Yasushi INOUE (Japon)

De : Calou Envoyé : 2002-11-18 17:01
Yasushi INOUÉ - Le fusil de chasse

Voici l'histoire d'une passion qui tourne au drame, racontée sous la forme d'une correspondance: trois lettres de trois femmes différentes qui ont croisé la vie d'un homme solitaire omniprésent.
Trois éclairages nouveaux que l'on découvre au fil de la lecture ... mais aussi trois regards qui s'opposent nettement aus autres!
Je n'en dirais pas plus pour ceux et celles qui ne l'ont pas lu !
C'est une très belle histoire d'amour, dans un style simple et poétique (à la japonaise!)
C'est un tout petit livre qui se lit très vite !

Note:4/5

---

De : nimbus Envoyé : 10/04/2003 21:45
Yasushi INOUÉ - Le faussaire

Un tout petit livre, couleur rose bonbon, et qui se déguste comme ....un bonbon!
Il s'agit d'un recueuil de trois nouvelles, trois petits riens, trois petites perles.

La plus conséquente s'intitule "le faussaire": un peintre doué et reconnu et son ami de jeunesse, imitateur plus ou moins talentueux.
Le biographe du premier découvre l'existence du second.
Deux vies en parallele, le plus fort a t il désesperé le plus faible?

75 pages ! j'adore les nouvelles! on a toujours l'impression que l'auteur aurait pu quand même nous en dire un peu plus!

note: 5/5 et merci pour le bonbon!

---

De : Bernie Envoyé : 11/10/2003 08:04
Yasushi INOUÉ - Le fusil de chasse

J'ai lu ce livre. En fait, ce sont trois récits à la première personne, sous forme de lettres, qui expliquent les relations entre les différents personnages. Tout gravite autour de la liason d'un homme marié, Josuké, et d'une femme divorcée, mère d'une grande fille.
Je note aussi 5/5.

---

De : Mousseliine Envoyé : 19/11/2003 22:57
Yasushi INOUÉ - Le fusil de chasse
(LGF/poche, 1992, 87 p.)

C'est l'histoire d'un homme qui a été infidèle à sa femme avec la cousine et amie de celle-ci. Trois jours après la mort de sa maîtresse, Saïko, il reçoit trois lettres de trois femmes différentes: Shoko, la fille de Saïka, qui a eu connaissance de la liaison entre sa mère et l'homme en lisant le journal personnel de sa mère; Mirado, sa femme, qui décide de le quitter; Saïko, la maîtresse, qui s'est suicidée... Trois femmes qui ont toutes vécu douleureusement cet amour adultère, chacune à leur façon.

L'écriture est magnifique, sobre, dépouillée, distante bref typiquement japonaise mais dans ce qu'il y a de mieux.

88 pages qui se lisent avec recueillement, faut pas s'en priver, c'est un chef d'oeuvre ce bouquin, aucun défaut, toutes les phrases sont écrites avec perfection.

Note : 5/5


Yasushi Inoué, né en 1907, est un des plus célèbres romanciers japonais d'aujourd'hui. Il a reçu, en 1950, le prix Akutagawa, la plus prestigieuse récompense littéraire du japon, pour Le fusil de chasse.

Merci Laetitia...

Les nombreux fans de Aki Shimazaki ce livre est pour vous. Beaucoup de ressemblances dans le genre.

---

De : Felindra2775 Envoyé : 03/02/2005 08:14
Yasushi INOUÉ - Nuages garance
Langue : Français Éditeur : Philippe Picquier (28 septembre 2001)
Format : Poche-128 p.
ISBN : 2877305600

Les enfants dont nous parle moue jouent, sautent, rient, font des pâtés de sable, pleurent comme il est normal de le faire à leur âge. Mais lorsqu'ils sont de gré ou de force plongés dans le monde des adultes, la candeur et la naïveté qu'on associe à l'enfance se muent en une intuition aiguë et en une intelligence des situations les plus complexes. Ils n'hésitent pas alors à perturber le jeu des adultes, ils aiment fureter là où il ne faut pas et peuvent aussi connaître les tourments de la jalousie et les humiliations, en même temps que de grands émois

Mon avis :8 petites histoires courtes, faciles à lire mais qui ne me laisseront pas un grand souvenir. Un peu enfantin à mon goût et il manque un brin de poésie. Je reste un peu sur ma faim. Je m'attendais à mieux vu les autres critiques de ses livres. Je pense qu'il a dû écrire beaucoup mieux. Mais c'est celui-ci que j'avais à la biblio.

2/5

---

De : Felindra2775 Envoyé : 03/03/2005 08:21
Yasushi INOUÉ - Le Fusil de Chasse

L'histoire d'une liaison, source de passion, de rupture et de mort, racontée à travers trois lettres inoubliables dans un style glacé et brûlant qui fait de ce court roman un chef-d'oeuvre universel. Poète, nouvelliste et romancier, Yasushi Inoué (1907-1991) restera sans doute le plus grand et le plus populaire écrivain japonais de son temps. Son oeuvre, d'une richesse exceptionnelle, aborde tour à tour avec le même bonheur toutes les formes de l'écriture. Depuis la parution, voici près de trente ans, du Fusil de chasse, elle a connu en France un succès qui ne s'est jamais démenti.

Mon avis :Rien à voir avec "Nuages Garance". J'ai beaucoup aimé. Belle histoire d'amour lourde de conséquences. Dur,dur, l'adultère. Cet homme qui reçoit trois lettres de femmes qui racontent comment elles ont vécu cette tromperie. L'écriture est pleine de poésie, simple, facile à lire, magnifique, un régal. De la grande littérature japonaise.

4.5/5

---

De : 2550Chimère Envoyé : 25/06/2005 18:59
Yasushi INOUÉ - LE MAITRE DE THE
ed Stock/212p

Résumé : 1591 le grand maître du thé Rikyu se suicide sur ordre du gouverneur Taïko Hideyoshi. Pendant les trentes années qui suivent Honkakubo son disciple s'interroge : pourquoi Rikyu n'a t-il pas demandé sa grâce à Hideyoshi qui la lui aurait accordé très certainement ? Tout en continuant à dialoguer de façon imaginaire avec son maître et au gré de rencontres avec d'autres maîtres du thé, il finira par découvrir la clé de l'énigme...

Mon avis : Bienvenue dans le monde de la cérémonie du thé. On parle de thé, de tasse, des divers instruments autour du thé. Et puis l'on croise des grands maîtres et le mystère de la mort de Rikyu plane sur chaque rencontre d'autant que 2 autres maîtres ses amis ont également mis fin à leurs jours. Y a t-il eut un pacte de mort entre ces 3 hommes ? Petit roman intimiste sur une spécificité japonaise : le chanoyu et les grands noms qui ont codifié cette cérémonie.

Ma note : 3,5/5

---

De : SphinxCoco Envoyé : 05/03/2006 18:51
Yasushi INOUÉ - Le fusil de chasse


Trois belles lettres dans ce court roman, trois missives qui tournent autour de cet homme, Josuke Misugi.
Une vient de la fille de sa maîtresse, qui lui explique qu'elle a lu le journal intime de sa mère et qu'elle sait pourquoi celle-ci est morte.
La seconde vient de sa femme légitime, Midori, qui scelle leur destin d'époux en annonçant qu'elle part et attend des nouvelles de leur divorce.
Enfin, la plus émouvante est la dernière, écrite par la maîtresse de Josuke, Saïko, peu avant son suicide.

Bien sûr, tout réside dans le romantisme, avec une belle écriture empreinte de métaphores, mais c'est également un texte très réaliste, très poignant.
La déchéance du couple Misugi, et la fameuse scène avec le fusil de chasse est déconcertante. Jusqu'où aurait Josuke aurait-il pu aller par amour pour Saïko ? Aurait-il commis l'irréparable, comme elle l'a ensuite fait en se suicidant à petit feu ?
Ces lettres laissent un amateur de chasse sans rien, délaissé par sa femme et la famille de sa maîtresse, tant de détresse palpable dans ce courrier qu'il envoie à ce poète en mal d'écriture. C'est très beau.

Ma note : 4/5

---

De : grenouille Envoyé : 16/07/2006 12:40
Yasushi INOUÉ - Le fusil de chasse

Un très beau roman. Cete histoire est racontée par petites touches. Je n'ai pas bien compris pourquoi le lecteur du poème s'est senti interpellé par le narrateur et pourquoi il lui a envoyé ses lettres très personnelles.
Mais plus l'histoire avance, plus on découvre des niveaux de compréhension subtils. La construction nous trompe, on suit le narrateur qui lit et on croit comprendre alors que chaque lettre, en montrant un autre aspect de la réalité, nous prouve qu'il faut se méfier des apparences et que l'âme humaine n'est jamais tout à fait nue.
Une belle écriture, limpide. A lire.

Note : 3,5/5.

---

De : Chantal5500 Envoyé : 12/03/2007 21:52
Yasushi INOUÉ - LE FUSIL DE CHASSE
Stock - 106 pages.

L'histoire d'un adultère et donc aussi d'un amour, racontée sous la forme de trois lettres de femmes adressées à un homme : la première est celle de la fille de la maîtresse qui vient de décéder, la deuxième est celle de l'épouse trompée et la dernière est celle, posthume, de la maîtresse elle-même.

Voilà un petit livre qui se lit d'une traite où j'ai beaucoup apprécié l'écriture, sobre, très caractéristique de la culture japonaise, et aussi la construction du récit en trois missives qui nous révèle trois vues à la fois très différentes et très complémentaires de cet amour, cet adultère qui pourrait, au premier abord, apparaître simplement banal. Par contre, je suis restée très extérieure émotionnellement, plutôt spectatrice, je n'ai pas été "emportée" par le récit et cela m'a un peu déçue au final.

4/5

---

De : liza_lou55 Envoyé : 06/10/2007 15:57
Yasushi INOUÉ - Le fusil de chasse
(Stock, 106 pages)

Trois femmes, trois lettres adressées à Misugi, homme solitaire. Trois points de vue différents d'une même histoire d'amour tournant au drame. Il y a la lettre de la fille de la maitresse morte depuis peu, mélange de colère et d'incompréhension; celle de l'épouse trompée demandant le divorce après dix ans de mensonge et de retenue puis enfin, celle de la maitresse, juste avant son suscide.

Un joli petit roman, très simple à lire avec de très beaux passages faits de poésie et de mélancolie. Le style, aussi bien sur le fond que sur la forme, est très "japonais" et j'avoue que c'est une écriture qui me surprend encore et à laquelle je ne suis pas habituée... De même, si l'histoire est très belle et par moments touchante (j'ai trouvé la dernière lettre particulièrement émouvante), je n'ai pas été tant bouleversée que cela. Par conséquent, je ne ferai pas partie de ceux qui qualifient Le fusil de chasse de chef d'oeuvre. C'est un beau roman certes, mais cela s'arrete ici, point. Encore une fois, je pense que cela est dû au style particulier qu'ont les romans japonais et qui, au fond, ne me conviennent pas...

Une histoire très douce, très simple, très agréable. A lire pour ceux qui aimeraient découvrir la littérature japonaise.

Ma note : 3,5/5

---

De : Muriel13B Envoyé : 29/01/2008 18:48
Yasushi INOUÉ - Le fusil de chasse
Ed. Stock 92 pages.


4ème de couverture :
L'histoire d'une liaison, source de passion, de rupture et de mort, racontée à travers trois lettres inoubliables dans un style glacé et brûlant qui fait de ce court roman un chef-d'oeuvre universel. Poète, nouvelliste et romancier, Yasushi Inoué (1907-1991) restera sans doute le plus grand et le plus populaire écrivain japonais de son temps.

Mon avis : 2,5/5
Je me suis laissé tenté à la bibliothèque par ce tout petit livre. Au vu du 4ème de couverture, je m’attendais à quelque chose de poignant, d’intense. Bref, j’ai été déçue. Ce livre n’a rien déclenché en moi. Je viens de lire vos critiques sur le site et je me dis que j’ai dû passer à côté de quelque chose ou alors que je ne l’ai pas abordé dans le bon état d’esprit. Oui, j’ai aimé le style mais je n’ai pas été accroché par l’histoire. Je crois surtout que j’ai du mal avec la littérature japonaise en général.

From: 5859Chouette Sent: 11/18/2002 5:01 PM
"Le fusil de chasse" de Inoue

Voici l'histoire d'une passion qui tourne au drame, racontée sous la forme d'une correspondance: trois lettres de trois femmes différentes qui ont croisé la vie d'un homme solitaire omniprésent.
Trois éclairages nouveaux que l'on découvre au fil de la lecture ... mais aussi trois regards qui s'opposent nettement aus autres!
Je n'en dirais pas plus pour ceux et celles qui ne l'ont pas lu !
C'est une très belle histoire d'amour, dans un style simple et poétique (à la japonaise!)
C'est un tout petit livre qui se lit très vite !

Note:4/5

Yasushi Inoué Les Dimanches de Monsieur Ushioda

Stock/ 1970/ 310 pgs



Contrairement à ce qu'annonce le 4ème de couverture ou même le titre ce n'est pas l'histoire des dimanches de Monsieur Ushioda.
Effectivement l'histoire débute un dimanche.Mr Ushioda, président d'une grande entreprise japonaise, est sans cesse dérangé.Mais d'une nature sociable et accomodante il répond toujours aux sollicitations de son entourage.En plus de son travail il écrit des chroniques dans un journal, l'une d'elles sur les keyaki (un arbre courant au Japon) va connaître un vif succès et va peu à peu bouleverser sa vie.

L'intrigue du roman est un peu bancale, on passe d'un sujet à l'autre et l'on ne voit pas où l'auteur veut en venir.Même si l'on comprend que la toile de fond est le conflit de génération.Mr Ushioda ne comprend pas la manière de vivre des jeunes leur reprochant de gâcher leur vie et de gaspiller leur temps.On le voit en conflit permanent avec ses enfants.La modernité dans la façon de vivre de la nouvelle génération est mise en parallèle avec l'histoire des keyaki.Le keyaki représentant l'ancien Japon avec sa morale et ses valeurs.
L'arbre se plie aux exigences du terrain, du temps et de l'homme.Ce que, selon Ushioda, ne fait plus l'homme moderne.

Une histoire qui aurait pu être intéressante mais l'écriture décousue de Inoué rend le roman opaque et le lecteur se sent un peu perdu.

Ma note:3/5

Lulu : J'ai lu ce livre il y a longtemps et, si je n'ai aucun souvenir précis de l'histoire en dehors de l'arbre, je me souviens bien m'être passablement ennuyée et avoir mis un certain temps pour arriver au bout moi-aussi

Vos critiques sont alléchantes; j'ai pris note de quelques titres ! :-)

J'ai hésité plusieurs fois à emprunter Les dimanches de Mr Ushioda, je crois que je vais abandonner l'idée, j'aime moyennement l'idée de m'ennuyer dans un livre !
Pourtant, j'avais bien aimé Le loup bleu (et Le fusil de chasse aussi) du même auteur.

Yasushi INOUÉ - Le fusil de chasse

C'est un petit livre qui marque. C'est un livre choral par l'intermédiaire de trois lettres de femmes qui décrivent un homme. Au-delà du portrait de cet homme, c'est une histoire d'amour qui est écrite. Au-delà de cette histoire d'amour, c'est l'histoire de moments de vie, de petits bonheurs et de grandes souffrance. Ce sont des lettres qui viennent combler de nombreux secrets. Les non-dits sont enfin dits mais surtout pour le pire...

Ce petit livre m'a fait penser à un petit goûter à savourer sans modération. Le texte est simple et va droit au cœur. Avec peu de mots, il fait beaucoup réfléchir. J'ai été très touchée par ce livre.

Étrangement, j'ai repensé à ce film japonais Rashômon réalisé par Akira Kurosawa, que j'avais détesté étant adolescente. Le film était choral mais c'était aussi un film policier sans fin véritable puisque des versions différentes d'un meurtre étaient données sans qu'il n'y ait de fin. J'étais restée sur ma faim (de "vraie" fin) alors qu'avec ce roman épistolaire, ces trois points de vue de femme m'ont comblé. Bizarre, bizarre...

Ma note: 5/5.

Le fusil de chasse de Yasushi Inoue
Livre de Poche / 89 pages







Que dire de plus,
comme beaucoup j'ai aimé, comme beaucoup également je regrette le détachement de l'auteur face à ses personnages et de ses personnages face à eux-même. J'ai trouvé très intéressante la construction de ce court roman, une brève introduction et trois lettres suffisent à construire une histoire complète. Si l'histoire se suffit à elle même j'aurais peut-être aimé quelque chose d'un peu plus long avec plus d'ampleur.
Cela reste une très belle lecture


4,5/5

Le fusil de chasse avait été pour moi un véritable coup de coeur
Tellement dépouillé et sobre dans son écriture. C'est précisément cette concision que j'ai aimée. Je n'ai pas besoin de le reprendre pour le noter.
Note 5/5 sans hésitation.

Le faussaire de Yasushi Inoue
Livre de Poche / 125 pages






Court recueil de trois nouvelles : Le faussaire, Obasuté thème et variations, Pleine lune.
J' ai un avis plutôt mitigé sur ce recueil si j'ai bien aimé la nouvelle éponyme, je n'ai eu que peu d' intérêt pour les deux dernières. J'ai trouvé leur sujet inintéressant, et l'écriture ainsi que le style de Yasushi Inoue y demeure à mon avis assez fade avec peu d'ampleur.
Une lecture bien éloignée de celle du Fusil de chasse.

3/5

Le Loup Bleu de Yasushi Inoue
Picquier Poche / 270 pages



Gengis-khan (1167-1227) - le "conquérant du monde ", selon ses chroniqueurs - avait formé un empire démesuré allant de Pékin à la Volga. Yasushi Inoue raconte l'épopée de ces fils du " loup bleu et de la biche fauve ", les chevauchées triomphantes, les butins fabuleux et les carnages qui entraînèrent les hordes mongoles en terre d'Islam et, au-delà de la Grande Muraille, dans la mythique Chine. Mais, de bataille en bataille, c'est à la découverte d'un homme énigmatique que nous convie l'écrivain : à partir des chroniques de l'Histoire secrète des Mongols, il reconstitue peu à peu le mystère de la vie de celui qui n'eut de cesse de devenir le légendaire " Loup bleu ".



Un roman historique très réussi, une vie de Gengis-khan qui on s'en doute est extrêmement romancé mais Yasushi Inoue réussit a nous emmener au côté de ce conquérant, on est à ses côtés de sa naissance, à sa mort. Menée à vive allure, c'est une épopée haletante, de combat en galop, dans la vie de ce « conquérant » qui arriva au porte de l'Europe peu de place fut accordé au repos. Pas de repos non plus pour le lecteur, c'est un livre qui se lit avec avidité.

C'est une de mes premières lectures asiatiques ! Et il me donne envie de redécouvrir Gengis-khan... Tu me rappelles de bons souvenirs Lacazavent.

Le sabre des Takeda
Inoué Yasushi
Picquier poche 2008
367 pages

Quatrième de couverture

Dans le Japon du XVIe siècle, les seigneurs se disputent âprement leurs territoires : de bataille en bataille, c'est toujours un nouvel opposant plus dangereux qui se profile à l'horizon, dans un climat de violence où la force, la ruse et le courage ouvrent seuls les chemins du pouvoir. De cette période de chaos se détache une figure tout aussi prodigieuse, Yamamoto Kansuke, décrit comme nain, borgne, boiteux, de teint noir et marqué de petite vérole, devenu le stratège génial et secret du seigneur du clan des Takeda. Porteur d'un rêve immense, celui de l'unité du Japon, fidèle à son maître et à sa concubine Yubu, qu'il vénère pour sa beauté et son caractère indomptable, il mourra sans avoir vu se réaliser la vision qui soutient son existence. De ce personnage historique célèbre entouré d'un halo de mystère, Inoue a tiré une chronique bruissante de batailles et d'épisodes héroïques, peinture effrénée d'une époque féconde en héros et qui parle puissamment à l'imaginaire, où l'absolue nécessité de vaincre pour survivre transforme un être disgracié en guerrier de légende.
Résumé et avis
Yamamoto Kansuke, l’un des personnages principaux est un samouraî du XVlème siècle, il est l’homme de confiance du seigneur Takeda Shingen. Dans le roman Tansuke est décrit comme un nain difforme et très laid mais un stratège brillant. Il y a la belle Yubu qui devient la femme la plus influente du clan des Takeda protégée par Tansuke, sans qu’il se déclare on ressent son amour pour la jeune femme. Cet homme semblerait être un personnage historique , un héros qui aurait fait l’histoire du Japon à cette époque. Dans le livre, il est décrit comme un bon combattant mais vu sa taille, j’ai peine à l’imaginer. d’autres personnages du roman font aussi partie de l’histoire de ce pays surtout à l’époque des Guerres des Provinces. on imagine très bien ces batailles pour la possession des châteaux. Ce livre nous fait très bien comprendre l’art de la guerre et les stratégies militaires de cette époque, on imagine dix milles combattants dans un face à face meurtrier, les clameurs, les piétinement des chevaux, les sabres qui s’entrechoquent. Takeda a trois choses qu’il voudrait accomplir avant de mourir, hélas voyant son seigneur en danger il est mort vaillamment pour le sauver. Un beau roman qui sort de l’ordinaire sur un sujet assez rare malgré quelques exagérations de récits héroïques et de construction d’un château en peu de temps, mais dans l’ensemble j’ai trouvé ce livre très bon....4,5/5

Merci Lalyre!! J'aime beaucoup ce qui a trait au Japon ancien, alors ce livre devrait me plaire...

Le fusil de chasse
Yasush Inoue
Livre de poche 1992
87 pages

Quatrième de couverture
Osuké, un homme solitaire, vaguement mélancolique, vu par le biais de trois lettres. Des missives de trois femmes différentes. Ces courriers sont des faisceaux qui se rejoignent pour esquisser le portrait d’un adultère à travers le prisme de la passion, du mensonge et de la mort. Une œuvre poétique d’une grande finesse, une tragédie silencieuse, un tableau de maître.

Mon avis
En effet ces trois lettres, parlant d’amour, de liaisons font de ce merveilleux petit livre un vrai bijou. Un bref roman qui dit beaucoup, trois lettres, trois plaintes de femmes autour d’un même homme, histoire de trois liaisons. Trois lettres assez longues mais bien écrites, pour l’écrivain qui les reçoit, décrivant l’aigreur de trois femmes trompées. Un très beau roman écrit avec sensibilité, poésie et simplicité qui ne se laissera pas oublier et que je recommande... 5/5

LALYRE, ce fut une de mes plus gros coups de coeur! Un petit livre qui est un vrai bonheur de lecture!

Lors du salon du livre qui met le