Tayama KATAÏ (Japon)
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Tayama KATAÏ (Japon)
De : Laetitia Envoyé : 2002-09-24 05:17
Tayama Kataï : Futon.
Il s'agit d'un court récit autobiographique et dans un style naturaliste, écrit au début du XXe siècle par un homme connu et apprécié à l'époque pour ses romans sentimentaux, du genre qu'aiment les jeunes filles en fleur. Il raconte sa passion amoureuse pour une de ses étudiantes, Yoshiko, qu'il a prise chez lui, comme c'est la coutume, la jalousie de sa femme, et ses propres démêlés avec sa conscience quand le jeune fille s'éprend d'un jeune homme quelconque au point de tout braver pour lui. Yoshiko, inorant les sentiments de son maître pour elle, le prend comme confident de ses tourments, et lui se treouve tout à la fois dans le rôle de "bienveillant protecteur" et de renégat, agissant autant qu'il le peut pour briser cette union qui le fait tant souffrir.
Il n'y a ni indulgence ni complaisance dans les propos de Kataï, qui décrit froidement la soirée où, ivre, il s'écroule et passe la nuit à ronfler dans les toilettes. Avec une précision quasiment clinique, qui est souvent la marque des auteurs japonais, il décrit ses propres sentiments, quand il est écartelé entre son désir de rendre la jeune femme heureuse, malgré tout, et même sans lui, et ce fantasme qui le tenaille de monter dans sa chambre et la prendre de force.
Comme dans bien des livres de cette époque au Japon, l'action n'a guère d'importance. Les paroles, les lettes échangées ne sont que l'écume de sentiments violents, puissants, qui agitent les personnages en profondeurs, mais sont contenus par le masque des apparences. Un beau livre, assez court, et qui donne un bel aperçu de la littérature japonaise : 4/5
Tayama Kataï : Futon.
Il s'agit d'un court récit autobiographique et dans un style naturaliste, écrit au début du XXe siècle par un homme connu et apprécié à l'époque pour ses romans sentimentaux, du genre qu'aiment les jeunes filles en fleur. Il raconte sa passion amoureuse pour une de ses étudiantes, Yoshiko, qu'il a prise chez lui, comme c'est la coutume, la jalousie de sa femme, et ses propres démêlés avec sa conscience quand le jeune fille s'éprend d'un jeune homme quelconque au point de tout braver pour lui. Yoshiko, inorant les sentiments de son maître pour elle, le prend comme confident de ses tourments, et lui se treouve tout à la fois dans le rôle de "bienveillant protecteur" et de renégat, agissant autant qu'il le peut pour briser cette union qui le fait tant souffrir.
Il n'y a ni indulgence ni complaisance dans les propos de Kataï, qui décrit froidement la soirée où, ivre, il s'écroule et passe la nuit à ronfler dans les toilettes. Avec une précision quasiment clinique, qui est souvent la marque des auteurs japonais, il décrit ses propres sentiments, quand il est écartelé entre son désir de rendre la jeune femme heureuse, malgré tout, et même sans lui, et ce fantasme qui le tenaille de monter dans sa chambre et la prendre de force.
Comme dans bien des livres de cette époque au Japon, l'action n'a guère d'importance. Les paroles, les lettes échangées ne sont que l'écume de sentiments violents, puissants, qui agitent les personnages en profondeurs, mais sont contenus par le masque des apparences. Un beau livre, assez court, et qui donne un bel aperçu de la littérature japonaise : 4/5
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