Katherine ARDEN (Etats-Unis)

Biographie (babelio.com)

Katherine Arden est diplômée en langues russe et français au Middlebury College en 2011.

Elle a passé un an en France en tant que lycéenne et près de deux ans à Moscou comme étudiante.

"The Bear and the Nightingale", son premier roman et le premier tome d'une trilogie, a été publié en 2017.

Elle vit dans le Vermont.

son site : http://www.katherinearden.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/katherineardenauthor/
Twitter : https://twitter.com/arden_katherine

Quatrième de couverture

Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa sœur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.

Inspiré de contes russes, L’Ours et le Rossignol a su en garder toute la poésie et la sombre cruauté. C’est le premier roman de Katherine Arden.

Mon avis

Encore une lecture en demi-teinte

J’ai beaucoup aimé le début qui me semblait hyper prometteur. J’aimais bien l’atmosphère feutrée et mystérieuse de l’hiver russe, les paysages enneigés et la famille de Vassia qui vit en harmonie avec la nature et en accord avec ses traditions ancestrales. Vassia, en particulier, est un personnage très intéressant qui ne se laisse dicter sa conduite par aucun homme et qui se bat pour vivre sa différence malgré le rejet dont elle est victime.

Malheureusement, au fur et à mesure de mon avancée dans ma lecture, mon intérêt a diminué. J’ai trouvé l’intrigue assez mince et le rythme très lent. De plus, l’univers est un peu déroutant pour qui n’est pas familier avec le folklore russe. Bref, j’ai assez vite eu un sentiment de confusion et d’ennui qui s’est installé et a perduré jusqu’à la fin du roman. Car, si la dernière partie comporte plus d’action, elle est malheureusement restée tout aussi obscure pour moi et j’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher jusqu’à la fin.

Deux autres choses m’ont également gêné. D’une part, le côté très sombre, notamment dans les scènes avec les revenants et d’autre part, l’intolérance religieuse incarnée par le personnage du prêtre Konstantin.

Bref, vous l’aurez compris, cette lecture n’aura pas été très plaisante pour moi. Dommage car sur le papier ça avait tout pour me plaire. Je ne suis pas sûre du tout de lire le tome suivant « La fille dans la tour » même si j’avoue être très curieuse de savoir ce qu’il va arriver à Vassia.

3.5/5