Miljenko JERGOVIĆ (Coratie/Yougoslavie)
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Miljenko JERGOVIĆ (Coratie/Yougoslavie)
Miljenko Jergović est né en 1965 à Sarajevo. Journaliste, romancier, poète, dramaturge traduit en plus de vingt langues, il est l'un des talents majeurs de sa génération. Il vit actuellement à Zagreb. En France, ses œuvres sont publiées par Actes Sud : Le Jardinier de Sarajevo (1994), Buick Rivera (2004), Le Palais en noyer (2007), Freelander (2009) et Ruta Tannenbaum (2012).
En 2006, Ruta Tannenbaum a reçu le prestigieux prix international Mesa Selimovic pour la meilleure œuvre en prose écrite dans l'une des langues balkaniques.
Tiré du site d’Actes Sud
Le jardinier de Sarajevo
1994
Vingt-neuf nouvelles sur la guerre en ex-Yougoslavie, principalement en Bosnie. L’auteur se concentre toutefois sur les petits détails du quotidien de personnages impliqués, le plus souvent malgré eux, dans la guerre qui a suivi l’éclatement de ce pays. J’ai parfois eux de la difficulté à bien saisir le contexte, car je ne pouvais pas replacer certains lieux sur la carte ou me rappeler certains moments clés du conflit. Ce qui est le plus dérangeant avec les nouvelles est que les horreurs et les exactions de cette guerre ne sont pas au centre des nouvelles, seulement quelques allusions en passant. L’inacceptable devient une part du quotidien.
3,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3246
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Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Miljenko JERGOVIĆ (Coratie/Yougoslavie)
Freelander
Miljenko Jergovic
Actes Sud avril 2009
207 pages
Quatrième de couverture
Karlo Adum se décide à entreprendre un voyage de Zagreb à Sarajevo pour prendre connaissance du testament de son oncle. Dans sa vieille Volvo, il traverse un pays désormais morcelé en territoires tour à tour croates, serbes et bosniaques. Passages de frontières, villages abandonnés, restaurants en bord de route, rencontres sportives, accidents de voitures et personnages hauts en couleur, tout invite Adum à sonder les recoins les plus sombres de l'Histoire et de sa propre mémoire. Mais qu'y a-t-il donc à Sarajevo qui le pousse à se munir d'un revolver, lui, paisible professeur d'histoire à la retraite ? Pierre tombale d'un espace condamné à toujours renaître de ses propres décombres, Freelander est aussi l'impitoyable radiographie de ce que son auteur appelle la "terreur des petites différences". Avec lucidité, Jergovic restitue, non sans humour, le désespoir et la vitalité débridée des Balkans.
Mon avis
Voici le récit du voyage de Karlo Adum partant de Zagreb pour Sarajevo, pour prendre connaissance du testament d’un oncle qu’il ne connait, c’est le frère de son père, ces deux-là se sont boudés après que l’oncle a coupé le pouce de son père. Des passages très drôles ou le facteur ne se trompe jamais, même si les noms sur les boites aux lettres ne correspondent pas aux habitants de l’immeuble mais aussi la scène de l’accident avec sa Volvo de trente ans d’âge avec un camion, des chevaux et le chargement d’oranges se répandant sur la route. Le franchissement des frontières assez laborieux dans des pays morcelés en territoires que ce soient croates, bosniaques ou serbes. Karlo Adum est un vieux monsieur tranquille ne sortant jamais sans son révolver car les Balkans ne sont pas très sûrs. C’est vraiment le récit parsemé d’humour par les pérégrinations du vieil homme, pour une ville qui lui est étrangère vers un seul espoir en espérant qu’il ne sera pas déçu car j’ai trouvé ce personnage attachant…..4/5
Miljenko Jergovic
Actes Sud avril 2009
207 pages
Quatrième de couverture
Karlo Adum se décide à entreprendre un voyage de Zagreb à Sarajevo pour prendre connaissance du testament de son oncle. Dans sa vieille Volvo, il traverse un pays désormais morcelé en territoires tour à tour croates, serbes et bosniaques. Passages de frontières, villages abandonnés, restaurants en bord de route, rencontres sportives, accidents de voitures et personnages hauts en couleur, tout invite Adum à sonder les recoins les plus sombres de l'Histoire et de sa propre mémoire. Mais qu'y a-t-il donc à Sarajevo qui le pousse à se munir d'un revolver, lui, paisible professeur d'histoire à la retraite ? Pierre tombale d'un espace condamné à toujours renaître de ses propres décombres, Freelander est aussi l'impitoyable radiographie de ce que son auteur appelle la "terreur des petites différences". Avec lucidité, Jergovic restitue, non sans humour, le désespoir et la vitalité débridée des Balkans.
Mon avis
Voici le récit du voyage de Karlo Adum partant de Zagreb pour Sarajevo, pour prendre connaissance du testament d’un oncle qu’il ne connait, c’est le frère de son père, ces deux-là se sont boudés après que l’oncle a coupé le pouce de son père. Des passages très drôles ou le facteur ne se trompe jamais, même si les noms sur les boites aux lettres ne correspondent pas aux habitants de l’immeuble mais aussi la scène de l’accident avec sa Volvo de trente ans d’âge avec un camion, des chevaux et le chargement d’oranges se répandant sur la route. Le franchissement des frontières assez laborieux dans des pays morcelés en territoires que ce soient croates, bosniaques ou serbes. Karlo Adum est un vieux monsieur tranquille ne sortant jamais sans son révolver car les Balkans ne sont pas très sûrs. C’est vraiment le récit parsemé d’humour par les pérégrinations du vieil homme, pour une ville qui lui est étrangère vers un seul espoir en espérant qu’il ne sera pas déçu car j’ai trouvé ce personnage attachant…..4/5
lalyre- Nombre de messages : 5798
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