Sonia Velton (Etats-Unis)

ISBN 978 2 253 04563 2
441 pages

Quatrième de couverture
1768, Londres. Quand Esther Thorel, l’épouse d’un maître soyeux huguenot, sauve Sara Kemp des griffes d’une mère maquerelle, elle pense accomplir la volonté de Dieu.  Mais Sara, loin d’être reconnaissante, se lasse bientôt  de sa nouvelle vie de domestique au sein de la grande  demeure du quartier de Spitalfields, où retentit la cadence des métiers à tisser. La relation des deux femmes se trouble peu à peu, et Sara se met en tête de découvrir ce qui  préoccupe Esther.  Car la maîtresse de maison a un secret : elle dessine depuis toujours et rêve que son mari, Elias, la laisse créer des motifs pour ses soieries. Lorsque celui-ci balaye ses projets d’un refus moqueur, Esther va involontairement bouleverser le destin du foyer…
Mon avis
Dans ce roman Sara et Esther ont simultanément la parole, Sara nous raconte son arrivée à Londres, un peu perdue dans cette ville, une femme vient à son secours et lui propose de venir dormir chez elle, très vite la jeune fille comprend qu’elle est prise au piège de la maquerelle qui lui a pris ses papiers et son argent. Esther épouse d’un maître soyeux qui depuis toujours dessine aimerait participer pour créer les motifs pour la soie mais le maître refuse et se moque d’elle. Elle est témoin de la brutalité dont Sara est victime et lui propose le poste de dame de compagnie, cependant celle-ci découvre très vite que sa maîtresse a un secret et n’en racontant pas trop, je dirai simplement que cela va créer un drame dont un ouvrier du maître soyeux va être la victime innocente, cependant il n’y a pas que ce drame car tout pourrait s’arranger chez le couple tisseur de soie. Un beau roman ou l’auteure avec une écriture sensible tresse l’ambition, la trahison et l’amour sur fond de révolte ouvrière et bouleversements sociaux, mais aussi on suit des personnages intenses et ambigus avec leurs secrets, bref un roman émouvant...5/5


Note de l’auteure
Le personnage d’Esther est librement inspiré de’Anna Maria Garthwaite, la plus importante dessinatrice des soies de Spitafields au milieu du XVlllème siècle. Elle passe pour avoir allié l’art de la peinture au tissage. Nombre de ses dessins et tissus ont survécu et peuvent être vus au Victoria and Albert Muséum

Blackberries and wild Roses Sonia velton (titre français le bruit de la soie)
Lalyre a déja fait le résume plus haut
Un roman très agréable et bien mené qui se passe dans le milieu des tisseurs de soie au XVIII eme siècle à Londres . On y parle de soie de metier à tisser et de broderie   . Si la broderie était le domaine des femmes les maitres tisseurs étaient de hommes et lorsque Esther souhaite travailler avec son mari et lui montre ses dessins il refuse catégoriquement
L’auteur décrit la place de la femme chez austères Huguenots et le poids de la religion enfin austères en apparence car cela ne les empêche pas d'avoir des maîtresse et de fréquenter les bordels. C’est le début d’une grave crise car soie est concurrencée par le coton les riches soyeux en payent de moins en moins les tisseurs ce qui va amener à un mouvement de révolte
Ce roman et la plume de l'auteur ont fait penser à Tracy Chevalier pour de nombreux lecteurs .C'est peut être pour cela que j'ai J'ai beaucoup aime ce roman qui traite d'un sujet inhabituel mais on y trouve aussi amour, amitié suspens et trahison . L'auteure s'est inspirée de Anna Maria Garthwaite la première designer textile dont les motifs floraux sont restés.
4.5/5

Je crois que j'aimerai ce roman...

LE BRUIT DE LA SOIE :


    Je vais donner mon avis assez rapidement, car tout à déjà été dit dans les deux avis précédents. Ce fut une lecture agréable et facile, qui plonge le lecteur dans l’univers des tisserands de Spitafields, par la voix de deux femmes : Esther, femme de tisserand huguenot qui voudrait créer des motifs pour la soie malgré l’opposition de son mari, et Sarah tombée sous le joug d’une maquerelle mais qui sera sauvée et embauchée par Esther comme femme de chambre. Les thèmes de la condition féminine, de la condition ouvrière de l’époque (mouvements de révoltes sociales), tiennent une forte place. La succession de chapitres courts donnant la parole alternativement aux deux femmes font que l’intérêt est constant, et l’écriture y est légère et fluide. 

   Donc une bonne lecture bien distrayante.

4/5

J'avais trouvé ce roman interessant et le thème original