Carole MARTINEZ (France)
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Re: Carole MARTINEZ (France)
Ca y est, j'ai fini "le coeur cousu" de Carole Martinez.
On peut craindre, quand on s'attend à quelque chose de vraiment super
d'être déçu parce qu'on attendait trop.
Mais non, pas du tout. Ce livre est à la hauteur de vos critiques et
de mes attentes....
C'est une histoire magnifique, poétique, originale, tendre, dure aussi.
La magie s'en mêle. (mais pas trop)
Une belle rencontre. Merci les rats.
Je le prêterai à tous mes proches.
Ma note: 4.5/5
On peut craindre, quand on s'attend à quelque chose de vraiment super
d'être déçu parce qu'on attendait trop.
Mais non, pas du tout. Ce livre est à la hauteur de vos critiques et
de mes attentes....
C'est une histoire magnifique, poétique, originale, tendre, dure aussi.
La magie s'en mêle. (mais pas trop)
Une belle rencontre. Merci les rats.
Je le prêterai à tous mes proches.
Ma note: 4.5/5
Invité- Invité
Re: Carole MARTINEZ (France)
Ce livre a tellement de succès! Je le fais monter tout en haut de ma LAL! Merci.
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Carole MARTINEZ (France)
Le coeur cousu - Carole Martinez
Gallimard - 430 pages
Alors qu'elle est une toute jeune fille, Frasquita reçoit de sa mère une mystérieuse boite avec l'interdiction formelle de l'ouvrir avant 9 mois sous peine de perdre son pouvoir. Au bout du temps parti, Frasquita découvre dans sa boite un nécessaire à couture, fils et aiguilles, qui toute sa vie vont l'accompagner car elle a reçu le pouvoir d'insuffler la vie dans ce qu'elle coud.
Ce roman captive dès les premières pages : le mystère autour de la boite, l'ambiance magique, le style très poétique et imagé mais aussi le petit folie grain folie des personnages, notamment de l'époux de Frasquita avec ses coqs, tout ça m'a vraiment charmé. Les enfants de Frasquita aussi sont fascinants, tous singuliers. Difficile de ne pas être envoutée par l'histoire de cette famille pas comme les autres et la magie a opéré, tout du moins jusqu'au départ de Frasquita.
Après, mon intérêt est un peu retombé, la partie avec les révolutionnaires m'a moins emballée, mais j'ai apprécié la fin.
Au final, c'est une lecture que j'ai beaucoup aimé, moi qui ne suit pourtant pas fan du réalisme magique et qui préfère soit le "tout magique" soit le "tout réaliste". Ici, j'ai quelquefois un peu tiqué mais les personnages savent si bien vous entrainer dans leur univers qu'on ne peut que se laisser emporter.
4/5
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Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Carole MARTINEZ (France)
Le coeur cousu
C'était mon premier roman dans le cadre du thème Histoires de Femmes, et pour un début je sus plutôt bien tombée !
Je dois dire que je rejoins Lyreek sur beaucoup de points de sa critique.
Pas vraiment fan des romans "fantastiques" où la magie fait partie intégrante de l'intrigue, je me suis tout de même laissée envoutée par la richesse des personnages et surtout par l'écriture de l'auteur.
J'ai adoré la première partie du roman (jusqu'au départ de Frasquita) et la fin à partir de l'installation en Afrique (la partie qui se déroule dans la grotte ne m'a pas emballée plus que ça)
Selon moi ce livre tient plus du conte que du roman, et doit être abordé tel que pour être apprécié des lecteurs qui, comme moi, aiment les histoires réalistes.
Au moment de refermer ce livre je ne peux que m'exclamer "Quelles femmes !" en parlant de toutes celles rencontrées dans cette histoire (aussi bien Frasquita, que ses filles ou encore les accoucheuses) et bien entendu en parlant de l'auteur !
Ma note : 4/5
C'était mon premier roman dans le cadre du thème Histoires de Femmes, et pour un début je sus plutôt bien tombée !
Je dois dire que je rejoins Lyreek sur beaucoup de points de sa critique.
Pas vraiment fan des romans "fantastiques" où la magie fait partie intégrante de l'intrigue, je me suis tout de même laissée envoutée par la richesse des personnages et surtout par l'écriture de l'auteur.
J'ai adoré la première partie du roman (jusqu'au départ de Frasquita) et la fin à partir de l'installation en Afrique (la partie qui se déroule dans la grotte ne m'a pas emballée plus que ça)
Selon moi ce livre tient plus du conte que du roman, et doit être abordé tel que pour être apprécié des lecteurs qui, comme moi, aiment les histoires réalistes.
Au moment de refermer ce livre je ne peux que m'exclamer "Quelles femmes !" en parlant de toutes celles rencontrées dans cette histoire (aussi bien Frasquita, que ses filles ou encore les accoucheuses) et bien entendu en parlant de l'auteur !
Ma note : 4/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1490
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Carole MARTINEZ (France)
Le coeur cousu
Ed. Gallimard, 2007, 440 pages, ISBN 978-2-07-037949-1
Ma note: 4/5
Mon avis:
Après toute cette série de critiques élogieuses il est difficile de ne pas succomber à la lecture de ce roman! C'est maintenant chose faite et j'en suis fort contente. Malgré que le réalisme magique ne soit pas ma tasse de thé, je préfère du fantastique pur ou du réalisme pur, j'ai tout de même énormément apprécié les différents personnages. Je voulais en savoir plus sur chacun d'eux, avec une préférence pour la lumineuse Clara et la sombre Martirio. Mais l'écriture? Et bien elle est très belle mais j'ai dû relire plusieurs phrases, non parce que je les trouvais magnifiques, mais parce que je n'y avais rien compris! Bon la fatigue y est surement pour quelque chose... Tout de même c'est un très bon livre que j'aimerais beaucoup voir en adaptation cinématographique parce qu'il est très visuel.
Ed. Gallimard, 2007, 440 pages, ISBN 978-2-07-037949-1
Ma note: 4/5
Mon avis:
Après toute cette série de critiques élogieuses il est difficile de ne pas succomber à la lecture de ce roman! C'est maintenant chose faite et j'en suis fort contente. Malgré que le réalisme magique ne soit pas ma tasse de thé, je préfère du fantastique pur ou du réalisme pur, j'ai tout de même énormément apprécié les différents personnages. Je voulais en savoir plus sur chacun d'eux, avec une préférence pour la lumineuse Clara et la sombre Martirio. Mais l'écriture? Et bien elle est très belle mais j'ai dû relire plusieurs phrases, non parce que je les trouvais magnifiques, mais parce que je n'y avais rien compris! Bon la fatigue y est surement pour quelque chose... Tout de même c'est un très bon livre que j'aimerais beaucoup voir en adaptation cinématographique parce qu'il est très visuel.
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Carole MARTINEZ (France)
le coeur cousu
le club est enthousiaste....moi aussi!
viens de terminer, c'était vraiment un très bon moment...
des histoires, du merveilleux, une langue superbe...
4/5
le début m'a beaucoup plu, la fin un peu moins....Mais bon, ce doit être si difficile, "les fins".....
une jolie critique:
http://www.biblioblog.fr/post/2008/09/06/Le-coeur-cousu-Carole-Martinez
ai bien aimé lire Franillon...cela plaît moins aux hommes?
verrai bien: proposerai cette lecture à mon compagnon, il sera alors vraisembablement moins seul avec son petit bémol!
le club est enthousiaste....moi aussi!
viens de terminer, c'était vraiment un très bon moment...
des histoires, du merveilleux, une langue superbe...
4/5
le début m'a beaucoup plu, la fin un peu moins....Mais bon, ce doit être si difficile, "les fins".....
une jolie critique:
http://www.biblioblog.fr/post/2008/09/06/Le-coeur-cousu-Carole-Martinez
ai bien aimé lire Franillon...cela plaît moins aux hommes?
verrai bien: proposerai cette lecture à mon compagnon, il sera alors vraisembablement moins seul avec son petit bémol!
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Carole MARTINEZ (France)
Du domaine des murmures de Carole Martinez
Gallimard / 201 pages
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter
son vœu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme
est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de
barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe. Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et son souffle parcourra le monde jusqu'en Terre sainte.
Honnêtement c'est un roman qui me laissera un avis mitigé. C' est plutôt une déception malgré quelques points qui auront malgré tout réussi à me séduire. Je n'ai à aucun moment retrouvé la voix qui m'avait tant séduite dans son roman précédent.
C'est un roman en huis-clos dans la vie d'une héroïne qui au fil des pages me touchait de moins en moins; plus j'avançais dans ma lecture et plus Esclarmonde (et son nom par trop parfait) me laissait de plus en plus indifférente si ce n'est pour m'agacer ! Un comble pour un livre qui veut vous conter la vie d'une femme.
Et pourtant le résumé était séduisant, les premières pages m' avaient captivé, j'ai même eu du mal à le reposer une fois entamé mais il n' y avait rien à faire, peu à peu l'ennui c'est installé, trop de moment de personnages ne sont que survolés, par ailleurs, on ressent un peu trop qu' il y a eu un important travail de recherche, de construction, de choix, et je me suis de plus en plus éloigné du récit. Cependant
certains sentiments sont décrits avec beaucoup de justesse, plusieurs thèmes sont abordés sous un angle original.
Alors certes elle conserve toujours le même univers de merveilleux, on retrouve à la fois la même originalité que dans "Le cœur cousu"
mais aussi une écriture similaire et paradoxalement c'est bien là tout le problème !
J' ai eu l'impression de lire un roman qui manquait de souffle, et surtout de surprise. C'est un peu comme un tour de magie dont on connaîtrai le truc, il perd de son merveilleux. J'espérais un renouveau pour ce second roman, peut-être le trouverais-je dans son prochain livre.
Gallimard / 201 pages
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter
son vœu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme
est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de
barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe. Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et son souffle parcourra le monde jusqu'en Terre sainte.
Honnêtement c'est un roman qui me laissera un avis mitigé. C' est plutôt une déception malgré quelques points qui auront malgré tout réussi à me séduire. Je n'ai à aucun moment retrouvé la voix qui m'avait tant séduite dans son roman précédent.
C'est un roman en huis-clos dans la vie d'une héroïne qui au fil des pages me touchait de moins en moins; plus j'avançais dans ma lecture et plus Esclarmonde (et son nom par trop parfait) me laissait de plus en plus indifférente si ce n'est pour m'agacer ! Un comble pour un livre qui veut vous conter la vie d'une femme.
Et pourtant le résumé était séduisant, les premières pages m' avaient captivé, j'ai même eu du mal à le reposer une fois entamé mais il n' y avait rien à faire, peu à peu l'ennui c'est installé, trop de moment de personnages ne sont que survolés, par ailleurs, on ressent un peu trop qu' il y a eu un important travail de recherche, de construction, de choix, et je me suis de plus en plus éloigné du récit. Cependant
certains sentiments sont décrits avec beaucoup de justesse, plusieurs thèmes sont abordés sous un angle original.
Alors certes elle conserve toujours le même univers de merveilleux, on retrouve à la fois la même originalité que dans "Le cœur cousu"
mais aussi une écriture similaire et paradoxalement c'est bien là tout le problème !
J' ai eu l'impression de lire un roman qui manquait de souffle, et surtout de surprise. C'est un peu comme un tour de magie dont on connaîtrai le truc, il perd de son merveilleux. J'espérais un renouveau pour ce second roman, peut-être le trouverais-je dans son prochain livre.
3,5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Carole MARTINEZ (France)
Le coeur cousu
Le résumé a déjà été très bien fait plusieurs fois ci-dessus.
Merci au forum de m'avoir fait découvrir ce livre, toutes ces critiques élogieuses ne pouvaient que donner envie d'en savoir plus... Pendant les premières pages j'ai été un peu surprise par le style poétique de Carole Martinez (qui ne correspond pas forcément à mes goûts habituels), mais après le prologue, j'ai été embarquée dans l'histoire de cette famille qui rencontre tant de malheurs et de ces femmes qui sont si solidaires entre elles. Je craignais également que le côté fantastique de l'histoire ne me dérange, mais ça s'insérerait si bien dans l'ambiance que ça n'a pas été un problème. Par contre, ce qui m'a un peu moins plu c'était les scènes un peu plus sombres du livre (notamment la partie de la caverne) qui m'ont mise un peu mal à l'aise.
Ma note : 4.5/5
Je viens de commencer Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, et je ne me sens pas du tout dépaysée après le Coeur cousu!
Le résumé a déjà été très bien fait plusieurs fois ci-dessus.
Merci au forum de m'avoir fait découvrir ce livre, toutes ces critiques élogieuses ne pouvaient que donner envie d'en savoir plus... Pendant les premières pages j'ai été un peu surprise par le style poétique de Carole Martinez (qui ne correspond pas forcément à mes goûts habituels), mais après le prologue, j'ai été embarquée dans l'histoire de cette famille qui rencontre tant de malheurs et de ces femmes qui sont si solidaires entre elles. Je craignais également que le côté fantastique de l'histoire ne me dérange, mais ça s'insérerait si bien dans l'ambiance que ça n'a pas été un problème. Par contre, ce qui m'a un peu moins plu c'était les scènes un peu plus sombres du livre (notamment la partie de la caverne) qui m'ont mise un peu mal à l'aise.
Ma note : 4.5/5
Je viens de commencer Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, et je ne me sens pas du tout dépaysée après le Coeur cousu!
jul3- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 27/01/2010
Re: Carole MARTINEZ (France)
Du domaine des murmures
prix Goncourt des lycéens 2011
résumé Amazon :
n 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son voeu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante
à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une
fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est
entré avec elle dans sa tombe. Loin de gagner la solitude à laquelle
elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des
morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son
père et son souffle parcourra le monde jusqu'en Terre sainte. Carole
Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son
imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et
charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si
singulier, rêveur et cruel, plein d’une sensualité prenante.
mon commentaire : je suis toujours ravie des prix des lycéens.
Une fois de plus, j'ai vraiment aimé leur choix.
Une voix venue du fond des temps, à la fois envoutante et touchante...
Une époque où la religion et les croyances dominant le monde, où l'on pouvait mourir au bout du monde pour sa foi ou pourquoi pas s'emmurer vivant ...
j'ai suivi ce récit déchirant avec passion.
Je retrouve le style tant apprécié dans le coeur cousu, et l’élégance des personnages.
une belle réussite !
ma note : 5/5
prix Goncourt des lycéens 2011
résumé Amazon :
n 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son voeu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante
à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une
fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est
entré avec elle dans sa tombe. Loin de gagner la solitude à laquelle
elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des
morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son
père et son souffle parcourra le monde jusqu'en Terre sainte. Carole
Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son
imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et
charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si
singulier, rêveur et cruel, plein d’une sensualité prenante.
mon commentaire : je suis toujours ravie des prix des lycéens.
Une fois de plus, j'ai vraiment aimé leur choix.
Une voix venue du fond des temps, à la fois envoutante et touchante...
Une époque où la religion et les croyances dominant le monde, où l'on pouvait mourir au bout du monde pour sa foi ou pourquoi pas s'emmurer vivant ...
j'ai suivi ce récit déchirant avec passion.
Je retrouve le style tant apprécié dans le coeur cousu, et l’élégance des personnages.
une belle réussite !
ma note : 5/5
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
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Re: Carole MARTINEZ (France)
Le coeur cousu
(Folio, 442 pages)
(Folio, 442 pages)
Il faut toujours suivre les critiques élogieuses d'un roman, surtout quand celui-ci fait l'unanimité. Lorsqu'on ouvre les premières pages de ce récit de Carole Martinez, nouvelle venue dans le monde littéraire, on ne s'attend surement pas à une oeuvre d'une telle force ni d'une telle beauté, bien que tous les avis glanés à droite et à gauche en faisaient déjà état.
Il y a un peu d'Isabelle Allende et de Gabriel Garcia Marquez tout en n'ayant en fait absolument rien à voir. Peut-être est ce cela qui fait l'originalité de ce premier roman, qui, dès sa parution, fut un des évènements littéraires notables de l'année. Car Carole Martinez a un style bien à elle, où le fantastique et le magique côtoie le réel et l'histoire. Un récit de songes et de fables, aussi doux et tendre que la soie.
Elle s'appelle Frasquita et, à douze ans, reçoit de sa mère une boite étrange que se lèguent les femmes de sa famille de génération en génération. Après neuf mois d'infinie patience (le temps d'une grossesse!), Frasquita y découvre à l'intérieur la plus belle collection de fils de toutes les couleurs les plus inimaginables au monde. Dès lors, le destin de Frasquita est scellé; ses doigts de fée créeront des merveilles de toutes natures; à l'instar de ce coeur cousu qu'elle offrira en don à la Vierge Marie.
Mais le destin de Frasquita sera bien difficile. Jouée et perdue par son mari à la suite d'un combat de coq; rejetée de son village après que l'homme au parfum d'olives qui l'a gagnée l'ait possédée, Frasquita, suivie de sa ribambelle d'enfants, partira sur les routes, croisant un vieux meunier à moitié fou mais aussi les révolutionnaires, qui, au début du XXème siècle, se révoltèrent face à la main mise des terres par les grands propriétaires. Qu'importe les révoltes, combats et autres tragédies qui se dressent devant elle car Frasquita, suivant un leitmotiv connue d'elle seule, repart, va jusqu'à la mer pour ne s’arrêter que sur l'autre rive.
Le coeur cousu n'est pas véritablement une saga familiale, même si, par la suite, nous suivons le destin fabuleux et onirique de chacun de ses enfants. Ce n'est pas non plus une fable ni un conte, quoique par moments, cela y ressemble fort. Car il y a de la poésie dans ce récit où on sent que l'auteur s'amuse à nous faire miroiter une palette miraculeuse de senteurs, de couleurs, de bruits et de toucher. L'évasion est totale dans ce récit où on se laisse transporter avec délectation dans le monde imaginaire créé de toutes pièces par une romancière qui nous entraîne dans un tourbillon de sensations et d'évènements tous plus extraordinaires de magie les uns que les autres. Magique, oui, peut-être ce le mot adéquat pour qualifier ce premier récit prometteur qui malgré quelques longueurs de ci delà, ne peut qu'être salué.
Un très beau récit, original sans être écrasant, fabuleux et tendre à la fois.
Ma note : 4.5/5
Il y a un peu d'Isabelle Allende et de Gabriel Garcia Marquez tout en n'ayant en fait absolument rien à voir. Peut-être est ce cela qui fait l'originalité de ce premier roman, qui, dès sa parution, fut un des évènements littéraires notables de l'année. Car Carole Martinez a un style bien à elle, où le fantastique et le magique côtoie le réel et l'histoire. Un récit de songes et de fables, aussi doux et tendre que la soie.
Elle s'appelle Frasquita et, à douze ans, reçoit de sa mère une boite étrange que se lèguent les femmes de sa famille de génération en génération. Après neuf mois d'infinie patience (le temps d'une grossesse!), Frasquita y découvre à l'intérieur la plus belle collection de fils de toutes les couleurs les plus inimaginables au monde. Dès lors, le destin de Frasquita est scellé; ses doigts de fée créeront des merveilles de toutes natures; à l'instar de ce coeur cousu qu'elle offrira en don à la Vierge Marie.
Mais le destin de Frasquita sera bien difficile. Jouée et perdue par son mari à la suite d'un combat de coq; rejetée de son village après que l'homme au parfum d'olives qui l'a gagnée l'ait possédée, Frasquita, suivie de sa ribambelle d'enfants, partira sur les routes, croisant un vieux meunier à moitié fou mais aussi les révolutionnaires, qui, au début du XXème siècle, se révoltèrent face à la main mise des terres par les grands propriétaires. Qu'importe les révoltes, combats et autres tragédies qui se dressent devant elle car Frasquita, suivant un leitmotiv connue d'elle seule, repart, va jusqu'à la mer pour ne s’arrêter que sur l'autre rive.
Le coeur cousu n'est pas véritablement une saga familiale, même si, par la suite, nous suivons le destin fabuleux et onirique de chacun de ses enfants. Ce n'est pas non plus une fable ni un conte, quoique par moments, cela y ressemble fort. Car il y a de la poésie dans ce récit où on sent que l'auteur s'amuse à nous faire miroiter une palette miraculeuse de senteurs, de couleurs, de bruits et de toucher. L'évasion est totale dans ce récit où on se laisse transporter avec délectation dans le monde imaginaire créé de toutes pièces par une romancière qui nous entraîne dans un tourbillon de sensations et d'évènements tous plus extraordinaires de magie les uns que les autres. Magique, oui, peut-être ce le mot adéquat pour qualifier ce premier récit prometteur qui malgré quelques longueurs de ci delà, ne peut qu'être salué.
Un très beau récit, original sans être écrasant, fabuleux et tendre à la fois.
Ma note : 4.5/5
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Lectures en cours :
Terre des oublis, THU HUONG DUONG.
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
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Re: Carole MARTINEZ (France)
Du domaine des murmures
Carole Martinez
Galimard 2011
4ème de couverture
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire «oui» : elle veut faire respecter son voeu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte. Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.
Mon avis
Emmurée pour la vie, tel est le portrait d’Esclamonde, qui fut violée la veille de sa réclusion. Quelle innocence que cette jeune femme porte en son cœur car lui faudra plusieurs mois pour comprendre ce qui lui arrive. J’ai lu ce roman comme une légende, les croyances, les soi-disant miracles puisqu’il semblerait que plus personne ne meurt dans le bourg depuis que les gens ont vu les stigmates sur les mains de l’enfant. Esclamonde est croyante, dans son esprit elle s’est unie à Jésus. Cependant après avoir connu l’expérience de la maternité, entendant la foule s’agiter autour d’elle, elle se laisse prendre au jeu, il semble que ce phénomène la dépasse, on vient lui demander conseil et tout cela lui monte à la tête, deviendrait-elle orgueilleuse ? J’ai aimé ce roman pour sa poésie et le style de l’auteure mais que dire du mensonge de celle que les gens prenaient pour une sainte ? Je sais que ce n’est qu’un roman qui d’ailleurs se termine de façon terrifiante mais j’ai nettement préféré le cœur cousu. 4/5
Carole Martinez
Galimard 2011
4ème de couverture
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire «oui» : elle veut faire respecter son voeu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte. Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.
Mon avis
Emmurée pour la vie, tel est le portrait d’Esclamonde, qui fut violée la veille de sa réclusion. Quelle innocence que cette jeune femme porte en son cœur car lui faudra plusieurs mois pour comprendre ce qui lui arrive. J’ai lu ce roman comme une légende, les croyances, les soi-disant miracles puisqu’il semblerait que plus personne ne meurt dans le bourg depuis que les gens ont vu les stigmates sur les mains de l’enfant. Esclamonde est croyante, dans son esprit elle s’est unie à Jésus. Cependant après avoir connu l’expérience de la maternité, entendant la foule s’agiter autour d’elle, elle se laisse prendre au jeu, il semble que ce phénomène la dépasse, on vient lui demander conseil et tout cela lui monte à la tête, deviendrait-elle orgueilleuse ? J’ai aimé ce roman pour sa poésie et le style de l’auteure mais que dire du mensonge de celle que les gens prenaient pour une sainte ? Je sais que ce n’est qu’un roman qui d’ailleurs se termine de façon terrifiante mais j’ai nettement préféré le cœur cousu. 4/5
lalyre- Nombre de messages : 5804
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odilette84- Nombre de messages : 2261
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Re: Carole MARTINEZ (France)
Ta critique donne envie Lalyre, je le rajoute à ma LAL!
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Carole MARTINEZ (France)
Du domaine des murmures
En 1187, Esclarmonde jeune fille de 17 ans refuse son mariage arrangé
avec un jeune homme pour lequel elle n'éprouve aucun sentiment. Elle
décide de se faire emmurer afin de consacrer sa vie à Dieu, mais elle va
emporter avec elle un terrible secret... Un roman qui se lit comme un
conte, servit d'une écriture magique et envoutante et qui évoque les
prémisses du féminisme au travers de personnages féminins fort
déterminés et courageux.
Ma note: 5/5
avec un jeune homme pour lequel elle n'éprouve aucun sentiment. Elle
décide de se faire emmurer afin de consacrer sa vie à Dieu, mais elle va
emporter avec elle un terrible secret... Un roman qui se lit comme un
conte, servit d'une écriture magique et envoutante et qui évoque les
prémisses du féminisme au travers de personnages féminins fort
déterminés et courageux.
Ma note: 5/5
Re: Carole MARTINEZ (France)
Je voulais le lire mais il était toujours pris à la biblio l'an dernier je le mets sur ma liste 2013
_________________
La Terre - Zola
Re: Carole MARTINEZ (France)
du domaine des murmures
Ce roman historique m'a réconcilié avec le genre, à part quelque pages relatant les croisades, j'ai adoré cette lecture.
L'histoire nous est conté par une jeune fille qui décide de s'emmurer plutot que d'obéir à son père ; nous sommes au moyen age, les femmes etaient sous la domination des hommes, elles n'avaient pas droit de parole, le courage de la narratrice nous touche.
Son enfermement va déclencher une frénésie religieuse autour du domaine des murmures, même le naissance de son enfant et la folie de son père font être interprété comme un don de dieu.
J'ai dévoré ce roman, vivant les entretiens d'Esclarmonde avec le monde extèrieur et sa réclusion, comme si j'étais moi même venu la visiter.
J'ai ouvert ce roman historique pour le challenge "historique" sans cela, je serais passé à coté d'une lecture interessante.
Ce roman historique m'a réconcilié avec le genre, à part quelque pages relatant les croisades, j'ai adoré cette lecture.
L'histoire nous est conté par une jeune fille qui décide de s'emmurer plutot que d'obéir à son père ; nous sommes au moyen age, les femmes etaient sous la domination des hommes, elles n'avaient pas droit de parole, le courage de la narratrice nous touche.
Son enfermement va déclencher une frénésie religieuse autour du domaine des murmures, même le naissance de son enfant et la folie de son père font être interprété comme un don de dieu.
J'ai dévoré ce roman, vivant les entretiens d'Esclarmonde avec le monde extèrieur et sa réclusion, comme si j'étais moi même venu la visiter.
J'ai ouvert ce roman historique pour le challenge "historique" sans cela, je serais passé à coté d'une lecture interessante.
Re: Carole MARTINEZ (France)
La terre qui penche
Carole Martinez
Galimard 20 août 2015
Quatrième de couverture
Blanche est morte en 1361 à l’âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort! La vieille âme qu’elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la petite fille qu’elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille partagent la même tombe et leurs récits alternent…. L’enfance se raconte au présent et la vieillesse s’émerveille, s’étonne, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y attend…..Veut-on l’offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent, que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais? ….Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois,
Ma petite chronique
Deux voix dans ce roman, l’une est une petite fille, l’autre est la vieille âme, qui partagent la même tombe, ensemble elles nous disent : Nous sommes mortes à l’âge de douze ans et depuis j’ai vieilli, infiniment, à regarder le monde sans en être…Nous retrouvons ce que fut l’univers de la petite fille, cela avec des textes ou la petite fille revit avec sa voix mélodieuse sa courte existence, tandis que la vieille âme n’est qu’émerveillement en l’écoutant se raconter au présent et lui dit : Si je me souviens de ma vie charnelle, c’est grâce à toi, mon enfance, ton sommeil nous protège de l’oubli. Et oui, dit la fillette, je dois me méfier de ces souvenirs qui n’en sont pas, il se peut que je m’invente une mémoire, que, n’ayant plus ni aiguille, ni tissus, ni mains, j’aie brodé cette histoire dans mon esprit, puisque c’est tout ce qu’il me reste. Il est terrible de vieillir par-delà la vie et de ne plus parvenir à démêler le vrai du faux, réplique la vieille âme…
Mon avis
Que l’on ne s’y trompe pas, ce roman n’est pas triste, bien sûr on y retrouve un univers singulier à la limite du rêve, de la magie côtoyant la violence, une certaine truculence, l’enfance dans l’imaginaire, une belle écriture poétique et somptueuse. Le lecteur se trouve au carrefour imaginaire de l’au-delà et du monde des vivants. Lors de ma lecture, j’ai rêvé et imaginé et me suis sentie bien sur cette terre qui penche….5/5
Carole Martinez
Galimard 20 août 2015
Quatrième de couverture
Blanche est morte en 1361 à l’âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort! La vieille âme qu’elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la petite fille qu’elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille partagent la même tombe et leurs récits alternent…. L’enfance se raconte au présent et la vieillesse s’émerveille, s’étonne, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y attend…..Veut-on l’offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent, que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais? ….Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois,
Ma petite chronique
Deux voix dans ce roman, l’une est une petite fille, l’autre est la vieille âme, qui partagent la même tombe, ensemble elles nous disent : Nous sommes mortes à l’âge de douze ans et depuis j’ai vieilli, infiniment, à regarder le monde sans en être…Nous retrouvons ce que fut l’univers de la petite fille, cela avec des textes ou la petite fille revit avec sa voix mélodieuse sa courte existence, tandis que la vieille âme n’est qu’émerveillement en l’écoutant se raconter au présent et lui dit : Si je me souviens de ma vie charnelle, c’est grâce à toi, mon enfance, ton sommeil nous protège de l’oubli. Et oui, dit la fillette, je dois me méfier de ces souvenirs qui n’en sont pas, il se peut que je m’invente une mémoire, que, n’ayant plus ni aiguille, ni tissus, ni mains, j’aie brodé cette histoire dans mon esprit, puisque c’est tout ce qu’il me reste. Il est terrible de vieillir par-delà la vie et de ne plus parvenir à démêler le vrai du faux, réplique la vieille âme…
Mon avis
Que l’on ne s’y trompe pas, ce roman n’est pas triste, bien sûr on y retrouve un univers singulier à la limite du rêve, de la magie côtoyant la violence, une certaine truculence, l’enfance dans l’imaginaire, une belle écriture poétique et somptueuse. Le lecteur se trouve au carrefour imaginaire de l’au-delà et du monde des vivants. Lors de ma lecture, j’ai rêvé et imaginé et me suis sentie bien sur cette terre qui penche….5/5
lalyre- Nombre de messages : 5804
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Carole MARTINEZ (France)
La terre qui penche
J’ai mis quelques pages avant d’entrer dans l’univers et la vie de Blanche mais j’ai ensuite été adoré ce livre. Je n’ai pas lu le domaine des murmures pas encore donc je n’ai pas comme certains comparé les deux romans.Les deux voix alternent la vieille âme de Blanche et la petite fille de 12 ans. On sait rapidement que son père la conduit chez celui qu’elle doit épouser je me suis dit qu’elle avait préféré la mort plutôt que le mariage mais non c’est l’endroit où elle sera finalement la plus heureuse car elle va enfin apprendre à lire. J’ai beaucoup aimé le personnage de Blanche , vive, curieuse et tendre et le coté magique et fantastique du livre. La rivière se fait femme et raconte son histoire Un très beau récit à la manière d’un conte à ne pas rater
4.75/5
J’ai mis quelques pages avant d’entrer dans l’univers et la vie de Blanche mais j’ai ensuite été adoré ce livre. Je n’ai pas lu le domaine des murmures pas encore donc je n’ai pas comme certains comparé les deux romans.Les deux voix alternent la vieille âme de Blanche et la petite fille de 12 ans. On sait rapidement que son père la conduit chez celui qu’elle doit épouser je me suis dit qu’elle avait préféré la mort plutôt que le mariage mais non c’est l’endroit où elle sera finalement la plus heureuse car elle va enfin apprendre à lire. J’ai beaucoup aimé le personnage de Blanche , vive, curieuse et tendre et le coté magique et fantastique du livre. La rivière se fait femme et raconte son histoire Un très beau récit à la manière d’un conte à ne pas rater
4.75/5
Re: Carole MARTINEZ (France)
La terre qui penche
Ben, malgré le post très alléchant de Lalyre,
moi, ce livre m’a vraiment super ennuyée...
Au début on entre bien dans le sujet,
Mais toutes ses comptines, ses » dits » ....
A la longue, n’arrivais vraiment plus à m’interesser a cette rivière, La Loue,
A cette terre qui penche, à tout ce moyen âges très convenu
c’est bien écrit, mais quel ennui! Alors que je suis à court de lectures captivantes....
2/5
Ben, malgré le post très alléchant de Lalyre,
moi, ce livre m’a vraiment super ennuyée...
Au début on entre bien dans le sujet,
Mais toutes ses comptines, ses » dits » ....
A la longue, n’arrivais vraiment plus à m’interesser a cette rivière, La Loue,
A cette terre qui penche, à tout ce moyen âges très convenu
c’est bien écrit, mais quel ennui! Alors que je suis à court de lectures captivantes....
2/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Carole MARTINEZ (France)
Du domaine des murmures
Résumé (babélio )
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire "oui" : elle veut faire respecter son vœu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte.
Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.
Mon avis : j'ai beaucoup apprécié cette lecture ( pour le thème Moyen Age ) pour diverses raisons :
-J'ai aimé l'histoire d'Esclarmonde, recluse qui préfère être emmurée que mariée à un homme dont elle ne veut pas.
-J'ai aimé la façon dont l'histoire est contée : c'est très mystique, pendant ses rêves Esclarmonde voit le monde, voit son père se battre jusqu'en Terre Sainte.
J'ai aimé l'héroïne, sa personnalité, sa détermination, son aura, sa folie.
J'ai aimé l'écriture : elle est très délicate, sensible, poétique, envoutante pour aborder des thèmes pourtant sombres, cruels.
Un conte médiéval puissant et envoutant sur une époque bien violente et cruelle où la femme n'était pas grand chose...
Ma note : 4/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Carole MARTINEZ (France)
J'ai craqué lors de notre visite au musée de Cluny... Je ne vais pas tarder à le lire...
Awara- Nombre de messages : 7149
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Carole MARTINEZ (France)
J'ai Cœur cousu dans ma PAL depuis un moment, je découvrirai cette auteure avec celui-ci et si son style me plaît je me lancerai dans Le domaine des murmures
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Carole MARTINEZ (France)
J'ai parcouru les avis sur le coeur cousu que je ne connais pas et c'est vrai qu'il donne envie avec tous ces avis très positifs. Je l'inscris sur ma LALCyrielle a écrit:J'ai Cœur cousu dans ma PAL depuis un moment, je découvrirai cette auteure avec celui-ci et si son style me plaît je me lancerai dans Le domaine des murmures
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Carole MARTINEZ (France)
Du domaine des Murmures
Carole Martinez
Folio - 2013 - 226 pages
Le domaine des Murmures se trouve sur les bords de La Loue. Ce sont les pierres du château en ruine qui chuchotent l’histoire d’Esclarmonde. En 1187, la jeune fille de quinze ans demande à être emmurée dans une petite chapelle attenante au château familial pour échapper à un mariage qui la rebute,. Elle va contre la décision de son père qui ne peut s’opposer à Dieu. Sous l’emprise de la boisson, il la viole la veille de sa réclusion.
Eslarmonde est considérée une sainte qui écoute et conseille les pèlerins qui viennent la visiter. Et l’enfant qui nait neuf mois plus tard est vu comme un enfant du miracle, d’autant plus qu’il a les mains percées comme les stigmates du Christ… ce phénomènes n’ayant pourtant rien de divin, puisque c’est l’oeuvre de la rage de son père en découvrant l’enfant.
Esclarmonde, pousse ce dernier, pour l’expiation de ses péchés, à partir pour en croisade. Il part à la suite de Frédéric Barberousse qui mène la troisième croisade.
De belles pages relatent les visions qu’elle a pendant lesquelles, à travers le yeux de son père elle voit la débâcle dans laquelle se trouve les croisés en terre sainte.
Carole Martinez raconte une expérience mystique qui s’est répandue dans l’orient chrétien et a atteint son maximum au bas moyen-âge. Des femmes choisissaient volontairement de se laisser enfermer jusqu’à la fin de leurs jours pour diverses raisons. Mais le choix de vie fait à quinze ans peut s’avérer lourd à porter avec les années. Progressivement Esclarmonde s’interroge sur le silence de Dieu face à des situations injustes et à l’hypocrisie et lorsque l’évêque lui demande de ne plus prononcer un mot pour protéger le secret de son père, elle réalise qu’elle ne pourra plus tenir son voeu de réclusion.
L’écriture est fluide, poétique, elle utilise parfois des expressions propres au Moyen-âge, mais avec mesure. L’auteur dépeint l’occident médiéval avec justesse, sa violence et sa brutalité, les relations entre les différents personnages selon leur hiérarchie, vassal et suzerain, laïcs et religieux, les croyances et superstitions qui avaient cours. Des croyances dont tous n’étaient pas dupes qui pouvaient être entretenues pour le bénéfice de certains,des hommes d’église en particulier. Elle utilise aussi dans à son profit des légendes franc-comtoises comme celle de la Vouivre dans le personnage de Bérangère dont le cheveux deviennent verts.
Carole Martinez conte la vie d’une jeune fille de quinze ans qui n’a de choix que de se marier avec l’homme choisi par son père ou de se marier avec Dieu. C’est l’aspiration à la liberté qui a poussé Esclarmonde à demander à se faire emmurer, elle a cherché ce qui lui permettrait de s’émanciper du pouvoir des hommes.
Note: 4 /5
Carole Martinez
Folio - 2013 - 226 pages
Le domaine des Murmures se trouve sur les bords de La Loue. Ce sont les pierres du château en ruine qui chuchotent l’histoire d’Esclarmonde. En 1187, la jeune fille de quinze ans demande à être emmurée dans une petite chapelle attenante au château familial pour échapper à un mariage qui la rebute,. Elle va contre la décision de son père qui ne peut s’opposer à Dieu. Sous l’emprise de la boisson, il la viole la veille de sa réclusion.
Eslarmonde est considérée une sainte qui écoute et conseille les pèlerins qui viennent la visiter. Et l’enfant qui nait neuf mois plus tard est vu comme un enfant du miracle, d’autant plus qu’il a les mains percées comme les stigmates du Christ… ce phénomènes n’ayant pourtant rien de divin, puisque c’est l’oeuvre de la rage de son père en découvrant l’enfant.
Esclarmonde, pousse ce dernier, pour l’expiation de ses péchés, à partir pour en croisade. Il part à la suite de Frédéric Barberousse qui mène la troisième croisade.
De belles pages relatent les visions qu’elle a pendant lesquelles, à travers le yeux de son père elle voit la débâcle dans laquelle se trouve les croisés en terre sainte.
Carole Martinez raconte une expérience mystique qui s’est répandue dans l’orient chrétien et a atteint son maximum au bas moyen-âge. Des femmes choisissaient volontairement de se laisser enfermer jusqu’à la fin de leurs jours pour diverses raisons. Mais le choix de vie fait à quinze ans peut s’avérer lourd à porter avec les années. Progressivement Esclarmonde s’interroge sur le silence de Dieu face à des situations injustes et à l’hypocrisie et lorsque l’évêque lui demande de ne plus prononcer un mot pour protéger le secret de son père, elle réalise qu’elle ne pourra plus tenir son voeu de réclusion.
L’écriture est fluide, poétique, elle utilise parfois des expressions propres au Moyen-âge, mais avec mesure. L’auteur dépeint l’occident médiéval avec justesse, sa violence et sa brutalité, les relations entre les différents personnages selon leur hiérarchie, vassal et suzerain, laïcs et religieux, les croyances et superstitions qui avaient cours. Des croyances dont tous n’étaient pas dupes qui pouvaient être entretenues pour le bénéfice de certains,des hommes d’église en particulier. Elle utilise aussi dans à son profit des légendes franc-comtoises comme celle de la Vouivre dans le personnage de Bérangère dont le cheveux deviennent verts.
Carole Martinez conte la vie d’une jeune fille de quinze ans qui n’a de choix que de se marier avec l’homme choisi par son père ou de se marier avec Dieu. C’est l’aspiration à la liberté qui a poussé Esclarmonde à demander à se faire emmurer, elle a cherché ce qui lui permettrait de s’émanciper du pouvoir des hommes.
Note: 4 /5
Awara- Nombre de messages : 7149
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
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