Audur Ava OLAFSDOTTIR (Islande)

MISS ISLANDE :
Prix Médicis étranger 2019


     Pour le résumé, voir les avis de Lalyre et du Petit Montagnard ci-dessus.

     J’ai failli abandonner cette lecture dès le début, à cause de l’écriture que je trouvais bien « plate ». Mais l’histoire est plaisante, elle se passe en Islande, c’est rafraîchissant  , l’héroïne est sympathique et c’est tout de même assez agréable à lire. Mais la fin m’a vraiment fait tomber des nues. Parce que je ne croyais pas que le livre était fini ; j’ai même cherché sur internet s’il y avait une suite.... mais non ! Et j’en suis très déçue; 

    Je ne pense pas lire un autre livre de cette auteur, son écriture ne me plaît vraiment pas. Il y aurait un certain charme à ses romans mais je les trouve mal écrits.

    Tout de même 3/5

L’EMBELLIE :
Zulma - 395 pages.


    C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande. En ce ténébreux mois de Novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu’à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes…

     Eh bien, il ne faut dire jamais : j’y suis revenue à Audur Ava Olafsdottir !  
     Celui-ci est un roman agréablement « déjanté » parsemé d’humour et aussi d’émotion, et plein de charme. C’est l’Islande avec ses paysages et son climat, c’est l’attachement qui se crée  entre une femme qui ne voulait pas d’enfant et une petit homme sourd et presque aveugle, ce sont les rencontres qui se font au hasard du chemin, c’est le désir d’une femme de se retrouver, grâce au voyage et au retour dans le village de sa grand mère, et aussi grâce, il faut le dire, à deux gros lots gagnés juste avant. Le personnage de l’ex mari est vraiment horripilant ! 
     Au final, bonne petite lecture sympathique qui me réconcilie un peu avec Audur.
     (Plein de recettes à la fin du livre )

3,5/5

Rosa Candida
Points - 352 pages - Mai 2011




Quatrième de couverture : Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

Mon avis : les personnages sont bien fouillés, l’écriture est délicate, l’autrice soigne le rythme en jonglant habilement entre scènes cocasses et développement des sentiments. Elle choisit l’humour plutôt que le pathos pour nous raconter l’histoire de ce jeune homme qui doit surmonter le deuil de sa mère et trouver sa voie. De bonnes choses donc, et d’ailleurs à sa sortie le livre a eu beaucoup de succès.
Mais allez savoir pourquoi, je n’ai pas du tout accroché. Ce roman m’a paru assez long et redondant. Comme si l’autrice avait en priorité créé des personnages en se disant que l’intrigue se mettrait en place toute seule. Or, il n’en est rien. Et à la longue, les discussions autour des films, les descriptions de repas et les coups de fil au papa resté en Islande m’ont ennuyée.
Encore un livre que j’ai l’impression de lire “trop tard” car il fait penser à un style assez présent dans les années 2000-2010 : intrigue minimaliste et profusion de bons sentiments entre des personnages qui se veulent attachants. Je n’ai rien contre et ai apprécié certains d’entre eux, mais là la magie n’a pas opéré.

Ma note : 2,75/5