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Haruki MURAKAMI: La ballade de l'impossible

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Haruki MURAKAMI: La ballade de l'impossible Empty Haruki MURAKAMI: La ballade de l'impossible

Message  Prospéryne Ven 21 Nov 2008 - 17:31

De : Felindra2775 Envoyé : 2005-03-12 01:37
"La ballade de l'impossible" de Haruki Murakami

Résumé :

Etudiant à Tokyo, Watanabe retrouve par hasard une amie d'enfance, Naoko. Ils ont un douloureux souvenir commun : lorsqu'ils étaient lycéens, Kizuki, petit ami de Naoko et ami de Watanabe, s'est suicidé. Naoko, perturbée par ce drame, part bientôt dans un centre de repos. Watanabe est amoureux d'elle, mais leur relation ne peut s'épanouir. Parallèlement, il devient ami avec Midori, une étudiante fantasque qui a aussi été confrontée à la mort, celle de ses parents... Cet ample roman d'apprentissage, placé sous le parrainage de Salinger et Fitzgerald, a des résonances envoûtantes : le héros doit rencontrer la souffrance, la folie et la mort pour accéder à une liberté lucide, sans avoir abdiqué sa quête du pur amour. Une immense tendresse, un charme poétique se dégagent de ce roman pourtant chargé d'une intensité érotique saisissante.



Mon avis :

Mon avis est très mitigé. J'ai aimé et pas aimé en même temps. J'ai d'ailleurs beaucoup de peine à en faire la critique.Tout le long du livre j'ai été balancée entre l'envie d'arrêter et l'envie de continuer. Mais c'était plus fort que moi je voulais savoir la fin alors j'ai continué. Climat étrange, situation bizarre. Le style est très détaillé, trop par moments . Mais c'est en même temps le côté fort de l'auteur. La maison de repos m'a fait penser à une secte. Bref. Livre envoûtant et dérangeant. Moi, il m'a plus dérangée que envoûtée. Je n'ai pas été émue. Et comme je fonctionne avec les émotions. Eh bien.......

2/5

felindra



De : Venusia Envoyé : 2005-03-12 08:25
La ballade de l'impossible
Un des tout premiers romans de Murakami, le style est plus linéaire, romantique et réaliste que la suite de son oeuvre. C'est le roman qui a fait de lui une superstar au Japon, ce qui l'a décidé à s'exiler de son pays pendant de longues années. Il a refusé la publication de ce roman en langue étrangère pendant plusieurs années, le jugeant trop mièvre. Il y a une part d'autobiographie dans ce roman, ce qui a peut-être contribué à sa réticence.

C'est un étrange triangle amoureux entre Watanabe, Naoko et Midori. Watanabe et Naoko sont unis par un souvenir douloureux, et par le sentiment protecteur qu'il éprouve envers elle, d'une fragilité extrême, déjà plus près des morts que des vivants; d'un autre côté, il est attiré par Midori, vive, dynamique et émancipée. Choisira-t-il le passé ou le présent? Aura-t-il le choix?

Ici on trouve tous les éléments qui ont fait de Murakami un succès au Japon: ses références à la pop culture, le miroir qu'il place devant les Japonais modernes, qui ont des taux de tabagisme et de suicide les plus élevés au monde. Belle lecture, un peu romantique, oui, mais envoûtante. La fin reste ouverte et porte à réflexion.
Note: 4 sur 5


De : Cocotte8017 Envoyé : 2005-03-12 11:08
La ballade de l’impossible

L’histoire est racontée par Watanabe, étudiant à Tokyo, qui retrouve par hasard une amie d’enfance nommée Naoko. Il est amoureux d’elle, mais cette relation semble impossible. Naoko est perturbée et tourmentée et difficilement accessible depuis le suicide de son petit ami. Watanabe fera également la rencontre de Midori, une jeune étudiante, relation qui va s’avérer tout aussi compliquée…

Globalement, j’ai bien aimé ce bouquin qui traite de la folie, de la solitude et de la souffrance qui peut mener jusqu’à la mort, des thèmes assez troublants. Les personnages sont imparfaits, tordus, torturés, et j’adore ça! J’ai particulièrement apprécié les passages où le personnage de Reiko raconte son histoire peu banale au narrateur. Par contre, j’ai l’impression que l’auteur aurait pu développer davantage autour de la folie habitant ses personnages. De plus, j’ai trouvé le rythme assez inégal ; parfois j’était tout à fait accrochée alors que d’autres fois, je m’ennuyais royalement. Le style de Haruki Murakami m’a paru pour ce titre assez ordinaire.

Bref, un beau moment de lecture, mais un titre qui ne m'a pas marqué.

Ma note : 3,75/5


De : Flo7717 Envoyé : 2005-03-13 04:01

J'aurais dû vous livrer une seconde critique pour La ballade de l'impossible mais le livre me tombe des mains. Je l'avais laissé de côté pour le reprendre mais c'est toujours autant laborieux. J'en ai lu plus de la moitié mais il y a trop de longueurs, de disgressions, c'est infernal ! On ne comprend pas où l'auteur veut en venir : c'est démotivant. Par ailleurs, le trio fait trop penser à celui de Les amants du spoutnik que j'ai lu avant. J'aurais dû me douter que ce point commun gênerais ma lecture. Comme je l'ai acheté, je le finirai peut-être un jour ...


De : lalyre7032 Envoyé : 2005-03-13 04:43
La ballade de l'impossible

Je ne mets pas le résumé car d'autres l'ont déja fait,mais
voila je donne mes impressions sur ce roman qui a des résonnances
envoûtantes ou le héros rencontre la souffrance,la folie et la mort,ce qui
n' empêche pas sa quête de l'amour.Il se dégage de ce livre une immense
tendresse,un charme poètique et même d'une certaine intensité érotique.
Ayant lu deux livres de cet auteur me suffit amplement

Lalyre


De : PapillonY1 Envoyé : 2005-03-13 10:57
La ballade de l'impossible

Points - 442 pages

Résumé :

Alors qu'il était lycéen à Kobé, Watanabé a fait l'expérience douloureuse de la mort avec le suicide son meilleur ami, Kizuki. Il a décidé de partir faire ses études à Tokyo pour tourner la page. Mais un jour, par hasard, il rencontre Naoko, la petite amie de Kizuki. Les deux gens vont prendre l'habitude de passer leurs dimanche ensemble et Watanabe ne va pas tarder à tomber amoureux de Naoko. Mais la jeune fille, qui n'a jamais vraiment surmonté la mort de son ami, est bientôt obligée de partir en maison de repos. En son absence, Watanabé fait la connaissance d'une étudiante fatasque, Midori, qui a, elle aussi, été confrontée à la mort.

Mon avis :

J'ai bien du mal à parler de ce livre qui m'a laissé des sentiments ambivalents. D'un côté, cette histoire se lit bien, parce que le style en est fluide et les personnages très attachants. Mais, à tout moment, on se demande où l'auteur veut en venir. Il y a des tas d'éléments dans ce roman qui paraissent étonnants et n'apportent rien à l'histoire. Le narrateur vit dans un foyer qui ressemble à une école militaire, il partage sa chambre avec un obsédé de la propreté qu'il surnomme « le facho », il n'a quasiment pas d'ami, on se demande où sont ses parents, il poursuit des études qui ne le passionnent pas. D'ailleurs toute l'histoire manque singulièrement de passion. Et j'ai trouvé notamment curieux le contraste entre la difficulté qu'éprouvent tous ces jeunes gens à parler de leurs émotions et la facilité avec laquelle ils parlent de sexe… La maison de repos dans laquelle vit Naoko se situe à la limite du fantastique et le personnage de Reiko, qui partage sa chambre, est très dérangeant . Le narrateur a fait un long voyage pour venir voir son amie, mais il passe la majeure partie de son temps avec une inconnue qui lui raconte sa vie. Le point commun à tous ces jeunes gens semblent être leur impossibilité à communiquer. Naoko ne parvient pas à exprimer sa douleur à Watanabé, qui lui ne parvient pas à parler sincèrement avec Midori. Midori raconte que son père est parti en Uruguay alors qu'il est en train de mourir d'une tumeur au cerveau. Et la fin laisse au lecteur un immense sentiment de frustration : il semble que la mort de Naoko ait libéré la parole de Watanabe, mais ce n'est pas sûr.

Extrait :

« Au fur et à mesure qu'on avançait dans la saison, je sentais mon cœur trembler et osciller de plus en plus. Ce tremblement venait en général vers le soir. Dans la pénombre où flottait légèrement le parfum des magnolias, mon cœur se gonflait sans raison et se mettait à trembler, à s'ébranler avant d'être atteint par la douleur. Dans ces moments-là, je fermais les yeux, immobile, les dents serrés. Et j'attendais que ça se calme. Cela durait longtemps avant de passer, laissant persister une violente douleur. »

Ma note : 2,5 / 5
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