Albert RUSSO (Belgique)
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Albert RUSSO (Belgique)
Léodine l’africaine
Albert Russo
Ginkgo éditeur
205 pages
Mon résumé
Elisabethville qui maintenant s’appelle Lubumbashi après la guerre 1940-45, c’est là qu’est née Léodine qui est la narratrice de ce livre. Sa mère et son père un G.I se sont mariés et sont partis vers l’Amérique. C’est lors de naissance de Léodine que son père s’est tué lorsque son avion s’est écrasé dans le nord du Soudan. Sa mère et l’enfant se sont réfugiés chez les grand-parents maternels, folle de chagrin ayant perdu l’être aimé et malgré les critiques de ses parents, la maman de Léodine mène une vie dissolue. Les années passent, Léodine entre en adolescence, sa mère et elle vivent avec un brave homme dans un petit bungalow, mais la jeune fille a du mal à se faire des amies, d’autant plus que l’un de ses jeunes oncles lui révèle que son père américain a des ancêtres qui furent esclaves, donc elle aurait du sang noir bien qu’elle soit blanche, ce qui la traumatise. Il faut dire que lors de cette époque, les noirs ne pouvaient se mélanger aux blancs....Mais ce qu’elle a fait avec un noir qui est le frère de sa seule amie la culpabilise, tout d’abord parce que c’est un péché, ensuite le mélange de couleur interdit....Innocente à cette âge, elle imagine qu’elle est enceinte, heureusement grâce une discussion avec sa mère, elle est rassurée. Mais elle ne doit plus rester dans cette univers, elle ira faire ses études en Amérique ou elle retrouve ses grands-parents paternels....
Mon avis
En commençant ma lecture je pensais suivre Léodine à la recherche de ses racines mais non, c’est le récit de la vie d’une fillette dans ce qui était le Congo et des légendes écrites en italique. L’auteur nous fait de belles descriptions sur le Rwanda d’alors et de ses Grands Lacs car je ne connaissais pas grand chose de cette époque, j’ai surtout lu beaucoup sur les massacres des Tutsis par les Hutus....Voila ce qui a beaucoup changé mon point de vue sur ce pays qui n’est plus le même. Ce que j’ai retiré de ce livre est une sorte d’apaisement sur fond d’odeurs, de lumière et de beauté des paysages, une sorte de paradis perdu ou les bruits, les sensations ne sont plus pareils....Bien qu’ayant appris lors de ma lecture que tout n’était pas rose sous l’égide de Léopold ll et de ses sbires. Ce livre est un récit mais aussi un documentaire sur ce pays d’autrefois. 4/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Albert RUSSO (Belgique)
Exils africains
Et il y eut David-Kanza
Albert Russo
Ginkgo Editeur mars 2010
196 pages
4ème de couverture
Roman à trois voix, " Exils africains " évoque de manière saisissante l'univers colonial tel que le vivent les trois protagonistes. Sandro Romano-Livi, le juif italien, qui quitta son île méditerranéenne, à destination du Congo belge et qui nous entraîne dans la région du Katanga et des Grands Lacs à la découverte de cette Afrique coloniale et de ses populations. Florence Simpson, sa fiancée anglicane, ayant grandi en Rhodésie du Sud (le Zimbabwe d'aujourd'hui). Elle nous parle de son enfance et de son mariage avec Sandro, de la naissance de leurs deux filles, Astrid et Dalia. Mais aussi de leur nouvelle vie en Italie après les sanglants événements survenus au Congo, après l'Indépendance. Elle et son mari auront ainsi vécu un double exil. Enfin, la parole est donnée à David-Kanza (Daviko), l'enfant métis que le meilleur ami de Sandro a eu avec une Congolaise, et que Sandro adoptera. Chacune de ces voix, avec délicatesse mais réalisme nous livre sa vision de l'Afrique coloniale et nous questionne sur les blessures de l'exil.
Mon avis
En suivant le journal de chacune de ces trois voix, on connait leur vie certes, mais ce qui m’a intéressée c’est surtout le côté historique, je vais essayer de m’expliquer. Le premier journal est celui de Sandro qui est né sur l’île de Rhodes dans la première décennie du XXème siècle, et voila c’est pour lui l’occasion de nous conter l’histoire de Rhodes depuis l’Antiquité jusque la Grande Inquisition, en 1492, mais que l’on se rassure cela ne prend qu’une page. il nous conte son enfance, les déménagements avec ses parents, son adolescence, l’adoption de David-Kanza né d’une jeune femme noire et dont le père est un ami de Sandro,sa rencontre avec Florence qui restera l’amour de sa vie, deux filles naîtront de leur union....On passe au journal de Florence, parlant de ses filles, de l’Afrique du Sud et de l’apartheid qui avait corrompu l’âme des blancs sans qu’ils s’en rendent vraiment compte, de Ian Smith qui a fait sa déclaration unilatérale d’indépendance en 1964, de David qu’elle a accepté comme un fils mais aussi de ses deux frères dont l’un meurt très jeune. Ce que j’ai particulièrement aimé c’est le superbe poème intitulé “ La parole ressuscitée “ que David a écrit la dernière année de ses études secondaires.......Et nous voici dans le journal de David-Kanza que j’ai trouvé émouvant par l’amour et l’amitié que son récit inspire, quel amour filial pour son Papa Sandro et Florence qu’il appelle “ Mafleur “ et l’amitié pour ses petites soeurs. Il nous dit qu’il est né au début des années quarante dans un village de la province de Kivu. nous parle de son père biologique qui ne pouvait pas le reconnaître cela selon les volontés de ses grand^parents maternels. Je dois dire que j’ai aimé David qui est un garçon très attachant. Je n’ai pas dit grand chose de ce livre que j’ai trouvé intéressant sur l’Histoire du Congo décrite par petites touches jamais ennuyeuses, J’ai aimé l’histoire de cette famille avec les détails sur leur vie que je ne dévoile pas, la fin m’a vraiment émue. Un livre que je recommande vivement et sans parti pris c’est pour moi un gros coup de coeur. 5/5
Et il y eut David-Kanza
Albert Russo
Ginkgo Editeur mars 2010
196 pages
4ème de couverture
Roman à trois voix, " Exils africains " évoque de manière saisissante l'univers colonial tel que le vivent les trois protagonistes. Sandro Romano-Livi, le juif italien, qui quitta son île méditerranéenne, à destination du Congo belge et qui nous entraîne dans la région du Katanga et des Grands Lacs à la découverte de cette Afrique coloniale et de ses populations. Florence Simpson, sa fiancée anglicane, ayant grandi en Rhodésie du Sud (le Zimbabwe d'aujourd'hui). Elle nous parle de son enfance et de son mariage avec Sandro, de la naissance de leurs deux filles, Astrid et Dalia. Mais aussi de leur nouvelle vie en Italie après les sanglants événements survenus au Congo, après l'Indépendance. Elle et son mari auront ainsi vécu un double exil. Enfin, la parole est donnée à David-Kanza (Daviko), l'enfant métis que le meilleur ami de Sandro a eu avec une Congolaise, et que Sandro adoptera. Chacune de ces voix, avec délicatesse mais réalisme nous livre sa vision de l'Afrique coloniale et nous questionne sur les blessures de l'exil.
Mon avis
En suivant le journal de chacune de ces trois voix, on connait leur vie certes, mais ce qui m’a intéressée c’est surtout le côté historique, je vais essayer de m’expliquer. Le premier journal est celui de Sandro qui est né sur l’île de Rhodes dans la première décennie du XXème siècle, et voila c’est pour lui l’occasion de nous conter l’histoire de Rhodes depuis l’Antiquité jusque la Grande Inquisition, en 1492, mais que l’on se rassure cela ne prend qu’une page. il nous conte son enfance, les déménagements avec ses parents, son adolescence, l’adoption de David-Kanza né d’une jeune femme noire et dont le père est un ami de Sandro,sa rencontre avec Florence qui restera l’amour de sa vie, deux filles naîtront de leur union....On passe au journal de Florence, parlant de ses filles, de l’Afrique du Sud et de l’apartheid qui avait corrompu l’âme des blancs sans qu’ils s’en rendent vraiment compte, de Ian Smith qui a fait sa déclaration unilatérale d’indépendance en 1964, de David qu’elle a accepté comme un fils mais aussi de ses deux frères dont l’un meurt très jeune. Ce que j’ai particulièrement aimé c’est le superbe poème intitulé “ La parole ressuscitée “ que David a écrit la dernière année de ses études secondaires.......Et nous voici dans le journal de David-Kanza que j’ai trouvé émouvant par l’amour et l’amitié que son récit inspire, quel amour filial pour son Papa Sandro et Florence qu’il appelle “ Mafleur “ et l’amitié pour ses petites soeurs. Il nous dit qu’il est né au début des années quarante dans un village de la province de Kivu. nous parle de son père biologique qui ne pouvait pas le reconnaître cela selon les volontés de ses grand^parents maternels. Je dois dire que j’ai aimé David qui est un garçon très attachant. Je n’ai pas dit grand chose de ce livre que j’ai trouvé intéressant sur l’Histoire du Congo décrite par petites touches jamais ennuyeuses, J’ai aimé l’histoire de cette famille avec les détails sur leur vie que je ne dévoile pas, la fin m’a vraiment émue. Un livre que je recommande vivement et sans parti pris c’est pour moi un gros coup de coeur. 5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Albert RUSSO (Belgique)
Ca a l'air bien ça , je le note ! Merci Lalyre.
Clochette- Nombre de messages : 2135
Age : 50
Location : Nantes Bretagne
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Albert RUSSO (Belgique)
Je pense que tu aimeraisClochette a écrit:Ca a l'air bien ça , je le note ! Merci Lalyre.
Bonne lecture
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Albert RUSSO (Belgique)
Sang mêlé ou ton fils Léopold
Albert Russo
Gincko Editeur 2007
201 pages
4ème de couverture
Présentation de l'éditeur
Elisabethville, Congo belge, fin des années cinquante. Léopold Kitoko Wilson, le jeune métis, adopté par Harry Wilson " un Blanc " et Mania Malkia, la nourrice, africaine au cœur d'or et " forte gueule " forment une famille improbable et singulière. Roman à trois voix, " Sang mêlé " aborde avec délicatesse et réalisme l'univers colonial tel que le vivent les trois protagonistes. Il nous parle de la quête d'identité de Léo, pris entre deux mondes. Il nous parle aussi de l'homosexualité de Harry, cause de son exclusion du cercle des colons. Il nous parle de Mama Malkia, plus tout à fait africaine, mais noire aux yeux de tous. Il nous parle aussi de la décolonisation et évoque de manière saisissante l'atmosphère du Congo belge à la veille de l'indépendance. Chacune de ces voix nous parle de la difficulté à vivre sa différence. Chacune de ces voix nous livre sa vision de l'époque coloniale dans un questionnement sans outrance mais, sans compromis.
Mon avis
Ce que je pense des trois personnages principaux
Harry Wilson, homme au grand coeur mais quelle faiblesse vis à vis de Giorgos, son amant jaloux et violent.
Mama Malkia, africaine opulente au service de Harry, une femme qui ne mâche pas ses mots qui aime Léopold comme un fils.
Léopold à la recherche de son identité, essaye de trouver ses repaires car il vit entre deux personnes totalement différentes, l’africaine et son père blanc homosexuel.
Ce que je pense du roman
Ecrit avec un certain réalisme, je pense que pour l’auteur c’est un retour vers le Congo de son enfance, le fond et la forme par les thèmes abordés ( racisme, homosexualité, l’exclusion et la différence m’ont accrochée mais la fin m’a parue inachevée et m’a laissée assez perplexe. J’ai tout de même apprécié cette lecture...4/5
Albert Russo
Gincko Editeur 2007
201 pages
4ème de couverture
Présentation de l'éditeur
Elisabethville, Congo belge, fin des années cinquante. Léopold Kitoko Wilson, le jeune métis, adopté par Harry Wilson " un Blanc " et Mania Malkia, la nourrice, africaine au cœur d'or et " forte gueule " forment une famille improbable et singulière. Roman à trois voix, " Sang mêlé " aborde avec délicatesse et réalisme l'univers colonial tel que le vivent les trois protagonistes. Il nous parle de la quête d'identité de Léo, pris entre deux mondes. Il nous parle aussi de l'homosexualité de Harry, cause de son exclusion du cercle des colons. Il nous parle de Mama Malkia, plus tout à fait africaine, mais noire aux yeux de tous. Il nous parle aussi de la décolonisation et évoque de manière saisissante l'atmosphère du Congo belge à la veille de l'indépendance. Chacune de ces voix nous parle de la difficulté à vivre sa différence. Chacune de ces voix nous livre sa vision de l'époque coloniale dans un questionnement sans outrance mais, sans compromis.
Mon avis
Ce que je pense des trois personnages principaux
Harry Wilson, homme au grand coeur mais quelle faiblesse vis à vis de Giorgos, son amant jaloux et violent.
Mama Malkia, africaine opulente au service de Harry, une femme qui ne mâche pas ses mots qui aime Léopold comme un fils.
Léopold à la recherche de son identité, essaye de trouver ses repaires car il vit entre deux personnes totalement différentes, l’africaine et son père blanc homosexuel.
Ce que je pense du roman
Ecrit avec un certain réalisme, je pense que pour l’auteur c’est un retour vers le Congo de son enfance, le fond et la forme par les thèmes abordés ( racisme, homosexualité, l’exclusion et la différence m’ont accrochée mais la fin m’a parue inachevée et m’a laissée assez perplexe. J’ai tout de même apprécié cette lecture...4/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
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