naïve et étourdie et une mère dépressive. Elle est plutôt élevée par sa grand-mère et les trois soeurs de celle-ci ainsi qu'Ida, la bonne, chacune à sa façon mais beaucoup trop vieilles pour contenir la bouillonnante petite fille.
Le roman n'est pas écrit à la première personne mais on suit plutôt les différents personnages avec Harriet étant celle qui revient le plus souvent. On rencontre une foule de personnages attachants ou détestables, on vit une époque bien particulière qui peine à se sortir de ses traditions (début des années 1970 dans le sud des États-Unis) et le livre se fini même avec un suspense terrible! Alors si vous mettez la main sur ce livre, ne vous laissez pas rebuter par le nombre de pages, ça se lit tout seul!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
LE CHARDONNERET
PLON/Feux croisés 787 pages
Ma note : 5/5
Mon avis : Quel roman ! On suit l'histoire de Théo, qui perd sa mère dans un attentat et qui doit vivre avec ce traumatisme, et aussi avec ce tableau qu'il a emporté avec lui le jour du drame. Il va alors être entraîné dans une spirale infernale : drogue, alcool, syndrome post-traumatique et culpabilité.
Je n'ai pas dévoré ce livre, mais je l'ai savouré. Le style est très agréable, même si un peu trop féminin parfois. En effet, de temps en temps, j'oubliais que le narrateur est un garçon, surtout au début. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois.
Par curiosité, je suis allée vois ce fameux tableau sur internet, et même si je n'y connais pas grand chose en peinture, je l'ai trouvé vraiment magnifique.
PLON/Feux croisés 787 pages
Ma note : 5/5
Mon avis : Quel roman ! On suit l'histoire de Théo, qui perd sa mère dans un attentat et qui doit vivre avec ce traumatisme, et aussi avec ce tableau qu'il a emporté avec lui le jour du drame. Il va alors être entraîné dans une spirale infernale : drogue, alcool, syndrome post-traumatique et culpabilité.
Je n'ai pas dévoré ce livre, mais je l'ai savouré. Le style est très agréable, même si un peu trop féminin parfois. En effet, de temps en temps, j'oubliais que le narrateur est un garçon, surtout au début. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois.
Par curiosité, je suis allée vois ce fameux tableau sur internet, et même si je n'y connais pas grand chose en peinture, je l'ai trouvé vraiment magnifique.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le maitre des illusions
Note : 3.75/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.
Note : 3.75/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.
Critique : Je suis assez mitigée sur ce roman. Il met en scène un groupe de jeunes étudiants élitistes assez détraqués, brillants mais socialement inadaptés sur un campus universitaire. Aucun n’est attachant, ni le narrateur, ni aucun du groupe ni le professeur. Chacun est dans la manipulation des autres, l’égoïsme, ils se réfugient dans l’alcool et la drogue à longueur de temps. Il m’a beaucoup fait penser au Cercle des poètes disparus, en plus tordu. C’est captivant, l’auteur nous dépeint parfaitement une ambiance glauque et sombre. Le roman est assez long (700 pages) et souffre de quelques longueurs parfois (notamment des réflexions sur la littérature grecque ou sur l’art, on sent que l’auteure est une érudit mais c’est un peu longuet) même si on est bien absorbé dans cet univers. On sait dès les premières pages qu’un drame va avoir lieu donc on attend impatiemment que celui-ci arrive. Dans la seconde partie du roman, on voit les conséquences de ce drame sur les étudiants mais je dois dire que j’ai moins aimé cette partie. Ce n’est pas un polar en tant que tel mais plutôt un roman d’ambiance et un roman psychologique je dirais. Bref, c’est une histoire très intéressante mais qui à mon sens manque d’un brin de rythme. Malgré tout, je suis ravie d’avoir enfin lu ce livre qui trainait dans mes tablettes depuis des années.
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Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
LE MAÎTRE DES ILLUSIONS
Pocket 790 pages
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation...
Mon avis : Je ne suis, en général, pas une grande fan des actions lentes. Le simple fait que j'ai pu terminer ce livre sans sombrer dans un ennui profond fait de lui un bon cru en la matière. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Car je pense sincèrement que l'intrigue aurait pu être réduite à 300 pages, en gardant l'essentiel des personnages : quelques étudiants, vivant en une communauté quasi exclusive, se sentant supérieurs aux autres étudiants, entretiennent des relations malsaines. Ils cultivent le secret jusqu'à commettre l'irréparable. Le lecteur va les voir se débattre avec leur culpabilité et personne n'en sortira indemne.
Ceci-dit, s'étaler sur autant de pages va permettre de décortiquer la psychologie de tous ces personnages torturés. J'ai retrouvé un peu la même ambiance de fond que quand j'ai lu Le Chardonneret. Des vies sombres, peu d'espoir au bout du tunnel. On se rend compte assez rapidement que ça ne peut pas bien finir. La plume est très agréable, ce qui a permis de me garder accrochée tout du long malgré le peu d'action. Les personnages sont détestables, mais j'ai adoré les détester.
Mais on ne se refait pas. Même si j'ai apprécié ce pavé au-delà de toute attente, les longueurs sont présentes et je suis loin du coup de cœur. J'avais apprécié ma première découverte de cette auteure, j'ai apprécié cette lecture malgré ses côtés qui me correspondent moins, et j' retournerai probablement à l'occasion pour son troisième roman.
Pocket 790 pages
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation...
Mon avis : Je ne suis, en général, pas une grande fan des actions lentes. Le simple fait que j'ai pu terminer ce livre sans sombrer dans un ennui profond fait de lui un bon cru en la matière. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Car je pense sincèrement que l'intrigue aurait pu être réduite à 300 pages, en gardant l'essentiel des personnages : quelques étudiants, vivant en une communauté quasi exclusive, se sentant supérieurs aux autres étudiants, entretiennent des relations malsaines. Ils cultivent le secret jusqu'à commettre l'irréparable. Le lecteur va les voir se débattre avec leur culpabilité et personne n'en sortira indemne.
Ceci-dit, s'étaler sur autant de pages va permettre de décortiquer la psychologie de tous ces personnages torturés. J'ai retrouvé un peu la même ambiance de fond que quand j'ai lu Le Chardonneret. Des vies sombres, peu d'espoir au bout du tunnel. On se rend compte assez rapidement que ça ne peut pas bien finir. La plume est très agréable, ce qui a permis de me garder accrochée tout du long malgré le peu d'action. Les personnages sont détestables, mais j'ai adoré les détester.
Mais on ne se refait pas. Même si j'ai apprécié ce pavé au-delà de toute attente, les longueurs sont présentes et je suis loin du coup de cœur. J'avais apprécié ma première découverte de cette auteure, j'ai apprécié cette lecture malgré ses côtés qui me correspondent moins, et j' retournerai probablement à l'occasion pour son troisième roman.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
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