INOUE Yuki (Japon)
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INOUE Yuki (Japon)
Mémoires d'une Geisha(Japon)
Résumé
Née en 1892, vendue à l'âge de huit ans, Kinu Yamaguchi fera l'apprentissage du dur métier de geisha. C'est un peu l'envers du décor qu'elle raconte : avant de porter le kimono de soie, il lui faudra vivre un apprentissage rigoureux, étudier tous les arts de divertissement et endurer pour cela privations, exercices physiques traumatisants, soumission aux coups sous les ordres de la " Mère " et des " grandes soeurs ". Après son initiation sexuelle, elle s'enfuira, puis reviendra vivre dans le " quartier réservé " avant de devenir elle-même patronne d'une maison de geishas. Récit bouleversant, description édifiante de la vie de tous les jours dans l'intimité d'une okiya, avec ses cérémonies, ses coutumes, ses fêtes et ses jeux. On y entend des histoires de plaisirs, de chagrins, de courage aussi, qui éclairent sous un jour nouveau ce monde fermé sur lequel l'Occident ne cesse de s'illusionner.
Ce livre m'a été offert par Awara lors de la rencontre de Nantes . J'avais déjà lu le roman de Golding il y a quelques années mais il s'agit cette fois d'un témoignage . Non seulement la petite fille est vendue mais en plus elle commence sa vie avec une dette. La mère paie tous les frais dispendieux de formation et de vêtements et la jeune femme une fois geisha doit s'acquitter de sa dette pour y arriver elle doit courrir toute la nuit de soirée en soirée et souvent se prostituer afin de pouvoir rembourser plus rapidement. Cette confession qui se lit comme un roman ne cache rien de se qui se passait derrière cette cérémonie de thé ! Pourtant grace a ce métier elle échappe certainement à la pauvreté et peut ainsi avoir une maison et faire vivre sa famille
4.5/5 .
Résumé
Née en 1892, vendue à l'âge de huit ans, Kinu Yamaguchi fera l'apprentissage du dur métier de geisha. C'est un peu l'envers du décor qu'elle raconte : avant de porter le kimono de soie, il lui faudra vivre un apprentissage rigoureux, étudier tous les arts de divertissement et endurer pour cela privations, exercices physiques traumatisants, soumission aux coups sous les ordres de la " Mère " et des " grandes soeurs ". Après son initiation sexuelle, elle s'enfuira, puis reviendra vivre dans le " quartier réservé " avant de devenir elle-même patronne d'une maison de geishas. Récit bouleversant, description édifiante de la vie de tous les jours dans l'intimité d'une okiya, avec ses cérémonies, ses coutumes, ses fêtes et ses jeux. On y entend des histoires de plaisirs, de chagrins, de courage aussi, qui éclairent sous un jour nouveau ce monde fermé sur lequel l'Occident ne cesse de s'illusionner.
Ce livre m'a été offert par Awara lors de la rencontre de Nantes . J'avais déjà lu le roman de Golding il y a quelques années mais il s'agit cette fois d'un témoignage . Non seulement la petite fille est vendue mais en plus elle commence sa vie avec une dette. La mère paie tous les frais dispendieux de formation et de vêtements et la jeune femme une fois geisha doit s'acquitter de sa dette pour y arriver elle doit courrir toute la nuit de soirée en soirée et souvent se prostituer afin de pouvoir rembourser plus rapidement. Cette confession qui se lit comme un roman ne cache rien de se qui se passait derrière cette cérémonie de thé ! Pourtant grace a ce métier elle échappe certainement à la pauvreté et peut ainsi avoir une maison et faire vivre sa famille
4.5/5 .
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La Terre - Zola
Re: INOUE Yuki (Japon)
Il va remonter dans ma LAL parce que j'ai vraiment envie de le découvrir !
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Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: INOUE Yuki (Japon)
Si tu veux que je te l'envoie pas de problème !!!
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La Terre - Zola
Re: INOUE Yuki (Japon)
Merci Kattylou, mais pour l'instant je préfère me concentrer sur ma PAL. Je te fais signe si je change d'avis
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Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: INOUE Yuki (Japon)
Kattylou, je suis heureuse qu'il t'ai plu; il m'avait beaucoup intéressée; j'avais été énormément déçue par la lecture du roman de Golding découvert par la suite!
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Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7154
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: INOUE Yuki (Japon)
Mémoires d'une geisha
(Editions Picquier poche - 288 pages)
J'ai un avis plus mitigé sur ce livre documentaire.Née en 1892, vendue à l'âge de huit ans, Kinu Yamaguchi fera l'apprentissage du dur métier de geisha. C'est un peu l'envers du décor qu'elle raconte : avant de porter le kimono de soie, il lui faudra vivre un apprentissage rigoureux, étudier tous les arts de divertissement et endurer pour cela privations, exercices physiques traumatisants, soumission aux coups sous les ordres de la " Mère " et des " grandes soeurs ". Après son initiation sexuelle, elle s'enfuira, puis reviendra vivre dans le " quartier réservé " avant de devenir elle-même patronne d'une maison de geishas. Récit bouleversant, description édifiante de la vie de tous les jours dans l'intimité d'une okiya, avec ses cérémonies, ses coutumes, ses fêtes et ses jeux. On y entend des histoires de plaisirs, de chagrins, de courage aussi, qui éclairent sous un jour nouveau ce monde fermé sur lequel l'Occident ne cesse de s'illusionner.
On apprend énormément sur la vie des geishas. Sur l'origine de celles qui le deviennent (système des filles adoptives), les détails vestimentaires, les règles de vie très strictes, la pratique quotidienne et intensive des arts (chants, danse, musique) et les qualités requises : une allure gracieuse (plus que de la beauté), un caractère souple, une attitude réservée et une grande subtilité dans les relations. C'est un monde vraiment à part, un monde de souffrance et de prostitution, (ce coté n'est pas occulté dans le récit) mais également un monde où elles sont l'objet de toutes les attentions, on leur donne une fierté, une estime de soi et elles sont protégées de la pauvreté (et peuvent aider leur famille comme dans le cas de Kinu Yamaguchi).
Mais ce qui m'a dérangée dans ce livre, c'est que la profusion de détails est parfois étouffante (ils ne sont pas toujours intéressants). Souvent on a droit à une suite interminable de détails qui rend la lecture un peu hachée et au final assez aride.
Ma note : 3/5
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: INOUE Yuki (Japon)
Mémoires d'une Geisha
Note : 4/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.
Critique : J'ai beaucoup aimé. J'avais lu il y a 3 ans Geisha d'Arthur Golden qui traite du même sujet mais en version romancé alors que là, on est dans un témoignage documentaire, une biographie. On apprend beaucoup sur la vie de ces femmes, les règles de vie, le quotidien même si dans mon cas, ça faisait un peu doublon. A notre époque, ça nous semble complètement fou de vendre à une maison de geisha une enfant qui devra travailler dur, se prostituer et rembourser sa dette, dont la virginité sera monnayée, tout ça dont un système parfaitement légal et reconnu par la société. J'ai bien aimé en apprendre plus sur l'impact de la Seconde Guerre Mondiale et de la défaite des japonais sur les geishas. J'ai trouvé cette partie particulièrement intéressante. La comparaison entre les deux livres est facile : Mémoires d'une geisha est plus cru sur les aspects négatifs du métier, moins idéaliste. Après, s'agissant d'un témoignage, l'écriture est moins fluide, moins poétique. Il y a profusion de détails qui alourdissent parfois un peu le propos. Néanmoins, ça reste une lecture passionnante pour découvrir la véritable histoire d'une geisha.
Note : 4/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.
Critique : J'ai beaucoup aimé. J'avais lu il y a 3 ans Geisha d'Arthur Golden qui traite du même sujet mais en version romancé alors que là, on est dans un témoignage documentaire, une biographie. On apprend beaucoup sur la vie de ces femmes, les règles de vie, le quotidien même si dans mon cas, ça faisait un peu doublon. A notre époque, ça nous semble complètement fou de vendre à une maison de geisha une enfant qui devra travailler dur, se prostituer et rembourser sa dette, dont la virginité sera monnayée, tout ça dont un système parfaitement légal et reconnu par la société. J'ai bien aimé en apprendre plus sur l'impact de la Seconde Guerre Mondiale et de la défaite des japonais sur les geishas. J'ai trouvé cette partie particulièrement intéressante. La comparaison entre les deux livres est facile : Mémoires d'une geisha est plus cru sur les aspects négatifs du métier, moins idéaliste. Après, s'agissant d'un témoignage, l'écriture est moins fluide, moins poétique. Il y a profusion de détails qui alourdissent parfois un peu le propos. Néanmoins, ça reste une lecture passionnante pour découvrir la véritable histoire d'une geisha.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
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